« Dégooglisons Internet » : on fait le point avec Luc Didry, administrateur système de Framasoft
L'homme qui parlait à l'oreille des CHATONS
Le 29 septembre 2016 à 12h00
13 min
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Ces dernières années, Framasoft a multiplié les services en ligne libres avec l'idée de proposer une alternative à ceux des géants du Net. Si l'ambition était démesurée, les moyens de l'équipe restent volontairement limités. Luc Didry, administrateur système de l'association, a accepté de nous parler de son travail.
Les années passent et les combats changent. Depuis deux ans maintenant, l'association Framasoft multiplie les services pour « dégoogliser » Internet et prouver que des solutions libres peuvent réellement se substituer à ceux des géants du Net. Un combat qui n'était pas évident auparavant, quand l'équipe se concentrait surtout sur les logiciels, et non le cloud, avec sa logithèque « libre ».
« Aujourd'hui, effectivement, on est complètement axés sur les services libres » indique Luc Didry, l'administrateur système derrière les services de l'association. « On a suivi l'évolution de la société, tout simplement. Aujourd'hui, les gens n'achètent plus Microsoft Word, ils prennent un abonnement Office 365 » ajoute-t-il. Elle propose désormais une vingtaine de services, du stockage de documents au lecteur RSS, utilisés jusqu'à quelques milliers d'internautes.
Ces services sont ce qui occupe le quotidien d'une partie des cinq permanents de Framasoft. D'autres doivent suivre dans les prochains mois, en même temps qu'une nouvelle campagne de dons et le lancement de CHATONS (Collectif d’Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires), un réseau d'hébergeurs respectueux des utilisateurs, capables de répliquer les outils « Frama ». Cette masse de travail pourrait laisser penser à une large expansion de Framasoft, qui affirme pourtant ne pas vraiment vouloir grandir.
Pour l'équipe, l'enjeu principal des services est de démontrer l'utilité des outils libres, sans offrir le confort des solutions commerciales. « On veut que les gens prennent eux-mêmes l'envie d'aller voir ailleurs » affirme Luc Didry, qui a développé une partie des outils désormais estampillés par l'association et gère désormais l'infrastructure. Malgré une ambition ronflante, libérer Internet des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), force est de constater que l'initiative peine encore à séduire les foules..
Télétravail et passion du libre
Pour Luc Didry, le travail pour Framasoft a commencé à l'été 2013, un an avant la première campagne « Dégooglisons Internet ». « J'ai commencé à administrer l'infrastructure en tant que bénévole. À un moment, elle a tant grandi qu'il n'était plus possible de m'en occuper correctement sur mon temps libre » explique-t-il. Depuis janvier, il travaille pour Framasoft depuis chez lui, près de Nancy, après être passé par l'université de Lorraine.
« J'aurais du mal à repartir dans un bureau, avec des trajets quotidiens » commente Didry, qui dit ne pas retrouver la pression ou les rapports de force d'une entreprise. « J'ai travaillé dans une société de développement logiciel, j'ai honte de ce qu'on refilait aux clients. C'était codé à la va-vite » appuie-t-il, conservant une mauvaise image de ce fonctionnement.
Le logiciel libre, lui, était déjà dans son quotidien dans son emploi précédent, dans le secteur public. Chez Framasoft, « je suis passé maître de l'infrastructure, que j'ai montée en tant que bénévole. Je sais qu'il n'y a que du libre dedans, j'ai beaucoup plus de liberté de choix » qu'ailleurs. Le logiciel libre « est une dynamique vertueuse. Tout le monde essaie de tendre vers le meilleur logiciel possible, avec son propre logiciel ou en contribuant aux autres. Il n'y a pas de recherche de rentabilité absolue » estime-t-il.
Alors que l'association n'est pas principalement composée de développeurs, une bonne partie contribue aux services maison. Il s'agit surtout d'adapter graphiquement des logiciels, ou de concevoir des outils propres aux besoins de Framasoft, à l'instar de scripts pour fermer automatiquement des comptes inactifs (sur Framanews et bientôt sur Framadrive). Pourtant, certaines contributions remontent aux projets originaux, qui bénéficient du travail des Français.
Adapter des services aux besoins des utilisateurs français
Sur la vingtaine de services proposés sur Dégooglisons Internet, le plus visité est Framadate, un service de rendez-vous alternatif à Doodle, avec plus de 4,4 millions de visites depuis le passage de l'association aux statistiques de Piwik. Il s'agit d'ailleurs de l'un des rares outils maintenus principalement par Framasoft, au milieu de nombreux logiciels adaptés aux besoins de l'association et de ses utilisateurs. Un travail qui peut être variable sur chaque nouveau site, même si l'organisation s'est améliorée au fil du temps.
« Au début, on les a un peu lancés au petit bonheur la chance. Aujourd'hui, on a une démarche de choix, d'essai sérieux et d'amélioration avant d'utiliser un outil... Même si cela n'empêche pas d'avoir des ouvertures en quelques semaines à peine. Framemo, arrivé début septembre, était un logiciel que j'ai essayé il y a deux ans, et qu'on a mis en ligne parce qu'on pensait chouette de lancer quelque chose en septembre » se souvient Luc Didry.
Sur 2015, cinq services ont été ajoutés, en tout et pour tout, principalement pendant la campagne de dons, pour motiver les internautes à soutenir l'association. Du point de vue de l'administrateur système, ces ajouts préparés à l'avance ne provoquent pas de surcharge ni de télescopage entre services. Certains, comme l'espace de stockage Framadrive, ont tout de même dû demander une ouverture progressive pour ne pas submerger l'infrastructure.
Dans l'absolu, une partie des logiciels utilisés bénéficient directement d'apports de l'association. C'est notamment le cas d'Etherpad, pour lequel un système de comptes privés a été conçu, ou d'Ethercalc, dont l'aspect a été revu par « JosephK ». Luc Didry, lui, a par exemple développé quelques plugins et résolu des soucis d'Etherpad, et ajouté une fonction d'export à Scrumblr, sur lequel est fondé Framemo. L'équipe conçoit également des traductions et une documentation française pour des logiciels qui n'en disposent pas, même si la remontée sur la branche principale n'est pas systématique.
Concrètement, ces outils sont hébergés sur 39 machines virtuelles chez l'hébergeur allemand Hetzner, en plus de quelques serveurs physiques chez Ikoula et OVH. Pourquoi un acteur d'outre-Rhin ? « OVH était en rupture de stock quand j'ai voulu refondre l'infrastructure, donc j'ai cherché quelque chose d'un bon rapport qualité-prix » explique Didry, qui gère lui-même la virtualisation. « Entre faire sa propre virtualisation ou utiliser celle d'OVH ou autre, l'avantage est de savoir où sont physiquement les données » poursuit-il.
Le quotidien d'un administrateur de services libres
Son travail d'administrateur système occupe 95 % de son temps, entre automatisation, prévision et dimensionnement de l'infrastructure. La charge technique est répartie sur une partie de l'équipe, mais Luc Didry est le seul à avoir un réel bagage d'administration. Le reste du temps est consacré au développement d'outils. « Cela peut m'arriver de passer une semaine à développer, mais les développements de Framasoft ne sont pas des développements très profonds » affirme-t-il.
Certains services, comme les services de stockage Framadrop et Framapic, demandent plus d'attention que d'autres. Même s'il est le plus visité, « Framadate n'a pas besoin d'être véritablement surveillé, puisqu'il tourne très bien tout seul » note son responsable. Certains services sont tout de même hors de son champ, comme Framabag, une plateforme Wallabag gérée directement par Thomas Citharel, l'un de ses principaux développeurs employé de l'association, ou Framasphere*, maintenu par un membre de la communauté de diaspora*.
Désormais, le travail de Luc Didry consiste surtout à automatiser (par exemple la réparation de tables de Framapad), régler des soucis ponctuels et préparer l'arrivée de nouveaux services.
Du côté des développements, Didry est directement à l'origine des logiciels derrière Framadrop, Framalink ou Framapic. Des contributions qui ont joué dans son embauche. « Le choix était effectivement orienté, mais c'est gagnant-gagnant, parce que d'un côté j'ai des retours sur ce que je développe, j'ai une audience qui me remonte des problèmes ou des pistes d'amélioration, et dans l'autre sens je peux les améliorer plus facilement que si on utilisait un autre logiciel » justifie-t-il, continuant à concevoir certains outils à côté pour le plaisir.
Des démonstrations pour émanciper l'internaute
Malgré quelques millions de visites sur certains outils, ceux-ci sont avant tout des versions d'essai, avec quelques milliers d'utilisateurs réguliers au mieux. Il s'agit bien de montrer les outils, et non de les fournir ad vitam æternama aux masses. « Au bout d'un moment, on réussit à démontrer que les outils sont viables. Par exemple sur Framadrive, on a 5 000 comptes. On pourrait ajouter du disque, des ressources, mais notre but n'est que de faire de la démonstration » détaille Didry, qui affirme tout de même que les services ne seront tout de même pas fermés sur un coup de tête.
L'association refuse aussi de proposer certaines fonctions, voire certains services, pour éviter que l'univers Frama soit trop intégré. Il n'est ainsi pas question d'un système d'identification unique (SSO), qui unifierait trop les services et demanderait un travail de développement parfois lourd. Cela pour un « single point of failure » (SPOF) que l'équipe n'est pas prête à gérer. « Les gens sont bien chez Google parce que c'est confortable. Si on leur propose trop de confort, ils ne s'émanciperont jamais » estime l'administrateur système.
De même, l'association envisageait officiellement de créer Framamail, un service de courriels. « Le Framamail, c'est ce qui risque de ne pas arriver, parce que c'est quand même très critique. C'est aussi très compliqué de proposer des emails correctement. Surtout aujourd'hui, quand on a des silos comme Gmail ou Outlook, qui peuvent se permettre de dicter leur loi » estime encore l'équipe, qui préfère diriger les internautes vers des solutions comme Cozy Cloud ou Yunohost.
Suivant cela, il est « hors de question » de pérenniser ces services via des formules payantes. Selon l'association, cela demanderait une gestion administrative trop lourde et une charge de travail trop importante, avec une garantie de résultat sur les services. « On ne veut pas commencer à devenir une grosse boite, embaucher un autre admininstrateur pour faire des roulements, des astreintes... On veut que cela reste une bande d'amis qui se lancent des défis un peu rigolos » plaide Luc Didry.
Des CHATONS pour répartir le travail
Reste que, sur des millions d'internautes français, le maintien de ces services fait figure de travail de fourmis, la plupart d'entre eux attirant quelques milliers d'utilisateurs réguliers. En juin, elle a annoncé l'initiative CHATONS, qui doit permettre d'identifier des hébergeurs « responsables » à même d'héberger les mêmes outils que Framasoft. La première vague doit être officiellement lancée le mois prochain, « tout comme FDN a essaimé pour avoir de multiples FAI associatifs partout en France, pour éviter d'être trop gros ».
CHATONS doit faire figure de pionnier dans le rassemblement des hébergeurs libres et associatifs, encore assez dispersés aujourd'hui. L'opération doit aussi aider à faire émerger des acteurs (hyper)locaux, alors que Framasoft a ses employés dispersés dans toute la France. C'est surtout une nouvelle direction pour l'association, qui envisageait auparavant d'atteindre une dizaine de permanents. Un objectif délaissé aujourd'hui. « On n'atteindra sûrement jamais les 11 permanents, puisqu'on n'en aura sans doute pas besoin » estime Didry.
Ce dernier accompagnera ces hébergeurs dans la mise en place des services déjà proposés par Framasoft... Même si, pour le moment, la mission de l'équipe est d'établir une charte de transparence pour ces acteurs, et d'identifier ceux qui pourraient intégrer le programme.
Une cinquantaine de partenaires étaient officiellement intéressés en juin, dans l'optique habituelle d'offrir une alternative aux géants du Net et à leurs services, avec le traitement de données qui les accompagne. Cela reste tout de même une charge supplémentaire pour l'association, qui s'occupera de contrôler le respect des obligations d'éthique et de transparence du label. Cela pour un résultat qu'il faudra encore démontrer, tant l'ambition de départ, « dégoogliser » Internet en vantant l'auto-hébergement, est difficile.
Des dons et de nouveaux services à lancer
Même si Framasoft ne compte qu'une trentaine de membres, la majorité des revenus provient des campagnes de dons annuelles, qui signent l'arrivée de nouveaux services. « Quand on a lancé la campagne Dégooglisons en se lançant un défi sur trois ans, l'association n'était pas loin de ne plus rien avoir dans les caisses et devoir licencier les salariés qu'on avait à l'époque » rappelle l'équipe, qui estime disposer de bases bien plus solides aujourd'hui.
Officiellement, les salaires des permanents comptent pour près des trois-quarts des dépenses de l'association, qui complète les revenus des dons par de rares prestations, estimées à moins de 10 % de ses recettes. Il s'agit, par exemple, de mettre en place Etherpad chez un client. En 2014, l'association avait également levé 12 000 euros pour embaucher un développeur et améliorer Etherpad.
Dans les prochaines semaines, l'équipe va donc ajouter Framaliste, une alternative aux services de listes de tâches, ou encore Framaform, « une alternative à Google Forms qui joue les serpents de mer depuis un petit bout de temps ». Ce dernier consiste en un assemblage de modules Drupal, conçu par Pierre-Yves Gosset (Délégué général de Framasoft).
Un troisième, Framapetition, doit permettre de se passer des outils de type Change.org et Avaaz, épinglés par l'association sur la gestion des données personnelles. Enfin, Framagenda fera son entrée comme substitut à Google Agenda, avec la possibilité de publier publiquement son calendrier, via une adaptation du module dédié d'ownCloud par l'association.
En CDD au sein de l'association, Thomas Citharel doit, lui, notamment amener Framabag vers la version 2 de Wallabag (voir notre précédente interview), avec quelques difficultés à la clé.
La liste des services initialement prévus en 2016
Adapter les services Framasoft à Yunohost
Un autre projet à venir est le développement d'un système d'authentification unifiée (SSO) pour Yunohost, pour aider à intégrer les services de l'association au sein du logiciel d'auto-hébergement. « Le fait d'avoir des outils Frama dans Yunohost va aider les gens à partir de chez nous » déclare l'équipe, qui veut une nouvelle fois prôner l'auto-hébergement. « On essaiera peut-être d'intégrer un SSO avec Yunohost dans nos logiciels, mais on ne l'intègrera pas chez nous » précise-t-elle.
Pour l'an prochain, l'équipe se lance aussi dans le projet Framasites, qui doit permettre d'héberger simplement des sites à partir de solutions libres. « Cela risque de demander un petit peu de développement. C'est toujours une question de glue en fait : on va créer un lien entre différentes solutions pour pouvoir lancer l'installation automatique pour les utilisateurs » commente Luc Didry.
Celui-ci compte d'ailleurs développer des alternatives libres aux services d'hébergement de documents, comme Scribd et Slideshare. Cela même si le timing n'est pas encore défini. « C'est justement parce qu'on est une petite association qu'on peut se permettre d'avoir du retard, donc il n'y a pas de pression. Bien sûr, l'association dit que ce serait peut-être bien d'orienter l'effort dans une direction, mais sinon il n'y a pas de pression comme il peut y en avoir dans une entreprise » affirme-t-il. Malgré cela, les prochains mois risquent bien d'être très chargés.
« Dégooglisons Internet » : on fait le point avec Luc Didry, administrateur système de Framasoft
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Télétravail et passion du libre
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Adapter des services aux besoins des utilisateurs français
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Le quotidien d'un administrateur de services libres
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Des CHATONS pour répartir le travail
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Des dons et de nouveaux services à lancer
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Adapter les services Framasoft à Yunohost
Commentaires (71)
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Abonnez-vousLe 29/09/2016 à 12h11
Vivement la sortie de Framanotes.
edit : ah ce sera Turtl.
Le 29/09/2016 à 12h19
Moi qui attendant Framamail avec impatience… :/
Un peu déçu de la nouvelle politique choisie, le plan pour monter petit à petit à 11 membres avec de nouveaux services était prometteur.
Le 29/09/2016 à 12h39
Le mail n’est pas à mon sens le plus urgent vu la quantité d’hébergeurs mail de qualité et pas trop chers sur le net. Alors certes, si on veut du 100% libre et qu’on refuse les hébergements mutualisés Exchange (pas office 365, hein), c’est moins évident, mais pour 6€ par mois (voire moins), ça se trouve.
Attention aux intéressés, cependant, migrer de gmail c’est pas évident et je n’ai toujours pas trouvé d’outil de synchro qui ne hurle pas à la mort des logs d’erreur lors de synchro. C’est plutôt l’acte de migration qui est complexe, avec en plus le vendor locking des dossiers Promotions et compagnie, inaccessibles en IMAP.
Le 29/09/2016 à 12h43
Ma seule demande c’est :
Tu aurais des exemples à donner ?
Le 29/09/2016 à 12h44
Ah et l’agenda intégré c’est préférable aussi.
Le 29/09/2016 à 12h59
Dans la catégorie simple et français, il y a l’offre d’OVH. C’est pas libre, mais ça correspond à ta demande.
Le 29/09/2016 à 13h04
Si tu n’est pas contre free tu peux utiliser leur servive d’email qui est basé sur zimbra qui est open source et c’est gratuit il faut juste en faire la demande dans l’interface de gestion. Après je ne sais pas ce que free fait des données.
Le 29/09/2016 à 13h07
Mm…
Si c’est MS il y a exploitation des données.
Je regarde plutôt du côté de Cozy, Indiehost, Owncloud, MailFence…
Le 29/09/2016 à 13h07
Et quand on part de chez Free, les comptes mails restent utilisables jusqu’à la fin des temps. J’ai 3 comptes qui datent de quand Free avait son offre 56k gratuite. " />
Le 29/09/2016 à 13h08
Zimbra il y a une version opensource et une qui ne l’est pas, c’est généralement difficile de savoir laquelle est utilisée.
Bonne question pour Free..
Le 29/09/2016 à 13h09
Sachant que OVH en mail faut pas avoir besoin d’envoyer des mails collectifs à plus de 10-15 personnes (cf. enterrements de vie de garçon ou autre), parce que leur politique antispam ralentit considérablement l’envoi…
Le 29/09/2016 à 23h39
Le mail n’a jamais été conçu pour être instantané (ce que beaucoup oublis) contrairement au messagerie dites instantané justement.
La plupart des serveurs mails tentent par défaut sur 4⁄5 jours de remettre ton email, donc même si ton serveur maison plante, du moment que tu fixes rapidement le problème, tu ne devrais pas perdre de mail.
Perso, j’ai voyager pour mes mails (office 365, protonmail etc), maintenant je suis sur un kimsufi et j’attends le jour où j’ai une ip dédié à la baraque pour migrer. J’en est un usage “normal” (aka pas entreprise) donc ça pose pas de problème.
Le 29/09/2016 à 23h45
Hetzer est surtout très bon aussi, j’avais des serveurs chez eux, comme alternative à OVH ça se vaut, surtout avec leur enchère inversé.
Après en France, de bon hébergeur, tu en as pas des masses non plus à part deux/trois (tu en as bien sûr, gandi et compagnie si je dis pas de connerie qui sont français).
Le 30/09/2016 à 05h49
« Dégooglisons Internet » c’est pour les tapette, les vrais! Ils dédarpalis internet! " />
Le 30/09/2016 à 06h39
Voilà qui résume bien la complexité du mail : les gens ne veulent pas “juste” du mail, ils veulent un pack complet. Donc de la complexité.
Certes, Zimbra répond à ce besoin, mais encore faut-il le mettre en place et le maintenir… et pour un grand nombre d’utilisateurs, c’est clairement pas la même limonade que pour soi et sa famille :s
Après, j’ai dit « ça risque de ne pas arriver ». Ce n’est pas officiellement abandonné non plus. C’est juste qu’on verra :-)
Le 30/09/2016 à 06h40
Le 30/09/2016 à 06h42
Il faut être conscient que ce qu’on propose, c’est de la démo. Certes, de la démo poussée, mais de la démo quand même.
On veut montrer que des alternatives existent, après c’est aux chatons de proposer le pack tout unifié.
Le 30/09/2016 à 06h42
Tu es bien courageux et c’est chouette ce que t’as fait !
C’est pas trop dure (en terme chronophage) à maintenir ?
Je rejoins tout de même Ashlol concernant le sujet initial :
Le 30/09/2016 à 06h45
Le 30/09/2016 à 06h50
On veut essaimer et fédérer en même temps :
En l’état, on ne fédère rien du tout parce que CHATONS n’est pas lancé, donc forcément…
> L’offre et la présentation font très amateur.
Faudra que tu me dises ce que tu reproches à la présentation et à l’offre
> autant Frama je ne vois pas bien ce que je pourrais en tirer.
J’sais pas, des services libres peut-être ?
> C’est sans doute dur à entendre, mais même gratuit ils doivent le vendre leur produit, les dons ne viendront pas tout seul.
Je crois que pour l’instant on y arrive pas trop mal, puisqu’on a des dons qui arrivent :P
Le 30/09/2016 à 06h56
Au départ, Change a répondu sur Facebook. On aurait pu laisser les internautes tenter de trouver cette réponse tous seuls, mais non, on leur a proposé de répondre dans un commentaire du blog (c’est quand même fait pour ça) et on a édité l’article pour dire qu’il y a une réponse et qu’il suffit de cliquer sur un lien pour atterrir sur le commentaire en question.
Je trouve que c’est quand même pas trop mal. J’suis pas sûr que beaucoup de journaux en ligne prennent la peine de faire la même chose.
Le 30/09/2016 à 07h03
Il fallait de la grosse bécane, pas trop cher, possibilité de louer des IPs supplémentaires (pour la virtu) avec un SAV kivabien, et Hetzner correspondait bien à l’époque (et correspond toujours). Si j’ai choisi ça, c’est sans doute qu’à l’époque, Hetzner était le moins cher pour la puissance proposée, c’est tout.
Le 30/09/2016 à 07h09
> Le libre ne pourra jamais percer tant que ça reste un DIY.
> Je suis moi aussi déçu que Framasoft ait au final revu ses ambitions à la baisse.
Justement, on ne souhaite pas que ça soit du DIY (bien qu’avec une brique Internet, ce soit à la portée de presque tout le monde), mais on ne veut pas non plus que ce soit du FDA (Framasoft Do All) : on veut des CHATONS partout. Et parmi les CHATONS, tu trouveras bien celui qui proposera tout ce que tu veux :-)
Le 30/09/2016 à 07h16
Le 30/09/2016 à 07h17
Pas d’accord. Oui, l’anti-virus, l’anti-spam, le blacklistage sont des choses complexes à gérer, mais le plus complexe est, à mon sens, l’utilisateur.
L’utilisateur qui n’arrive pas à synchroniser son agenda avec son blackberry du siècle dernier, avec son thunderbird parce que personne ne lui a dit qu’il fallait installer lightning, etc.
Plus il y a de fonctionnalités, plus il y a de problèmes par rapport à telle ou telle configuration matérielle, logicielle, environnementale (par exemple : « pourquoi la synchro ne se fait-elle pas entre 8h et 17h ? » => comprendre que ce sont les horaires de travail et que la personne utilise le wifi de son entreprise qui bloque l’accès).
Le 30/09/2016 à 07h39
Ah tiens, j’ai les bons chiffres du financement de Framasoft :
Alors, oui, je sais, ça fait 99% :P C’est une histoire d’arrondi : je n’ai pas les chiffres bruts, juste les pourcentages, on n’a qu’à dire qu’on rajoute un tiers de pourcent aux trois premiers pis voilà :-)
Le 30/09/2016 à 07h54
Effectivement Web4all me plait pas mal (association à but non lucratif) en plus ils précisent bien que c’est la version Zimbra Open-Source :)
Le 29/09/2016 à 13h14
Je trouve regrettable justement qu’ils ne veulent pas proposer du confort avec interface unifié etc car c’est justement ce que recherche l’utilisateur, il n’y a à peu près aucune chance qu’un utilisateur migre de google ou microsoft sur du libre avec cette philosophie.
Ne pas vouloir grossir pour ne pas tomber dans les dérives des “gros” c’est compréhensible mais c’était justement là le défi de montrer que c’était possible.
Le 29/09/2016 à 13h22
idem ici c’est ça qui est génial.
Le 29/09/2016 à 13h22
Comme dit dans la vidéo de l’article, le but est de faire découvrir ce qu’il est possible de faire et d’essaimer l’idée. Le but n’est pas de devenir gros comme Google ou efficace comme Google (pour ça il y a Qwant, Hubic, Startmail, etc).
Le 29/09/2016 à 13h22
J’ai vu au passage Cozycloud et Yunohost, ça m’intéresse pour des tests avant éventuelle adoption.
Sinon, pour un compte courriel, je suis chez 1and1 et je paye moins de 15 €/an un service avec whitelist intégrée, idéal pour une boite personnelle. L’auto-hébergement de serveur mail, ça ne me tente pas mais qui sait…
Le 29/09/2016 à 13h27
Zimbra desktop est uniquement open source d’après le site web de zimbra. J’imagine que Free utilises la version open source aussi pour le coté serveur.
Le 29/09/2016 à 13h32
Pourquoi cet article est-il réservé aux abonnés ?
S’il y en a un que j’aurais vu “librement” accessible, c’était bien celui là !
Le 29/09/2016 à 13h37
je dirais parce que open source ne veux pas forcément dire gratuit :)
Le 29/09/2016 à 13h41
C’est ce que dont j’aimerais m’assurer justement.. :)
Le 29/09/2016 à 13h45
+1…
On a connu pas mal de projets opensources qui se sont plantés en voulant conserver une politique trop fermée/“élististe” (ou plutôt “confidentielle”) comme ça…
C’est vraiment dommage, il y avait un vrai potentiel à la base. J’espère que ça essaimera suffisamment quand même.
Le 29/09/2016 à 13h46
Bah ça devient accessible à tout le monde au bout d’un moment non ? Ce n’est pas le genre d’actualité urgente, ça peut attendre.
Et puis j’imagine que les abonnés sont plus sensibles à ces sujets que la plus part, car ils sont prêts à payer pour un service habituellement gratuit…
Le 29/09/2016 à 13h48
Peut-être parce que ceux qui paient pour lire un article sont déjà sensibilisés aux problématiques de la publicité et du ciblage publicitaire. Une préoccupation partagée par le dispositif “Dégooglisons internet”.
Et on peut toujours offrir l’article à un ami, ou patienter que l’article soit mis prochainement en accès libre.
Le 29/09/2016 à 13h55
Le 29/09/2016 à 13h59
Le 29/09/2016 à 14h02
Ça n’est pas une offre Office365 ; Microsoft n’a pas accès aux mails. Après, je n’ai pas été vérifier dans la doc du service OVH si la collecte de données statistiques est active sur leur instance. J’aurais tendance à être optimiste et à penser que c’est pas le genre de truc qu’on active sur une vraie prod…
Le 29/09/2016 à 14h02
Yep, j’ai déjà ouvert un compte sur protonmail il y a un petit moment (payé en béta). Le problème c’est que je ne peux pas avoir de notif mail sur mon téléphone avec Ubuntu Touch (j’espère qu’ils rajouteront l’IMAP rapidement).
Et ils n’ont toujours pas implanté de calendrier non plus.
Le 29/09/2016 à 14h03
Je suis sous yunohost avec le mail géré par l’offre DNS de gandi ( ~ 15€/an) . A l’usage c’est le meilleur compromis entre le contrôle des données, l’administration et l’agrément d’usage . Yunohost gère wallabag, le rss, les agendas, owncloud et des outils pour l’asso (type sondage, dépot de fichiers).
La machine qui heberge est un asus eeePC avec 512Mo de RAM, 700Mhz de cpu et 4Go de mémoire flash, bref un rasberry PI doit être plus puissant.
Le 29/09/2016 à 14h07
Je trouve que c’est hyper délicat de s’autohéberger pour le mail. Déjà, niveau administration système, faut être carré et s’assurer à la maison d’avoir un truc up 365 jours par an (connexion internet comprise, évidemment) pour pas perdre de mail, c’est pas évident. Ensuite, avoir assez de bande passante pour tous les mails, même avec pièces jointes, surtout en accès à distance, c’est pas gagné à moins d’avoir la fibre.
Prendre un nom de domaine et rediriger les mails vers un hébergeur pro, c’est déjà plus accessible au commun des mortels.
Le 29/09/2016 à 14h16
J’ajouterais que l’autohébergement, faut savoir ce qu’on fait niveau réseau et routage, avoir un vrai routeur. Si c’est pour ouvrir son santum sanctorum, toutes ses données, partages réseaux et autres à l’extérieur à cause de négligence, c’est pas franchement rentable. Perso, j’évite aussi pour simplifier l’administration de mes machines et de mon réseau.
Le 29/09/2016 à 14h18
Perso j’ai loué un serveur privé chez online :
15€/mois, connexion gigabit et j’ai de quoi m’en servir comme cloud, seedbox et serveur mail.
Et franchement c’est cool, j’ai galéré a le mettre en place mais une fois fait tout roule impec.
J’ai plusieurs addresses en regexp pour pouvoir mettre [email protected] (le 9 correspond à l’importance, 0 étant ma boite pro et 9 la poubelle) en addresse qui redirige vers ma poubelle. Ainsi, si enlargeyourpines.com m’envoi un mail à cette addresse, je sait qui à joué la balance " />
Le 29/09/2016 à 14h25
Et pour retrouver tous les articles qui sont passés en accès libre ?
Le 29/09/2016 à 14h29
Le 29/09/2016 à 15h05
Je pense que moi non plus, je n’hébergerai pas mon mail chez moi, perdre des mails parce qu’une box orange a planté, c’est moche (bien que la dernière en date n’a pas été redémarrée depuis que je l’ai).
Par contre, j’ai investi dans un nas Synology RS815 qui est racké sous ma box dans un placard, ça gère la synchro de mes fichiers entre mes deux PCs avec cloudstation, un accès vpn, des connexions sftp avec des comptes pour la famille et des potes et je teste les divers applis qui sont fournies par synology, mais jusque là, rien de transcendant. Et le bureau synology quand tu te logges est sympa, même si un peu gourmand au chargement.
Ne pas avoir la fibre avec un bon upload, ça rend tout ce montage parfaitement inutile.
Malheureusement, je n’ai toujours pas réussi à remplacer google mail, agenda et les outils d’édition de documents de drive (surtout des tableurs partagés de la mort pour certains jeux en ligne).
Le 29/09/2016 à 16h13
Next INpact
Le 29/09/2016 à 17h15
J’ai lu les commentaires et je ne vois pas bien la fixette qui est faite concernant OVH.
Vous pouvez envoyer, de mémoire, jusqu’à 200 ou 300 mails à l’heure, pour un usage perso c’est bien suffisant.
Pour du mass mailing il vaut mieux se tourner vers les serveurs dédiés à ce genre de tâches.
Par ailleurs les mails OVH sont payants la 1ère année avec un nom de domaine, ensuite ils sont reportés automatiquement lors du renouvellement du nom de domaine.
Soit plusieurs comptes mails pour environ 10€ / an sur un .com par exemple, pas la ruine quand même.
Concernant Frama, le mot “essaimer” me fait peur, un projet comme celui-ci pour survivre (et peut-être même vivre) il faudrait “fédérer”. Mon sentiment c’est qu’en l’état ça ne fédère rien du tout. L’offre et la présentation font très amateur. Autant je paie mon abo NextInpact parce qu’il y a un vrai service Pro derrière (service d’information j’entends), autant Frama je ne vois pas bien ce que je pourrais en tirer.
C’est sans doute dur à entendre, mais même gratuit ils doivent le vendre leur produit, les dons ne viendront pas tout seul.
amha
Le 29/09/2016 à 17h15
“des outils de type Change.org et Avaaz, épinglés par l’association”
=> justement non, et c’est là un travers de Framasoft. Change.org a pu répondre dans un commentaire et clarifier la situation (qui n’a rien de scandaleuse), mais Framasoft n’a pas jugé utile d’afficher le droit de réponse autrepart que dans un commentaire perdu au fin fond de l’intertubes.
Dommage, car en agissant ainsi ils passent pour des barbus un brin extrémistes :p
Le 29/09/2016 à 17h50
Je ne savais pas que c’était hébergé en Allemagne. Ok pour OVH qui n’était pas possible, mais il y a donc si peu d’hébergeurs français de qualité ? Avec le “rapport qualité-prix” comme il dit ?
Sinon pour tout le reste, je suis bien compter d’aider Framasoft (un peu techniquement mais surtout financièrement).
Le 29/09/2016 à 18h23
Tu peux regarder du côté de Zaclys il suffit d’adhérer à l’association pour 10€/an et tu dispose d’une boite mail basé sur Rouncube.
Tu dispose en plus d’un compte Owncloud.
Le 29/09/2016 à 18h38
Ça s’appelle proposer un article qui intéresse un lectorat. Les articles “premium” sont des articles d’analyse qui, généralement, ne font pas le buzz. Si le sujet intéresse, on s’abonne ou on patiente en espérant que le contenu soit proposé en libre accès. C’est de la consommation.
À côté de cela, si on souhaite prêcher (faire du prosélytisme), on adhère/donne à une association comme Framasoft et on agit (bénévolat).
Le 29/09/2016 à 21h17
Petit retour d’expérience :
Il y a 2 ans j’avais encore toutes mes données chez Google : smarphone android et donc gmail + calendar +
contacts. Maintenant mes domaines sont hébergés chez Web4all qui est un petit hébergeur associatif français proposant Zimbra avec le push d’activé.
C’est une question de gout, à titre personnel je n’aime pas les clients mails lourd … je trouve que l’interface de Zimbra est top ; j’ai toujours un onglet d’épinglé.
L’un des points fort de Zimbra c’est d’avoir la gestion des contacts et du calendrier intégré dans un même outil. Du coup les contacts du téléphone = ceux qui me servent pour la partie email. Les rappels de rdv, le coté collaboratif (++ pour la famille), etc.
Mon téléphone est encore un android, j’ai juste à ajouter un compte de type exchange et hop rien de plus à faire.
Mes données sont sur un Owncloud hébergé chez Web4all, tout comme mes favoris sur un Shaarli.
Upload des photos automatique dés que je capte du wifi et hop elles arrivent sur mon ordi sans rien demander.
Firefox comme navigateur de tous les jours sur l’ordi comme sur android (je suis développeur pourtant).
Qwant comme moteur de recherche même si je reviens périodiquement et cycliquement à Google …
Voilà
Le 29/09/2016 à 22h32
Merci pour l’info. Par contre de ce que j’ai vu jusqu’ici Roundcube ne propose pas l’affichage des mail en conversation. Je me trompe ?
Le 29/09/2016 à 22h34
De mon côté Qwant est adopté :)
Côté smartphone je fais avec Ubuntu Touch sur Nexus 4.
+1 pour Firefox.
Il ne me reste plus qu’à changer mail et agenda pour me débarrasser de Google.
Le 29/09/2016 à 23h33
Perso, j’ai suivi le tuto complet sur le fofo mondédié pour la mise en place de mon serveur mail, vraiment complet et bien fait.
Mais je me sers que du mail, donc j’ai pas pu tester les autres fonctions (agenda etc) :https://mondedie.fr/viewtopic.php?id=5750
Le 30/09/2016 à 08h08
Ok merci pour la réponse ! C’est sympa de venir répondre aux commentaires :)
Je comprends mieux le principe. J’ai d’ailleurs un abonnement chez Zaclys :-)
Avez-vous connaissance d’autres associations étrangères ayant les mêmes buts que vous dans d’autres pays ? (US, …) Si oui, il ne serait pas possible de joindre les forces de développeur pour fournir, par exemple, un méga-Chaton (stupid-)user friendly, capable de concurrencer Google ?
Le 30/09/2016 à 08h23
Tout d’abord merci de participer directement dans les commentaires et d’écouter nos retours.
Ensuite on voit que la complexité (en tout cas dans ma demande) reste quand même limitée, l’intégration se limite à l’agenda, et encore c’est du “nice to have”.
Je reste à l’écoute concernant Framamail mais vu que ce n’est plus une priorité pour vous je vais chercher ailleurs.
Sinon concernant ce que vous avez encore dans les cartons et qui m’intéresse (parce que pas encore de chatons à ma connaissance) c’est : framatalk (pour pouvoir se passer de skype et gtalk), framatube (vidéos) et framaforms (pour offrir une alternative à google forms).
Contrairement aux 2 premiers, le dernier ne doit pas trop demander de ressources matérielles.
En attendant j’essaye de faire utiliser un maximum framadate à la place de doodle :)
Merci à vous, et surtout ne soyez pas trop modestes, voyez les choses en grand !
Le 30/09/2016 à 08h57
Ça c’est ceux qui ne sont pas encore en accès libre…
Le 30/09/2016 à 09h10
Ah mince, je pensais que la cotisation annuelle suffisait pour avoir l’accès Zimbra..
J’ai payé la cotisation et commandé un nom de domaine gratuit mais leur offre la moins chère (à 6€ par mois) est un peu élevée pour moi, je préfèrerais une offre plus allégée mais moins chère (genre 36€ l’année).
Il n’y a pas moyen d’utiliser un autre compte mail sur leur Zimbra ?
Le 30/09/2016 à 10h32
Non en effet l’affichage conversation n’est malheureusement pas disponible.
Le 30/09/2016 à 13h08
Le 30/09/2016 à 14h22
Intéressant. Je compte quand même faire des tests parce que vu le nombre de fois où j’ai vu des “fail to deliver” et compagnie lors de tentative d’envois de mail, j’avoue être sceptique.
Le 30/09/2016 à 14h29
J’utilise des VM de chez OVH, en ce qui me concerne et malgré l’absence de garantie sur la disponibilité du CPU et du réseau, j’avoue pas être déçu. J’ai 3 VMs (2 Go RAM, 10 Go SSD) pour 11.47€ TTC, backups compris. Ironiquement, je suis parti de chez Online parce que j’avais énormément de problèmes de débit avec leurs instances. Chez OVH, ça roule, que ce soit pour mon serveur Minecraft, le serveur mumble ou du web.
Le 30/09/2016 à 14h36
Je peux t’assurer que le mail est tout ce qu’il y a de résilient. Par contre, il faut que les serveurs qui envoient des mails soient bien configurés pour retenter si ça ne marche pas tout de suite. C’est même devenu une technique d’anti-spam : tu refuses les mails des serveurs que tu ne connais pas, et s’ils se représentent avec le même mail, ils sont acceptés. C’est ce qu’on appelle du greylisting. :-)
Le 30/09/2016 à 15h26
Il y a quand même une différence entre un serveur absent, avec un port TCP qui ne répond pas, et un serveur qui refuse un mail par un code d’erreur. En tous cas, je vais faire joujou avec un ou deux serveurs de test pour voir. " />
Le 30/09/2016 à 15h49
Le tuto que tu trouves sur le forum mondédié est complet pour le serveur mail et aborde pas mal de point. Je ne te cache pas, c’est long à mettre en place, j’ai pointé mon domaine qu’à la fin, mais tu mets en place un serveur mail avec webmail, respect de DKIM, SPF, DMARC etc. Mise en place de filtre, antivirus.
Tu as même des annexes pour mettre en place un certificat let’s encrypt pour imap/smtp.
Après ça reste complexe à analyser au niveau logs en cas de problème (tu as tellement de module qui tourne les uns avec les autres), mais une fois en place, ça tiens plutôt bien tout seul (la plupart des choses de maintenance sont scriptés et automatique, ça aide si tu veux pas trop te prendre la tête).
Tu as même un image docker à disposition toute prête si tu veux pas te faire chier à la mimine comme moi " />
Le 30/09/2016 à 18h33
Si le serveur est bien configuré, il n’y a pas de différences :-)