[Édito] Peut-on et doit-on tout dire ?

Et peut-on rire de tout ? Vous avez 2 h.

[Édito] Peut-on et doit-on tout dire ?

Réponse courte, de mon point de vue : oui à la première question, non à la seconde. Avant de crier au scandale et à la censure, lisez donc cet édito ! Il prendrait presque la forme d’un manifeste personnel.

Le 09 décembre à 17h34

Commentaires (23)

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[Édito] Peut-on et doit-on tout dire ?
De toutes façons, le public ne peut pas tout lire.
Et puis, il n'a pas envie de tout lire. Il lira seulement ce qui le conforte ou le provoque.

Bref, oubliez la déontologie et publiez tout ce qui peut faire des vues.
Profitez-en avant que ChatGPT écrive tout seul les articles... et aussi les commentaires.
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Oui alors sans moi, je vais élever des chèvres dans le Larzac à ce compte-là
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Purée, avec toutes les personnes de l'IT qui se reconvertissent là-deans ça va devenir Woodstock le Larzac !
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Le biais de confirmation

Bon, après c'est aussi pour ça qu'il existe des journaux d'opinion.

Sinon pour rester le plus neutre possible, avant il y a avait les dépêches (courtes) ou infos style télégraphe mais ne lire que des dépêches uniquement, ça risque d'être ennuyeux à mourir.

Pour "garder l'esprit", certains journaux ont une section spéciale. Dans le Figaro (par exemple), à droite, il y a un encart avec des infos flashs, en général quelques lignes - un paragraphe seulement par info.
On a bien le Brief sur Next - récursivité ici :mrgreen: - mais qui généralement fait plus que quelques lignes seulement.
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La déontologie c'est un problème de riche. Le premier problème c'est la survie du journal, et donc la viabilité de son modèle économique.

Pour Next et bcp de journaux en ligne, la viabilité tient en 2 critères: les publicités affichées (impressions) et les abonnements. Bref, faut attirer le chalant.

Next n'a pas trop de concurrents sur la presse en ligne "FR". Mais il y a de la concurrence "anglophone" (là ou je m'abreuve en premier). Et bien sur il y a les autres types de médias: reseaux sociaux, vidéos,...

Je m'étonne d'ailleurs de ne pas voir de journaux FR spécialisés créés ex-nihilo par l'agrégation+traduction via IA de news collectées sur le net.
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Mon propos sur Next n'était pas de parler de déontologie. Non c'était juste pour taquiner ici...

Simplement pour dire que j'ai l'impression que les articles qui sont dans la section "Le Brief" ont tendance à devenir de plus en plus longs & détaillés , ce qui est très très bien d'ailleurs :yes: :smack:, et donc sont de moins en moins des brèves :D
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Non c'était juste pour taquiner ici...
Attention, en 2024 le second degré n'existe plus... ^^
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Attention, en 2024 le second degré n'existe plus... ^^
Si c'est pour dire des paraboles... :p
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Ils sont déjà passés au 3ieme ?

Tout va de plus en plus vite maintenant sur cette planète...
:fumer:
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Comme dit précédemment, cela m’est déjà arrivé, deux fois.
C'est malin ! Maintenant, j'ai envie de savoir ! :langue:

Mais je comprends l'arbitrage.
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:nonnon:
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Je pense effectivement que l'absence de contraintes publicitaires doit déjà avoir un fameux inpact sur le champ de ce qu'il est possible de dire.

Il ne faut pas vexer la main qui nourrit... autant que cette main ne soit pas celle des multinationales !

C'est une des principales raison pour laquelle je suis abonné !
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Merci :love:
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Merci pour cet édito ! (qui prouve que Betterige est vraiment partout)

Y a un truc qui me chiffonne : quand tu dis que quand c'est faux/probablement faux alors vous ne publiez pas.... moi j'aimerais plus d'articles sur la désinformation, Oui c'est vrai Brandolini a raison, ça coûte une énergie de dingue, et on peut pas le faire sur tout tout le temps. Donc prendre la polémique "du jour", montrer son origine, comment se fait la fabrique de l'émotion factice, comment des bots font enfler une rumeur pourrie pour que ça finisse dans un média mainstream pour son article putaclick du jour.
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On n’est pas sur de la fausse information, mais sur du fact checking pour le coup :)
On le fait, quand le sujet le mérite. Il ne faut pas non plus tomber l’excès inverse, fact checker à tout va tout et n’importe quoi. La question se pose parfois dans la rédac sur certains sujets, mais les journées n’étant pas extensibles à l’infinie, il faut faire des choix sur les «combats» à mener :)
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Alors curieusement, quand on lit next on se rend bien compte de cela. C'est par ailleurs appuyé par la charte de déontologie. Donc me vient cette interrogation. Pourquoi cet edito, pourquoi maintenant, pourquoi reafirmer ce qui fait le sel de Next et de sa redac et probablement de chacun de ceux qui encrent nos ecrans
Après si c'est une réaffirmation c'est tout a fait compréhensible aussi. Mais y a t il une raison de plus?
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Non rien de plus qu’une réaffirmation, pas de raison « cachée ». Cet édito (comme bien d’autres) je l’ai en mémoire depuis longtemps :)

ET m'eme si c’est dans l’ADN de Next depuis des années, le rappeler ne peut pas faire de mal et c’est aussi l’occasion de prendre la parole vis-à-vis des nouveaux lecteurs et futurs abonnés ^^
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Avec les différentes charges politico-juridique sur le monde journalistique, j'ai craint un moment qu'il en soit autrement et qu'il eu fallu prendre position
Quel plaisir de voir que ces valeurs intrinsèques de Next sont toujours vives et justement réaffirmé.
Je repense à l'article sur les trolls, et je ne peux m'empêcher de penser qu'un déontologie aussi ferme sur la gestion des sources et la qualité des articles donne moins d’ergot aux pinailleurs de tous poils.
Merci :)
Par contre à 1h50 la réponse, j'espère que les heures sup sont payées !
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moi, j'ai pas vraiment saisi l'histoire d'une information vraie mais qui servirait les grandes boites pour leur éviter de faire des choses. Puis-je devenir plus intelligent grâce à la réponse que tu m'apportera ?
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On peut rire de tout. Sauf de moi.
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Vous faites chi, je vais demander un abonnement pour Noël. Jamais vu un papier pareil dans aucun journal.

PS : si vous publiez toute info sans revue, ça ne vous distingue pas de l'AFP
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On n'est pas n'importe quel journal, ça c'est bien vrai :merci:

pas tout à fait d'accord pour le PS : les agences ont vocation à tendre vers l'exhaustivité, mais même l'AFP fait des choix dans sa couverture de l'actualité. ça dépasse nos propres problématiques sur Next, mais ça soulève aussi des questions intéressantes. Exemple : sur quels critères décider de relater un fait divers (une agression par exemple), en sachant que la médiatisation de l'événement n'est pas neutre, puisqu'elle risque d'entraîner des reprises politiques ?
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"Et peut-on rire de tout ?"

Et bien je répondrais sans hésiter: "Pouet Pouet Camion !!" évidemment !

Les Inconnus@Le Rire sur Arte

[Édito] Peut-on et doit-on tout dire ?

  • Vérité, liberté, pas de publicité

  • De la publicité, sur Next ? Aucune !

  • Une fausse information, un démenti = deux publications

  • One source, no source

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  • Intérêt du grand public ou des grandes entreprises ?

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