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Licencié suite à des avertissements Hadopi, un employé obtient gain de cause devant la justice

Burn doute

Licencié suite à des avertissements Hadopi, un employé obtient gain de cause devant la justice

Le 01 février 2016 à 16h05

Licencié fin 2013 pour avoir téléchargé illégalement des fichiers sur son lieu de travail, agitant ainsi les radars en amont de la Hadopi, un agent de sécurité a finalement obtenu gain de cause le 20 janvier dernier devant la cour d’appel de Poitiers. Explications.

Peut-on mettre à la porte un salarié qui pirate des films ou des albums au travail ? Si la justice a déjà eu l’occasion de répondre à l’affirmative à cette questionla Cour de cassation a rappelé fin 2014 que l’employeur devait avant tout apporter la preuve de ce qu’il avançait... Dans une récente affaire repérée par le juriste Benoît Tabaka, le doute a ainsi profité à un salarié accusé d’être à l’origine de plusieurs avertissements de la Hadopi (successivement envoyés en mai et septembre 2013).

L’adresse IP ayant été flashée sur les réseaux peer-to-peer pour le téléchargement de fichiers musicaux, via le logiciel µTorrent, correspondait à celle de la box du PC de sécurité d’un centre commercial de Poitiers. Après vérifications, seul un agent travaillait à ce moment là : Monsieur X, qui a donc été licencié pour faute grave...

Une clé Wi-Fi communiquée depuis trop longtemps, à trop de monde

Portée jusque devant la cour d’appel, l’affaire a conduit l’ex-salarié à obtenir gain de cause, les magistrats estimant que ce dernier soutenait à juste titre que « l'identification du matériel et notamment de la connexion utilisée pour procéder aux téléchargements illégaux ne suffit pas pour désigner l'auteur de ces téléchargements ». Et pour cause, les agissements litigieux n’ont pas eu lieu à partir d’un ordinateur mis à la disposition de l'employé, mais via un autre appareil connecté en Wi-Fi. Un réseau sans fil dont la clé était, selon plusieurs témoignages, inchangée depuis 2009 – et qui avait également été communiquée à une dizaine de personnes.

Écartant les arguments de l’employeur, les juges ont ainsi retenu que d’autres personnes que Monsieur X. auraient pu procéder aux téléchargements dénoncés par la Hadopi, à l’intérieur comme à l’extérieur du bâtiment. « La diffusion de [la clé Wi-Fi] depuis 2009 ajoutée à la possibilité de se connecter au réseau Wi-Fi en dehors du poste de sécurité, caractérise ainsi une faille dans le système de connexion, empêchant de retenir que cette connexion devait nécessairement être effectuée depuis le poste de sécurité », retient le jugement de la cour d’appel de Poitiers, tout en concluant que « l'imputabilité des téléchargements litigieux à M. X. n'est donc pas démontrée ».

La « persistance d'un doute sur l'implication du salarié » profite à ce dernier

Le licenciement de l’agent de sécurité a dès lors été déclaré « dépourvu de cause réelle et sérieuse ». Près de 6 000 euros d’indemnités diverses ont été allouées à l’ex-salarié. La partie était pourtant loin d’être gagnée, Monsieur X. ayant reconnu devant la cour d’appel qu'il apportait parfois son ordinateur personnel sur son lieu de travail, « pour naviguer sur les réseaux sociaux ».

Cette affaire permet quoi qu'il en soit de rappeler que la loi Hadopi vise justement à parer à la délicate identification des auteurs de téléchargements illicites, en sanctionnant non pas l’acte de contrefaçon mais le défaut de sécurisation de son accès à Internet. L’abonné devient en quelque sorte coupable de ne pas avoir empêché des tiers de pirater des œuvres culturelles via sa connexion.

Commentaires (55)

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De quel genre tu parles ? De celui qui se fait accuser à tort et à travers ?

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Non, de celui qui a réussi à s’en tirer car la justice a confirmé le doute possible. En d’autre termes le vice de procédure.

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___Chris___ a écrit :



Non, de celui qui a réussi à s’en tirer car la justice a confirmé le doute possible. En d’autre termes le vice de procédure.







Vice qui résulte uniquement du patron : un simple contact avec un avocat lui aurait permis de faire les choses correctement.


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Justement la justice a confirmé le doute possible parce qu’il y a un réel doute : ce n’est pas forcément lui qui a téléchargé. T’es prêt à envoyer condamner quelqu’un dès qu’il y a un soupçon, toi ?

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S’ils ont été jusqu’à licencier un agent sur la seule base des horaires de travail, ils ne sont vraiment pas futés… Heureusement pour la victime, il y a une justice autre qu’administrative.

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Et est-ce que le centre commercial (le propriétaire du PC non sécurisé) s’est ramassé 1500€ d’amende ? <img data-src=" />

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C’est possible d’avoir le nom du centre commercial ? Je suis sur Poitiers, et j’aime bien acheter des films <img data-src=" />

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je serai l’employeur maintenant je me retournerai contre l’HADOPI pour demander comment sécuriser la connexion… parce qu’on lest attend toujours les outils de sécurisation tamponnés HADOPI approved.



Mais bon c’est clair que déjà quand le responsable a reçu la lettre HADOPI il aurait dû faire en sorte de limiter l’accès à la connexion… Le mieux dans ce cas au lieu de virer le mec c’est de lui enlever l’accès ou s’il en a besoin d’avoir un accès avec authentification qui permet d’être sûr que c’est bien lui pour s’il fait le con lui mettre le nez dans son caca.

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NonMais a écrit :



je serai l’employeur maintenant je me retournerai contre l’HADOPI pour demander comment sécuriser la connexion… parce qu’on lest attend toujours les outils de sécurisation tamponnés HADOPI approved.



Mais bon c’est clair que déjà quand le responsable a reçu la lettre HADOPI il aurait dû faire en sorte de limiter l’accès à la connexion… Le mieux dans ce cas au lieu de virer le mec c’est de lui enlever l’accès ou s’il en a besoin d’avoir un accès avec authentification qui permet d’être sûr que c’est bien lui pour s’il fait le con lui mettre le nez dans son caca.







C’est une plaisanterie ?



T’es une entreprise, t’as un “réseau d’entreprise”, et pour accéder à Internet





  1. T’utilises ni proxy (bon peut-être un brin compliqué je l’admets),

  2. Ni tu ne limites pas l’accès à ton réseau wifi à des ordinateurs connus (via @MAC ou certificat),

  3. Et pire, tu ne limites pas non plus les ports ouverts ouverts en sortie sur ton routeur/firewall !



    (la sécurisation des points 2 et 3 étant déjà possibles avec la majorité des box du commerce)



    A côté le fait d’indiquer que le mot de passe wifi n’avait pas changé depuis 2009 c’est juste de la littérature…



    Avec autant de faille côté employeur, clairement s’en prendre à l’employé punit ce soir là c’était abusif…



    Quant à la hadopi pour le coup, elle n’a rien à avoir avec ça !


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Et pourquoi, ils ne saisissent pas le PC pour vérifier l’absence ou la présence des fichiers ? Si présent, c’est tout gagné pour les AD. Sinon tant pis (effacé, reformaté, ou pas lui le coupable, etc) ?

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On me fera pas croire que l’un des collègues du monsieur est venu au boulot juste pour télécharger des mp3 et en cachette dans le couloir. C’est nimp !&nbsp; <img data-src=" />

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deepinpact a écrit :



C’est une plaisanterie ?



T’es une entreprise, t’as un “réseau d’entreprise”, et pour accéder à Internet





  1. T’utilises ni proxy (bon peut-être un brin compliqué je l’admets),

  2. Ni tu ne limites pas l’accès à ton réseau wifi à des ordinateurs connus (via @MAC ou certificat),

  3. Et pire, tu ne limites pas non plus les ports ouverts ouverts en sortie sur ton routeur/firewall !



    (la sécurisation des points 2 et 3 étant déjà possibles avec la majorité des box du commerce)



    A côté le fait d’indiquer que le mot de passe wifi n’avait pas changé depuis 2009 c’est juste de la littérature…



    Avec autant de faille côté employeur, clairement s’en prendre à l’employé punit ce soir là c’était abusif…



    Quant à la hadopi pour le coup, elle n’a rien à avoir avec ça !





    Malheureusement, le bon sens se perd parfois à la dure réalité des contraintes que l’on t’impose. T’as le patron qui ne veut pas que les employé perdent leur temps avec de problèmes informatiques trop compliqués (c’est relatif), ça marche bien comme ça, et blam, wifi sans sécurité autre qu’un mot de passe qui ne change pas (parce que sinon les employés seraient obligé de perdre leur temps à remettre la nouvelle clé).



    Et encore faut-il une personne assez compétente derrière pour connaître les mesures et les mettre en place, en plus de convaincre de l’importance de celle-ci (surtout contre l’argument “ça marche jusqu’à présent, tu ne touches à rien!!!”) et de faire accepter ça aux employés


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ActionFighter a écrit :



S’ils ont été jusqu’à licencier un agent sur la seule base des horaires de travail, ils ne sont vraiment pas futés… Heureusement pour la victime, il y a une justice autre qu’administrative.







Mais pour combien de temps encore ? <img data-src=" />


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digital-jedi a écrit :



Et pourquoi, ils ne saisissent pas le PC pour vérifier l’absence ou la présence des fichiers ? Si présent, c’est tout gagné pour les AD. Sinon tant pis (effacé, reformaté, ou pas lui le coupable, etc) ?





Parce qu’autant l’employeur a le droit de vérifier les PC lui appartenant, autant pouvoir vérifier un ordinateur personnel, ça devient beaucoup plus compliqué.

C’est comme si l’employeur demandait à consulter les personnes que tu as appelés depuis ton téléphone personnel.


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Et puis bientôt on va découvrir que la clé était une WEP, qui a été crackée en deux secondes par Aircrack…

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Là n’est pas la question : on ne vire pas quelqu’un sans avoir une preuve qu’il est responsable de la faute.&nbsp;

Dans un cas comme celui là, la démarche c’est de sécuriser l’accès (login personnel) pour que cela ne puisse pas se reproduire sans connaitre avec certitude le coupable, pas virer celui qui est probablement coupable.&nbsp;

Note : un employé est responsable du login qu’on lui a fournit, mais pas de la clef wifi transmit à l’ensemble des employés.&nbsp;

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En fait la justice finit par admettre, indirectement certes, que la loi HADOPI est bancale :x

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Il y en a bien qui pense que des hommes se sont baladé sur la Lune… alors tout est possible.

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Au contraire, si je comprend bien le sujet, il faut toujours télécharger au taf, sauf si on est le chef tout puissant.



Le patron dans ce cas devrait payer pour défaut de sécurisation , hadopipowa cocorico.

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C’est par rapport au boulot, c’est con de le perde (surtout en ce moment), la menace hadopi est fantômatique.<img data-src=" />

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Fantassin a écrit :



On me fera pas croire que l’un des collègues du monsieur est venu au boulot juste pour télécharger des mp3 et en cachette dans le couloir. C’est nimp !&nbsp; <img data-src=" />





Ils ne disent pas que c’est ce qui s’est passé, ils disent que ça pourrait être le cas. Donc il y a un doute, et le doute profite à l’accusé, ce qui est logique.


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deepinpact a écrit :



C’est une plaisanterie ?



T’es une entreprise, t’as un “réseau d’entreprise”, et pour accéder à Internet





  1. T’utilises ni proxy (bon peut-être un brin compliqué je l’admets),

  2. Ni tu ne limites pas l’accès à ton réseau wifi à des ordinateurs connus (via @MAC ou certificat),

  3. Et pire, tu ne limites pas non plus les ports ouverts ouverts en sortie sur ton routeur/firewall !



    (la sécurisation des points 2 et 3 étant déjà possibles avec la majorité des box du commerce)



    A côté le fait d’indiquer que le mot de passe wifi n’avait pas changé depuis 2009 c’est juste de la littérature…



    Avec autant de faille côté employeur, clairement s’en prendre à l’employé punit ce soir là c’était abusif…



    Quant à la hadopi pour le coup, elle n’a rien à avoir avec ça !





    La hadopi s’occupant de défaut de sécurisation d’accès à internet, je crois au contraire qu’elle est en plein sujet.


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&nbsp;Hadopi + Licenciement = Fail devant les tribunaux.



Cette équation est vraie aussi bien pour Eric Walter que pour cet agent de sécurité … <img data-src=" />

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Non, et c’est expliqué dans le dernier paragraphe de la news.

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deepinpact a écrit :



C’est une plaisanterie ?



T’es une entreprise, t’as un “réseau d’entreprise”, et pour accéder à Internet





  1. T’utilises ni proxy (bon peut-être un brin compliqué je l’admets),

  2. Ni tu ne limites pas l’accès à ton réseau wifi à des ordinateurs connus (via @MAC ou certificat),

  3. Et pire, tu ne limites pas non plus les ports ouverts ouverts en sortie sur ton routeur/firewall !



    (la sécurisation des points 2 et 3 étant déjà possibles avec la majorité des box du commerce)



    A côté le fait d’indiquer que le mot de passe wifi n’avait pas changé depuis 2009 c’est juste de la littérature…



    Avec autant de faille côté employeur, clairement s’en prendre à l’employé punit ce soir là c’était abusif…



    Quant à la hadopi pour le coup, elle n’a rien à avoir avec ça !



    Un proxy, si tu sais bidouiller un peu c’est pas super difficile à mettre en place. Il y a des outils gratuits ou pas très chers qui le permettent assez facilement, sur un simple PC.


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tazvld a écrit :



Malheureusement, le bon sens se perd parfois à la dure réalité des contraintes que l’on t’impose. T’as le patron qui ne veut pas que les employé perdent leur temps avec de problèmes informatiques trop compliqués (c’est relatif), ça marche bien comme ça, et blam, wifi sans sécurité autre qu’un mot de passe qui ne change pas (parce que sinon les employés seraient obligé de perdre leur temps à remettre la nouvelle clé).



Et encore faut-il une personne assez compétente derrière pour connaître les mesures et les mettre en place, en plus de convaincre de l’importance de celle-ci (surtout contre l’argument “ça marche jusqu’à présent, tu ne touches à rien!!!”) et de faire accepter ça aux employés







On est donc d’accord.

La responsabilité en revient uniquement au patron qui ne s’est pas donné la peine (par manque de moyen ou par négligence peu importe) de la sécurité de sa ligne…

Et s’agissant de faille de sécurité pour le coup, du téléchargement illégal c’est pas le pire qui peut arriver…







Winderly a écrit :



La hadopi s’occupant de défaut de sécurisation d’accès à internet, je crois au contraire qu’elle est en plein sujet.







Ah ?

Et donc si mon entreprise se fait attaquer pour cause de faille béante de sécurité, mon rssi devra s’en retourner vers la Hadopi qui n’aura pas créer les mesures/outils adéquats de sécurité et règles de bon sens pour que l’on puisse s’en prémunir…?



C’est pas un brin exagéré non ?



N’y a-t-il pas une différence fondamentale entre un péquin lambda et une entreprise commerciale ?


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Patch a écrit :



Un proxy, si tu sais bidouiller un peu c’est pas super difficile à mettre en place. Il y a des outils gratuits ou pas très chers qui le permettent assez facilement, sur un simple PC.







Au delà de la difficulté technique, d’un point de vue logique l’intérêt d’un proxy n’est pas évident pour tout le monde (alors qu’un filtrage par @MAC saute rapidement au yeux et que fermer des ports c’est techhniquement pas compliqué sur une box).



L’implémentation d’un proxy va quand même nécessiter la création de règles sur un firewall et que l’on comprenne qu’il faille intégrer la redirection vers ce dernier dans un navigateur…



Pas à la portée du premier bidouilleur venu si ce dernier n’a pas les compétences au moins d’un tech débutant si tu veux mon avis !


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Sauf si on est le DSI et qu’au boulot il y a la fibre….

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deepinpact a écrit :



…C’est pas un brin exagéré non ? …





Précisément, j’exagère (et j’en profite pour troller aussi).

Mais enfin, un wi-fi ouvert aux 4 vents, ça fait tâche.


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deepinpact a écrit :



Ah ?

Et donc si mon entreprise se fait attaquer pour cause de faille béante de sécurité, mon rssi devra s’en retourner vers la Hadopi qui n’aura pas créer les mesures/outils adéquats de sécurité et règles de bon sens pour que l’on puisse s’en prémunir…?



C’est pas un brin exagéré non ?





Un brin exagéré sans aucun doutes mais au moins autant de mauvaise foi que la pseudo mission théorique de l’Hadopi donc quelquepart c’est de bonne guerre <img data-src=" />


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Et l’employeur ne se doutait pas un instant que c’était léger comme preuve pour licencier quelqu’un….&nbsp;

&nbsp;

Même s’il avait des vidéos du salarié en train de télécharger et &nbsp;des témoignages, je suis prêt à parier que ca ne suffit pas pour obtenir gain de cause.



Ce qui me dérange vraiment: Hadopi peut couper le net à une entreprise ce qui revient souvent à lui supprimer le téléphone par ip et donc la condamner à mort.

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Moi j’aurais accusé la cafetière d’avoir dl ….

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Ben si l’HADOPI a à voir avec ça : c’est à cause de sa lettre que le mec s’est fait licencié. Or justement, ça veut juste dire que la connexion n’est pas sécurisée et pas que le gars est coupable de contre-façon. Après le recours de l’employeur contre la HADOPI c’était juste pour la blague sur les outils HADOPI approved.



Ensuite, pour ce qui est des traces de connexion, c’est ce qu’on fait dans ma boîte : tout est loggué et on peut remonter à qui a visité quoi (comme site) à quel moment. C’est conservé 1 an. Donc c’est open mais tu sais que tout est loggué donc… après chacun prend ses responsabilités (après tu as toujours des inpactiens pour te coller un lien sur lequel tu cliques et là pan gros message qui dit que ce site est interdit par la politique de la boite et que ça a été loggué… en gros, ne recommence pas tes conneries <img data-src=" /> )

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L’eclaireur a écrit :



Ce qui me dérange vraiment: Hadopi peut couper le net à une entreprise ce qui revient souvent à lui supprimer le téléphone par ip et donc la condamner à mort.





Ah bon ? Vraiment ? Serait-il possible de nous éclairer sur cela ?

Hadopi ne peut plus couper le net à personne et lorsqu’elle le pouvait, il ne s’agissait ni du téléphone ni même du mail ou de la télévision ce qui aurait posé pas mal de problèmes de mise en œuvre, surtout à cause des webmail.


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fred42 a écrit :



Ah bon ? Vraiment ? Serait-il possible de nous éclairer sur cela ?

Hadopi ne peut plus couper le net à personne et lorsqu’elle le pouvait, il ne s’agissait ni du téléphone ni même du mail ou de la télévision ce qui aurait posé pas mal de problèmes de mise en œuvre, surtout à cause des webmail.





+1



Dans la toute première loi Hadopi, les particuliers avaient le “flux internet” coupé, mais ni la TV (fallait aps enlever du temps de cerveau à TF1 et consorts) ni le téléphone (trop risqué vu que les gens n’ont plus de ligne RTC de nos jours, il faut pouvoir appeler les secours en cas d’accident).

Par contre, les professionnels ne subissaient que l’amende de 1500€.



Impossible de me souvenir par contre si l’amende était “réservée” au clients professionnels quelle que soit leur offre, ou si elle n’était appliquée que sur les offres “pro” (donc les artisans/TPE/PME ayant une box grand public subissaient la coupure).


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Je ne comprends plus rien, je pensais que Hadopi sanctionnait les défauts de sécurisation et non le téléchargement en lui même (sinon il suffit de dire c’est pas moi, c’est un voisin qui télécharge via mon wifi).



Du coup on ne peut pas accuser quelqu’un de télécharger quoique ce soit sur base d’une action de la hadopi puisque comme le dit l’article le wifi peut très bien être utilisé par une autre personne ou même le&nbsp;PC peut être&nbsp;infecté par un Trojan ou encore une tierce personne peut lancer&nbsp;le téléchargement d’un torrent pendant qu’on regarde ailleurs (oui c’est un peu tiré par les cheveux mais la presomption d’innocence&nbsp;est sensée primer…)

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Ne jamais downloader au boulot, sauf si on est le chef tout puissant.<img data-src=" />

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Bon sang, ce sous-titre des enfers !

Faut quand même un sacré accent pour le comprendre <img data-src=" />

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Cette affaire permet quoi qu’il en soit de rappeler que la loi Hadopi vise justement à parer à la délicate identification des auteurs de téléchargements illicites, en sanctionnant non pas l’acte de contrefaçon mais le défaut de sécurisation de son accès à Internet. L’abonné devient en quelque sorte coupable de ne pas avoir empêché des tiers de pirater des œuvres culturelles via sa connexion.



Du coup les ayant droits peuvent porter plainte contre l’employeur ?

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L’eclaireur a écrit :



Et l’employeur ne se doutait pas un instant que c’était léger comme preuve pour licencier quelqu’un….&nbsp;

&nbsp;

Même s’il avait des vidéos du salarié en train de télécharger et &nbsp;des témoignages, je suis prêt à parier que ca ne suffit pas pour obtenir gain de cause





Un mec qui mate des vidéos piratées avec les outils de la boite, pendant les heures de boulot, c’est pas suffisant ?

Quel beau pays la France, faut pas s’étonner que les CDI courent pas les rues.


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Hadopi n’était pas censé ne pas surveiller les réseaux des entreprises ou je suis plus à jour ?

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Cela n’a jamais été le cas. Et comment feraient-ils la différence ?

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deepinpact a écrit :



Au delà de la difficulté technique, d’un point de vue logique l’intérêt d’un proxy n’est pas évident pour tout le monde







C’est quoi l’interêt d’ailleurs dans le cas présent ?







fred42 a écrit :



Hadopi ne peut plus couper le net à personne et lorsqu’elle le pouvait, il ne s’agissait ni du téléphone ni même du mail ou de la télévision ce qui aurait posé pas mal de problèmes de mise en œuvre, surtout à cause des webmail.







Pour le téléphone et la télévision c’était dans le cadre du triple play, si jamais t’as une offre de téléphone voip indépendante, ça marche pas je pense…


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Il est sûr et certains que cette personne a fait le téléchargement. L’employeur n’a pas fait ça au pif. Il devait savoir qu’il le faisait depuis longtemps.

Ce que l’article pointe c’est juste qu’il n’y a pas de preuves tangibles pour le prouver.

Donc le mec va s’en sortir.

&nbsp;

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dam1605 a écrit :



C’est quoi l’interêt d’ailleurs dans le cas présent ?







Pour le téléphone et la télévision c’était dans le cadre du triple play, si jamais t’as une offre de téléphone voip indépendante, ça marche pas je pense…







Bah je sais pas… Filtrer les accès vers les sites warez et de téléchargements accessoirement ?


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___Chris___ a écrit :



Un mec qui mate des vidéos piratées avec les outils de la boite, pendant les heures de boulot, c’est pas suffisant ?

Quel beau pays la France, faut pas s’étonner que les CDI courent pas les rues.









Darkzealot a écrit :



Il est sûr et certains que cette personne a fait le téléchargement. L’employeur n’a pas fait ça au pif. Il devait savoir qu’il le faisait depuis longtemps.

Ce que l’article pointe c’est juste qu’il n’y a pas de preuves tangibles pour le prouver.

Donc le mec va s’en sortir.







Ralala encore ces méchants employés qui utilisent la justice… Vivement qu’elle soit supprimé, au moins les patrons retrouveront l’intégralité de leur droits sur leurs employés.


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eliumnick a écrit :



Ralala encore ces méchants employés qui utilisent la justice… Vivement qu’elle soit supprimé, au moins les patrons retrouveront l’intégralité de leur droits sur leurs employés esclaves.





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athlon64 a écrit :



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Y’a une différence entre les 2 ? :x



Ah oui, l’employé si il crève de faim et n’est plus en état de travailler, tu peux le virer. Alors que l’esclave tu dois t’en occuper jusqu’à sa mort (qui peut arriver vite :x)


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<img data-src=" /> il se met en arrêt. L’esclave par contre, t’as le droit de le fouetter pour le guérir <img data-src=" />

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athlon64 a écrit :



<img data-src=" /> il se met en arrêt. L’esclave par contre, t’as le droit de le fouetter pour le guérir <img data-src=" />







Bah nan mais l’employé c’est mieux ^^ Tu peux faire pression sur lui et tout ^^ Va faire pression sur un esclave : vu qu’il a déjà tout perdu, il sera prêt à se battre pour retrouver sa liberté. Et inversement, un employé, plus tu fais pression sur lui, plus il est obéissant ^^


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je ne suis pas encore réellement employé, donc peu de pression.



Mais j’espère ne pas en avoir plus tard, surtout que je perds deja toute motivation au boulot <img data-src=" />

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Méchant patrons ! c’est toujours de leur faute à ces planqués qui roulent sur l’or !

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___Chris___ a écrit :



Méchant patrons ! c’est toujours de leur faute à ces planqués qui roulent sur l’or !







Tiens ? Reprendre ce mode de raisonnement binaire t’aurais choqué ?


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Ton com était juste ridicule.

Mais bon si tu as un employé de cen genre et que tu le gardes, je veux bien bosser pour toi.

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___Chris___ a écrit :



Ton com était juste ridicule.

Mais bon si tu as un employé de cen genre et que tu le gardes, je veux bien bosser pour toi.







Oui on est toujours ridicule à reprendre les “techniques” d’argumentation des gens.



Plus sérieusement, faudra qu’un jour les gens apprennent à faire un licenciement en respectant les règles, cela évitera à de nombreux patrons de passer pour des abrutis qui ne savent pas ce qu’ils font (oui ce n’est pas la première fois que ce genre d’article passe sur NXI, et à chaque fois c’est la même chose : le patron s’estime dans son bon droit et fait n’importe quoi).


Licencié suite à des avertissements Hadopi, un employé obtient gain de cause devant la justice

  • Une clé Wi-Fi communiquée depuis trop longtemps, à trop de monde

  • La « persistance d'un doute sur l'implication du salarié » profite à ce dernier

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