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Wi-Fi vs 6G : la « lutte acharnée » continue sur les 6 GHz

Il ne peux en rester qu’un… ou deux !

Wi-Fi vs 6G : la « lutte acharnée » continue sur les 6 GHz

Dans un communiqué, l’Agence nationale des fréquences revient sur l’avenir de la « bande 6 GHz haute », un dossier qu’elle qualifie de « brûlant ». Deux prétendants sont en lice : le Wi-Fi et la téléphonie mobile. Un partage des ressources est envisagé, mais il faudra résoudre certains problèmes. Explications.

Le 14 novembre à 14h58

Cela fait maintenant quatre ans que la bande supérieure des 6 GHz – des fréquences comprises entre 6 425 et 7 125 MHz – fait l’objet « d’une lutte acharnée entre la communauté réseaux mobiles et Wi-Fi ». Les deux camps veulent profiter de cette manne de 700 MHz, chacun avec ses propres arguments… qui sont finalement assez proches.

En Europe et en France, le Wi-Fi 6E a été uniformisé par la Commission européenne en 2021, avec une bande de fréquence allant de 5 945 à 6 425 MHz. Cela donne donc 480 MHz de large, soit 24 canaux. On est loin des États-Unis avec 1 200 MHz accordé par la FCC (de 5,925 à 7,125 GHz).

Réponse de Normand à la CMR

Lors de la conférence mondiale des radiocommunications de 2023 (alias la CMR-23), « cette bande a finalement été identifiée pour les mobiles (IMT), tout en reconnaissant l’usage du Wi-Fi dans certains pays, laissant ainsi ouverte la question de l’harmonisation de cette bande en Europe », explique l'ANFR.

À défaut de trancher entre les deux, la décision prise permet de déterminer « les conditions de partage avec les autres usages internationaux du spectre, en définissant notamment les caractéristiques permettant d’assurer la protection des satellites qui reçoivent dans cette bande ».

En effet, « en France, mais également dans de très nombreux pays européens, des faisceaux hertziens sont largement déployés dans cette bande pour des liaisons longue distance et à forte capacité ». Il faut en tenir compte.

Mobile vs Wi-Fi : fight !

D’un côté, nous avons donc le Wi-Fi en quête de spectre pour augmenter sa bande passante et proposer toujours plus de canaux (permettant aussi au passage d’en désengorger certains dans les grandes villes). Ce doublement des fréquences dans les 6 GHz permettrait aussi de profiter pleinement du Wi-Fi 7, capable de prendre en charge des blocs de 320 MHz.

« La communauté Wi-Fi plaide pour un accroissement de ses ressources en fréquences afin que la transmission Wi-Fi ne soit pas entravée par un goulot d’étranglement », résume l’Agence nationale des fréquences.

De l’autre, les arguments de la partie mobile sont… les mêmes : « pouvoir répondre à l’accroissement continuel du trafic sur les réseaux mobiles ». Cette bande dans les 6 GHz est dite « intermédiaire » et elle offre un bon compromis entre débits et couverture.

La guerre des fréquences, une ressource limitée

Pour rappel, plus les fréquences sont basses (dans les 700 et 800 MHz, on parle même de fréquences en or), plus le signal porte loin. Néanmoins, il est difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver de nouvelles bandes disponibles. Pour laisser de la place à la téléphonie mobile, la télévision numérique terrestre (TNT) a dû se réorganiser.

À contrario, de larges bandes de spectres sont disponibles dans les fréquences élevées (il est plus facile de trouver 500 MHz libre quand on est dans les dizaines de GHz), mais elles portent bien moins loin. Dans le cas des 26 GHz (des expérimentations sont en cours en France), le signal ne passe même pas des obstacles. Il faut donc avoir l’émetteur en visuel.

Acceptabilité sociétale, environnement, 6G

Sans identifier de nouvelles fréquences pour la téléphonie mobile, « accroître la capacité des réseaux mobiles ne pourrait passer que par l’ajout de stations de base supplémentaires, mais ce maillage resserré se heurte à la difficulté à trouver de nouveaux sites dans les zones denses, ainsi que par son acceptabilité sociétale, environnementale et économique », explique l’ANFR.

Depuis que les générations de téléphonie mobile s’enchainent (3G, 4G, 5G), chaque nouvelle technologie s’accompagne de nouvelles fréquences. C’étaient les 3,5 GHz pour la 5G. Qu’en sera-t-il pour la 6G en 2030 ? L’ANFR n’a pas la réponse.

Programme de travail et rapport en approche

L’Agence rappelle que le « RSPG (groupe européen pour la politique du spectre regroupant les États membres) s’est mis en ordre de bataille en adoptant en février un programme de travail prévoyant un avis sur la bande 6 GHz haute en juin 2025 ».

De son côté, la Commission européenne devrait demander dans les prochaines semaines à la CEPT (Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications) d’étudier « les possibilités de partage de cette bande entre le Wi-Fi et les réseaux mobiles », et de proposer un calendrier d’harmonisation.

Wi-Fi en intérieur, téléphonie mobile en extérieur ?

La CEPT n’a pas attendu et s’intéresse à la question depuis l’année dernière. Elle se penche sur une approche permettant une cohabitation : « du Wi-Fi à faible puissance et limité à l’intérieur, en présence de réseaux mobiles dans la même bande, à forte puissance et en extérieur ».

Même si les 6 GHz passeront moins à travers les habitations et les obstacles, le partage du spectre « nécessiterait des restrictions sur les conditions d’utilisation des stations de base 5G ou 6G, et notamment une forte réduction de puissance ». Si cette approche fait consensus, des divergences existent sur les conséquences d’une telle séparation.

« Pour certains, l’impact essentiel serait d’empêcher la couverture mobile à l’intérieur des bâtiments, qui pourrait être ainsi dévolue à d’autres moyens (Wi-Fi) ou à d’autres bandes, par exemple à la 5G dans la bande 3,5 GHz. Pour d’autres, l’usage des terminaux mobiles à l’intérieur des bâtiments, qui représente d’ores et déjà une part importante du trafic, continuera à croître et devrait être accompagné directement par les réseaux mobiles. En outre, les restrictions diminueraient substantiellement la capacité des stations de base pour la communication avec des terminaux en extérieur comme en intérieur ».

En cas de partage, le Wi-Fi aussi devra mettre de l’eau dans son vin en améliorant « le seuil de détection des émissions des stations de base » et, si besoin, changer de fréquences « afin de limiter le risque de brouillage sur les réseaux mobiles ». Autant de questions qui soulèvent des inquiétudes sur la faisabilité d’une « compatibilité à long terme avec l’évolution des technologies Wi-Fi et mobiles ».

Pour l’ANFR, « les prochains mois seront critiques pour progresser au niveau européen sur une compréhension commune des possibilités concrètes de partage et des besoins réalistes des deux applications ».

Commentaires (44)

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La CEPT n’a pas attendu et s’intéresse à la question depuis l’année dernière. Elle se penche sur une approche permettant une cohabitation : « du Wi-Fi à faible puissance et limité à l’intérieur, en présence de réseaux mobiles dans la même bande, à forte puissance et en extérieur ».
J'émets quelques doutes. Quand on voit que des puces RFID passives peuvent perturber les données mobiles, je n'ose imaginer avec le Wifi...
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Il y a deux aspects principaux qui différencient le cas [Wifi en indoor] du cas [étiquettes RFID en outdoor] :

1/ Le fait que le Wifi sera utilisé qu'en intérieur : dans un calcul de bilan de liaison entre l'émetteur wifi et la station de base 5G, il faut ajouter la Perte de pénétration dans les bâtiments. A 6 GHz, elle vaut environ 15 dB pour un bâtiment dit "traditionnel".

2/ Le fait que la fréquence de travail ne soit pas la même. Si on calcule l'affaiblissement de propagation en espace libre, pour une même distance entre émetteur et récepteur, à 6 GHz et à 900 MHz (fréquences RFID dans l'autre article), on a :
- La formule de l'espace libre est : Aff = 32,44 + 20log(fréquence_MHz) + 20log(distance_km)
- Par exemple, sur une distance entre émetteur et récepteur de 100 m, on aurait :
à 6 GHz, Aff = 88 dB
à 900 MHz, Aff = 72 dB
Soit une différence de 16 dB d'affaiblissement d'espace libre entre ces deux fréquences.

--> Ces deux effets (pénétration des bâtiments + affaiblissement de propagation variant avec la fréquence) cumulés, on arrive à une différence de 31 dB sur le bilan de liaison. La cohabitation Wifi+station de base à 6 GHZ est ainsi beaucoup plus favorable que la cohabitation RFID+station de base à 900 MHz.
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Attention, tu pars du principe que les appareils sont correctement configurés et qu'il y a une séparation respectées au niveau de la bande des fréquences.

Maintenant, tu vas avoir plein de joyeuseté :
- le Wifi n'est pas forcément installé en intérieur
- le Wifi peut être installé en intérieur mais en vue direct sur l'antenne
- En intérieur, tu peux avoir une dégradation substantiel du réseau mobile à cause du Wifi (et du Wifi à cause du réseau mobile)

Et ça, c'est sans compter sur le risque d'utiliser un équipement non adapté, comme par exemple, un routeur Wifi destiné aux Etats-Unis en France, où la bande de fréquence autorisée là bas est bien plus large et chevauche la bande mobile.

Ou un équipement légèrement "dysfonctionnel" qui fonctionne très bien pour l'usage pour lequel il est vendu, mais présente des effets parasites sur des fréquences adjacentes ou émet à une puissance plus élevée qu'autorisée.

Les différents cas que j'ai cités, ce sont justement des cas rencontrés par l'ANFR ;)

Quand on voit que des émetteur/récepteur normalement sans interaction possible arrivent à interagir (cas des puces RFID), je n'ose imaginer le résultat pour des émetteur/récepteur qui peuvent potentiellement interagir.
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C'est le cas, chez ma mère, j'ai installé une borne Unifi à l'extérieur pour avoir du Wifi dans le jardin/abris de jardin il y a quelques années.
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Vraiment rien de dispo entre 6 GHz et 26 GHz ?
:keskidit:
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nan, coté FH, que ce soit du 13GHz, 17-24 ou plus, tout dans ces bandes est soumis à l'accord de l'ARCEP...
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Accord Ok sinon ca serait vite la jungle, mais néanmoins le 13 ou 17- 24 disponibles ou utilisées ? Et le reste ? Quand on voit la largeur de spectre demandée, c'est 1200 Mhz par exemple dans l'article...

Donc de 6 à 26, ça fait genre 20 slots en théorie, même pas un petit Ghz la-dedans ?
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Je t'invite à consulter le TNRBF, ou Tableau National de Répartition des Bandes de Fréquences, document géré par l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) qui décrit les attributions des bandes de fréquences radioélectriques :

anfr.fr ANFR

Ce document, publié au Journal Officiel et signé par le Premier Ministre, indique ainsi, pour chacune des bandes de fréquences, quel(s) affectataire(s) (entité utilisatrice si on veut : ARCEP, CNES, Défense, Ministère de l'Intérieur, Aviation Civile, Radioastronomie, etc.) y a accès, et pour quel(s) service(s) de radiocommunication (quel type d'usage : fixe, radiolocalisation, mobile, radiodiffusion, liaisons satellite, etc.).

Tu constateras que l'attribution du spectre est très morcelée : ceci pour assurer un partage le plus équitable possible du spectre entre les affectataires tout en assurant une cohabitation sans interférences.
--> D'une manière générale, le spectre radioélectrique est de plus en plus saturé, surtout dans les fréquences les plus basses du spectre ; la montée en fréquences est une des solutions pour s'affranchir de ces problèmes de saturation, avec d'autres problèmes liés (propagation radioélectrique moins avantageuse, mâturité des technologies de composants, coûts, etc.).
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Merci pour le lien ! :yes:

Oui, en effet, il y a vraiment de tout, et certaines applications genre les transports et le rail, sont un peu partout sur une grande partie du spectre.

Comme tu le dis, ça n'a pas l'air très simple de trouver un peu de place pour des nouveaux besoins ou pour de l'extension de techno existantes...
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Je remets le bon lien corrigé (quand on clique sur ton lien, il n'est pas valide) : https://www.anfr.fr/fileadmin/TNRBF/TNRBF_2024-03-13.pdf
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j'ai aligné du 13GHz (Céragon) vers le frioul cet été, et on vends du 18-24GHz (SIAE), donc pour ces fréquences, je suis certain. Le reste, on peux le voir sur la fresque des fréquences de l'ANFR (plus graphique et digeste)
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Et la techno pour du 13Ghz & du 18-24Ghz c'est quoi ? Du Wimax ?
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nan, c'est des faisceaux hertziens point-à-point avec une ouverture de 8° ou moins.
je t'avouerais que je me suis jamais posé ma question du protocole utilisé (et rien sur la fiche technique, j'imagine que c'est un protocole proprio comme le nstreme et nv2 chez mikrotik)...
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Je vois, genre les tours en pleine campagne qui ressemblent un peu à des châteaux d'eau mais bardées de paraboles à l'horizontale et généralement appartenant à TDF.
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Avec la déclaration ANFR, l'attestation d'utilisation de fréquence et la redevance annuelle?
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oui. on vois la plupart en filtrant les FH des FAI sur ce site: https://carte-fh.lafibre.info/
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D'aucuns vont doubler la couche d'aluminium de leur chapeau.
Pour ceux qui soignent l'électro-hypersensibilité, rajouter la Wi-fi 6 sur la carte de visite.
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Sauf que: plus la fréquence est élevée, plus l’atténuation est importante et donc moins la portée est grande donc ça devrait gêner encore moins les électro-sensibles.

A l'inverse, avec des fréquences de type ELF (Extremely Low Frequency entre 3 et 300Hz) et aussi c'est vrai avec l'aide d'une antenne de 50 km de long - oui kilomètres - dans le Michigan par exemple, la Navy arrive à communiquer (à envoyer seulement) avec leur flotte de sous-marins qui naviguent à plusieurs centaines de mètres sous l'eau (salée) et cela virtuellement à n'importe quel endroit du globe, oû qu'ils se trouvent car le signal traverse la planète entière (l'antenne étant plantée dans le sol).
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Cela me fait penser à l'émetteur de Sainte-Assise... centenaire :)
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Exactement... je viens d'aller voir : "Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise est utilisé par la Marine Nationale pour les communications avec les sous-marins"

Dans la série "Je suis un électro-sensible", dans un épisode de la série X-Files (milieu années 90), certaines personnes habitant aux alentours de ce type d'antenne finissaient par devenir folles...à cause des antennes... Série TV de fiction avant tout. :D
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Oui, mais il y avait Scully. :win:
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Une pensée aussi pour l'agent spécial Muddler avec son poster placardé au mur de son bureau, bureau au 3ieme sous - sol sans fenêtre , poster qui était intitulé :

"I want to believe" et juste dessous une photo de grosse soucoupe volante toute en alu, type "Mars Attacks" ou "David Vincent & les Envahisseurs"

Bref assez Vintage - Collector ce poster... Mais on s'égare du sujet... :non:
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Ow ! mais ! si j'avais cru qu'on parlerait de Sainte-Assise ici xD
J'ai habité 25 ans juste à côté, et j'y ai pensé en lisant le message d'Erwan.
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Ta progéniture avance en claudiquant, la bave au lèvres, en tentant de t'embrasser avec ses 8 tentacules ? :eeek2:
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Précision, j'y ai habité de mes 4 à 29 ans, la progéniture en question c'est moi :-D
Pas de tentacules par contre.. je suis un poils déçu du coup ... :/
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Sinon tu avais toute une carrière dans les hentai :D
zutalors :(
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La France a le centre de Rosnay, dans l'indre pour ça.
C'est un peu plus haut en fréquences quand même.
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Merci pour le lien (très précis d'ailleurs, d'après cette page Wiki, il y aurait 15 chiens qui montent la garde pour défendre le site:D).

D'ailleurs ce site n'est pas du tout en bord de mer mais bien en plein centre de la France, raison confirmée par :

"Rosnay a été choisi à la fin des années 1960, tout d'abord pour des raisons techniques, le terrain étant bon conducteur des ondes électromagnétiques très basses fréquences" puisque le signal passe au travers du sol en fait.

En effet oui ici la page mentionne du VLF (Very Low Frequency) soit 3kHz - 30kHz quand les US sont apparemment plutôt sur de ELF soit plutôt du 30Hz-3kHz... (bon ils ont plus d'espace aussi aussi aux US, donc des antennes de 25 miles de long , ils peuvent... En France, moins...)

Je demande quand même si c'est très sain pour la santé tout ça...
:fumer:
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J’ai vécu quelques temps, enfant, tout près d’une station radio maritime qui « arrosait » le globe : elle a cessé de fonctionner vers la fin des années 90.

Quand on passait à côté, c’était assez fascinant de se dire que des navires, à l’autre bout du globe communiquaient avec la terre par ce site au milieu des champs - quelques antennes et un modeste bâtiment, et en dépendaient en partie pour tout un tas d’informations.
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:yes:
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Je n'ai personnellement quasiment jamais eu accès au Wifi 6E (6Ghz) sur ma freebox. Je me suis toujours dit que c'était lié à des autorisations manquantes vu que cela fonctionnait auparavant d'après les forums qui discutent d'anciennes version de drivers des cartes Wifi PC sur lesquelles cela fonctionnait. Mais c'est un peu bizarre, dès fois, le 6ghz apparaît dans la liste des wifis disponibles... Ou alors, c'est juste la freebox qui bug.
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Il, me semble qu'il n'y a jamais eu de wifi 6E sur une freebox avant la ultra qui est passée directement au wifi 7, la pop est limitée au wifi 6 et les autres avant au wifi 5 (ac).
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La pop a bien commencé avec le Wifi 6, mais ils ont ajouté le 6E pendant un moment (c'est juste une carte à changer), puis je crois que la pop a basculé en 7 maintenant. Mais de toute façon, même avec le Wifi 7, le Wifi 6ghz n'est pas plus détecté.
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on peut faire du wifi 7 sans les 6 Ghz, il me semble que le répéteur ultra n'en a pas non plus, il me semble que la Delta a évolué en 6E. La Pop a évolué wifi 7 mais sans les 6 Ghz (ils ont dû récupérer le répéteur de la ultra).
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Mon propos de départ portait sur les 6ghz, pas sur le Wifi 7. Pour la pop, effectivement, il y a confusion de ma part, elle était limitée sur le Wifi 6 et non 6E. C'est bien la delta qui a eu la 6E. Pourtant, vous évoquiez que seule l'ultra avait la 6E*. Ou voulez-vous en venir ?

*Et maintenant, vous dites que c'est la delta
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Vous dites "Il, me semble qu'il n'y a jamais eu de wifi 6E sur une freebox avant la ultra qui est passée directement au wifi 7". Donc vous sous entendez que je raconte n'importe quoi lorsque que j'évoque le wifi 6E et que selon vous, il n'y aurait que le wifi 6 ou wifi 7 chez Free et pas de wifi 6E.

Pourtant :
portail.free.fr Free

D'ailleurs, vous vous dites dans le commentaire d'après : "il me semble que la Delta a évolué en 6E", donc avant l'Ultra alors ? Et finalement il y a bien eu le Wifi 6E ? Pourtant, vous dites en premier lieu "il n'y a jamais eu de wifi 6E".

Encore une fois, ou voulez-vous en venir ? Je parlais de l'impossibilité de me connecter en 6Ghz, sauf à de rares occasion. Avez-vous quelque chose à dire à ce sujet ?
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En fait, les gouvernements préfèreraient les opérateurs mobiles à qui ils peuvent vendre des licences, que les wifi sans licence :non:
Je ne pense pas qu'il soit souhaitable de partager la bande, une harmonisation mondiale serait largement préférable et donc tout laisser au wifi avec sa faible puissance et sa couverture intérieure. De toute façon, ce serait du gaspillage sur les réseaux mobiles où les gens ne sont pas tant que ça en extérieur quand même ou alors, pour ceux qui le sont vraiment, c'est souvent trop loin. Il n'y a quand même pas besoin de très haut débit mobile tant que ça, peut-etre étudier la spécificité des transports en commun.
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Alors c'est peut être stupide mais avec tous les réseaux wifi de disponibles un peu partout dans les villes, pourquoi ne pas essayer la chose suivante :
-tous les échanges numériques utilisent une partie de la bande passante de l'une ou l'autre box privée dédiée à ça. Conséquences, moins d'antennes et utilisation d'un réseau fibre largement plus économe en énergie, avec potentiellement un bon débit.
-pour le 6ghz, franchement, dans les bâtiments, des bornes spécialisées pour utiliser un réseau filaire ou/et un lien direct avec les antennes.
-Et dans l'optique internet dégradé, utiliser les téléphones en peer to peer pour transmettre les données sms/internet vers un point d'accès genre box ou tel qui accroche un réseau, sans que le point d'accès ne paye lui même l'utilisation des données.
Je serai vraiment intéressé de savoir si ce dernier point est possible. En plus finalement plus écologique niveau énergie et équipement, enfin, je suppose.
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En somme, tu propose de remplacer une grosse antenne connectée en fibre optique pas pleins de petites antennes connectées en fibre optique ? Je suis pas sur pour le bilan énergique. Mais l'idée reste à étudier.
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En fait oui et non, ce que j'essaie de dire c'est d'utiliser les boxs des particuliers (donc fibrés pour la plupart avec un débit qui permet de rajouter des choses sans trop de soucis) et le wifi en utilisant une petite partie de la bande passante qui serait dédiée à cette fonction. Quitte en plus à faire du peer-to-peer en permettant une connexion multiple à plusieurs box en même temps (mais là, faudrait un mode wifi spécial je suppose, par exemple promiscuité avec 2 ip ou plus attribuées)...
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hélas, les principaux opérateurs ont tous abandonné leur réseaux wifi publics (trop squattés certainement), ce serait à reconsidérer probablement quand l'adsl n'existera plus.
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L'idée ne serait pas que ce soit un réseau publique où on se connecte comme point d'accès, mais de dédié une partie de la bande passante des box comme qd on utilise une antenne GSM, on choisi pas son antenne, c'est le logiciel qui fait.
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bah, les points d'accès publics (ou privés dans un grand réseau) non plus on ne les choisit pas non plus, c'est au meilleur signal, point barre.
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Grosse antenne, tu veux dire grande ? qui porte loin ? plus on monte en fréquence, moins ça va loin, visiblement l'avenir va plutôt vers plus de moins grandes, du moins en ville.

Wi-Fi vs 6G : la « lutte acharnée » continue sur les 6 GHz

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