L’Arcom lance une consultation publique sur la consommation d’énergie du streaming
Visionnez vos flux en 360p, merci
Le 12 décembre 2022 à 14h30
8 min
Internet
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L’Arcom se penche sur la consommation et les émissions de gaz à effet de serre du streaming en France. Cette consultation publique se fait dans le cadre de l’application prochaine de la loi REEN qui veut réduire l’empreinte environnementale du numérique en France.
L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), qui officie depuis le 1er janvier comme fusion du CSA et de la Hadopi, a lancé le 1er décembre une consultation publique « préalable à la publication d’une recommandation visant à informer les usagers de services audiovisuels de la consommation d’énergie et d’équivalents d’émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation de données sur ces services ».
Dans le document publié pour l’occasion, l’Arcom, en association avec l’ADEME et l’Arcep, trace les contours de la procédure, qui veut collecter pendant plusieurs semaines les avis de tous les acteurs susceptibles d’être concernés. La conséquence de l'annonce faite en septembre.
L’article 26 de la loi REEN dispose en effet que les trois autorités ont à charge de publier « une recommandation quant à l'information des consommateurs par les services de télévision, les services de médias audiovisuels à la demande et les services de plateforme de partage de vidéos, […] en matière de consommation d'énergie et d'équivalents d'émissions de gaz à effet de serre de la consommation de données liée à l'utilisation de ces services, en tenant compte notamment des modalités d'accès à ces contenus et de la qualité de leur affichage ».
Cet article 26 vise « à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France », et entrera en application le 1er janvier 2023, soit dans quelques semaines à peine. Il était donc temps de s’y mettre. L’Arcom signale quand même que des auditions ont déjà eu lieu auprès d’un petit nombre d’acteurs visés par l’article 26, pour préparer le document publié récemment. Elle en profite pour rappeler que l’une de ses missions est de veiller « à ce que le développement du secteur de la communication audiovisuelle s'accompagne d'un niveau élevé de protection de l'environnement ».
Les questions posées aux acteurs
Le document fourni par l’Arcom affiche une grande liste de questions divisée en plusieurs thèmes.
Le premier a trait à la communication et se penche sur les dispositifs déjà mis en place ou prévus pour informer les consommateurs sur l’impact environnemental de la consommation de contenus audiovisuels. Les questions sont dans un premier temps basiques : quelles informations sont communiquées ? Sur quels services ? Comment et quand sont-elles accessibles ?
L’Arcom souhaite également savoir si les acteurs ont rencontré des difficultés, pourquoi, si des pistes d’amélioration ont été trouvées, s’il reste des points bloquants, les délais de mise en œuvre, l’éventuel impact sur l’expérience utilisateur et, bien sûr, l’éventuelle conséquence sur les pratiques de consommation, si un comportement plus sobre a été observé après l’arrivée de ces dispositifs, etc.
La deuxième série de questions entre un peu plus dans le vif du sujet. Elle vise les travaux réalisés ou en cours sur la réduction de l’impact environnemental des services. L’Arcom souhaite donc une énumération de ces mesures et leurs modalités (le choix automatique de la qualité vidéo est donné en exemple), si les consommateurs ont été avertis de ces démarches, et le stade d’avancement des projets.
La troisième catégorie ne comporte pas véritablement de questions, mais invite les acteurs à formuler des conseils sur la forme que pourrait adopter la communication aux consommateurs, la nature des contenus fournis et les sources à citer. L’autorité aimerait également des informations sur le cas contraire : s’il y a des dispositifs que les acteurs jugent « difficilement envisageables ».
Enfin, la dernière catégorie est la plus touffue. L’Arcom propose des pistes de réflexion et des propositions de recommandations, car une campagne de communication devra être établie en tenant compte de certains critères : l’usager doit recevoir directement ces informations sans qu’il ait à faire de démarche particulière, les informations doivent être aisément accessibles, elles sont actualisées régulièrement et présentées sous plusieurs formats.
L’autorité ainsi demande aux acteurs quelles précisions et adaptations ils apporteraient sur ces modalités, les informations les plus importantes qu’il faudrait communiquer, les difficultés qu’ils rencontreraient dans la mise en place du dispositif de communication et les solutions envisagées, ou encore si une mise en œuvre dès 2023 paraît réaliste.
On peut également voir que l’Arcom souhaite un effort particulier sur l’accessibilité des réglages de qualité vidéo. Elle aimerait un accès rapide depuis l’écran d’accueil avec un nombre limité d’étapes, ainsi qu’une bonne visibilité.
Enfin, l’Arcom souhaite réunir l’ensemble des acteurs du secteur pour un travail collégial sur l’établissement d’une « méthodologie commune de calcul de l’impact environnemental des usages audiovisuels ».
Étrangement, et bien que le document évoque la question de la lecture automatique des vidéos, il n’y a pas de point abordant spécifiquement la diffusion automatique d’un extrait vidéo chaque fois que l’on sélectionne un film ou une série sur la plupart des services.
Les objectifs de la consultation
Le communiqué de l’Arcom dresse quatre grands objectifs :
- « inventorier les actions déjà mises en œuvre ou envisagées par les acteurs du secteur quant à l’information de leurs usagers sur l’impact environnemental lié à l’utilisation de leurs services
- identifier les difficultés et les obstacles pour permettre aux acteurs de mettre en place ces actions
- proposer des modalités d’information qui pourraient être intégrées aux recommandations publiées
- inciter les acteurs à mettre en place un référentiel commun de mesure de l’impact environnemental des usages audiovisuels ciblés par l’article 26 de la loi REEN. À plus long terme, l’objectif visé serait un affichage spécifique. »
Les données ainsi récoltées devraient permettre l’élaboration d’une meilleure information aux usagers, à qui les données seraient communiquées régulièrement. La grande idée est bien sûr une prise de conscience plus générale de ce qu’implique le streaming.
Ces finalités prennent place dans un contexte de hausse constante des usages numériques. L’Arcom signale ainsi « diverses études » (surtout deux du Shift Project, ici et là) montrant que le numérique représenterait 2 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, avec une croissance d’au moins 6 % par an. En 2020 en France, le numérique a représenté 2,5 % de l’empreinte carbone des Français, « soit 17 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2) », selon une étude menée par l’ADEME et l’Arcep.
Le streaming ne pèse pas lourd face aux terminaux : oui, mais…
On pourrait reprocher aux trois autorités de se pencher sur le streaming alors que ce dernier ne représente qu’une faible part de la consommation d’énergie liée au numérique, à hauteur d’environ 5 %.
L’Arcom ne s’en cache pas cependant. Elle reprend l’étude de 2020 pour signaler que l’écrasante majorité (79 %) de l’empreinte carbone du numérique passe par les terminaux, suivis par les centres de données (16 %) et les réseaux (5 %). Pourquoi dès lors une consultation centrée sur la question du streaming ?
Pour plusieurs raisons, la première étant que l’impact environnement devrait être traité de manière globale, l’ensemble de l’écosystème devant « œuvrer vers un numérique plus responsable ». Ainsi, ce n’est pas parce que les terminaux représentent actuellement un poids considérable, que le reste ne doit pas être examiné : « réseaux, centres de données et terminaux sont interdépendants ». En outre – et c’est le cœur de l’argumentaire de l’Arcom – l’utilisation faite des services numériques a « un effet direct sur le renouvellement et la commercialisation de nouveaux équipements, la quantité de données consommées ou le dimensionnement des réseaux ».
Une manière de rappeler, sans le dire expressément, que consommer des contenus en 4K réclame plus d’énergie que le faire en 1080p. D’autant que la vidéo représente environ la moitié du trafic internet dans le monde. En France, l’Arcom pointe une situation similaire, puisque « plus de la moitié du trafic provient d’acteurs qui fournissent notamment des contenus vidéos consommateurs de bande passante : Netflix, Google (avec YouTube), Akamai, Facebook et Amazon (avec Prime) ».
L’Arcom ajoute qu’une étude sera lancée dans les prochains mois pour évaluer l’impact environnemental de la diffusion et la consommation des contenus audiovisuels. Elle se fera à nouveau conjointement avec l’Arcep et l’ADEME.
Jointe au téléphone, l'Arcom nous a précisé que la consultation publique actuelle collecterait des réponses jusqu'au 20 janvier. Elle n'a cependant pas été en mesure de nous dire si les résultats seraient rendus publics.
L’Arcom lance une consultation publique sur la consommation d’énergie du streaming
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Les questions posées aux acteurs
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Les objectifs de la consultation
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Le streaming ne pèse pas lourd face aux terminaux : oui, mais…
Commentaires (28)
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Abonnez-vousLe 12/12/2022 à 14h48
Visionnez vos flux en 360p, merci
On peux réfléchir aussi à faire un système qui télécharge en avance les film & séries en local aux heures creuses / moins contraintes en énergies, pour les visionner sans avoir à impacter les ressources réseau. De plus ça permettrait de les regarder plusieurs fois avec un seul téléchargement, en s’épargnant les nombreuses pubs également en streaming énergivore et non souhaités par le spectateur.
oh, wait….
Le 12/12/2022 à 16h51
Si on fait du « cloud » techniquement on peut avoir plus ou moins de serveurs virtuels à la demande avec un seul gros fournisseur de serveurs. C’est un peu mieux niveau Conso que d’avoir des serveurs qui ne serviront à rien à un moment dans un data center classique.
Autrement, les caches sur les réseaux des opérateurs permettent de servir des dizaines voir des centaines d’abonnés en même temps.
Vu dans une vidéo de pp Garcia: l’intégralité du catalogue Netflix tiens dans une demi baie serveurs. Chaque serveurs doit consommer moins qu’un pc gamer (400 w voir moins, j’ai plus les chiffres en tête).
Donc au final, des optimisations sont déjà faites.
En revanche pour tout ce qui est résolution, on pourrait rester au 1080p hdr, la 4K n’est pas significative en termes de Conso/qualité (5fois plus de bande passante requise). La hdr c’est sympa et je ne pense pas que c’est trop consommateur (donc hdr a 1080p why not).
Ensuite les constructeurs pourraient améliorer les algo d’upscaling si madame Michu a une tv 4K et on se rapproche d’une qualité 4K sans consommer 5 fois la bande passante.
Après la 4K en elle même peut être aussi dispensable à cause de la taille de l’écran, de la vue de l’utilisateur…
Une petite tv= 4K inutile,
Petit écran de téléphone, pareil.
Loin de la tv= pareil…
De façon incontestable, la 4K ou 2k ont un intérêt au cinéma, mais là on a un téléchargement de film une fois, ou le transport sur un disque dur (ssd peut être maintenant …)
Le 13/12/2022 à 08h44
Utiliser des machines virtuelles sur une machine de quelqu’un d’autre veut dire qu’on laisse un hyperviseur inconnu une vue sur la mémoire de sa machine virtuelle, y compris les clefs de chiffrement. Il faut alors traiter d’autres problèmes…
Le 13/12/2022 à 08h47
J’ai un peu arrêté maintenant, mais j’ai dû suivre les tests de télés sur Les Nums pendant une dizaine d’années, il me semble qu’ils évaluaient systématiquement les algos d’upscaling proposés par les téléviseurs.
Parce-que typiquement, un DVD n’est pas en HD, un BluRay n’est pas en 4k. L’upscaling matériel, a priori, les fabricants ne viennent pas de se poser la question.
Ça, c’est la prochaine étape. Mais d’abord, il faut sensibiliser et expliquer au public pourquoi cette taxe est indispensable pour sauver les bébés phoques. Quand tout le monde sera bien conscientisé, on pourra y aller gaiement.
Le 13/12/2022 à 14h09
Sinon diffusion en P2P, c’est le moins gourmand, c’est spécifiquement prévue pour ça.
Tiens, on me souffle dans l’oreillette que c’est pas possible parce que les ayants droits sont casses burnes et que les grands (Netflix) se sont rabattues sur une technologie entre avec les CDNs (les fameux Netflix’s Pods dans les cœurs de réseaux des FAIs).
Le 12/12/2022 à 14h54
N’ayant pas de téléphone dit « intelligent », je ne sais pas comment ça se passe. La résolution proposée par défaut pas les plate-formes de streaming (Youtube, Netflix, etc.) tient compte de quels paramètres ? Est ce que par exemple, ces plate-formes ne proposent pas le 4K alors que l’écran fait 7 pouces ou alors la qualité vidéo est-elle simplement fonction de la bande passante disponible ?
Le 12/12/2022 à 15h32
Un site web connait la résolution d’affichage de son client (téléphone ordi ou pas), il peut en théorie adapter la qualité à la taille de l’écran, j’ai l’impression que YT adapte tout seul mais sans certitude.
Le 13/12/2022 à 08h41
Ça n’empêche pas un mobile d’avoir une résolution proche UHD
Le 12/12/2022 à 15h32
sur réseau mobile l’appli Youtube (par exemple) va proposer de la basse définition si le téléphone accroche un débit plutôt faible. mais l’utilisateur peur forcer à volonté, et demander une image 4K sur un écran qui ne l’est pas.
Le 12/12/2022 à 19h54
Plus qu’à faire des RFC et des 3GPP pour que son ordi derrière sa box et son tél sur le réseau mobile récupèrent en temps réel la consommation de CO2…
Autant j’encourage la réduction de conso des équipements et l’ajustement du dimensionnement qu’on voit partout, autant je trouve que faire passer son temps à des gens à calculer l’incalculable est inutile quand on est pas dans l’optique d’une comparaison inter techno.
Il vaut mieux se concentrer sur la mise en place des standards existants. Qui utilise DRS sur VMware en prod pour éteindre des hyperviseurs la nuit et le weekend ?
Qui utilise la suspension auto des AP wifi sans clients modernes qui savent détecter les beacons?
Le 13/12/2022 à 02h58
Tu veux dire DPM ? Pour éteindre les hôtes qui ne servent pas?
C’est très regardé depuis quelques temps, sauf que VMware a vendu du vSan partout où ils ont pu, et que DPM est incompatible avec du stockage distribué, ce qui se tient…
En dehors de ça, en data center on commence à regarde les PDU intelligents, qui savent s’éteindre quand ça peut se faire, par exemple sur du switch.
Le 12/12/2022 à 20h16
De l’écologisme populiste typique.
Un écolo voit tel proche regarder un truc en streaming, se dit “qu’est ce que ça doit consommer cette merde” et va chercher des raisons pour justifier de le limiter, ce qui mène en fin de compte à ce type de consultation même si tout le monde sait depuis le début que ça ne représente presque rien (surtout si on compare aux activités que ça remplace).
Chaque action de l’État a un coût (politique et financier), et notre budget politique et financier pour lutter contre les changements climatiques est limité.
Chaque fois qu’on dépense cette énergie politique et ces finances publiques sur des choses insignifiantes, c’est une opportunité perdue pour agir sur ce qui compte le plus.
Le 12/12/2022 à 20h18
Si seulement ils pouvaient proposer de supprimer les DRM, de mettre à dispositions les films et séries en P2P. Comme ça on peut faire des sauvegardes hors ligne. Mais bon ça n’arrivera jamais hélas.
Le 12/12/2022 à 21h16
Vive la 4k en 5G !
Le 13/12/2022 à 08h21
Je ne vois pas bien pourquoi c’est l’Arcom qui s’y colle, ce n’est pas vraiment son rôle.
L’ Ademe ou à la limite l’ Arcep ça serait plus dans leurs fonctions.
Tout ça pour arriver à quoi, culpabiliser une fois de plus les “consommateurs” qui ne font en fait qu’acheter ce qu’on leur propose.
Je me souviens il y a 2 ans toutes les pubs plus folles que les autres pour la 5G, toutes ne parlaient que de contenus vidéos ou jeux en ligne, heureusement ça c’est calmé, plus guère de pubs pour la 5G, faut dire qu’elle ne sert pas à grand chose pour l’instant, surtout dans sa version bâtarde actuelle (transportée sur un réseau 4G).
On ferait mieux de se demander comment l’électricité est produite, car si elle est toute décarbonée, la question ne se pose plus, ça m’énerve cette conversion directe du Kwh en CO² qui n’a vraiment de sens qu’aux US, peut-etre.
Enfin on va passer du temps sur des études qui ne signifient rien et juste au mieux pour des messages aux “consommateurs”, qui encore une fois ne sont pas les acteurs.
j’imagine déjà les slogans:
La 4K c’est caca
La 4K tue la planète.
La video en HD, ça va, en 4K bonjour les dégats.
Mais il y aurait mieux encore: une bonne petite taxe au GO sur les contenus video au dessus de la HD de la TNT, ça ça aurait de la gueule.
Le 13/12/2022 à 08h29
Et le spam, qui représenterait près de 50% des emails envoyés, c’est pas une piste urgente de travail ?
Le 13/12/2022 à 08h35
Sinon, plutôt que de mobiliser toute une infrastructure réseau pour diffuser les images en point à point à tout le monde, on pourrait avoir un seul serveur central qui diffuse le truc simultanément à tout le monde, par exemple en utilisant des ondes radio. Et que s’appelerio TNT.
Le 13/12/2022 à 11h55
Ce n’est pas la question ni l’usage.
Le sujet est streaming dans le cas de à la demande.
Ce qui n’est pas le cas de la Télévision Numérique Terrestre.
Le 13/12/2022 à 12h40
Vous oubliez la consommation du transport numérique… que l’hébergement soit au taquet, c’est une chose, mais il faut véhiculer ces informaions.
Cas typique peu écologique à priori : regarder la TV via la fibre, alors qu’on la reçoit en hertzien via la TNT.
Le 13/12/2022 à 13h03
Tiens, si l’arcom lançait une consultation sur la consommation ramenée au nb d’utilisateurs réels de ces antennes TNT ?
Déjà que ça coute une blinde à TF1 et consorts d’utiliser TDF, manquerai plus que ça soit une aberration écologique qui date du siecle dernier…
Le 13/12/2022 à 14h01
Normalement, si les vidéos étaient en http (mais chiffrées signées au niveau des données) alors n’importe quel opérateur télécom pourraient les mettre en cache au plus près de leurs nombreux utilisateurs. Ce qui serait bien plus optimum en terme de consommation énergétique.
Nous serions tous gagnants, les diffuseurs gagneraient tellement en bande passante, nous les consommateurs en qualité, et enfin les opérateurs qui économiseraient aussi en bande passante externe.
Cependant, cela imposerait des clés de chiffrement mutualisées pour un même média entre les clients. Ce qui protégerait moins les médias et leur ayants droits alors qu’ils sont si tatillons là dessus.
Et les opérateurs pourraient observer la popularité des différents médias. Et là ce sont les diffuseurs qui veulent conserver cette information (en étant en https chiffrement de transport).
Donc si aujourd’hui c’est aussi inefficace énergétiquement, c’est pour protéger le catalogue des ayants droits, et les éléments commerciaux des diffuseurs.
Sans s’attaquer à ces causes racines, tout le reste n’est pour moi que mesurette ou dégradation de la qualité.
Note : l’absence de chiffrement du transport, donc http avec des données chiffrées ou signées selon le besoin, à ma connaissance c’est le mode de fonctionnement de Windows Update (ou ça l’était pendant quelques décennies).
Le 13/12/2022 à 14h29
Pas certain pour le coup…
La TNT c’est un signal sans fil de quelques killo watts (je ne sais pas la puissance).
La fibre, c’est peanuts en terme de conso par rapport à de la 4G / ADSL, la conso purement pour la transmission du signale est basse (il y a des chiffres de l’arcep, je ne sais plus combien).
Donc un signal multicast sur de la fibre, je pense que c’est plus efficace que la TNT.
Le 13/12/2022 à 16h05
Nous faisons tous du temps réel, à la demande, passer tout cela en multicast ne serait pas immédiat. Mais avec un peu de travail, c’est bel et bien un optimum énergétique.
Par contre, cela implique la même “sécurisation” chiffrement pour tous, le même média (sans watermark, impossible de retrouver l’origine d’une fuite, donc “l’impunité” pour les pirates), et là les ayants droits ne le veulent pas.
Et puis, les opérateurs peuvent (indirectement) en déduire la popularité des différents média, là ce sont les diffuseurs qui ne veulent pas.
Le 14/12/2022 à 06h51
Ca c’est sin in ne parle que du transfert de données mais si on prend en compte le coût énergétique de la fibre et de la TNT, la TNT l’emporte haut la main car il est moins énergivore de déployer des antennes et des relais que des milliers de km de câbles partout dans le pays.
Le 14/12/2022 à 08h52
Mais tu compares pommes et poires.
La fibre est utilisée pour l’accès internet, ce que ne permet pas la TNT.
Tu peux pas comparer l’impact total d’un canal multiusage avec un concurrent monousage.
Si tu voulais faire cette comparaison d’installation, tu devrais ne compter qu’un pourcentage du coût de la fibre. Pourcentage basé sur l’utilisation de celle-ci pour des contenus transmissibles via TNT.
Le 14/12/2022 à 09h11
Donc chez toi tu n’a que la tnt et pas du tout internet (ni par fibre, ni par adsl, ni en 4g?)
La fibre est utilisée aussi pour internet donc autant l’utiliser pour la TV. La seule exeption étant tant ton exemple les personnes âgées qui ne sont pas connectées.
Le 14/12/2022 à 10h33
J’ai découvert avec la coupe du monde que de plus en plus de personnes pensent qu’il n’est plus possible de recevoir la TV avec une antenne.
Le 16/12/2022 à 08h16
Génial ! on nous vend les voitures électriques, il n’y a plus d’énergie.
On nous vend du 4K et du 8K pour après nous dire de visionner en 144 p lol
Quelle belle dissonance cognitive qui montre la stupidité et la folie de nos dirigeants
Vivement que tout cela s’effondre pour qu’on reparte sur des bases saines !