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La Cour des comptes demande le retour de la carte d’identité électronique

La carte aux trésors

La Cour des comptes demande le retour de la carte d’identité électronique

Le 08 février 2016 à 15h10

Dans son récent rapport sur les services publics numériques, la Cour des comptes invite les pouvoirs publics à « réétudier l’opportunité de développer une carte nationale d’identité électronique ». Un projet pourtant stoppé net il y a près de quatre ans par le Conseil constitutionnel.

Les Sages de la Rue Montpensier avaient en effet jugé le 22 mars 2012 que les articles 5 et 10 de la proposition de loi relative à la protection de l’identité étaient contraires à la Constitution – et plus particulièrement au droit fondamental au respect de la vie privée. Souvenez-vous : ce texte soutenu à l’époque par la majorité UMP reposait sur la mise en place d’une nouvelle carte d’identité électronique, dotée d’une puce dans laquelle aurait notamment été enregistré l’état civil de chaque Français, sa photo mais aussi – et surtout – ses empreintes digitales. Autant d’informations destinées à abreuver un nouveau fichier, qui aurait dû être consultable par les forces de l’ordre à d’autres fins que de simples vérifications d’identité...

Le juge n'a pas censuré la création d'une carte d'identité électronique

Pour les magistrats de la Rue Cambon, le gouvernement devrait néanmoins songer à remettre ce projet sur les rails : « Le Conseil n’a pas censuré la création d’une CNIé elle-même, mais deux dispositions inscrites dans la loi du 27 mars 2012 relative à la protection de l’identité : la création d’une base de données contenant les informations détenues dans ces puces (article 5) portant sur la quasi-totalité de la population et interrogeable notamment par les services de police et de gendarmerie (article 10 de la loi précitée), ainsi que la possibilité pour le titulaire de la carte d’y faire figurer des données permettant de s’identifier sur des réseaux de communication électronique et de mettre en œuvre sa signature électronique. »

Encourageant vivement le développement de l’e-administration, la Cour des comptes explique que la relance de la carte d’identité électronique pourrait faire partie des projets « structurants » dont la France a besoin. À ses yeux, « l’identification électronique des usagers doit être à la fois simplifiée et sécurisée ». Alors que le Secrétariat général de modernisation de l’action publique (SGMAP) travaille activement au déploiement du dispositif d’authentification FranceConnect, les magistrats estiment que « l’étape suivante devrait être de développer une carte nationale d’identité électronique ».

L'identité numérique en débat

De fait, l’article 2 de la loi de 2012 (non censuré) prévoit encore et toujours que « la carte nationale d'identité (comporte) un composant électronique sécurisé », à l’intérieur duquel seraient notamment stockés le nom, l’adresse, la couleur des yeux d’une personne, mais aussi « ses empreintes digitales ». Sauf que ces dispositions restent dans l’attente d’un décret ministériel, pris après avis de la CNIL, avant d’être activées...

La Cour des comptes se montre toutefois optimiste :

« Malgré ce blocage, l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) est en train de développer un prototype (ALICEM) permettant d’utiliser une pièce d’identité électronique (le passeport biométrique actuellement) pour s’identifier via son smartphone, de confronter la photo avec l’utilisateur par reconnaissance faciale et de créer ainsi un compte utilisable par de nombreux services partenaires. Cette expérimentation, très prometteuse, doit bénéficier d’un financement dans le cadre du nouvel appel à projet du programme d’investissements d’avenir lancé en juin 2015. Le SGMAP a d’ailleurs signalé qu’il envisageait d’inclure ALICEM parmi les fournisseurs d’identité de FranceConnect, ce qui permettrait de proposer aux usagers une authentification d’un niveau de sécurité fort au sens du règlement e-IDAS. Ce projet justifierait la relance d’un projet de carte nationale d’identité électronique dont les modalités soient pleinement conformes à la Constitution, sur la base d’une analyse approfondie de l’opportunité, des coûts et des conséquences d’un tel développement, afin de ne pas réserver une telle possibilité aux seuls détenteurs d’un passeport.

La présentation physique reste aujourd'hui nécessaire à la prise de données biométriques, telles que les empreintes digitales pour le passeport par exemple, mais les nouvelles générations de smartphones, qui peuvent enregistrer l’empreinte digitale de leur propriétaire afin de déverrouiller l’appareil, laissent entrevoir à terme des possibilités de vérification de l’identité par prises d’empreinte digitale à distance. Ceci pourrait permettre par exemple de supprimer l’exigence de double comparution pour l’élaboration du passeport (la première au moment de la demande avec enregistrement des empreintes digitales, et la seconde pour retirer le passeport avec vérification de l’identité notamment par les empreintes digitales). »

Hasard du calendrier, le député Dominique Tian (LR) a interpelé mardi dernier le gouvernement à ce sujet, l’élu affirmant qu’une récente décision du Conseil d’État pourrait contraindre l’exécutif à hâter le pas sur ce dossier (voir sa question écrite). Le sujet pourrait surtout s’inviter dans les débats relatifs au projet de loi Numérique, les députés ayant demandé au gouvernement de préparer un rapport sur « les mesures nécessaires au développement des échanges dématérialisés, notamment l’identité numérique ».

Le 08 février 2016 à 15h10

Commentaires (49)

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Qu’en pensent nos voisins Belges ?

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Et bientôt, la puce sera directement dans notre cerveau <img data-src=" />

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Quiproquo a écrit :



Qu’en pensent nos voisins Belges ?





En&nbsp;Belgique, il me semble que&nbsp;les empreintes&nbsp;digitales ne sont pas présentes sur la puce (ni la couleur des yeux, etc.) :)&nbsp;

Lorsqu’on reçoit notre carte, on reçoit aussi un papier destiné aux voyages à l’étranger où les données stockées sur la puce sont reprises et il n’y a rien de plus que ce qu’il y avait sur la carte papier.


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Et pourquoi pas une laisse dans le cul ca serait plus simple ?



https://www.youtube.com/watch?v=lHrhC28x_Xg



Plus sérieusement, un peu d’histoire … :&nbsp;http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2010/12/23/safari-et-la-nouvelle-chasse-aux-fr…



&nbsp;

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Shwaiz a écrit :



Et bientôt, la puce sera directement dans notre cerveau <img data-src=" />







Trop cher pour l’état, le code barre sur la nuque sera plus simple <img data-src=" />


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Quiproquo a écrit :



Qu’en pensent nos voisins Belges ?





Un débat d’un autre temps :)


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“mais les nouvelles générations de&nbsp;smartphones, qui peuvent enregistrer l’empreinte digitale de leur propriétaire afin de déverrouiller l’appareil, laissent entrevoir à terme des possibilités de vérification de l’identité par prises d’empreinte digitale à distance”

&nbsp;Sauf que la capacité d’un lecteur d’empreinte digitale d’envoyer celle-ci sur le réseau est l’occasion de voir cette empreinte volée. Ou aussi l’occasion pour un smartphone d’envoyer les empreintes volées à un autre utilisateur.La biométrie n’est fiable que si la capture est fiable. Un smartphone a confiance en son propre capteur, un officier de Police a confiance dans la données qu’il vient de mesurer et qu’il compare à celle dans la CNI.&nbsp;Mais un site web qui a confiance dans une photo d’empreinte digitale qu’on lui envoi est un trou de sécurité béant. Il peut par contre avoir confiance dans un lecteur d’empreinte digitale et lui donne une clé d’accès. Il délègue au smartphone ou au lecteur d’empreinte digitale la responsabilité de capturer et valider l’empreinte digitale et ensuire le smartphone/lecteur débloque alors une clé permettant d’accèder au site.

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La carte d’identité belge ne contient pas d’empreintes digitales. Point de vue atteinte à la vie privée, je ne vois pas la différence avec une “bête” carte d’identité.



Par contre, certaines informations, telles que l’adresse postale, ne figurent que sur la puce, elles ne sont pas reprise de manière écrite sur la carte. But de la manœuvre: simplifier les démarches liées aux déménagements et réduire leurs coûts. En pratique, c’est aussi aussi embêtant et, s’il ne faut pas faire refaire une carte d’identité, on est bien ponctionné pour “les formalités administratives” en général. Pour quelques déménagements dans une vie normale (le Belge est, je pense, nettement moins mobile que le Français), je ne vois pas l’intérêt de la chose.



Les policiers et gendarmes des pays voisins ne possèdent évidemment pas de lecteur de cartes. Du coup, on est parfois embêté en cas de contrôle à l’étranger, même si avec le temps une compréhension s’est installée et un adaptation à la situation s’est produite (en tout cas en France).



La carte permet une signature cryptographiquement forte. En pratique, ça signifie surtout qu’ils ont raccourci la durée de vie des cartes, officiellement pour limiter les risques d’attaques étalées dans le temps. Bien sûr, on peut bien repasser chaque fois à la caisse, et une carte électronique coûte plus cher que la carte “papier”. Ajoutons que je n’ai jamais eu de ma vie l’occasion d’utiliser ma carte pour signer des documents, y compris lors de l’achat de ma maison.



Seul point réellement positif à mes yeux: certains services (par exemple, les impôts) permettent une authentification grâce à la carte au lieu des traditionnels tokens. Ceux-ci restent malgré tout utilisables, tous les possesseurs d’ordinateur n’étant pas forcément équipé du lecteur de carte ou n’arrivant pas à installer/configurer le brol Java nécessaire à son utilisation.



En résumé, autant je ne vois pas de raison de sauter de joie à l’idée de passer à la carte d’identité électronique, autant son utilisation ne me semblent pas si alarmante.

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Très bon article, merci.



Un passage que je n’ai pas bien compris toutefois. Quel est le rapport entre la CNIé et les smartphones ? Le gouvernement veut se servir des smartphones à capteur d’empreinte pour se voir remettre sa carte d’identité ? Je vois pas trop l’intérêt puisqu’il faudra de toute façon se déplacer, autant faire une requête sur place.



Bref, si quelqu’un a compris mieux que moi ce passage je suis preneur. <img data-src=" />

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Je ne comprends pas qu’il y ait polémique pour la carte d’identité alors que ça existe déjà pour le passeport ?

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calahan59 a écrit :



Je ne comprends pas qu’il y ait polémique pour la carte d’identité alors que ça existe déjà pour le passeport ?





Tout pareil. Le passeport Biométrique comprend tout ce qui est dit.

LE problème de la première version de la CNI électronique était la récolte des informations dans un fichier. Suffit de faire sauter cette partie et on entre dans l’air du temps…

Si on pouvait rajouter donneur d’organe : oui - non + groupe sanguin ça serait pas déconnant non plus.


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Ca ressemble surtout à un moyen encore plus efficace de tracker la population via un service d’authentification centralisé :

“utiliser une pièce d’identité électronique (le passeport biométrique

actuellement) pour s’identifier via son smartphone, de confronter la

photo avec l’utilisateur par reconnaissance faciale et de créer ainsi un

compte utilisable par de nombreux services partenaires”

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calahan59 a écrit :



Je ne comprends pas qu’il y ait polémique pour la carte d’identité alors que ça existe déjà pour le passeport ?



+1

Depuis que j’ai un passeport, ce genre d’infos est déjà dématérialisé.



Mieux encore, je pensais que cette nouvelle carte était en place actuellement.


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Par contre en Suisse à ma connaissance il n’y pas de puce électronique sur la carte d’identité et d’infos, à par le nom de famille pour les femmes, qui seraient modifiable souvent

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Elooam a écrit :



Trop cher pour l’état, le code barre sur la nuque sera plus simple <img data-src=" />





Sur le front, ça sera plus pratique.

Il faudra néanmoins couper la frange pour que le code à barres soit lisible à 200m par la vidéo surveillance.

Tous fliqués, le futur sera merveilleux.


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un petit tour dans un micro onde et voila une carte a l’ancienne…

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k43l a écrit :



Tout pareil. Le passeport Biométrique comprend tout ce qui est dit.

LE problème de la première version de la CNI électronique était la récolte des informations dans un fichier. Suffit de faire sauter cette partie et on entre dans l’air du temps…

Si on pouvait rajouter donneur d’organe : oui - non + groupe sanguin ça serait pas déconnant non plus.





ben oui, et puis pouvoir payer avec, ça sera tellement plus pratique.

Non, une carte d’identité c’est une carte d’identité, un dossier médical est un dossier médical et un moyen de paiement est un moyen de paiement.

On ne mélange pas tout, sinon c’est la porte ouverte à tous les abus.


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heret a écrit :



ben oui, et puis pouvoir payer avec, ça sera tellement plus pratique.



Non, une carte d'identité c'est une carte d'identité, un dossier médical est un dossier médical et un moyen de paiement est un moyen de paiement.      

On ne mélange pas tout, sinon c'est la porte ouverte à tous les abus.





&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp; Sans aller jusqu’au paiement, la carte d’identité est également devenue une carte de fidélité dans certaines enseignes en Belgique.

De plus, elle est à présent utilisée aussi pour remplacer la carte SIS (https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_SIS)


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momal a écrit :



un petit tour dans un micro onde et voila une carte a l’ancienne…





Avec les suites qui vont avec


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Il y a un endroit bien plus accessible et déjà largement ouvert par notre président chez tous ceux qui lui on fait confiance en croyant à ses promesses du “Moi président”… <img data-src=" />

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k43l a écrit :



Tout pareil. Le passeport Biométrique comprend tout ce qui est dit.



LE problème de la première version de la CNI électronique était la récolte des informations dans un fichier. Suffit de faire sauter cette partie et on entre dans l'air du temps...     



Si on pouvait rajouter donneur d’organe : oui - non + groupe sanguin ça serait pas déconnant non plus.





Oui, puis l’orientation sexuelle, puis la religion (on ne sait jamais, il y a peut-être refus de transfusion).

Grâce à ce genre de réflexion, je comprends le dicton «L’enfer est pavé de bonnes intentions»&nbsp; :-)


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kouah, mais je ne comprends pas, enfin, ca ne marche plus ?…

Ah non, je savais pas qu’on pouvait le faire, ce que vous me racontez la…



En passant, c’etait plus un troll qu’une incitation a faire cette manip.

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Jeanprofite a écrit :



Oui, puis l’orientation sexuelle, puis la religion (on ne sait jamais, il y a peut-être refus de transfusion).

Grâce à ce genre de réflexion, je comprends le dicton «L’enfer est pavé de bonnes intentions»  :-)









Ah du coup si pas de transfusion possible, on laisse le mec sur le bord de la route si il a trop perdu de sang…

Pratique pour optimiser les secours, n’empeche


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Bonne idée de nous rajouter une couche de surveillance et de corvée administrative alors qu’on tolère des gens sans aucun documents qui peuvent aller et venir au grès de leur bonne humeur…

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et renouveler les CNI périmées au lieu d’en étendre la validité, non ? m’enfin si au passage on peut passer au format carte de crédit, au lieu de ce truc unique et bâtard dans le genre <img data-src=" />

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Et c’est là qu’un rayon cosmique te change ton bit “accepte la transfusion” de 1 à 0. Bing, tu es mort sur le bord de la route. <img data-src=" />

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De toute facon, la cour des comptes, il proposent, denoncent, etc mais bizarrement, ce qui est ecouté, c’est jamais pour ameliorer les comptes publics justement.

(mode blasé)

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+1

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pas faux …

1 poids, 2 mesures … comme on dit

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Jeanprofite a écrit :



Oui, puis l’orientation sexuelle, puis la religion (on ne sait jamais, il y a peut-être refus de transfusion).

Grâce à ce genre de réflexion, je comprends le dicton «L’enfer est pavé de bonnes intentions»&nbsp; :-)





Ouais bon donneur d’organe fait référence à l’orientation sexuel indirectement ok, le groupe sanguin ça peut juste sauver la vie à son détenteur mais ok c’est trop perso au pire ça peut être dans la carte vitale.

Bref une CNI avec les mêmes informations que le passeport biométrique, je pense pas que ce soit dingue ! Histoire de changer son format et que ça rentre dans un porte carte.

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Si c’est comme pour le permis de conduire ( celui avec la puce )

ca va encore etre un gouffre a €€€ puis abandonné quelques années plus tard

par contre les fichiers eux … sont restés et ont ete transferés pour “la repression de la delinquance routiere”

une belle Base de Données flambant neuve que la police peut croiser comme elle veut …

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/11/05/01016-20141105ARTFIG00430-le-…

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Ou utiliser la date portée sur les cartes d’identité uniquement dans le but pour laquelle elle a été créée et non pas la considérer comme une date de péremption pour les services publics français. C’est à dire pour se déplacer dans la zone Schengen et en voyage groupé pour certaines destinations.

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gavroche69 a écrit :



Il y a un endroit bien plus accessible et déjà largement ouvert par notre président chez tous ceux qui lui on fait confiance en croyant à ses promesses du “Moi président”… <img data-src=" />



Attention de bien choisir ses sarcasmes quand on veut critiquer avec raison le système…

http://www.luipresident.fr/moi-president-de-la-republique


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Bientôt sur impots.gouv.fr le bouton connexion rapide avec les identifiant facebook qui sont liée eux aussi avec la carte d’identité ?

(l’aire de la vie privée est comme disparue… je hais tout ce “numérique” sans anonymat !)

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Un smartphone avec un app health a tout ce que tu dis ou presque? Moyen de paiement, groupe sanguin, probleme de sante s’ils existent et aue l’on veut que les secours le sachent (allergies…).

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Jeanprofite a écrit :



Oui, puis l’orientation sexuelle, puis la religion (on ne sait jamais, il y a peut-être refus de transfusion).

Grâce à ce genre de réflexion, je comprends le dicton «L’enfer est pavé de bonnes intentions»&nbsp; :-)





On va voir pas mal de gens qui se réclament du pastafarisme du coup :-)


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calahan59 a écrit :



Je ne comprends pas qu’il y ait polémique pour la carte d’identité alors que ça existe déjà pour le passeport ?







Le passeport contient effectivement les empreintes digitales (D’une seule main si me souviens bien de la fois où je l’ai fait) mais il s’agit d’un fichier administratif, qui n’est aucunement consultable par les services de la PN ou de la GN, et ça, ça fait une grosse différence. :)

Actuellement seuls ceux qui sont suspectés d’avoir commis un crime ou délit ou ceux qui ont été condamnés (pour un crime ou délit) ont leurs empreintes digitales (et palmaires) qui sont enregistrées dans un fichier de police (FAED). Effectivement ça simplifierait grandement les choses d’avoir les empreintes de tout le monde dès le départ, après est-ce que c’est une bonne idée, c’est un autre débat. À mon humble avis, on ne ferait que pousser les délinquants et criminels à se protéger encore plus lors de la commission des faits… Un peu à l’instar de ce qu’il passe en ce moment avec la vague du tout chiffré.


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Dyfchris a écrit :



Bientôt sur impots.gouv.fr le bouton connexion rapide avec les identifiant facebook qui sont liée eux aussi avec la carte d’identité ?

(l’aire de la vie privée est comme disparue… je hais tout ce “numérique” sans anonymat !)





Euuuuh <img data-src=" /> depuis quand tu déclares tes impôts anonymement ? <img data-src=" />

Il faut voir la carte comme “signature”, se connecter au site des impôts, sa banque, bref des trucs ou tu as besoin de prouver ton identité et ceci dans ton intêret.

Je vois pas ce que tu viens parler de Facebook ici …


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Merci pour ton retour.

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C’est illegal&nbsp;tout ca….

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bah s’ils pouvaient réunir: permis de conduire, carte grise, carte vitale, en une. Ou chaque administration ne pourrait accéder qu’a ses propres données.

Je n’y verrais pas d’inconvénient. faisable technique, coût limité…&nbsp;

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Le problème reste le “limiter à chaque administration”. Parce que la frontière est mince avec le “et si on laissait les forces de l’ordre accéder à certaines informations”.&nbsp;



Concernant le coût, oui, il est faible, mais concernant le stockage des informations, les impacts sont grands.&nbsp;



Ca ne me plairait pas qu’on retrouve X marqueurs correspondant à mes empreintes sur un lieu de crime et que je finisse en garde à vue sous prétexte que les empreintes digitales sont précises à 99,9%, donc il peut y avoir des doublons quelque part.&nbsp;



Je n’ai rien à me reprocher, certes, mais pas envie qu’on vienne comparer mes empreintes avec celles d’un criminel comme ça, sans un contrôle établi. Et c’est l’absence de contrôle que pointe l’article.

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perso, j’attends toujours la lettre de la préfecture pour me demander de changer mon permis par un permis “sécurisé” comme écrit noir sur rose sur le-dit permis… <img data-src=" />

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numerid a écrit :



On va voir pas mal de gens qui se réclament du pastafarisme du coup :-)







+10000


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Quelqu’un peut-il m’expliquer ce que la cour des compte vient foutre dans cette histoire ?

Que je sache sa compétence est de controler les comptes publiques pas d’avoir un avis sur ce qui relève du conseil d’état ou du conseil constitutionnel.

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Lire l’article, c’est expliqué.

En gros , cela facilite l’e-administration (authentification et possibilité de signature électronique).

Et par conséquent, cela engendre de fortes économies.

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Abused a écrit :



Si c’est comme pour le permis de conduire ( celui avec la puce )

ca va encore etre un gouffre a €€€ puis abandonné quelques années plus tard

par contre les fichiers eux … sont restés et ont ete transferés pour “la repression de la delinquance routiere”&nbsp;&nbsp;



Pas de base de données biométriques pour le permis de conduire car pas d’empreintes dans la puce.&nbsp;



Jeanprofite a écrit :



Oui, puis l’orientation sexuelle, puis la religion (on ne sait jamais, il y a peut-être refus de transfusion).

Grâce à ce genre de réflexion, je comprends le dicton «L’enfer est pavé de bonnes intentions»&nbsp; :-)



Il est possible de mettre ces références et de n’autoriser l’accès qu’à ceux qui en ont besoin. Dans ce cas l’Etat, propriétaire de la carte “qualifie” les personnes et leur donne les autorisations nécessaires.



Plus généralement, la CNIe, telle que défini dans le texte censuré en 2012, comportait deux puces: une pour le voyage, et donc des empreintes et une pour les eServices. La cour des comptes parle dans son rapport de cette deuxième puce orientée service. Une puce orientée service n’a pas vocation à héberger des empreintes ou les autres attributs de la personne. Elle contient des certificats délivrés par l’autorité administrative pour s’authentifier et signer, optionnellement pour chiffrer (dans ce cas il faut gérer le séquestre de la clé privée, ce qui est coton). Le but de la puce eService est de permettre des démarches en ligne et d’assurer le fournisseur de service que la personne qui lui parle possède un document régalien tout en assurant que les échanges sont sécurisés. La personne peut ainsi signer en ligne des documents.

Les cas d’usage sont nombreux et peuvent dépasser le cadre de nos frontières, surtout avec l’arrivée d’eIDAS.


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GérardMansoif a écrit :



Pas de base de données biométriques pour le permis de conduire car pas d’empreintes dans la puce.&nbsp; Il est possible de mettre ces références et de n’autoriser l’accès qu’à ceux qui en ont besoin. Dans ce cas l’Etat, propriétaire de la carte “qualifie” les personnes et leur donne les autorisations nécessaires.



Le problème est que rapidement, plein de gens, services etc vont en avoir besoin et certain seront prêt à y mettre le prix.

Puis, il est possible de sécuriser les DVD pour en empêcher la copie, chacun sait qu’il est donc impossible de copier un DVD «protégé»…


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J’appuie ce qui est dit.

Les infos sur la carte: photo, nom, prénom, lieu et date de naissance, nationalité, numéro de carte, validité, signature, sexe, numéro d’identité national, lieu de délivrance

Celles sur la puce: idem + adresse (et titre et statut spécial si applicable). Ces infos sont disponibles sur simple lecture (pas besoin d’authentification, juste du lecteur de cartes) et peuvent être imprimées (notamment si voyage à l’étranger).

&nbsp;

Le numéro de carte et de puce, couplés avec un code pin, peuvent être utilisés pour créer une signature numérique. Si l’on oublie le brol avec Java qui fonctionne selon son bon vouloir, ça m’était très pratique lorsque j’étais travailleurs indépendant, pour toute une série de démarches.

Aujourd’hui, cela m’est, comme le disait mgoeminne, surtout utile pour les impôts (authentification en ligne “simple” avec documents pré-remplis. Ca m’a vraiment facilité la vie pour ma déclaration, surtout quand j’étais indépendant, vu qu’il y a aussi une aide pour chaque cellule, etc.). On peut y retrouver aussi l’historique et obtenir quelques documents.



Autres bénéfices: la photo est stockée dessus. Chaque fois qu’un document nécessite une photo (permis de conduire, carte de transport…) il suffit de donner la carte, plus besoin de passer au photomaton avant ou de faire le singe devant une webcam (passeport exclu à cause de l’exigence de photo &lt; 6 mois).

&nbsp;Aussi, en cas de déménagement, les démarches sont simplifiées: l’adresse est mise à jour sur la carte (possibilité d’imprimer si besoin), et à peu près tous les organes officiels (banques, sécu, assurances…) mettront l’info à jour simplement en insérant la carte.



Désavantage: le prix (+/-20€ tous les 5-10 ans). Par contre je ne suis pas plus pistable qu’avant (comprendre que les infos étaient déjà dispo’ avec le numéro national), dans la plupart des cas c’est possible de faire sans (juste plus laborieux, par exemple avec l’histoire des tokens). MAIS si quelqu’un devait piquer la carte, il pourrait (1) avoir accès facilement à ces infos (mais pas pire que la carte ID papier, à part peut-être la photo, mais à l’heure d’Internet…) et (2) se faire passer pour moi s’il pirate mon PIN.

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