[Test] Steam Deck, enfin un succès matériel chez Valve ?
Déjà un an, et Logitech n’a plus toutes ses dents
Le 27 janvier 2023 à 15h38
13 min
Sciences et espace
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Le Steam Deck s’octroie régulièrement une place dans le top des ventes du marché d’applications de Valve. Son prix influe sur cette tendance en valeur, mais il se murmure que la console aurait dépassé le million d’exemplaires vendus en octobre 2022, malgré plusieurs mois de pénuries. Valve n’a pas confirmé, mais ne dément pas le succès de sa machine. Alors que la concurrence s’organise, voyons ce que propose cette console après un an de mise à jour.
En matière de hardware, Valve porte bien son nom. D’abord, la société ouvre les vannes dans un bruit assourdissant au risque d’agiter la communauté PC, puis a ensuite tendance à rendre ses produits plus… vaporeux. Les Steam Machines, Steam Links, et Steam Controllers ont au mieux connu un succès d’estime avant de se retrouver dans les limbes du store. Le Valve Index n’est pas logé à meilleure enseigne, même si son succès très relatif doit davantage au marché atrophié qu’à d’éventuels défauts de conception.
Dans ce contexte, la sortie du Steam Deck en février 2022 laissait quelques doutes sur l’avenir du produit. Voyant que la communauté le soutient et que le secteur commence à prendre une autre dimension avec l’arrivée de la Razer Edge, l’effort (compliqué) de Logitech et les annonces d’une pelletée d'Ayaneo, Anbernic, GPD Win, Retroid (etc.) nous nous sommes penchés sur celle qui semble vouloir s’imposer comme le mètre étalon des consoles polyvalentes nomades (« polyvalente » implique que vous ne lirez plus le mot Switch ailleurs que dans cette phrase). Est-ce qu’elle convient à tous ? Nous y répondons en mode gamer.
Level 1 : restez sur Steam !
Puisque la console de Valve souffle sa première bougie, nous n’allons pas trop nous épancher sur sa fiche technique déjà bien connue. En résumé, le processeur AMD Zen 2 cadencé à 3,5 GHz, la carte graphique RDNA 2 et les 16 Go de RAM envoient une image sur un écran LCD de 7 pouces en définition 1280 x 800 pixels et dont le taux de rafraichissement ne dépasse pas 60 Hz.
Les compromis faits sur la puissance et la finesse de l’écran pour garder de l’autonomie et de la fluidité donnent un résultat équilibré, même sur les jeux AAA. Se caler dans les paluches du God Of War, Devil May Cry 5, Elden Ring ou autres titres parmi les 2 700 compatibles fait son petit effet. Mais n’allons pas trop vite en besogne, nous attendons surtout du Steam Deck une grande polyvalence, en plus d’une accessibilité lui permettant de trouver le public ciblé, soit un large panel d’utilisateurs et pas seulement ceux disposés à trifouiller Steam OS et Linux. Revenons donc sur les premières heures de test.
Le Steam Deck s’achète uniquement en ligne (à partir de 419 euros), ce qui ne manquera pas de lui faire perdre quelques joueurs potentiels. Le produit est arrivé dans notre cas en 5 jours. Pour retrouver sa ludothèque, la connexion au Wi-fi est requise. Ce premier pas apparemment simple nous a valu quelques minutes à regarder tourner un logo Steam sans nul autre signe de vie.
Inutile de s’empresser de contacter le SAV, on connait nos classiques : « have you tried turning it off and on again ? ». Le redémarrage a fonctionné. Nous avons ensuite modifié les propriétés Wi-Fi de la console afin de la rendre plus stable, comme le conseillent des dizaines d’utilisateurs sur les forums. On ne va pas prendre la mouche pour un problème résolu en moins de 5 minutes, mais on a connu plus joyeux comme entrée en matière. Le Steam Deck mériterait-il sa réputation de console de bidouilleur ?
Que nenni ! Si vous vous cantonnez aux jeux dits « parfaits pour Steam deck », pour citer la terminologie de Valve, vous n’aurez nul autre effort à consentir que de cliquer sur les icônes Installer et Jouer. Gagner l’approbation de Valve ne veut pas dire que l’expérience est irréprochable.
Par exemple, certains éléments comme les polices ou les réticules sont parfois à peine lisibles, car les jeux n’ont pas été conçus pour des écrans de cette taille. En revanche, après un an de mise à jour, les critiques faites sur le bruit de ventilation ou les pertes de fluidité (baisse de framerate) n’ont pas été, pour nous, rédhibitoires. De menus défauts, de plus, tempérés par le plaisir de s'amuser où bon nous semble.
Certains jeux n’écopent pas de la fameuse coche verte, signe d’une totale compatibilité, mais d’un « i » sur fond jaune. Dans ce cas, il est nécessaire à certains moments de naviguer dans les menus depuis l’écran tactile ou recourir au clavier virtuel. Rien de dramatique, surtout qu’intervient l’un des atouts du Steam Deck : sa communauté.
Si vous projetez d’acheter la machine, le site ProtonDB.com se doit de figurer en tête de vos signets. Il liste des milliers de jeux et leur accorde une note de compatibilité avec Steam OS. Mieux encore, il donne des conseils pour optimiser le rendu.
La seconde aide précieuse se trouve sous la forme d’une icône de manette juste à droite du bouton de lancement d’un jeu. La communauté aura, au besoin, créé des profils pour passer outre les défauts d’interface d’un titre non adapté à la console. Premier constat : même en se limitant à Steam, l’offre est dense et l’expérience accessible à tous.
Level 2 : Dompter Linux, Lutris, HGL…
Les utilisateurs PC composent avec les launchers d’éditeurs tiers désireux de contourner les pourcentages velus que s’octroie Valve sur sa place des ventes. Le Steam Deck reste d’ailleurs une opportunité pour ce dernier de cloisonner les achats à sa plateforme plutôt que de laisser fuir cette somme potentielle chez Origin (Electronic Arts), Ubisoft Connect, Epic, GOG (CD Projekt Red), ou Battlenet (Activision-Blizzard).
Heureusement, nous pouvons là encore compter sur la communauté pour développer des solutions intermédiaires. Ainsi l’Heroic Game Launcher connecte GOG et EPIC, Lutris se charge d’UbiSoft, d’Origin et Battle Net. Il est nécessaire de passer le Steam Deck en mode bureau et mettre les mains dans l’environnement qui se cache derrière le Steam OS, Linux. Pour beaucoup d’utilisateurs, ce sera une première, mais les démarches pour installer une application ne demanderont pas une longue période d’apprentissage.
C’est après que le bât commence à blesser, car les jeux de ces plateformes n’ont pas été pensés pour le Steam Deck et il n’existe pas encore de raison valable pour que les développeurs fassent le moindre effort à ce sujet. Il faudra donc songer à s’aider de protonDB et de quelques forums ou sites spécialisés pour regarder au cas par cas quel jeu peut être lancé et dans quelle mesure il reste exploitable.
Sur la vingtaine de titres testés par nos soins, outre ceux lancés sans sourciller, le changement d’une version de Proton, s'est avéré suffisant, notamment grâce à l’utilitaire ProtonUP-QT. Dans d’autres cas, il a fallu passer quelque temps à chercher la solution sur le net pour un résultat incertain. Commence alors à se creuser l’écart entre deux types d’utilisateurs : « je veux jouer avant tout et ne jamais me prendre la tête » et « jouer 3 heures… bof… passer 3 heures à essayer de tout lancer, juste pour s’assurer que le Steam Deck en est capable… j’adore ».
Globalement, le level 2 reste en mode Easy. Il ajoute beaucoup de contenu à l’offre Steam et notamment le catalogue de l’éditeur Epic qui s’acharne, pour mettre des bâtons dans les roues de son concurrent vaporeux, à nous offrir des jeux toutes les semaines.
Level 3 : Céder au charme du rétro
Doit-on vous rappeler qu’il est indispensable de posséder les originaux d’un jeu avant de télécharger des ROM ? Dans les faits, les joueurs PC n’ont aucun mal à s’adonner au rétro en lâchant les quelques euros nécessaires au rachat de Doom, Fallout, Wing Commander, Dungeon Keeper, Warcraft (etc.) sur GOG ou Steam.
En revanche, retrouver le plaisir des jeux consoles et arcade reste plus problématique. Il existe bien des compilations telles que Sega Genesis Classic ou Capcom Arcade Stadium ainsi que les remakes de plus gros hits de cette époque, mais nous sommes loin de couvrir toute la diversité attendue par les joueurs s’intéressant à ces morceaux d’histoires. Or, ils sont de plus en plus nombreux et le Steam Deck leur doit aussi son succès. Très vite les Retroarch, PPSSPP, Citra, Dolphin et autres émulateurs sont venus enrichir la ludothèque de la machine, rejoints par Emu Deck, un frontend ajoutant en moins d’un quart d’heure l’ensemble de ces softs déjà paramétrés et optimisés.
Sans évoquer de réelles difficultés, l’installation n’est pas non plus un chemin de roses. Là encore, la communauté volera à votre secours par le biais de vidéos YouTube et de forum. Une fois le système calé dans la console, il faut l'enrichir de jeux sous forme de ROM. Connecter la carte SD du Steam Deck sur PC ne sera pas une opération plug and play puisque Windows et Linux communiquent mal.
Plusieurs solutions possibles : installer Linux Files System, recourir au FTP avec FileZilla ou s’équiper d’une solution de stockage externe USB Type-C formatée sous Windows et reconnue par Linux. D’emblée, les systèmes émulés par Retroarch – donc la majorité des consoles de salon et portables d’avant l’an 2000 (NES, Master System, Super Nintendo, Megadrive, Neo Geo, Game Boy, Game Gear…) – seront exploitables sans difficulté.
Dans une interface uniquement en anglais, vous « scrapez » vos ROMS, donc vous téléchargez des jaquettes et des vidéos de gameplay, afin de vous faire une présentation aux petits oignons. La connexion aux retroachievements (les succès), les save states (sauvegardes à n’importe quel moment du jeu) et autres joies du retrogaming sont configurées par défaut.
Certaines applications tierces telles que PPSSPP (PlayStation Portable), Dolphin (Gamecube), Citra (3DS) carburent au premier lancement alors que pour d’autres, il est nécessaire d'ajouter les BIOS. Cette étape fut plus compliquée de notre côté. Des fichiers ont été écrasés sans raison, certaines consoles n’ont plus fonctionné sans que l’on comprenne ce que nous avions fait de travers.
Une seconde installation sur une carte SD plus récente et en passant par un disque externe pour transférer les jeux, se sera montrée plus stable. Mais là encore, certaines ROM nous ont résisté alors qu’elles se lancent sur notre Retrobat PC ou notre borne d’arcade sous Recalbox.
Malgré tout, l’expérience de l’émulation est très concluante sur Steam Deck et révèle un trait de notre ressenti global sur cette machine. Ça fonctionne : tant mieux ! Ça ne fonctionne pas : la belle affaire, nous avons déjà des milliers d’heures potentielles de jeu.
Boss final : Changer le SSD, installer Windows, lancer le Game Pass
Valve a conçu un produit facile à démonter comme en témoigne cette page d’iFixIt. Certains échangent donc le SSD de base contre un modèle de 1 To. Outre le prix que cela ajoute à la machine, nous pensons qu’une version 256 Go (549 euros) augmentée d’une carte SD de 512 Go suffira à la majorité des utilisateurs. Les plus courageux tentent le bidouillage ultime, celui qui va leur permettre de briller en société, l’installation de Windows 11. L’opération reste en définitive assez accessible puisqu’il suffit de préparer une carte SD sur Rufus afin de créer un dual boot sur le Steam Deck (mince, certains lecteurs commencent à saigner du nez !).
Là encore, le suivi d’un pas-à-pas YouTube est indispensable pour s’éviter quelques maux de crânes. Valve sait la façon dont certains « pimpent » leur console et n’a pas manqué de leur faire des pilotes sur mesure pour que tout fonctionne. Cette solution a le mérite de s’affranchir de la majorité des problèmes de compatibilité Linux. Pour faire simple, le Steam Deck devient un PC portable et peut donc accueillir les launchers, les jeux et même vos applications bureautiques si ça vous chante.
En revanche, il est préférable de craquer pour un dock, un clavier, une souris pour paramétrer l'OS et profiter de tout son potentiel, Windows n’ayant pas été conçu pour un écran de cette taille. D’ailleurs, nous n’avons pas évoqué ici les périphériques disponibles pour la machine de Valve car nous avons souhaité la manipuler dans sa proposition de base de console nomade. Toutefois, parer son joujou de quelques équipements enrichit indéniablement l’expérience utilisateur.
Enfin, nous avons testé les compétences du Steam Deck en matière de streaming. En local, l’opération est très simple, il suffit de cliquer sur une petite icône à droite d’Installer pour afficher le nom de votre PC et lancer une session. Sur les titres gourmands, à moins d’avoir un excellent Wi-Fi, des artefacts de compression apparaissent, mais dans l’ensemble le résultat est satisfaisant.
En revanche, l’ajout du Xbox Game Pass nécessite de passer par Linux, installer Edge, entrer quelques lignes de commandes. Sinon, reste l'option Windows. On doute qu’une solution plus simple soit proposée par Valve, car en invitant une offre d’abonnement aussi complète, il se prive d’actes d’achat de jeux à l’unité. En somme, il laisse entrer le loup dans la bergerie.
Note de la presse : « 8 sélec »
Nous accordons donc la note de « 8 sélec », une occasion de rendre hommage à des collègues récemment virés comme des malpropres de leur rédaction. En effet, après plusieurs semaines d’utilisation, nous sommes convaincus par le Steam Deck.
Certes, les reproches qui lui sont adressés sont fondés. L’écran n’est pas au top (mais bon quand même), l’autonomie ne dépasse pas les 2 heures sur les AAA et il faut investir un peu de temps et de matière grise pour sortir de l’univers Steam. Mais lorsque l’on arrive à dompter la bête et que l’on adapte son utilisation à ces limites plutôt que d’essayer de lui demander l’impossible, alors on bénéficie d’une console moderne idéale pour le jeu indé, capable de lancer des AAA en complément de ses sessions PC et redoutable pour le retrogaming.
Sur ce marché en pleine expansion, le Steam Deck sera donc LE produit à abattre pour les Razer, Ayaneo, Ambernic et consorts. Proposer plus simple, plus léger, plus ergonomique, plus autonome pourra faire chanceler la machine de Steam, car elle est loin d’être irréprochable, mais il sera difficile de faire plus complet pour ce prix.
[Test] Steam Deck, enfin un succès matériel chez Valve ?
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Level 1 : restez sur Steam !
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Level 2 : Dompter Linux, Lutris, HGL…
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Level 3 : Céder au charme du rétro
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Boss final : Changer le SSD, installer Windows, lancer le Game Pass
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Note de la presse : « 8 sélec »
Commentaires (50)
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Abonnez-vousLe 27/01/2023 à 16h09
Perso je l’ai depuis mai et je suis totalement conquis. J’ai jamais fini autant de jeux que depuis que je l’ai.
God of War tourne super bien, spiderman aussi… J’ai refais les deux portal dessus, entropy centre etc…
Uncharted maintenant…
Je mets la console en 40fps sur les gros AAA, 60 fps autrement. L’autonomie varie de 1h30 à quelques heures sur les petits jeux. Largement suffisant pour moi.
En bidouillant un petit peu j’ai installé mario kart. Autrement je reste sur les jeux steam qui s’installent sans souci. Tout est bien foutu et il y a très peu de bugs par rapport aux premières maj, c’est une console bien supportée qui s’améliore avec le temps.
J’ai eu un souci de batterie au nouvel an. Elle ne tenait plus la charge. En 24h j’avais un process de rma declanché chez Valve. Le lundi ups prenait le deck. Le lundi suivant gls me livrait un deck tout neuf. Chapeau valve.
C’est vraiment un beau produit bien supporté.
Le 27/01/2023 à 16h17
J’avais pas suivi le steam deck. Merci pour l’article c’est très complet.
Le 27/01/2023 à 16h37
Pour ma part la meilleur console sortie depuis longtemps que ce soit sur l’offre de jeux et en plus de pouvoir bidouiller dessus.
Le 27/01/2023 à 16h40
Bah… je trouve pas en fait.
À coté on a la Switch qui ne sait pas faire tourner de AAA…
À coté on a la Switch qui ne sait pas faire tourner de jeu hors univers Switch
(Je passe sur les consoles genre Aya Neo, elles ont pas la médiatisation de ces deux là)
Bref, j’ai l’impression que la majeure partie des critiques qui sont faites sur le Deck sont celles d’un gamin gâté.
[Edit] J’avais oublié que le Deck peut émuler la Switch, là où la Switch… ok je m’arrête là
Le 27/01/2023 à 16h42
Je dirais plutôt hors Nintendo.
Le 27/01/2023 à 17h51
Ce n’est pas pertinent de comparer la Switch au Steam Deck.
Dire que la Switch ne fait pas tel truc ne va pas changer grand-chose aux défauts du Steam Deck, surtout qu’on est pas sur la même gamme de prix (la Switch c’est dans les 300€ pour rappel).
Le 27/01/2023 à 18h26
En fait, le Steam Deck n’est comparable à rien, vu que rien dans cette gamme de prix ne ressemble de près ou de loin au Deck. Le Deck n’est « que » à 150 € plus cher que la Switch, et « que » 250 ou 300 grammes plus lourd, pour quelques centimètres de plus.
Donc si, c’est relativement comparable pour les perfs ou l’autonomie. Quant à l’ouverture de l’appareil aux tiers, aucun rapport, tout simplement.
Du coup non seulement ce n’est comparable à rien (ce qui devrait donc être une révolution, en fait ?), mais en plus les exigences que semblent avoir les critiques sont assez folles.
Bah oui, il faut quoi, du 1080p OLED 120 Hz, qui fait tourner à 120 fps le dernier triple A en ultra pendant 8 h, tout en conservant le format et le poids ? On reproche même les 7” de l’écran en oubliant que c’est un appareil qu’il faut pouvoir tenir dans les mains, potentiellement pendant longtemps… et je parle même pas du tarif.
Faut être un peu sérieux à un moment. Les exigences attendues ne correspondent pas au tarif, certaines ne correspondent même pas à la réalité physique actuelle…
Le 27/01/2023 à 17h06
Content de mon Steam Deck aussi.
J’ai l’ai reçu en août dernier et je n’arrête pas de bidouiller avec.
C’est une très bonne machine pour son prix mais il faut être conscient de ses limitations.
J’aime le fait qu’il convient à un joueur lambda et qu’il est assez ouvert pour bidouiller.
Valve a frappé un grand coup et j’attends avec impatience de voir ce qu’il vont proposer avec un deuxième modèle.
Le 27/01/2023 à 17h06
Dommage de passer si vite sur l’environnement de bureau linux utilisé et de ne même pas mentionner son nom ! (KDE Plasma).
Le 27/01/2023 à 17h06
berk
Le 27/01/2023 à 17h24
Je suis surpris du ton de l’article. Plus équilibré que beaucoup d’autres sites, mais il y a plusieurs points qui m’étonnent.
Effectivement. Il aurait été plus honnête de préciser que ce n’est pas dans les intentions de Valve, par exemple. On peut évidemment en douter, mais jusqu’ici Valve n’a jamais donné de raison de le faire. Et Steam se démarque des autres stores par la qualité de ses services plutôt que par des coups bas au détriment des consommateurs (exclusivités, appâts à coup de jeux gratuits…).
Les reproches sur l’écran, l’autonomie, les performances, etc qui semblent comparer une console portable avec une tour gaming bien fournie… d’ailleurs, même parmi les PC portables, combien peuvent faire tourner un triple AAA aussi longtemps sur batterie ? Et jouer au pavé tactile en mobilité est-il réellement plus pratique ?
Et parlons aussi du catalogue monstrueux même si on retire les jeux incompatibles ou peu pratiques. Que tu n’as même pas à racheter puisque tu partages ta bibliothèque avec ton PC.
Présenter l’installation de Windows comme incroyable, alors qu’on devrait se féliciter premièrement du fait que ce soit facultatif pour avoir une expérience correcte, et secondement que ce soit seulement possible, en fait…
Sans parler de leur position sur la propriété d’un matériel acheté et le droit à la réparabilité, qui va à contre-courant de l’immense majorité du reste de l’industrie en général.
Évidemment, certains reproches sont justifiés, et il ne faut pas tomber dans le fanatisme. Mais il est à mes yeux important de savoir les nuancer…
Le 27/01/2023 à 17h32
Vous voulez dire Microsoft ? Parce que bon Valve a déjà fait un taf énorme pour permettre un effort minimal de la part des autres acteurs… (entre Proton et ses contributions à DXVK et VKD3D…). Maintenant c’est à Microsoft de faire un effort pour supporter Linux s’ils veulent que le Xbox Game Pass soit plus utilisé sur le Deck.
Le 27/01/2023 à 18h43
La question, pourquoi installer Windows alors que le GamePass est possible avec Linux (et le SteamDeck) ?
YouTube
Le 27/01/2023 à 21h44
Je nuancerai juste en disant que c’est la partie Xcloud (streaming) qui est disponible avec linux
Le 27/01/2023 à 20h32
Note aux potentiels acheteurs : ne pas prendre la version 80 go trop limitée (les mises à jour de shaders s’installent sur la mémoire interne).
Prendre la version 256 go minimum ou prévoir de changer la mémoire interne pour la version 80 go.
Le 27/01/2023 à 22h19
Actuellement, peut-être, mais les modèles de gpd win en atom, le nano portable de Sony en son temps et surtout la Nvidia shield portable avaient eu du succès relatif pour du gaming mobile.
Bon, sans l’ergonomie du steam deck (enfin j’imagine)
Ça a l’air d’être une bonne bécane, mais j’aurais peur de me perdre dans le jeu de ‘does it run….’
Comme à la belle époque du dos…
Le 28/01/2023 à 01h57
Ça se comprends. Personnellement je triche sur ce plan : cela fait désormais quelques années que je n’ai plus du tout Windows, et encore plus longtemps que je joue sous Arch Linux.
Du coup je sais déjà que mes jeux fonctionnent sur le Steam Deck, vu qu’ils fonctionnent sur mon PC ^^ (reste la question des perfs, mais réduire la qualité + la taille de l’affichage suffisent souvent à en avoir de correctes. Et j’ai beaucoup de jeux de gestion peu gourmands graphiquement).
En plus, au pire, il y a le Steam link, pour lancer un jeu sur le PC et y jouer sur le Deck, parce que soyons honnêtes, une grande partie du public du Deck a déjà un PC de jeu (plus ou moins bon cela dit, le Deck est plus puissant que le dernier PC portable sur lequel j’ai joué typiquement, il est arrivé quand j’envisageais d’en racheter un pour les périodes où je ne peux utiliser ma tour, il est tombé à point nommé). J’apprécie beaucoup le fait que ce soit un PC relativement standard, d’ailleurs, avec le dock je l’utilise comme tel, durant les fêtes je n’ai même pas joué avec, juste utilisé en bureautique/multimédia, au final. Ça fait un meilleur outil de jeu, tout en étant suffisamment polyvalent pour ne pas avoir à transporter un PC portable en plus. C’est parfait pour moi ^^
Honnêtement, on est arrivé à un point de compatibilité où j’achète mes jeux sans même vérifier avant s’ils sont notés plus ou moins fonctionnel, en partant du principe que ça fonctionnera. Au final j’ai que deux jeux que je me suis fais rembourser parce que non fonctionnels. Quelque part, espérons que cela permette de bousculer le marché, et que le support de Linux à l’avenir deviendra intéressant pour les éditeurs, voire, soyons fous, évident. La question du « does it run… » ne se posera alors plus ^^
De plus une bonne partie de ma bibliothèque dispose de versions natives (je dirais un bon quart, ptêt un tiers). Ça dépends beaucoup de chacun (personne n’a la même ludothèque).
Le 28/01/2023 à 04h12
Les concurrents que tu cites n’ont jamais sorti des machines aussi puissantes et complètes dans un package de prix si bas.
Et tout ce qui était shield c’était de l’android(incomplet) et la Sony psvita était performante pour son époque mais très limitée et sans jeux.
Le “dos it run” globalement : si un jeu steam n’a pas un launcher pourri avec un anticheat pété, et bien ça tourne sur le deck.
Autre exeption, certains rares jeux next gen. Mais globalement j’étais très surpris de voir que tous les jeux que je voulais jouer tournent bien.
Le 28/01/2023 à 18h35
Je ne comprends pas trop cette inquiétude ‘does it run….’.
Le journaliste y a pourtant répondu -> https://www.protondb.com
Si un jeu te plait, tu regardes avant ça compatibilité.
Le 28/01/2023 à 06h42
Steamdeck
Tout ces jeux qui attendaient patiemment l’arrivée du steamdeck dans mon backlog steam pour que je puisse enfin les faire
Le 28/01/2023 à 08h53
Nvidia était agressif. Je joue toujours sur ma shield tablet k1 achetée 199€ en 2015⁄2016.
Mais je ne dénigre pas du tout le deck! Je trouve ça géant!
Une de mes machine de jeux (celle du salon) est un APU ryzen 35W GCN. Bien moins performant que le déçu, mais assez pour moi.
Pour le does it d’un, c’est juste que j’adore essayer de lancer des jeux (notamment un qui me manque: pong the next Level qui ne se lance plus depuis longtemps)
Je passerai plus de temps à faire tourner les jeux de mieux en mieux qu’à jouer je pense.
Le 28/01/2023 à 10h08
Désolé, mais je ne te crois pas concernant la Shield K1
Abandonné par Nvidia depuis belle lurette au profit de la Shield TV, on a eu droit à quelques jeux exclu, comme les MGS, Half Life 2, Bordelands et quelques autres. Mais rien de bien récent, on est sur des jeux PS2, voir début xbox 360.
Je ne pense pas qu’on puisse la comparer à un steam deck, le seul intérêt de la Shield K1, actuellement, est Geforce Now et encore, quand la tablette veut bien fonctionner.
Le 28/01/2023 à 10h39
Avec l’essor des jeux pour smartphone, j’avoue ne pas bien voir l’avenir des consoles portables. La plupart des gens que je voient jouer hors de chez eux (transports, salle d’attente….), jouent sur leur smartphone.
Est-ce que c’est un marché de niche ? Ou alors il y a toute une communauté de gens qui jouent dans leur salons sur une console… portable ?
Le 28/01/2023 à 16h09
Je ne pense pas que ce soit de niche, t’as pas du tout les même jeux sur mobile et sur PC/console.
Et oui, il y a aussi toute une communauté de joueurs qui utilisent une console portable avachis dans leur canapé ou dans leur lit Un cas en particulier m’avait marqué : un père de famille qui disait ne pas avoir le temps de jouer sur PC (s’installer, lancer le PC, le jeu, etc…), et que le Deck permettait de jouer 10-20 minutes entre deux activités en mode « n’importe où n’importe quand », y compris en voyage (alors que la tour faut en plus être chez toi), ce qui faisait qu’il pouvait jouer beaucoup plus souvent avec.
Le 28/01/2023 à 19h24
Je joue au deck la plupart du temps chez moi. C’est facile de faire des petites sessions et de suspendre avec la veille instantanée.
Je pense que la plupart des usages sont chez le domicile des utilisateurs…
Je joue aussi dans le train, chez mes parents etc….
C’est pratique même à la maison.
Si on parle de la switch, pareil la plupart du temps les gens je pense jouent depuis chez eux. C’est plus sympa que de devoir rester devant son pc.
Le 28/01/2023 à 11h51
Perso je reste sur mon cloud local avec mon pc + smartphone / pi.
Le 28/01/2023 à 12h48
Je joue surtout sur des indies (humble bundle et Cie). Parfois des vieux aaa sur Geforce Now.
Pour info, Nvidia a abandonné la Shield tablet à Nintendo (la switch, c’est à la base la plate-forme prévue pour la Shield 2, Nintendo a visiblement interdit à NVdia de continuer à vendre la Shield K1- ce qui fait que Nvidia m’a remplacé la mienne, écran fendu au de là de la garantie 😁
Le cpu est lent, mais la partie 3d est toujours compétitive. Les 2go ram et 16go flash sont trop limites, du coup j’en ai acheté 2 autres d’occas.
Ce n’est clairement pas comparable au steam deck niveau matériel, mais l’effort de nvidia était impressionant. Geforce now est maintenant une vieille plate-forme de streaming, connectée à steam, alors que les concurrents arrivent en fin à émerger. Sans oublier la manette dédiée et la possibilité de l’utiliser en fixe branché à la tv…
Je souhaite que le steam deck soit profitable à steam, mais il y a eu tellement de précédents avortons chez toutes les marques de gaming pc que j’ai encore des doutes
Le 28/01/2023 à 13h01
N’ayant jamais lu gamekult, je ne comprend pas ce que signifie ce « 8 sélec ».
Le 28/01/2023 à 14h23
C’est pas les mêmes jeux
Le Steam Deck permet de faire tourner le genre de titres habituellement destiné aux consoles de salon et/ou aux PC tout en étant portable et en proposant un bureau KDE/Plasma complet prêt à l’emploi. Aucune autre console ni smartphone ne propose un tel niveau de fonctionnalités à ma connaissance.
Le 28/01/2023 à 15h19
La Switch est sortie en 2017 avec une puce Nvidia Tegra X1 modifié (ARM donc). Je vois mal comment on peut comparer ça a un ordinateur compact comme le Deck qui tourne sur du Zen2 (du x86).
Ce sont deux produits très différents étant donné leur conception. Il serait plus pertinent de comparer le Deck aux autres ordinateurs “console”.
Le 28/01/2023 à 16h48
En fait, j’ai écrit un pavé, puis je me suis rendu compte que tous mes arguments étaient aussi applicables à la Switch.
Genre si on critique sans comparaison le Deck pour son manque d’autonomie ou son écran, pourquoi il n’est pas possible de critiquer sans comparaison la Switch pour son manque de perfs, d’ouverture ou de son écran ?
Du coup je vais acheter une Switch, puis dire « ah quand même, 30 fps c’est juste, et puis le 720p aussi, pis bon l’autonomie est pas ouf ».
Et complètement mettre de côté que pour 270 € c’est pas possible d’avoir mieux en fait, puisque la seule machine similaire qui fait mieux n’a pas du tout le même prix (420 €), et ne vise pas du tout le même public.
Et du coup c’est ce que disait Eldeberen, ce sont des critiques d’enfant gâté, jamais content, qui demande toujours plus, quoi que tu lui donneras.
(et si tu me dis que la Switch a subit le même traitement à sa sortie, bah tout mon argumentaire s’applique aussi à ce cas-là, du coup. Parce que c’est tout aussi con dans les deux cas)
Le 29/01/2023 à 17h34
Dire que le Deck à des défauts, ce n’est pas être un “enfant gâté”. C’est juste rester critique vis à vis des produits qu’on achète.
J’ai acheté le Steam Deck. Je joue plus dessus que sur mon Legion 5, mais ça ne m’empêche pas de reconnaitre ses quelques défauts (que je trouve assez mineurs).
Le 29/01/2023 à 17h51
Ben, un défaut qu’on peut citer, c’est le système de vibration qui est vraiment cheap. Ou les problèmes de compatibilité, après tout, ou même le fait qu’il y ait encore des bugs (il lui arrive de reboot sur certaines actions, et il aime pas trop être hors ligne par fois).
Mais le manque de performance, d’autonomie, ou de pixels sur l’écran, ou encore le prix ou la taille et le poids c’est absurde : il n’y a aucun point de comparaison, tu pourrais demander toujours plus et ne jamais être satisfait.
Typiquement, un modèle plus performant ou avec un écran plus dense coûterais plus cher, et aurait certainement moins d’autonomie, ou un poids plus élevé rendant l’appareil moins confortable. Je pense que pour certains points c’est même plus du rapport qualité/prix mais carrément des limites physiques… la puce AMD par exemple est littéralement ce qui se faisait mieux sur le rapport performances/consommation en x86_64 au début de la production.
Et pour le coup ça ne vaut pas que pour le Deck. Comme je l’ai dit, on pourrait faire le même genre de critique pour la Switch ou l’Ayaneo, ou même des PC portables : si l’appareil est moins bon que sa concurrence sur un point toutes choses égales par ailleurs, soit, mais si y’a pas de comparaison possible parce que les produits ne sont jamais « toutes choses égales par ailleurs », même pas au niveau du prix, alors ce sont des critiques absurdes.
Le 28/01/2023 à 17h57
Je suis de ceux-là: difficile de s’isoler 1h juste pour jouer. Donc la switch sur le canapé en attendant que la douche se libère c’est cool.
Critère no 1 de choix de la plateforme et du jeu: pouvoir s’arrêter soudainement n’importe quand, pouvoir faire des sessions de 10-20 min (ce que le PC ne permet pas toujours)
Le 28/01/2023 à 22h43
Je me suis mal exprimé: au lieu de jouer, j’aurais tendance à passer des heures à paramétrer pour que ça passe mieux (et comme je le disais, j’ai des jeux que j’aimerais lancer mais qui ne fonctionnent pas en émulation)
Le 29/01/2023 à 09h30
Joli succes du Steam Deck. Mais cela montre encore une fois que Nintendo a été sacrément visionnaire ;)
Le 29/01/2023 à 14h33
Nintendo killer !
Le 29/01/2023 à 20h20
Merci pour ce test qui fait envie : j’ai, en plus d’une Switch, un gros PC qui m’a couté, finalement, une fortune pour jouer surtout à FS2020, Civilization V et VI, Rimworld et aux jeux Lego avec mon fiston (j’ai réactualisé l’ensemble de la tour il y a 2 ans, i7 + RTX 3070, tout les 5-6 ans je me fais un petit plaisir).
Et comme je pense virer la tour à terme (c’est moche, ca prends de la place, de la poussière et quand je joue, c’est uniquement avec mon fils, donc des jeux plutôt anciens que je sélectionne soigneusement), je me demande si ce ne serait pas judicieux de passer sur le Deck, avec le dock sur la TV, clavier, etc… pour les rares utilisations autre que le jeu.
J’ai mon Macbook pour tout le reste, le PC est vraiment sous utilisé. Et pour finir, je me rend peu à peu compte que finalement, le format console convient mieux à ma vie : la pause et la reprise n’importe quand, c’est génial ! Si en plus j’ai accès à mon compte Steam… C’est tentant !!
Alors tout ce pavé pour une question : est il possible, comme sur Steam windows, de brancher 2 manettes en même temps ?
merci !
Le 29/01/2023 à 20h51
Tout à fait. Beaucoup de gens ne jouent jamais en full hd, et n’ont pas de RTX 3070 pour jouer. Les APU restent très utilisés d’après les stats steam.
En fait, la réso, on s’en moque pas mal (à part si ça empêche d’utiliser le menu du jeu bien sûr).
Par contr,e pour jouer sur un PC qui n’a pas de clavier ou souris par défaut, les jeux PC ont encore du chemin à faire pour être réellement utilisables uniquement à la manette (certains rappellent l’histoire de terminator 2 sur la console dérivée du commodore 64: il faut appuyer sur entrée pour commencer, mais après ça marche tout à la manette)
Le 30/01/2023 à 07h52
Oui et ça fonctionne très bien. Je crois qu’il est même possible de brancher une seule manette, et d’utiliser le deck comme deuxième manette, mais ça je n’ai jamais essayé. Mais avec le dock et deux manettes, ça fonctionne très bien.
Le 30/01/2023 à 09h03
Super !
Merci beaucoup !
J’ai un peu entendu parler d’une version 2 du Deck, mais à priori cela ne concernerait que l écran et la batterie..
Mais si c’est aussi bien foutu qu une, par exemple, nVidia Shield avec une longévité exemplaire, je pense craquer ^^
Merci encore !
Le 31/01/2023 à 05h49
Perso ce qui m’a fait craquer c’est que c’est un vrai pc, une plate-forme ouverte. Je me suis dit que dans le pire des cas, avec un dock, ça ferait un PC correct en deuxième vie. Parce que quand tu y réfléchis bien, un PC de ce rapport perfs / prix, c’est tout à fait bien.
Mais pour l’instant, l’usage que j’en ai est bien celui d’une console de jeu. La partie « dock » pour le relier à la télé a deux/trois soucis logiciels de jeunesse (il faut penser à le débrancher / rebrancher régulièrement – jamais pendant les sessions de jeu), mais avec steam on a l’habitude que les choses s’arrangent avec le temps.
Le 30/01/2023 à 10h16
Je conseille à tous les possesseurs de regarder à installer deckyloader, pour pouvoir installer des plugins - dont le VibrantDeck qui permet d’améliorer le problème d’écran terne en jouant sur la saturation et autres.
Le 30/01/2023 à 10h19
La stratégie de Nintendo consiste à développer une approche différente de la façon d’utiliser les technologie pour l’amusement : la fameuse “pensée latérale des technologies désuètes”. Nintendo évite de trop entrer en concurrence avec ce qui existe déjà est qui est bien implanté et va créer son propre marché.
Du coup, l’idée de l’avenir d’une console portable, ce n’est pas comment gagner contre les smartphone, c’est au contraire comment proposer un produit qui se distingue des smartphones.
Et bon, pour l’instant, c’est un avis personnel, mais les jeux sur smartphone, ce n’est pas terrible. Bon, on a les classique mini-jeu très juicy à la candy-crush qui marche bien entre 2 stations de métro ainsi qu’une armée de clones de ces jeux. Cependant, des jeux qui atteignent un standard plus classique des consoles avec un gameplay plus varié, avec un peu de scénario, le tout avec des contrôle très adapté à l’écran tactile, c’est beaucoup plus rare. C’est même beaucoup trop rare. Du coup, je trouve que pour l’instant, en dehors des mini-jeux à jouer dans les chiottes, les consoles portables ont encore une marge de manœuvre assez large.
L’avantage d’un environnement matériel bien défini permet aux consoles portables de palier le retard qu’elles prennent par rapport aux smartphones haut de gamme. Les jeux qui sortent sur ces plateforme sont forcément adapté à exploiter ce matériel, là ou sur smartphone (et tablette), il faut gérer une grande diversité de matos, dont certain plus ancien que d’autre. Là dessus en terme de jeu sur smartphone/tablette, c’est plus Apple qui pourrait y gagné grâce à une part de marché énorme sur une poignée de modèle, il est donc plus facile de définir un matos minimum.
Le 30/01/2023 à 11h42
L’avantage d’apple aussi c’est qu’ils ne sortent que des haut de gamme qui ont de la patate longtemps.
Le 30/01/2023 à 13h10
C’est un avis personnel, mais je ne pense pas que la puissance soit une condition sine qua non pour le succès d’une plateforme. Typiquement, la Switch était déjà un veau à sa sortie par rapport au smartphone haut de gamme il y a 6ans, et pourtant, c’est toujours la console la plus vendu en terme d’unité en 2022. C’est pour ça que je dis que ce qui importe le plus c’est l’environnement. Une console apporte un matériel homogène. Un jeu qui sort sur un tel machine a été pensé, adapté… pour qu’il soit agréable sur ce support. Le logiciel suit donc. C’est d’autant plus vrai que la Switch est un matériel unique sur le marché qui encourage (voir force) de véritable faire un travail pour adapter son titre à cette plateforme. Un bon jeu, ne se compte pas forcément en nombre de polygone.
Le 30/01/2023 à 14h47
C’est une bonne approche.
J’ai pris mon Steam deck en connaissance de cause et j’ai déjà un gros PC pour jouer.
Je sais que sa puissance est limitée même si c’est beaucoup plus qu’une Nintendo Switch.
Je me sers de mon Steam Deck pour ma liste de jeu en attente, du rétrogaming, …
L’avantage comme pas mal de personnes ici le souligne, c’est la possibilité de faire des courtes sessions.
Le 30/01/2023 à 16h19
Pour la Steam Deck, l’environnement n’est pas totalement homogène. Matériellement, OK, il n’y a pour l’instant qu’une seul version de la console, avec quelque variation au niveau du stockage, mais c’est assez secondaire.
Cependant comme on peut le lire dans l’article, on peut changer l’OS, ça commence assez mal niveau stabilité pour les dev. Si steam veut vraiment proposer un environnement stable, il faut qu’il fixe bien au éditeurs et aux consommateurs que sa machine est faites avec certaine configurations logiciel. S’il supporte le changement d’OS, il doivent fournir les outils pour que l’environnement logiciel soit toujours le même (lib, drivers…).
Et même là, ça reste encore léger, car il faut aussi assurer aux éditeurs que quoi qu’il arrive, la machine garantie qu’une quantité minimal de ressource sera toujours disponible. Il faut donc contrôler la quantité de ressource consommé par le système et tout ce qui n’est pas lié au jeu.
Du coup, difficile pour un éditeur de vraiment proposer un nouveau jeu optimisé au petits oignons pour la Steam Deck. On se retrouve non pas avec une console et ses jeux, ses dernière nouveauté, mais plutôt une machine pour jouer à cette longue liste de jeux laissés depuis temps de temps au fond de la biblitohèque Steam. En soit, c’est un bon plan pour Steam, leur service est remplis de ce genre de jeux qui ne nécessite pas de grosses config pour tourner fait avec des moteurs de jeux classique facile à porter sur toutes les plateforme.
Le 30/01/2023 à 13h41
Rhaaa ça donne envie quand on lit cet article et le retour des commentaires 😊 Mais j’avoue que j’avais acheté une Switch à sa sortie en me disant que j’allais pouvoir jouer partout (canap’, lit, etc) et au final je l’ai très peu utilisé.
Merci pour l’article !
Le 01/10/2024 à 13h02