Connexion
Abonnez-vous

L’immatriculation obligatoire des drones en débat au Sénat mardi prochain

Ciel mon mardi

L’immatriculation obligatoire des drones en débat au Sénat mardi prochain

Le 12 mai 2016 à 13h00

Le Sénat examinera mardi 17 mai une proposition de loi renforçant les règles entourant l’usage de drones civils en France. Au programme : enregistrement en ligne obligatoire, formation des pilotes, pose de balises, limitations de performances... Tout du moins pour les appareils dont le poids dépasse un certain seuil (non fixé à ce jour).

Ce texte, déposé fin mars par deux élus Les Républicains, a été adopté hier par la commission dédiée à l’aménagement du territoire. L’objectif affiché : « améliorer l'information et la formation des télépilotes », « faciliter la détection, voire la neutralisation de drones potentiellement dangereux », tout en permettant à la filière de poursuivre son développement sur le plan économique. Les récents faits divers concernant des collisions évitées avec des avions de ligne ou les survols illicites de centrales sont bien évidemment passés par là.

Les sénateurs Xavier Pintat et Jacques Gautier ont en fait repris les pistes mises en avant l’année dernière par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (voir notre article). Leur proposition de loi a été modifiée hier en commission suite à l’adoption de quelques amendements – essentiellement rédactionnels. Voici ce qui est désormais prévu...

Du côté des pilotes

Les drones, en fonction de leurs caractéristiques, pourront être soumis à une obligation d'immatriculation ou « à un régime d'enregistrement par voie électronique » – à l’image de ce qui prévaut depuis quelques mois aux États-Unis. L’idée ? Pouvoir identifier plus facilement le propriétaire d’un drone qui se serait écrasé par exemple. Les sénateurs renvoient cependant au gouvernement la charge de définir par décret les modalités de mise en œuvre de ce dispositif (et notamment les catégories de drones devant se plier à ces nouvelles obligations). Le rapporteur Cyril Pellevat rappelle néanmoins au travers d’un de ses amendements que le SGDSN envisageait un simple enregistrement en ligne pour les drones pesant entre 1 kg et 25 kg. « En-deçà, les plus petits drones seraient dispensés de toute formalité, et au-delà, l'immatriculation s'imposerait. »

Une formation deviendrait d’autre part obligatoire pour les pilotes de drones de loisir (à nouveau à partir d’un certain seuil de poids). « Cette formation pourrait prendre la forme d'un didacticiel en ligne, d'une durée inférieure à 1 h et éventuellement lié à la procédure d'enregistrement du drone » a expliqué hier le sénateur Pellevat.

Sur le plan des sanctions, celui qui survolerait « par maladresse ou négligence » une zone interdite (aéroport, base militaire...) s’exposerait à une peine pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison et 15 000 euros d’amende – en plus des dispositions pénales d’ores et déjà applicables. L’appareil utilisé pourrait également être confisqué.

Du côté des fabricants

Tous les drones « d'une masse supérieure à un seuil fixé par voie réglementaire » devraient emporter, à partir du 1er janvier 2018, « des dispositifs de signalement électronique et lumineux ». L’objectif est cette fois de pouvoir détecter plus facilement les drones grâce à des balises GSM, qui deviendraient obligatoires. Idem pour les LED, qui permettront de mieux repérer les appareils volant la nuit (ce qui est normalement interdit).

Nouveauté : le rapporteur a fait adopter un amendement imposant « un dispositif de limitation de performances » à certains drones (toujours pour ceux d’un poids supérieur à un seuil qui sera fixé ultérieurement par décret ministériel). Ce système « imposera surtout une hauteur maximale par rapport au sol, comprise entre 50 et 150 mètres, afin de minimiser les interférences possibles avec les autres usagers de l'espace aérien, explique Cyril Pellevat. Des exemptions sont prévues, notamment pour certains usages expérimentaux ou professionnels, pour lesquels des mesures alternatives permettent d’assurer la sécurité aérienne. » L’application de ces dispositions est ici aussi fixée au 1er janvier 2018.

Les fabricants et importateurs pourraient enfin avoir à inclure dans les emballages de leurs produits (ainsi que dans ceux des pièces détachées) une « notice d'information relative à l'usage de ces aéronefs ». Ce document rappellerait « les principes et les règles à respecter pour utiliser ces appareils en conformité avec la législation et la réglementation applicables », exactement comme le fait aujourd’hui la synthèse mise au point par la Direction générale de l’aviation civile.

drones dgac notice
Crédits : DGAC

Même si elle était adoptée en l’état par le Sénat la semaine prochaine, cette proposition de loi devra ensuite être examinée par l’Assemblée nationale (où la gauche est majoritaire – à la différence de la Haute assemblée). À défaut d’adoption dans des termes identiques, la navette pourrait reprendre en vue d’une seconde lecture.

Commentaires (65)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Et un permis de piloter, en apprenant l’échelle de Beaufort, oui !

votre avatar

Sérieusement, si on commence à immatriculer les drones de la taille de celui de la photo (un hubsan x4), on peut aussi immatriculer les ballons, les frisbees et les balles de jokari dont le pouvoir destructeur est bien plus grand…

votre avatar







ragoutoutou a écrit :



Sérieusement, si on commence à immatriculer les drones de la taille de celui de la photo (un hubsan x4), on peut aussi immatriculer les ballons, les frisbees et les balles de jokari dont le pouvoir destructeur est bien plus grand…





mais arrête de spoiler, bon sang <img data-src=" />


votre avatar

Pour l’instant c’est à partir de rien du tout, ça sera décidé par décret.

Je me vois bien faire immatriculer un 12 grammes…

votre avatar

Et le pigeons gris et autres corbeaux noirs qui nichent à côté des aéroports ils sont immatriculés ?



A quand la carte grise et l’examen du code pour les voitures radiocommandées ?

votre avatar

Sauf que c’est un gros modèle, il a une caméra celui là, déjà que le normal fait 45 grammes, on est foutu…

votre avatar







slave1802 a écrit :



Et le pigeons gris et autres corbeaux noirs qui nichent à côté des aéroports ils sont immatriculés ?



A quand la carte grise et l’examen du code pour les voitures radiocommandées ?





C’est pour avoir une liste de potentiels terroristes&nbsp;<img data-src=" />



<img data-src=" /><img data-src=" />


votre avatar







2show7 a écrit :



Et un permis de piloter, en apprenant l’échelle de Beaufort, oui !






Perso je ne vole que par force 12, ça vole tout seul et sans batterie :francais:

votre avatar







picatrix a écrit :



c’était une boutade (de Dijon) : tous les aérodynes à voilure tournante en sont “naturellement” équipés.

ça s’appelle l’autorotation.





Il ne faut pas que les hélices soient à pas variable pour que ça marche ?


votre avatar







TaigaIV a écrit :



Il ne faut pas que les hélices soient à pas variable pour que ça marche ?





Et surtout pas en prise directe sur le moteur


votre avatar







tica68 a écrit :



Perso je ne vole que par force 12, ça vole tout seul et sans batterie <img data-src=" />





C’est pas gentil de me sortir l’atout de l’AS des manettes&nbsp;<img data-src=" />


votre avatar

Mouais mon “gros” Scout X4 de 2,3kg je ne l’utilise que dans le cadre de mon club RC et au dessus de mon terrain perdu en pleine cambrousse à 40km du moindre aéroport, et même pas dans les couloirs de transit ou de descente… je vais pas l’immatriculer….



De plus je possède déjà une certification interne de ma Fédé pour les multirotor (QPDD 1)…



mais Quid de mes Racer taille 250 ? j’en rigole d’avance là aussi….

votre avatar







tica68 a écrit :



Et surtout pas en prise directe sur le moteur





Disons que j’étais parti du principe (sans doute faux) que le moteur électrique permettait de se passer du débrayage (mais bon je ne connais ni les moteurs électriques ni les hélicoptères).


votre avatar







tica68 a écrit :



Perso je ne vole que par force 12, ça vole tout seul et sans batterie <img data-src=" />





Même en étant l’AS des manettes, force 12, c’est déjà téméraire d’être tout près pour le lancer&nbsp;<img data-src=" />


votre avatar







2show7 a écrit :



Même en étant l’AS des manettes, force 12, c’est déjà téméraire d’être tout près pour le lancer&nbsp;





Je fais ça qu’en bordure d’ouragan, je le jette vite fait et je regarde de loin &nbsp;<img data-src=" />


votre avatar







TaigaIV a écrit :



Disons que j’étais parti du principe (sans doute faux) que le moteur électrique permettait de se passer du débrayage (mais bon je ne connais ni les moteurs électriques ni les hélicoptères).





L’autorotation en hélico rc&nbsp;(même sur les vrais) te permet d’utiliser l’inertie des palles pour attérir en cas de panne moteur; l’entrainement n’étant pas direct. Il faut effectivement des palles à pas variable et de plus sur un multirotor les hélices sont fixées directement sur les moteurs : le moteur n’étant plus alimenter il s’arrête. En tout cas l’inertie est totalement insuffisante, on peut la considérer nulle.

La panne moteur (ou une hélice qui se casse en plein vol) sur un quadri est ingérable c’est la gamelle directe.


votre avatar







tica68 a écrit :



Je fais ça qu’en bordure d’ouragan, je le jette vite fait et je regarde de loin &nbsp;<img data-src=" />





C’est pour avoir un scoop vidéo plus rentable que le prix du drône ? <img data-src=" />


votre avatar







2show7 a écrit :



C’est pour avoir un scoop vidéo plus rentable que le prix du drône ? <img data-src=" />





Même pas, la dernière fois que j’ai fait ça en montrant la vidéo faite à partir du drone ils ont tous vomis&nbsp; &nbsp;<img data-src=" />

Zont pas voulu payer du coup.


votre avatar







tica68 a écrit :



Même pas, la dernière fois que j’ai fait ça en montrant la vidéo faite à partir du drone ils ont tous vomis&nbsp; &nbsp;<img data-src=" />

Zont pas voulu payer du coup.





Renversant <img data-src=" />

<img data-src=" />


votre avatar

Un drone c’est un appareil volant sans pilote. Ce n’est pas un appareil autonome, c’est juste que le pilote est déporté. Que ça soit pour les jouets ou pour les drones professionnels, le terme est correct.

votre avatar







ErGo_404 a écrit :



Un drone c’est un appareil volant sans pilote. Ce n’est pas un appareil autonome, c’est juste que le pilote est déporté. Que ça soit pour les jouets ou pour les drones professionnels, le terme est correct.





Le terme drone a juste une connotation militaire qui perso ne me ravi pas.

Maintenant des multirotor autonomes ça existe. Après tout dépend du niveau d’autonomie auquel tu penses, mais des multi qui volent juste avec des waypoints rentrés via un pc ça existe. Le “pilote” n’a qu’à regarder.&nbsp;


votre avatar

En France, le Gouvernement a pris deux arrêtés en décembre 2015, qui mettent à jour la réglementation établie par la Direction générale de l’aviation civile :




 Le premier le 17 décembre 2015, relatif à l'utilisation de l'espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord.       

Le seconde le 17 décembre 2015 également, relatif à la conception des aéronefs civils qui circulent sans personne à bord, aux conditions de leur emploi et aux capacités requises des personnes qui les utilisent.






 De plus, les limites qui sont établies concernant l'utilisation des drones de loisirs vont dans le bon sens. Trop de gens utilisent leurs drones de manière irresponsable. Entre ceux qui les font voler là où c'est interdit, ceux qui filment avec leurs drones au mépris de la vie privée de tout un chacun, ect..., il fallait que le Gouvernement réagisse, afin que ces personnes ne puissent continuer leurs activités en toute impunité.     

&nbsp;

Bien évidemment, il fallait bien que tôt ou tard une proposition de loi arrive sur la table, obligeant les utilisateurs de drones à les immatriculer, à leurs frais. Il faut que leurs drones soient parfaitement identifiables, comme le sont les différents véhicules : voitures, camions, scooters, ect...






 Qu'une personne veuille pouvoir utiliser librement son drone de loisirs, je l'entend parfaitement. Mais qu'entend-elle par "librement" ? Car si c'est pouvoir faire ce qu'elle veut avec son engin, je ne suis pas d'accord. Et, malheureusement, comme c'est souvent le cas en France, si des règles ne sont pas mis en place, ce sera la Far-West.       

Que les utilisateurs de drones de loisir aillent dans la cambrouse profonde, loin de toute habitation. Ils pourront utiliser leurs drones comme bon leur semble !
votre avatar

Des règles existent déjà nos fainéantspardon parlementaires feraient mieux de s’informer plutôt que de sortir des idioties. Quid des voitures 18 montant a plus de 150 Km/h ? … Sombres bouffons…

votre avatar

Mais…



150 mètres par rapport à quoi ?



fr.wikipedia.org Wikipedia

votre avatar

Et pour les cerfs-volants, pas encore ?

Bon d’accord, les cerfs ne volent qu’à Noël mais quand même…

votre avatar

“Il faut que leurs drones soient parfaitement identifiables, comme le

sont les différents véhicules : voitures, camions, scooters, ect…”

&nbsp;

Comparaison peu pertinente, car contrairement à une voiture on peut fabriquer un drone entièrement soi-même, et si il se fait attraper on ne se trouve pas dedans.

&nbsp;

Il est même assez facile des les rendre autonomes (GPS embarqué, waypoints).



A l’instar des logiciels protégés, seuls les gens honnêtes seront emmerdés par cette loi, et&nbsp; on verra sortir de nulle part des drones non immatriculés.



C’est un principe général, à partir du moment où on veut commettre un acte répréhensible à l’aide d’une technologie, on s’affranchit automatiquement de toutes les contraintes légales qui l’encadrent. Un braqueur n’a pas besoin de permis pour porter une arme.

&nbsp;

&nbsp;La loi c’est comme la morale, tout juste bon pour les gens honnêtes.

&nbsp;

Votre remarque a cependant une certaine pertinence dans la mesure où je suis curieux de voir arriver des voitures go-fast autonomes.

votre avatar







ErGo_404 a écrit :



Un drone c’est un appareil volant sans pilote. Ce n’est pas un appareil autonome, c’est juste que le pilote est déporté.



Pas forcément : il existe aussi des drones autonomes, où il suffit de lui indiquer ce qu’il doit faire pour qu’il le fasse en autonomie totale sans pilote.


votre avatar

Là y en a marre sérieux !!!&nbsp; s’ils avaient envie de tuer le marcher il ne s’y prendrais pas autrement. Mon KDS kylin 250 fait moins d’un kilo heureusement, j’espère qu’ils en resterons là !

votre avatar

Par rapport au sol comme toujours, ça n’aurai aucun sens d’indiquer une altitude “absolue” (au niveau de la mer quoi)

M’enfin là c’est en majorité les pilotes FPV, et la totale inconscience dont certains font preuve, qui sont visés car en vol à vue à moins d’avoir un modèle de très grande taille à 150m d’altitude on a beaucoup de mal à le distinguer (j’ai un planeur de 2m d’envergure et passé la centaine de mètre, ce qui peut arriver relativement vite si les conditions sont bonnes, c’est très difficile de garder l’orientation)

votre avatar







Poppu78 a écrit :



Après c’est à partir de 1kg, donc ça laisse déjà de côté tous les jouets (qui sont déjà dangereux, 1 kg qui tombe de 150 mètres sur un crane ça reste mortel).





Pour ce que les ignares de députés appellent drones, soit les multirotors en fait, c’est bien le cas mais pour toutes les autres catégories de modèles réduits volants(avions, planeurs, hélicos) le kg est vite atteint







2show7 a écrit :



Et un permis de piloter, en apprenant l’échelle de Beaufort, oui !





Je préfère l’échelle de Munster, ça pue un peu mais ça a plus de gout <img data-src=" />


votre avatar







Huron a écrit :



Des règles existent déjà nos fainéantspardon parlementaires feraient mieux de s’informer plutôt que de sortir des idioties. Quid des voitures 18 montant a plus de 150 Km/h ? … Sombres bouffons…





La “petite” différence c’est qu’en principe une voiture RC ça ne vole pas, enfin rarement très longtemps ni très loin <img data-src=" />


votre avatar

<img data-src=" />





Guinnness a écrit :



Je préfère l’échelle de Munster, ça pue un peu mais ça a plus de gout <img data-src=" />





Celui aux manettes ne doit pas s’évanouir à ces effluves, ce serait catastrophique pour le drone


votre avatar

Je trouve que cela reste très sage.

Ils auraient pu dire que la loi doit être appliquée telle quelle et lancer des procédures pour indiquer sur les produits vendus dans les grands magasins que ces produits sont achetables mais interdits d’utilisation en France.



…En attendant l’arrivée dans une dizaine d’année de drones miniatures à peine plus grands que des insectes ? <img data-src=" />

votre avatar

Oui bien sûr, mais ce que je voulais dire c’est que la notion de drone n’a rien à voir avec la notion d’autonomie de l’appareil. Mais en fait la personne à qui je répondais pensait plutôt à la connotation militaire qu’autonome.



Désolé, donc !

votre avatar







anomail a écrit :



&nbsp; La loi c’est comme la morale, tout juste bon pour les gens honnêtes.

&nbsp;





Nous avons ici un point de désaccord. Je vis dans un Etat de droit, avec des lois, aussi imparfaites soient-elles et aussi violables soient-elles.



Je ne me satisferais pas d’un Etat dans lequel aucune loi n’existe. D’autant plus que je vis dans un pays où beaucoup de trop de gens ont une nette tendance à emmerder les autres, dès qu’ils le peuvent, en toute impunité.



&nbsp;Et oui, au contraire de ce qui se passe dans les pays scandinaves, le peuple français ne sait pas se responsabiliser sans avoir la menace du bâton.


votre avatar







Guinnness a écrit :



Je préfère l’échelle de Munster, ça pue un peu mais ça a plus de gout <img data-src=" />





L’échelle de Bristol est mieux : ça pue encore plus, et question goût je n’ai pas testé mais doit bien déchirer <img data-src=" />


votre avatar

C’est à ça que sert le “return to home” en fait <img data-src=" />



p.s. en ce moment le fumier étalé dans les champs ça fouette aussi bien comme il faut quand on fait voler ses joujoux <img data-src=" />

votre avatar

Un frisbee ou un ballon n’ont pas de caméra en général à ma connaissance.

Les mauvais usages des drones sont aussi liés à la vie privée : j’ai pas envie d’avoir un truc qui regarde chez moi par la fenêtre ou bien d’avoir ça qui survole mon terrain.



Tout comme on ne fait pas voler un ballon ou un frisbee au dessus d’une foule ou d’un lieu public.

votre avatar







tica68 a écrit :



Perso je ne vole que par force 12, ça vole tout seul et sans batterie <img data-src=" />





<img data-src=" />


votre avatar

Ce qui est formidable, c’est qu’ils légifèrent sur l’immatriculation des “drones”, mais en fait, légalement, ce qu’ils appellent drone, c’est un aéromodèle, donc leur loi devrait logiquement concerner les avions, planeurs, et hélicos RC… qui volent depuis peut-être 50 ans dans le ciel français sans que ça pose le moindre problème.

D’ailleurs je me demande si les avions de vol circulaire sont concernés aussi… ce serait bien débile)



De plus, la loi actuelle me semble assez raisonnable, et décrit assez clairement où on a le droit de voler, à quelle altitude, quelles fréquences radio sont autorisées, etc…



&nbsp;En fait, là où ça a commencé à déraper avec les drones, c’est quand on a commencé à en vendre hors des boutiques de modélisme. Qu’est-ce que tu veux que le vendeur de la fnac te renseigne sur la bonne utilisation de ton quadri. Il va te dire “Celui là il est super, il filme en fullHD et tu le siffles il revient” <img data-src=" />





Bref, Forcément, quand on vend des trucs par containers entiers à des gens pas informés, faut pas s’étonner qu’il y ait des abrutis dans le tas. Et c’est sur la médiatisation délirante de quelques incidents (combien par rapport au nombre d’unités vendues d’ailleurs ?) qu’on va légiférer contre la majorité : ceux qui ont acheté leur machin récemment mais qui l’utilisent avec bon sens, et les modélistes qui volaient déjà avant, parfois même avec des quadris, à une époque où le grand public ne savait même pas ce que c’était.



En conclusion, tout ce qu’il faut espérer, c’est que cette mode du drone de loisir passera avant que nos dirigeants ne passent des lois débiles. Si c’est le cas, les dronistes du dimanche finiront par mettre leurs bidules sur le bon coin, seuls quelques passionnés continueront à les utiliser, et tout rentrera dans l’ordre.

&nbsp;

On a donc un besoin urgent d’un nouveau gadget à la mode. quelqu’un a une idée ?

votre avatar

Mais justement, il existe déjà des lois qui interdisent de survoler des personnes, des habitations, de voler à plus de 150m d’altitude, de voler près des aéroports, de voler à plus de 200m de distance et de 50m d’altitude en immersion, etc… L’immatriculation ne saurait empêcher les faits divers cités récemment dans la presse. Quand aux survols volontaires de centrales, les auteurs tout à fait conscients de l’illégalité de leurs actes s’abstiendront bien sur de respecter la loi obligeant l’immatriculation de leurs appareils…

On rajoute donc encore et encore des lois à celles qui existent déjà et qui ne sont pas respectées, ce qui au final gêne surtout les modélistes honnêtes qui cherchent à respecter les lois.

votre avatar

Parce que le terme a subi une dérive sémantique ces dix derniers années pour ne designer que les UAVs.

A l’origine un drone c’est un appareil autonome. Pas forcément aérien d’ailleurs. On trouve des drones terrestres, marins, sous-marins…

votre avatar







Poppu78 a écrit :



Parce que le terme a subi une dérive sémantique ces dix derniers années pour ne designer que les UAVs.

A l’origine un drone c’est un appareil autonome. Pas forcément aérien d’ailleurs. On trouve des drones terrestres, marins, sous-marins…





Et les drones Ader, ils passent les grosses bosses dans le désert<img data-src=" />


votre avatar







Guinnness a écrit :



C’est à ça que sert le “return to home” en fait <img data-src=" />



p.s. en ce moment le fumier étalé dans les champs ça fouette aussi bien comme il faut quand on fait voler ses joujoux <img data-src=" />





Une nuée de mouches dans les rotors&nbsp;<img data-src=" />


votre avatar

Ah oui, mais une seule bosse par drone, hein !

votre avatar

Le problème c’est que la majorité des utilisateurs ignorent cette loi.

Tant que c’était limité aux professionnels et aux amateurs de radiomodélisme, on avait affaire à des gens au fait de la loi.

Aujourd’hui on se retrouve avec des tas de gens qui ouvrent leur paquet et ne lisent même pas la doc. Et qui ensuite vont te dire “ah mais je ne savais pas que c’était interdit”.

votre avatar

Un vibromasseur musical à LEDs connectable à la domotique de la maison ? Genre quand les frites sont prêtes il se met à vibrer en clignotant de toutes les couleurs et en jouant de la musique disco ? Et quand on sonne à la porte, il te joue la chevauchée des Walkyries…

votre avatar







Poppu78 a écrit :



Ah oui, mais une seule bosse par drone, hein !





Tout à fait (c’est pourquoi j’ai choisi le pluriel)&nbsp;<img data-src=" /> (Ader est un pionnier de la bosse, il collait aux sols parfois)


votre avatar



Idem pour les LED, qui permettront de mieux repérer les appareils volant la nuit (ce qui est normalement interdit).(…)imposera surtout une hauteur maximale par rapport au sol, comprise entre 50 et 150 mètres

et voilà comment on rajoute une surcouche à des lois identiques déjà existante…Les LED servent principalement à repérer l’appareil à vue, le vol de nuit étant interdit…. et existent sur la plupart des appareils, y comprit les “jouets”le plafond de vol est lui aussi déjà légiféré…Pffff il y a déjà des lois qui&nbsp;restreignent&nbsp;fortement l’activité tant loisirs que pro (avec ses&nbsp;“scénarios”&nbsp;bien lourd administrativement pour les petites infrastructures)…&nbsp;rajouter des contraintes comme l’immat et les “petits” à cotés qui vont avec (cf la news) ne feras que restreindre voire annihiler les efforts de ceux qui sont déjà dans les clous, en feras&nbsp;certainement&nbsp;passer certains outre quitte à se mettre hors la loi… tant qu’à ceux qui le sont déjà c’est le cadet de leurs soucis… voire&nbsp;même&nbsp;cela peut motiver certains à braver les interdits histoire de pimenter leurs exploits…. les survols de Paris ont de beau jours devant eux <img data-src=" />et&nbsp;honnêtement, le mec qui veut aller espionner il va le faire peinard incognito… comme toute activité illégale… restons lucide

votre avatar

je propose d’immatriculer aussi les avions en papier.

Tout écolier/lycéen/étudiant qui lancera un avion en papier doit le faire avec une feuille à entête comportant lisiblement ses nom prénom et numéro de carte scolaire.

Si il est réalisé avec plus d’une feuille A4 l’immatriculation sera obligatoire.

votre avatar

Oui mais par contre la partie limitation obligatoire des plafonds de vol est intéressante par exemple.

Si le gars sort de l’espace aérien, c’est qu’il aura sciemment modifié son modèle réduit (je me refuse de parler de drone pour ces jouets sans intelligence).

Idem pour l’immatriculation, si le drone est capture en dehors des clous, le gars peut se retrouver. Surtout si la balise GSM broadcast l’immatriculation…



Après c’est à partir de 1kg, donc ça laisse déjà de côté tous les jouets (qui sont déjà dangereux, 1 kg qui tombe de 150 mètres sur un crane ça reste mortel).

votre avatar







Poppu78 a écrit :



Après c’est à partir de 1kg, donc ça laisse déjà de côté tous les jouets (qui sont déjà dangereux, 1 kg qui tombe de 150 mètres sur un crane ça reste mortel).





Facile pour le législateur.

Le parachute sera obligatoire pour tous les drones <img data-src=" />


votre avatar

C’est très raisonnable, et relativement peu contraignant&nbsp;comme réglementation.

Vu les abrutis qui volent a coté des aéroport, ils auraient pu etre bcp plus chiants pour tout le monde.

votre avatar

Les premiers sur lesquels j’ai travaillé avaient des parachutes hein…

votre avatar

Comme à chaque fois, on mets des limites à tout le monde à cause de quelques imbéciles.

votre avatar







Poppu78 a écrit :



Les premiers sur lesquels j’ai travaillé avaient des parachutes hein…





c’était une boutade (de Dijon) : tous les aérodynes à voilure tournante en sont “naturellement” équipés.

ça s’appelle l’autorotation.


votre avatar







Northernlights a écrit :



C’est très raisonnable, et relativement peu contraignant&nbsp;comme réglementation.

Vu les abrutis qui volent a coté des aéroport, ils auraient pu etre bcp plus chiants pour tout le monde.





C’est vrai le coup des balises gsm c’est tellement raisonnable et peu contraignant&nbsp;<img data-src=" />

Et puis tous ces “abrutis” qui volent à coté des aéroports le seront moins avec tout ça ou le resteront puisqu’ils continueront à voler en toute illégalité? Sinon je suis curieux de connaitre le nombre, qui a l’air effarant, de gus qui volent proche d’un aéroport … par rapport à la majorité des autres . <img data-src=" />


votre avatar







picatrix a écrit :



c’était une boutade (de Dijon) : tous les aérodynes à voilure tournante en sont “naturellement” équipés.

ça s’appelle l’autorotation.





L’autorot sur un multirotor, j’suis curieux de voir ça, loll.


votre avatar

Vu l’imagination débordante des concepteurs de ce genre de gadgets je ne parierais pas que ça n’existe pas déja <img data-src=" />

votre avatar







SebGF a écrit :



Un frisbee ou un ballon n’ont pas de caméra en général à ma connaissance.

Les mauvais usages des drones sont aussi liés à la vie privée : j’ai pas envie d’avoir un truc qui regarde chez moi par la fenêtre ou bien d’avoir ça qui survole mon terrain.



Tout comme on ne fait pas voler un ballon ou un frisbee au dessus d’une foule ou d’un lieu public.





Il y a deux aspects aux drones:

&nbsp;




  • dangerosité de l’appareil lui-même (collision, perturbation de l’espace aérien, mise en danger)

  • impacte sur la vie privée quand le drone enregistre ou retransmet des images violant la vie privée des individus.



    Le premier point est certainement le plus sérieux car il y a trop d’utilisateurs de drones qui sont trop laxistes par rapport à la discipline que ce type d’appareil implique, et personnellement je m’inquiète bien plus du risque d’avoir mon fils de trois ans se prenant un drone dans la figure que d’avoir un drone filmant par la fenêtre.



    En revenant à la question de l’immatriculation, celle-ci aura surtout un intérêt dans le premier cas, pour retrouver le propriétaire du drone en cas d’accident. L’immatriculation découragera certainement les utilisateurs de drone les plus honnêtes de fuire leur responsabilité en cas d’accident car elle permettra de lier le drone retrouvé à son possesseur. Par contre l’immatriculation ne servira pas à grand chose face aux utilisateurs sauvages&nbsp; n’ayant pas immatriculé leur drone ou ayant carrément une fausse immatriculation: ceux-ci opèreront de toutes façons à la sauvette et se rendront difficilement contrôlables.



    En ce qui concerne la vie privée, l’immatriculation sera de toutes façons très difficilement contrôlable à distance, à moins d’avoir sois-même du matériel de paparazzi pour photographier l’éventuelle plaque et que celle-ci se présente sous le bon angle.



    Maintenant, ou pourrait imaginer une immatriculation nécessitant la mise en place d’un transpondeur pour permettre un contrôle à distance, mais ça soulève pas mal de questions techniques pour être efficace.


votre avatar







tica68 a écrit :



L’autorot sur un multirotor, j’suis curieux de voir ça, loll.





+1

Je ne pense pas que cela puisse se réaliser, c’est déjà assez chaud sur un hélico de 1m80 de diamètre, alors sur un multi&nbsp;&nbsp; …&nbsp;&nbsp; bonne chance !

<img data-src=" />


votre avatar

Si le multi est doté de rotors à pas variable et débrayables du moteur (comme sur un hélico CP quoi) en théorie ça devrait être possible.



Pour la difficulté tu oublies que contrairement à un hélico où tu dois gérer toi même tous les paramètres de vol sur un multi vu que c’est destiné à être “pilotable” par un michu lambda tu as un contrôleur de vol capable de faire tout le boulot pour toi juste en appuyant sur un bouton


votre avatar







Guinnness a écrit :



Si le multi est doté de rotors à pas variable et débrayables du moteur (comme sur un hélico CP quoi) en théorie ça devrait être possible.



Pour la difficulté tu oublies que contrairement à un hélico où tu dois gérer toi même tous les paramètres de vol sur un multi vu que c’est destiné à être “pilotable” par un michu lambda tu as un contrôleur de vol capable de faire tout le boulot pour toi juste en appuyant sur un bouton





Tu oublies qu’un multirotor peut se piloter comme un hélico sans aucune assistance, à part celle des gyros qui vont “locker” le multi dans la position laissée … à la manière des gyros pour les hélicos rc également.

Et rien de dispo en multi avec rotors à pas variable et débrayables, juste à pas variable.


votre avatar

Doit quand même pas y avoir grand monde qui pilote son multi sans la moindre assistance, et un hélico ça peut très bien voler sans gyro, c’est sportif mais c’est possible <img data-src=" />



Sinon sans rotors débrayables ça clos l’histoire, vu la taille et la faible masse des rotors d’un multi il n’y a quasi aucune chance qu’ils aient suffisamment d’inertie pour continuer à tourner avec la retenue des moteurs qui les freine.

votre avatar







Guinnness a écrit :



Doit quand même pas y avoir grand monde qui pilote son multi sans la moindre assistance, et un hélico ça peut très bien voler sans gyro, c’est sportif mais c’est possible <img data-src=" />





Bem si, tous les pilotes de racer FPV sont en “accro” sans remise à plat de l’assiette. Sur un multi, pas de gyro pas de vol.


L’immatriculation obligatoire des drones en débat au Sénat mardi prochain

  • Du côté des pilotes

  • Du côté des fabricants

Fermer