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WhatsApp va se rendre interopérable avec les autres messageries

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WhatsApp va se rendre interopérable avec les autres messageries

WhatsApp va ouvrir prochainement sa messagerie aux services tiers. Meta, la société mère, est obligée de le faire dans le cadre du DMA. Elle affirme travailler sur le sujet depuis près de deux ans. On en sait désormais un peu plus sur la manière dont la connexion va se faire.

Le 08 février à 15h42

Le Digital Markets Act entrera en vigueur le 7 mars. Dans ce nouveau cadre réglementaire, six sociétés ont été nommées comme contrôleurs de données (gatekeepers). Des obligations supplémentaires leur sont imposées, liées à la bonne marche de la concurrence et l’interopérabilité. Chez Meta, Messenger et WhatsApp doivent notamment s’ouvrir aux autres messageries pour leur permettre d’échanger avec elles.

Même si l’on sait depuis plusieurs mois à quelle sauce ces messageries vont être mangées, Meta travaille en fait sur la question depuis presque deux ans. Dans une interview à Wired, Dick Brouwer, directeur de l'ingénierie chez WhatsApp, a donné des détails sur ce qui sera dévoilé le mois prochain.

Fonctionnement général

Concrètement, l’interface de WhatsApp accueillera une rubrique « Conversations tierces ». On devrait y trouver les messages émis depuis des applications compatibles avec cette interopérabilité.

Dans un premier temps, seuls seront acceptés les messages texte entre deux personnes et chiffrés de bout en bout, les images, les vidéos et les fichiers. Dans un second temps arriveront les appels audios et vidéos. Les conversations de groupe ne semblent pas à l’ordre du jour.

On sait globalement à quoi ressemblera l’interface, grâce à une capture publiée par WABetaInfo :

L’interface suggère que tous les messages provenant d’applications tierces seront rassemblés dans une rubrique dédiée. Si cette version se confirme, il se pourrait cependant que le choix retenu ne soit guère pratique à utiliser. Il faudrait en effet se rendre dans une section spécifique de l’application pour retrouver ces messages, comme on le fait actuellement avec la rubrique Archive. Pas certain non plus que le fonctionnement soit suffisamment explicite pour une partie du public.

Bienvenue sur les serveurs de WhatsApp

Comme l’explique le responsable, l’interopérabilité se jouera au niveau des serveurs de WhatsApp. Les entités intéressées devront en faire la demande auprès de la filiale de Meta et obtenir son accord, sous l’œil de la Commission européenne. On ne sait pas encore clairement les conditions qui seront demandées, mais les problèmes que cette ouverture suppose sont faciles à deviner.

« Nous pensons que la meilleure façon de mettre en œuvre cette approche est d'utiliser une solution construite sur l'architecture client-serveur existante de WhatsApp ». La méthode prévue est que WhatsApp « documente [son] protocole client-serveur et laisse les clients tiers se connecter directement à [son] infrastructure », a indiqué Dick Brouwer.

En principe, l’interopérabilité est un concept dont l’intérêt n’est pas remis en cause. En pratique, WhatsApp se sert du protocole Signal. Pour échanger des messages, il faut qu’il y ait une passerelle quelque part, capable d’assurer la liaison entre le protocole Signal et celui utilisé par l’autre application.

Or, entre deux protocoles, il faut trouver un moyen de communiquer. Le chiffrement n’est pas le même, et il n’est pas forcément de bout en bout. En outre, la question de la correspondance des contacts est importante. Si WhatsApp se sert en effet du numéro de téléphone, ce n’est pas le cas de toutes. La messagerie suisse Threema, par exemple, génère un identifiant aléatoire à huit chiffres permettant la communication. Comment les utilisateurs vont-ils se trouver ?

Le système de WhatsApp devra donc permettre un échange entre des protocoles différents, sur ses propres serveurs, ce que les éditeurs pourraient ne pas accepter. Sur dix éditeurs de messageries interrogés par Wired, seuls deux (Snap et Discord) ont répondu… pour dire qu’ils ne feraient pas de commentaire. Les autres, dont Google, Telegram, Viber et Signal, ont gardé le silence.

Notez que WhatsApp a ajouté travailler avec plusieurs entreprises et que des accords de non-divulgation ont été signés. C’est le cas de Matrix, dont le cofondateur Matthew Hodgson a confirmé à nos confrères un travail sur l’interopérabilité en collaboration avec WhatsApp. Il ne pouvait cependant pas en dire davantage.

Doutes et sécurité

La question de la sécurité est centrale. WhatsApp a beau utiliser le protocole Signal depuis longtemps et chiffrer de bout en bout l’ensemble des échanges, tout n’est pas clair pour autant. Notamment sur la question des métadonnées, sur laquelle WhatsApp s’est cassé les dents en matière de communication.

Julia Weiss, porte-parole de Threema, a ainsi soulevé la question auprès de Wired. « Nous n'avons aucun moyen de savoir ce qui se passe réellement avec les données des utilisateurs qui sont transférées à WhatsApp. Après tout, WhatsApp est en sources fermées », a-t-elle expliqué.

Elle a ajouté que Threema avait bien été contactée par WhatsApp pour travailler sur l’interopérabilité de manière expérimentale. Cependant, la société n’avait pas donné suite, le système proposé ne répondant pas aux normes de sécurité et protection de la vie privée du Suisse.

Autre point de vigilance : le spam. Difficile de savoir ce qui va se passer, car les détails manquent pour l’instant sur le système de WhatsApp. La question se pose d’autant plus que chaque service qui choisira de coopérer avec WhatsApp sera un point d’entrée dans l’application pour les messages, donc du spam.

« L'une des exigences fondamentales – et c'est très important – est que les utilisateurs puissent choisir de participer. Je peux choisir de participer ou non à l'échange de messages avec des tiers. C'est important, car cela pourrait être une source majeure de spam et d'escroquerie ». En d’autres termes, il fait supposer que l’interface permettra d’accepter ou refuser les messages provenant d’applications tierces.

Une interopérabilité au service des géants ?

On peut se demander si cette ouverture va réellement profiter à la concurrence. Messenger et WhatsApp sont les deux messageries les plus utilisées au monde. Qu’un cadre soit planté pour permettre les échanges depuis d’autres applications est un pas dans la bonne direction. Mais il comporte des dangers.

La position de WhatsApp pourrait s’en retrouver renforcée, du fait qu’elle apparaîtrait automatiquement comme une référence. Les fonctionnalités d’une application auraient beau être supérieures, son utilisabilité pourrait être mesurée à sa capacité à communiquer avec WhatsApp, qui prendrait alors le rôle de concentrateur.

Un rôle qui pourrait servir à imposer certaines conditions, au risque de perdre la passerelle vers une application utilisée par deux milliards de personnes environ.

Dans l’absolu, la situation ne serait pas nouvelle. Dans un passé pas si lointain, de nombreuses applications existaient pour connecter les services de messageries. Pidgin, par exemple, existe toujours et n’a pas changé de principe. Trillian, pendant un temps le grand champion dans ce domaine, s’est réorienté il y a plusieurs années vers la messagerie sécurisée dans le monde médical. Sur les Mac, iChat prenait en charge AIM et le protocole XMPP.

Les messageries sont devenues depuis des silos. Chacun garde précieusement ses utilisateurs. L’arrivée fracassante du DMA change la donne, mais ses effets sur le long terme devront être mesurés avec soin.

Notez que l'on ne sait pas si ces modifications seront réservées à l'Europe ou disponibles dans le reste du monde.

Commentaires (25)

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Comme Apple, Meta a l'air de concevoir ses solutions pour se soumettre au DMA de sorte que ses propoales soient refusées par tout le monde. En exploit d'ingénierie en soit.

Quid des serveurs indépendants ? Matrix a été mentionné, mais pour des utilisateur.ices d'XMPP, Mattermost et certainement d'autres comment ça va se passer ?). Nul doute qu'entre gafam, ils arriveront à s'entendre.
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Ils construisent leur business model sur un système fermé, bien sûr qu'ils vont faire le strict minimum.
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J'ai du revenir sur whatsapp pour un groupe inflexible sur les moyens de communication. Malheureusement je ne pourrai pas encore m'en débarrasser...
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Je passe mon temps a le désinstaller et le réinstaller!

Mais la je crois qu'il est parti pour rester un moment, juste pour 2 ou 3 groupes...
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Je ne comprends pas l’intérêt de l’interopérabilité des systèmes de messageries. C'est pour moi un nivellement par le bas. Quand j'utilise Telegram, c'est pour un besoin spécifique, quand j'utilise Signal, c'est pour un autre besoin, etc...

Si tout le monde est interopérable, le niveau de sécurité sera celui du maillon le plus faible. Comment est-ce qu'on échange un Signal chiffré end-to-end avec un SMS ou un message sur Discord?

On pourrait imaginer que tout le monde se rende compatible RCS, avec un système d'interconnexion type mail où chaque entité aurait un identifiant @son-provider. Mais à ce moment là, les messageries ne serait que des frontends? Où serait la gouvernance? Chez Google/Microsoft/Facebook à coup sure.

Alors au final, on va avoir un truc bancale. What'sApp qui ouvre ses serveurs pour que des tiers puissent échanger. Mais l'inverse n'est pas vrai. What'sApp n'implémentera jamais le fait de pouvoir se connecter à un service que je créerait.

Donc au final, l’interopérabilité, c'est techniquement, juste un droit d'accès aux serveurs des quelques gros providers de messagerie, qui continueront de décider.

Beaucoup de bruit, et une cartouche cramé au niveau de l'UE, pour pas grand chose au final...
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Je suis pas d'accord.

Ces applis sont devenues incontournables, pour les conversations de groupes, le partage de photos, etc...

Sauf que 90% des gens n'utilisent que WhatsApp et forcent du coup les autres à faire de même. Ne pas avoir WhatsApp est carrément excluant maintenant, l'application est quasiment obligatoire.

Pour les besoins basiques (conversation de groupe, échange de photos / vidéos, ..) il devrait y avoir une interopérabilité imposée pour que ça ne force pas les gens à utiliser une appli en particulier (comme c'est le cas pour les sms / mails / etc..).
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L'interopérabilité c'est bien si c'est bien fait.

Comme expliqué par mon VDD, ne pas avoir WhatsApp c'est excluant aujourd'hui, si demain je peux communiquer avec mes contact WhatsApp via Signal, je désinstalle WhatsApp directement.

La seule chose que je demande c'est de savoir ou j'envoie quand je parle avec quelqu'un (ie Server Signal ou WharsApp ou autre).

Mais pour rebondir sur ma première phrase, j'ai peur que ce ne soit pas le cas et que Meta en profite pour siphonner un peu plus de données.
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Alors là, si on veut me dire quelque chose, suffit de respecter mes choix :
J'ai beau avoir un num de tel (appel/sms) mail et mon serveur Nextcloud(cc Talk)
Me demander de passer sur n'importe quoi : non

Combien de fois, pendant des mois et des mois en pro comme en perso : viens sur whatmachin, sur signal, et sur telegram, sur slack, sur etc etc

J'ai pris mon tel et j'ai balancé un ID de session à tout qui me demandait : quoi tu veux pas installer ume app, moi non plus

Cadeau, un lien web sur Talk, avec ou sans compte et zoupla, ca juste marche et web/mobile/app(via compte, pas core intégré le sans compte, pt un jour y a eu de la demande)

Plus personne me parle de beta/gamma/alphe connerie.

Appel/sms : cool
Mail : cool
Mail PGP : secure/privé
Talk : secure/Privé via mon stun TCP et serveur Nextcloud

Donc non, pour moi dépendre de l appX|Y|Z pour truc biduleA|B|C

J'ai même pas RCS et appel over 4|5G : bloqué et quand ca sera 100% la norme > only mail et talk :)
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Je ne comprends pas l’intérêt de l’interopérabilité des systèmes de messageries.
Tu préfères êtres dépendant de tes destinataires pour utiliser une messagerie ?
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Il faut lire la suite de ce que j'ai écrit aussi. La vie, c'est toujours une question de trade off. Qu'est ce que je perds, qu'est ce que je gagne. Idéalement, toutes les messageries devraient se parler via un protocole commun. Mais c'est pas le cas, je préfère que chacun reste chez soi, plutôt qu'un semblant d'ouverture interopérabilité où c'est Whatsapp qui hébergera les serveurs.

J'ai pas forcement envi que des Whatsapp interagissent avec mon Signal. Et je ne suis en aucun cas dépendant de la messagerie de mes destinataires. Je n'ai pas de compte Facebook, donc pas de Messenger, et je le vis très bien. Et en dernier recours, il y a toujours le SMS, voire RCS, qui est compatible avec 100% des smartphones... Et quand Apple l'aura ouvert, on pourra même faire du RCS de groupe entre Android/iOS.

- Whatsapp pour les groupes familles, groupes amis et groupe assos sportives. Y a rien d'ultra confidentiel, c'est juste pour organiser des agendas.
- SMS/MMS/RCS quand je communique avec 1 personne.
- Signal pour les communications sérieuses avec des gens sérieux.
- Telegram pour avoir les news de la guerre en Ukraine.

Chaque messagerie, une utilisation.

Et voilà...
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voire RCS, qui est compatible avec 100% des smartphones
OK pour mail et SMS mais pour RCS, c’est juste faux (c’est dommage mais c’est un autre problème).
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Pour iOS, c'est gagné niveau juridique, l'implémentation est en cours et c'est prévu pour bientôt.
Pour Android, sauf erreur, l'appli Message gère le RCS.
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Je ne suis pas sûr que Message soit sur tous les smartphones Android. Certains fabricants doivent mettre leur propre appli à la place.

En plus, tu oublies les smartphones de Huawei qui partent d'AOSP mais n'ont pas les services Google.
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De mémoire sur mon Galaxy S9, je pouvais choisir d'utiliser l'appli message de Samsung, ou l'appli Google.

Après effectivement, Huawei n'a pas Message, mais est ce que l'appli message intégré gère le RCS?
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Et vous oubliez tous les 2 les smartphones qui n’ont ni iOS, ni Android. :windu:
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Sans parler des téléphones avec un système dégoogolisé comme par exemple :
- les téléphones Murena installé par défaut avec le système /e/
- les téléphones Pixel avec l'un des systèmes les plus sécurisés grapheneOS
- et bien d'autres systèmes.

A moins qu'il soit possible de faire fonctionner l'application SMS de Google sans les Play Service, cela manque un peu d'ouverture pour une appli SMS RCS qui devrait être un standard
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Ce qui manque sincèrement, c'est un protocole que tout le monde pourrait utiliser, quelque soit son client ou son OS. Une sorte de HTML mais pour la communication.

De toute façon, même avec l'interopérabilité dont il est question dans l'article, je suis sûr et certain qu'il y aura toujours des bugs, genre : des messages qui n'arrivent pas, le son ou la visio impossible à démarrer et encore quand ton matériel est détecté.

Par contre, l'autre jour, j'ai discuté avec un ami par l'intermédiaire de l'application Talk de NextCloud et ça a a plutôt pas mal fonctionné. Mon pote n'a pas eu besoin de s'inscrire, je lui ai juste envoyé un lien et basta.

De plus, Il ne se retrouvait pas avec un énième logiciel a télécharger, il était en terrain neutre.

Donc, peut-être que le futur de la messagerie c'est NextCloud/Talk, qui sait ? :-)
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Il y a eu (et a toujours) des protocoles libres et interopérables. Du genre XMPP en son temps (il me semble que Talk de Nextcloud est basé dessus), dont tout le monde fut content que facebook ou google ou je sais plus qui base sa messagerie instantanée dessus.

Pour lui faire un Embrace, Extend (ajouter des features exclusives pour son propre client forcer la migration vers lui, dégrader l'expérience avec les tiers), Extinguish en le remplaçant par son protocole propriétaire fermé et garder captif la base d'utilisateurs.

C'est d'ailleurs pour ça que les membres du fediverse voient d'un mauvais œil le fait que Threads de Meta soit compatible ActivityPub.
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Oui, et il y a eu aussi GTalk qui utilisait XMPP. Là, c'était génial tu pouvais discuter avec tous les gens utilisant Gmail.

Mais bon, Google en a également décidé autrement ensuite...
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et facebook jusqu'en 2015
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Absolument même réflexion sur Embrace Extend, avec en bonus qu'on ne saura pas que c'est Whatsapp le client correspondant.
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Doublon, à supprimer.
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D'ou l'intérêt d'encadrer ça, comme avec le DMA.

De même, si plusieurs acteurs de premier plan s'y mettent, ça évite la mainmise par l'un d'entre eux. Comme pour les mails.
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Cela existe, ça s'appelle MLS :

fr.wikipedia.org Wikipedia

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