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En 2015, 224 000 euros de logiciels libres pour le ministère de l’Agriculture

On ne va pas en faire tout un foin

En 2015, 224 000 euros de logiciels libres pour le ministère de l’Agriculture

Le 19 octobre 2016 à 13h10

On l’oublie souvent, mais logiciel libre n’est pas toujours synonyme de gratuité. Le ministère de l’Agriculture a ainsi dépensé l’année dernière plus de 220 000 euros pour assurer le fonctionnement de programmes non propriétaires.

Interrogé par la députée Isabelle Attard, Stéphane Le Foll vient de transmettre à l’élue (anciennement EELV) le détail des sommes dépensées par son ministère en matière de logiciels, libres et propriétaires. Les précédents chiffres dévoilés par l’intéressé faisaient état d’un total de 1,9 million d’euros pour 2012, 2,1 millions en 2013 et 2,5 millions en 2014.

Pour 2015, on apprend que ce sont 1 570 000 euros qui ont très exactement été alloués à des programmes informatiques par le ministère de l’Agriculture. Quelle que soit l’évolution de ce chiffre dans le temps, force est de constater que l’on est bien loin des dizaines de millions d’euros budgétés annuellement par des ministères bien plus importants (Défense, Économie et finances, etc.).

Des dépenses en baisse de près d'un million d'euros entre 2014 et 2015

Dans le détail, il s’avère que 224 000 euros ont été consacrés l’année dernière aux logiciels libres (essentiellement pour du support et de l’assistance à la mise en œuvre) utilisés par le ministère : OBM, Nuxeo, Red Hat, Pentaho... La plus grande partie des dépenses logicielles est donc allée vers des solutions propriétaires – 1,2 million pour les logiciels « infrastructures », de type serveur DNS ou messagerie IMAP, plus 110 000 euros pour la bureautique, probablement Microsoft Office.

dépenses logicielles agriculture

Stéphane Le Foll profite de cette question écrite pour vanter l'action de son ministère, lequel « met en œuvre depuis de nombreuses années une stratégie technique faisant un large usage de composants libres ». Le recours aux logiciels libres serait ainsi « systématiquement étudié tant sur les plans techniques qu'économiques (en coûts complets) ». La suite bureautique LibreOffice s’avère être installée sur les postes de travail des fonctionnaires – même si l’on déduit qu’un équivalent propriétaire est également proposé aux agents...

Depuis l’entrée en vigueur de la loi Numérique, le 9 octobre dernier, les administrations sont formellement tenues d’ « encourag[er] l'utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l'achat ou de l'utilisation, de tout ou partie, de [leurs] systèmes d'information ». Restera toutefois à voir comment ces termes relativement flous sur le plan juridique seront interprétés par les acteurs publics...

Commentaires (62)

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Bravo au ministère !

Je me demande si la baisse de $ ne serait pas liée à l’embargo russe, tiens…

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Quand on regarde la fluctuation du budget d’infra, on a l’impression qu’ils sont constamment en train de tout renouveler, alors que normalement on s’équipe et on maintient puis on renouvèle après un certain temps, certes y a des licences et des contrats de support et maintenance, mais les chiffres sont énormes quand même (mais on connait pas leur infra, je me doute qu’ils regardent pas trop à la dépense …).

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au final, en lisant les notes (1) à (3), on comprends en filigrane que c’est SAP qui a la plus grosse part du gâteau!

Et on peut alors imaginer que la part de Microsoft pourtant tjs montrée du doigt est bcp plus petite!

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Je préfère voir des € dépensé dans des logiciels libres que pour des logiciels propriétaires.

;-) à Microsoft,  le Ministère de l’Éducation et de la Défense

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tu avoues toi même ne rien connaitre de leur infra ni de leur contrats mais tu te permets de conclure qu’ils dépensent n’importe comment par le biais de 3 chiffres. Normal.

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Ca ne veut pas dire que leur infra ne cout que 1.2 M€, ça c’est le maintien comme tu dis.

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D’un autre côté, pourquoi ? Ils n’ont pas à être les fer de lances du logiciel libre. Si un outil propriétaire et payant convient mieux à leurs besoins qu’un outil libre (et certainement payant de par le support nécessaire si il s’agit d’une solution globale), je préfère qu’ils dépensent de l’argent dans le propriétaire.



Surtout qu’ici, j’imagine que la plus grosse partie de l’argent dépensée en logiciel libre ne reviendra pas à la communauté du libre mais plutôt dans la poche de société de prestation chargée de l’intégration et du support.

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aaaaaaaaaaah Nuxeo…. 300 lignes de codes pour faire une liste déroulante, j’adore ce truc ! 

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Oui, mais tu ne changes pas l’administration…

L’administration, c’est particulier, compliqué, et les gens dedans ont encore plus peur du changement.

On m’a déjà dit SAP c’est structurant… Mais l’administration ne rentrera pas dans les cases SAP, c’est impossible qu’un truc régi par la loi et des circulaires rentre dans des cases d’un coup.

Je vois les arrachages de cheveux et les gens qui sont au bord de craquer, pourtant, je les connais depuis 10 ans, et ils n’ont jamais eu ces problèmes là.



Du coup, c’est développement spécifique dans SAP de partout, tu imagines l’explosion des coûts !

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“Il y a pas un SAP, il y a un SAP par entreprise”, je sais plus où j’avais entendu ça, mais dans ce que j’ai vu c’était à peu près le cas, y a toujours du spécifique. Bon après je l’ai surtout vu dans le monde industriel où ça tourne très bien.

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Je ne peux pas parler plus du cas qui me concerne, les raisons tout ça, je disais simplement que la raison était mauvaise…



Par contre, c’est vrai qu’il y a de l’abus, on se ramasse toutes les quiches qui traînaient dans les SSII (liste courte pour cause de contrat cadre), des experts SAP qui sont pas très expérimentés (mais encore, c’est pas le pire, il y en a qui font de vrais efforts et reviennent à la réunion suivante avec des réponses techniques et en avançant) et les personnes qui écrivent les spécs fonctionnelles sont des catastrophes ambulantes (et là c’est grave, ils ne comprennent pas le français).



Il ne faut pas s’étonner qu’autant de projets de l’état foirent (ou dépassent le budget) quand on voit les ressources que fournissent les sociétés choisies (par appel d’offre donc) sur ces projets.

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 Ça me fait penser au projet louvois (paye de l’armée) et l’autre projet pour uniformiser la paye des fonctionnaires.



 Dans les 2 cas il y avait tellement de spécifiques et de règles que les projets sont tombés à l’eau et ont couté beaucoup d’argent public.



Le truc avec SAP c’est qu’il y a un gros boulot à fournir avant même de commencer à développer le spécifique sur SAP, sur un environnement normé et carré, ça peut très vite s’implémenter, mais sur les 2 projets SAP que j’ai pu voir, il y avait toujours une phase de “préparation” (piloté par un freelance qui avait déjà une très bonne expérience de migration vers SAP (15ans), au final il coutait vraiment très cher mais comparé au temps qu’il a fait gagné c’était dérisoire)

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Ce n’est pas parce que tu bosses dans ce ministère qu’il faut écrire comme un paysan ayant manqué l’école pour aider à la ferme !

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Quand c’est tellement spécifique que rien ne rentre dans les cases, normalement, on abandonne à la préparation du projet et on fait autrement, mais celui qui en a eu l’idée a continué de pousser pour que ça avance et a enfoncé tout le monde dans le bourbier. Quand on est le chef de l’institution en question, eh bah personne ne dira le contraire et au pire, on peut passer outre.



Il fallait un logiciel sur mesure à ce fonctionnement très particulier, pas essayer de rentrer dans des cases.

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Alors travaillant dans le dit ministère, déjà celle-la de phrase est bien mal tournée :

“La suite bureautique LibreOffice s’avère être installée sur les postes

de travail des fonctionnaires&nbsp;– même si l’on déduit qu’un équivalent

propriétaire est également proposé aux agents…”

Il n’y a rien qui est proposé aux agents. Le seul moyen d’obtenir Office sur son poste c’est d’avoir une dérogation et de prouver que l’on est obligé d’utiliser Excel ou Word plutôt qu’un autre logiciel (par exemple certaines vieilles applications ne fonctionnent qu’avec Excel, du coup c’est mieux si on l’a sur son poste…).



Le projet de loi pour l’harmonisation des payes c’était l’ONP (Office National de Paie) voulu par Sarkozy… Il devait permettre a terme de gérer la paie de l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat, mais ça n’a pas marché comme prévu <img data-src=" />



Et pour revenir au sujet, le ministère de l’Agriculture fait partie de ceux qui poussent le plus dans l’utilisation du libre. Sur certains points cela fonctionne très bien, par contre il y a d’autres thématiques ou c’est plus dur de faire accepter le libre. La suite LibreOffice est un bel exemple, il est très difficile de faire accepter ce logiciel aux personnes qui ont utilisées pendant 20 ans la suite de Microsoft. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais quand on est habitué à un outil, on aime bien continué dessus.&nbsp; Le principal problème ce n’est pas le libre, c’est l’accompagnement au changement qui est inexistant dans la plupart des cas…

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Donc le ministère de l’agriculture considère qu’il pourrait récuperer 25% du cout du materiel informatique s’il demande un remboursement des licences instalées par défaut…

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et donc&nbsp;LibreOffice&nbsp;est il bien en standard sur les postes ou pas?



mais +1, un chgt de système doit être accompagné, au moins par une formation rapide.

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ArchangeBlandin a écrit :



Quand on est le chef de l’institution en question, eh bah personne ne dira le contraire et au pire, on peut passer outre.&nbsp;





Y a parfois un problème d’égo aussi. J’ai eu le cas récemment, la boite où je travaillais s’évertuait à dire “on peut le faire”, le client lui chercher des solutions et des alternatives mais mettait tout en oeuvre pour que le projet soit une réussite ou il proposait parfois l’abandon de certains points bloquants voir du projet complet… Mais pour des raisons d’égo du PDG (parce qu’avoir un grand client nord américain ça fait bien), il a continué à pousser… Au final 2 ans de perdu et quelques millions… Le client a même pas demandé de pénalités en plus.



&nbsp;





Spirit_twin a écrit :



c’est l’accompagnement au changement qui est inexistant dans la plupart des cas…





L’accompagnement est vitale pour ce type de changement, mais parfois avant même d’avoir pu accompagner les gens t’as des réfractaires, surtout dans les administrations … Le tout c’est de réussir à leur démontrer que pour eux ça changera rien. Tu leur mets un “skin” qui donne à libreoffice l’apparence de MsOffice tu les entends déjà moins râler…


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Spirit_twin a écrit :



La suite LibreOffice est un bel exemple, il est très difficile de faire accepter ce logiciel aux personnes qui ont utilisées pendant 20 ans la suite de Microsoft. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais quand on est habitué à un outil, on aime bien continué dessus.





Ne m’en parle pas ! J’ai appris à utiliser un tableur avec VISICALC et Multiplan et j’ai un mal fou avec Excel ou LibreOffice.


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En 2015, 224 000 euros de logiciels libres pour le ministère de l’Agriculture





Je ne suis pas d’accord avec le titre pour la simple raison que les logiciels libres sont gratuits.



Donc les sommes dont il est question qui correspondent à du service informatique lié à l’exploitation des logiciels et des machines qui représentent tout ce qu’on veut… sauf le prix des logiciels libres.



Le prix d’un logiciel et son coût total d’exploitation sont deux choses totalement différentes.

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bobbyto a écrit :





Ensuite, ce n’est pas parceque c’est libre qu’il n’y a pas de maintenance à payer pour avoir du support de l’éditeur, éditeur qui n’est pas forcément français. Genre du nuxeo sans maintenance, je ne sais ce que ca vaut.









Sauf que le fait de souscrire un contrat de support avec l’éditeur d’un logiciel n’est pas du tout une fatalité avec les logiciels libres.



Du fait de leur code ouvert, l’éditeur d’un logiciel n’est pas le seul à pouvoir comprendre son fonctionnement, diagnostiquer des problèmes, corriger des bugs ou ajouter des fonctionnalités.



Par exemple, Red Hat vends du support sur des solutions qui sont composées de nombreux logiciels qu’ils n’ont pourtant pas écrit.



En fait, tout est question de développement d’expertise. Et c’est bien en nourrissant cette expertise sur le sol français et par le biais de sociétés de service française qu’on créera une industrie sur notre sol.


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sr17 a écrit :



Je ne suis pas d’accord avec le titre pour la simple raison que les logiciels libres sont gratuits.





Je ne suis pas d’accord.

On peut vendre des logiciels libres.



Edit : d’ailleurs Richard Stallman vendait EMACS.


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fred42 a écrit :



Je ne suis pas d’accord.

On peut vendre des logiciels libres.



Edit : d’ailleurs Richard Stallman vendait EMACS.







En théorie, oui, mais dans la pratique, non.



Effectivement, rien ne t’interdit de vendre un logiciel libre. C’est totalement permis, même avec la licence GPL.



Le problème, c’est que si ta licence est une licence libre, tu ne pourra pas interdire à l’acheteur de le redistribuer gratuitement.



Cela aboutit en pratique au fait qu’il y aura toujours quelqu’un pour le redistribuer gratuitement… et légalement.



En pratique, il est donc très rare qu’un éditeur de logiciels libres distribue ses logiciels autrement que gratuitement(cela existe cependant, mais c’est anecdotique) car dans la majorité des cas, cela serait contre productif.



Ne pas distribuer ses logiciels gratuitement pourrait créer un énorme risque de fork dans le mesure ou celui qui le redistribuera gratuitement deviendra rapidement et facilement plus populaire que l’éditeur d’origine.

En revanche, il est plus simple de vendre des modifications ponctuelles à ceux qui en auraient besoin.


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Je connais pas leur infra mais on a les chiffres. Si on les regarde, on voit que SAP et VmWare&nbsp; bouffent plus d’un million par an, mais c’est l’irrégularité qui est expliqué par des renouvèlements de contrats. Si tu regardes on voit un cycle de 2ans (avec certainement un gros investissement en 2009).&nbsp; Du coup oui je m’interroge sur ce qu’ils ont derrière tout ça, ça fait quand même + de 30% du budget du ministère bouffé pour l’informatique, donc oui je me pose la question ;-).

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Oui, SAP coûte un bras à l’état !

Je bosse pour un ministère qui a décidé de passer des choses sous SAP et tout ça coûte un fric fou, sachant que les applications remplacées, toutes réunies coûtaient moins cher et qu’avec peu d’investissement, on aurait pu les faire mieux communiquer entre elles pour améliorer le système autant que ceux qui vendent du SAP l’ont promis.



Le plus cher dans tout ça, c’est une poignée de sociétés de service qui ont envoyé des gens parfois contre productifs ou qui n’écoutent pas du tout les personnes qui définissent le besoin fonctionnel dans le détail… Le projet passe son temps à être retardé.



Mais je ne suis pas encore sûr de pourquoi ça marche aussi mal, est-ce les SSII qui participent au projet qui font mal ou SAP qui est totalement inadapté à ce qu’ils font… Mais ça me donne à chaque fois que j’y vais l’impression que n’importe quoi d’autre aurait pu être mieux.

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SAP coûte cher, très cher. En argent et en temps. Pour des résultats qui ne sont pas forcément à la hauteur si le projet est mal géré.

C’est structurant, très structurant voir trop (en gros, tout ce que tu pouvais faire avant doit désormais rentrer dans des cases définies. Fini les angles arrondis pour arranger les choses).



Je l’ai vu s’installer dans une “petite” boîte (300 personnes), ce fût des arrachages de cheveux, des engueulades, des crises de pleurs pendant de long mois. Maintenant, ça fonctionne (de ce que j’en sais, j’ai quitté la boîte depuis) et les employés en sont plutôt contents.

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3-4k par utilisateur (licence) si mes souvenirs sont bons, sans compter les licences des différents modules + les formations. Je l’ai vu sur un site industriel racheté par un groupe allemand, j’étais pas dans le projet mais j’ai vu les cernes de mes collègues ça faisait peur.



Le problème c’était que SAP fait “tout” mais il s’appuie sur des règles bien précises, donc on te dit oui-oui c’est bon y a pas de problèmes, mais au moment de l’intégration, t’as intérêt à bien avoir formaté ta compta et les différents flux qui vont alimenté SAP sinon c’est une merde sans nom.



Après tu découvres des problèmes “cons” genre le mec est perdu car sur Excel il n’a pas l’onglet SAP … Ensuite faut maintenir tout à jour aussi.



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ArchangeBlandin a écrit :



Oui, SAP coûte un bras à l’état !

Je bosse pour un ministère qui a décidé de passer des choses sous SAP et tout ça coûte un fric fou, sachant que les applications remplacées, toutes réunies coûtaient moins cher et qu’avec peu d’investissement, on aurait pu les faire mieux communiquer entre elles pour améliorer le système autant que ceux qui vendent du SAP l’ont promis.



Le plus cher dans tout ça, c’est une poignée de sociétés de service qui ont envoyé des gens parfois contre productifs ou qui n’écoutent pas du tout les personnes qui définissent le besoin fonctionnel dans le détail… Le projet passe son temps à être retardé.



Mais je ne suis pas encore sûr de pourquoi ça marche aussi mal, est-ce les SSII qui participent au projet qui font mal ou SAP qui est totalement inadapté à ce qu’ils font… Mais ça me donne à chaque fois que j’y vais l’impression que n’importe quoi d’autre aurait pu être mieux.







Un peu de tout ça, SAP c’est génial pour faire de l’industrie pur (énergie, automobile, naval, aéronautique, etc…) bref ce pour quoi il a été concu. Par contre dès qu’on s’en éloigne, c’est la croix et la bannière.



Et puis bon les SSII ont la facheuse tendance à coller des mecs sortant de l’école en “consultant expérimenté sur SAP” forcément, SAP c’est complexe, ça ne se modifie pas sur un coup de tête et à la fin tu as une belle bouse immonde.



Si une infra fonctionne sans SAP, pourquoi changer qu’elle est la valeur ajoutée ? Harmonisation au niveau national ? Obsolescence des technos ?


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Le problème a mon avis est que si tu pars sur du propriétaire dans le bureautique, il n’y a que la suite Office (je n’entends plus parler des outils IBM). Donc donner l’argent à Crosoft + un peu de prestation pour l’installer et le configurer vs dépenser peu en licences et dépenser un peu plus en prestations a du sens du point de vue d’un état (je fais travailler des salariés en france).



Ensuite, ce n’est pas parceque c’est libre qu’il n’y a pas de maintenance à payer pour avoir du support de l’éditeur, éditeur qui n’est pas forcément français. Genre du nuxeo sans maintenance, je ne sais ce que ca vaut.



Enfin, il y a des solutions libres qui proposent une alternative à du propriétaire, mais qui ne sont pas envisageables pour de la production avec des centaines voir des milliers d’utilisateur. Par exemple, il n’existe pas que VMWare et HyperV dans le monde de la virtu, mais est-ce que je prends le risque de déployer l’infra d’un ministère sur une solution de virtualisation libre ?

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bobbyto a écrit :



Par exemple, il n’existe pas que VMWare et HyperV dans le monde de la virtu, mais est-ce que je prends le risque de déployer l’infra d’un ministère sur une solution de virtualisation libre ?







Apple ayant récemment abandonné VMware au profit de KVM, la solution libre de Linux, j’imagine que c’est prêt pour la prod :p


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pfiou… pentaho dans les logiciels libres, ça me fait mal au coeur de lire ça. Pentaho n’est pas libre pour une partie, qui est, hélas, indispensable si l’on veut faire ses états soi-même. cfen.wikipedia.org Wikipedia=&gt; EE = Enterprise Edition, pas la version libre !

Pour info, la seule suite de BI qui soit uniquement libre, c’est spagobi.

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A propos de SAP qui coûte un bras, on trouve aussi entre&nbsp;“urban legend” des entreprises qui auraient fait faillite à cause d une (mauvaise) mise en place de SAP!&nbsp;

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EricB a écrit :



Microsoft pourtant tjs montrée du doigt





parce que le lectorat de NXI a une tendance libriste/gauchiste/anti-ms

alors que microsoft est autant légitime dans le monde informatique que les acteurs libres et autres, mais les geeks qui constituent la majorité du lectorat n’aiment pas acheter windows (et pourtant..)



pour en revenir au budget, le ministere de la defense, de l’interieur, sont pas vraiment des services ordinaires.. alors la ou l’agriculture, l’emploi et le logement par exemple, sont ciblés par les réductions de budget, les services plus “sensibles” comme tout ce qui est lié à la sécurité nationale ou autre justifient largement les moyens.


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pour rappel la formation des utilisateurs à des logiciels libres (j’ai pas dit linux) et la compatibilité des applications tierces (progiciels, matériels), peut couter facilement plus cher que de rester sous une entité libre (et ya pas que microsoft qui fait dans le proprio)

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J’adore toujours le même discours sur le coût des licences.



Office 365 est bon marché, (moins de 9 euros par mois par utilisateur)

Avec la garantie d’avoir la mise à jour au fil de l’eau.

Et sans aucun coût d’infrastructure…. et quand on sait ce que ça coûte à maintenir en temps humain et en machines…



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Le ministère de l’agriculture ne fait pas que dans l’agricole pure et dure, faut pas oublier qu’il y a aussi l’enseignent agricole et maritime. un exemple concret, pour la gestion des Élevés il existe un logiciel très vieux (première version 1995) fonctionnent a travers une connexion RDP. Ce logiciel doit être remplacer et il le seras quand il y aura assez de budget . Le logiciel en question a été développer en interne par le CNERTA et il faux bien le maintenir sans quoi plus de gestion de bourse de note pour les examens et j’en passe. le Cnerta est entrain de fusionner avec la DSI AgroSup Dijon.



Cela est juste un exemple je travaille pour le ministère sur la filière Enseignement agricole et je peut te dire qu’il y a du Travaille pour faire évoluer les Infras qui date des années 1995 a 2000 avec une mise a jour qui a commencer en 2011. Etant données que les Budgets sont sucré de moitié chaque années il faudra patienter pour le renouvellement complet des infras.

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Je n’avais pas vu ça… Bon il n’y a pas eu de nouvelles depuis 1 an non plus, c’était peut-être un effet d’annonce de la part d’Apple pour faire baisser les prix VMWare.



Et comme l’indique très bien l’article: KVM est fonctionnel et très puissant, mais il est beaucoup plus difficile à mettre en place. Seuls les grosses entreprises qui ont les moyens de se payer une équipe d’experts peuvent se permettre de se lancer dans ce genre de projet.



Par contre, le jour où KVM sera correctement packagé (faut pas se leurrer, c’est ça qui fait vendre) ça sera intéressant de voir l’évolution du marché.



En attendant, on a VMWare et Hyper-V sur le marché. Et encore, le dernier n’est pas tout à fait mûr pour la virtualisation de machines autres que Windows (bugs violents sur des VM Ubuntu LTS sur les heures machines par exemple).

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Okki a écrit :



Apple ayant récemment abandonné VMware au profit de KVM, la solution libre de Linux, j’imagine que c’est prêt pour la prod :p





Une très grande quantité de services d’hébergement virtualisé “cloud” utilise KVM également. Dans ce secteur, on retrouve principalement Xen et KVM, deux solutions libres.



Par exemple, toutes les solutions OpenStack utilisent de préférence KVM. Il faut d’ailleurs se lever tôt pour trouver de l’openstack utilisant vmware en production chez un acteur sérieux.


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moui, tu appel&nbsp; comment l’espionnage industriel fourni a titre onereux ? Pour editer des lettres d’info pourquoi pas, pour faire la strategie d’entreprise vaut mieux eviter

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C’est pourtant ce que font Red Hat, Ardour, Synaptics…

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sr17 a écrit :



En théorie, oui, mais dans la pratique, non.



Effectivement, rien ne t’interdit de vendre un logiciel libre. C’est totalement permis, même avec la licence GPL.



Le problème, c’est que si ta licence est une licence libre, tu ne pourra pas interdire à l’acheteur de le redistribuer gratuitement.



Tout dépend de la licence.

Apple vend (vendait) MacOS, qui est pourtant sous licence libre (BSD). Et je n’ai pas encore vu de fork gratuit jusqu’à présent…







doom_Oo7 a écrit :



C’est pourtant ce que font Red Hat, Ardour, Synaptics…



Erreur : ils ne font pas payer le logiciel, que tu peux récupérer gratuitement et légalement directement sur leurs sites respectifs.

Ce qu’ils font payer, c’est le support <img data-src=" />


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MacOS n’est pas libre. Il utilise des élément libre (effectivement son noyau XNU, est libre), mais la plus-value de MacOS, n’est pas libre (je pense qu’il doit y avoir aussi des éléments non libre nécessaire à l’exécution de programme, sinon on aurait vu fleurir des solution pour utiliser des logiciel mac nativement sous les autre systèmes unix libre).

Au vu de la communauté hackintosh, s’il était possible de faire un fork, il aurait été fait depuis des années.

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doom_Oo7 a écrit :



C’est pourtant ce que font Red Hat, Ardour, Synaptics…







J’ai dit que c’était anecdotique, pas que ça n’existe pas.



Concrètement, sur le nombre de logiciels libres existant, ils sont une toute petite minorité.



D’ailleurs, payant, il faut vraiment le dire très vite.



Pour RedHat, n’oublions pas qu’il y a Centos.



Quand à Ardour, il est présent gratuitement dans les dépôts de la plupart des distributions… pas certain qu’il y ait grand monde qui sait que son éditeur le vends.


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Patch a écrit :



Tout dépend de la licence.

Apple vend (vendait) MacOS, qui est pourtant sous licence libre (BSD). Et je n’ai pas encore vu de fork gratuit jusqu’à présent…







Regarde ce qui est libre dans MacOs, tu comprendra pourquoi…















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SAP ou Open ERP, n’importe quel ERP, c’est l’intégrateur qui a la part la plus significative dans la réussite de l’implémentation du produit.



Quel risque a utiliser VMware ==&gt; Aucun

Quel risque à utiliser KVM ==&gt; Difficile à pondérer



Donc en général, tu payes pour la tranquillité dans le cadre d’un ministère pour lequel l’informatique n’est qu’un support à la production.



Après si tu t’appelles OVH, tu vas forcement réfléchir différemment.



Je ne comprends toujours pas pourquoi on oppose libre et proprio, chaque problématique ayant une solution qui peut être libre ou ne pas l’être.



Pourquoi vouloir dire que l’ensemble des besoins seront mieux couverts par du libre?

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Oui, Libre Office est fourni en standard sur les pc.

Et pour savoir quels logiciels sont préconisés, il faut voir le rapport publié toutes les années avec la liste des logiciels recommandées (c’est publié par l’interministériel de mémoire, NXI en fait un article avec la liste des logiciels, comme Firefox, 7zip, Acrobat reader…).

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ArchangeBlandin a écrit :



Je ne peux pas parler plus du cas qui me concerne, les raisons tout ça, je disais simplement que la raison était mauvaise…



Par contre, c’est vrai qu’il y a de l’abus, on se ramasse toutes les quiches qui traînaient dans les SSII (liste courte pour cause de contrat cadre), des experts SAP qui sont pas très expérimentés (mais encore, c’est pas le pire, il y en a qui font de vrais efforts et reviennent à la réunion suivante avec des réponses techniques et en avançant) et les personnes qui écrivent les spécs fonctionnelles sont des catastrophes ambulantes (et là c’est grave, ils ne comprennent pas le français).



Il ne faut pas s’étonner qu’autant de projets de l’état foirent (ou dépassent le budget) quand on voit les ressources que fournissent les sociétés choisies (par appel d’offre donc) sur ces projets.







C’est surtout qu’ils (les Ministères) ne savent même pas exprimer leurs besoins, faire des analyses fonctionnelles qui tiennent la route, générer des cahiers des charges qui fassent preuve de complétude ou encore maintenir un référentiel documentaire digne de ce nom…



Du coup ils s’en remettent à des propositions techniques qui sont sensées faire papa/maman et qui au final coûtent des sommes astronomique en refonte permanente parce que pas adaptées au besoins réel.



Quand certains responsables pensent qu’une analyse de coin de table est suffisante pour déployer une nouvelle infra, on a quand même quelques soucis à se faire…



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Oui, mais quand ils paient en plus des gens pour les aider à l’analyse fonctionnelle, ça n’avance pas plus…

Dans mon cas, parce que les gens qui aident à l’analyse fonctionnelle n’y comprennent rien, et pourtant, on essaie d’expliquer en français, ils nous ressortent le contraire dans le document suivant.

Il faut se répéter plus qu’à l’école.



D’ailleurs en fouillant un peu le nom de certains consultants, je me suis aperçu qu’ils étaient tellement junior qu’ils ont commencé sur le projet en étant encore stagiaires de fin d’études !

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J’ai été sur un projet qui faisait des budgets pour l’administration, et ce projet incluait évidemment la paie des fonctionnaires, jusqu’au moindre détail…



Pour rester assez souple, on en est arrivés à avoir des règles de gestion où l’admin qui retranscrivait le droit dans l’appli rentrait des formules incluant un tas de variables appelées récursivement (comme si l’on faisait une notation polonaise inverse sans savoir où ça se termine)…

Sans ça, le travail de changement permanent sur le code aurait été infâme… Par contre, le temps de calcul était infâme, on a commencé le projet à 5s par agent pour finir à 1,5s par agent, et c’est assez long quand tu en as 40k dans l’appli!

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Tu peux récupérer la source, mais ils te vendent les binaires précompilés

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Sideroxylon a écrit :



SAP ou Open ERP, n’importe quel ERP, c’est l’intégrateur qui a la part la plus significative dans la réussite de l’implémentation du produit.



Quel risque a utiliser VMware ==&gt; Aucun

Quel risque à utiliser KVM ==&gt; Difficile à pondérer



Donc en général, tu payes pour la tranquillité dans le cadre d’un ministère pour lequel l’informatique n’est qu’un support à la production.



Après si tu t’appelles OVH, tu vas forcement réfléchir différemment.



Je ne comprends toujours pas pourquoi on oppose libre et proprio, chaque problématique ayant une solution qui peut être libre ou ne pas l’être.



Pourquoi vouloir dire que l’ensemble des besoins seront mieux couverts par du libre?







Pas d’accord du tout.



Visiblement, tu ne perçoit pas les avantages intrinsèques du logiciel libre.



D’abord, tu parle de risque. Rappelons que dans le logiciel propriétaire, l’éditeur est le seul décideur de l’avenir d’un logiciel. Les logiciels libres sont bien la voie du moindre risque à long terme.



Le logiciel libre offre quelque chose de primordial que le propriétaire n’offre pas : l’indépendance.



Les logiciels libres permettent à l’utilisateur de s’émanciper de la dépendance que crée le logiciel.



Sur le plan technique, le logiciel libre offre également de nombreuses possibilités que le logiciel propriétaire ne permet pas : personnaliser et améliorer les logiciels pour qu’ils s’adaptent mieux à son usage, déverminer les problèmes sans dépendre du bon vouloir de l’éditeur.



Oui, le fait est qu’un logiciel apporte de nombreux avantages du simple fait qu’il soit libre. C’est pour cette raison qu’il est pertinent de favoriser cette voie. C’est dans l’intérêt stratégique de notre pays.


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thomgamer a écrit :



&nbsp;(mais on connait pas leur infra, je me doute qu’ils regardent pas trop à la dépense …).





En gros, je ne connais pas leur infra ni leur boulot mais ils gaspillent de l’argent… Vu que le ministère gère au travers de 3 agences les aides agricoles européennes, si ces dépenses sont remontées au ministère, alors l’investissement informatique est faible.


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Je ne sais pas dans quel secteur tu trouvailles, je suis pour ma part dans une société de service informatique.



Face à un client,&nbsp; tu as une expression du besoin et un logiciel qui y répond avec un cout en face.



Si tu commences à restreindre&nbsp; ton catalogue de réponse à base de critères philosophiques, que tu penses qu’un logiciel libre sera toujours la meilleure solution, je pense que tu vas dans le mauvais sens.



C’est à ton client de pondérer ces critères pour comparer des offres, pas à toi.

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Sideroxylon a écrit :



Je ne sais pas dans quel secteur tu trouvailles, je suis pour ma part dans une société de service informatique.



Face à un client,  tu as une expression du besoin et un logiciel qui y répond avec un cout en face.



Si tu commences à restreindre  ton catalogue de réponse à base de critères philosophiques, que tu penses qu’un logiciel libre sera toujours la meilleure solution, je pense que tu vas dans le mauvais sens.



C’est à ton client de pondérer ces critères pour comparer des offres, pas à toi.



Les SSII, le 3eme meilleur exemple (après les banques et les assurances) de l’entreprise qui est là pour faire un max de fric, quitte à proposer des trucs totalement inadaptés au client, tant que ca rapporte.


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Sideroxylon a écrit :



SAP ou Open ERP, n’importe quel ERP, c’est l’intégrateur qui a la part la plus significative dans la réussite de l’implémentation du produit.



Quel risque a utiliser VMware ==&gt; Aucun

Quel risque à utiliser KVM ==&gt; Difficile à pondérer



Donc en général, tu payes pour la tranquillité dans le cadre d’un ministère pour lequel l’informatique n’est qu’un support à la production.



Après si tu t’appelles OVH, tu vas forcement réfléchir différemment.



Je ne comprends toujours pas pourquoi on oppose libre et proprio, chaque problématique ayant une solution qui peut être libre ou ne pas l’être.



Pourquoi vouloir dire que l’ensemble des besoins seront mieux couverts par du libre?







Hmm le fait que tu dises que vmware ne comporte aucun risque alors que tu notes kvm “difficile à pondérer” montre juste que le problème se situe d’abord au niveau de l’information…



D’un point de vue pragmatique, si tu as une entreprise orientée Windows et sans expertise GNU/Linux, Vmware est pour toi (à condition d’avoir des admins vmware chevronnés, et aucune application dépendante de l’uuid de la vm, genre clef de licence , parceque les uuid des machines changent quand on les déménage de cluster, donc gare à la reprise sur site secondaire via SRM ).



Par contre, si tu héberges principalement des machines tournant GNU/Linux et que tu as une équipe qui tient la route pour faire l’administration, KVM est le choix pour toi.



De mon point de vue, KVM est très stable, je l’ai utilisé pendant des années dans pour des opérations hautement critiques (secteur finance). Son avantage principal est que ça se gère, se dépanne et se configure en utilisant des outils et méthodes standard GNU/Linux. C’est propre au niveau de l’architecture et c’est très flexible si tu as des sysadmins talentueux (c’est par contre très dangereux entre les mains de cowboys, mais bon, si tu en es à cette considération, c’est que tu as du personnel à remplacer plutôt qu’un produit).



Les couches de gestion Libvirt offrent pas mal de possibilités pour piloter et automatiser (un peu en retrait par rapport au modèle soap de vmware , mais pour le coup c’est une question de goûts)



Et combiné à OpenStack, on a la facilité de gestion d’un cloud privé.



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Sideroxylon a écrit :



Je ne sais pas dans quel secteur tu trouvailles, je suis pour ma part dans une société de service informatique.



Face à un client,  tu as une expression du besoin et un logiciel qui y répond avec un cout en face.



Si tu commences à restreindre  ton catalogue de réponse à base de critères philosophiques, que tu penses qu’un logiciel libre sera toujours la meilleure solution, je pense que tu vas dans le mauvais sens.



C’est à ton client de pondérer ces critères pour comparer des offres, pas à toi.







Je dit que dans quelques années, tu changera d’avis, le temps de connaitre certaines situations.



Dans le monde des vrai professionnels, on ne se contente pas de vendre un logiciel, les clients veulent des solutions avec conseil et intégration et suivi à long terme. Ils te payent cher pour trouver des solutions et ils veulent que ça fonctionne.



Et ça se voit que tu n’as encore jamais été emmerdé par un bug dans un logiciel propriétaire et face à un éditeur tellement gros qu’il n’en a rien à foutre de ton entreprise paumée dans un coin du tiers monde.



Ou par une fonctionnalité que tu ne peux pas implémenter faute de pouvoir modifier le logiciel.



Ou par un éditeur qui fait faillite et se moque totalement des pauvres SS2I qui vont devoir gérer ça.



Ou par des protections anti copies qui te compliquent singulièrement un dépannage en urgence… alors que t’as payé le soft une fortune…



Tout cela, moi je l’ai connu dans mon métier.



Dans tout ces cas, c’est toi qui est dans la merde. Les clients te payent pour leur trouver des solutions, ils veulent logiquement que tu assume ce que tu as vendu, pas écouter des justificatifs.



Pour ma part, j’ai abandonné le logiciel propriétaire, non pas pour des raisons philosophiques, mais pour de vraies raisons pratiques : ras le bol d’avoir à gérer le SAV de certains logiciels en plus de payer les licences très cher…



J’ajouterais que la gratuité des logiciels libres, ça fait des solutions plus compétitives. Mais aussi, moins de licences à payer, ça fait plus d’argent pour le travail d’intégration.



Ce n’est pas un hasard si les logiciels libres se développent principalement par le secteur professionnel.



Rappelons au passage que le gros de la nouvelle économie est fondé la dessus. La encore, ce n’est pas un hasard.


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On est d’accord je pense: à chaque problématique, il existe une solution, du libre ou du proprio en fonction du contexte chez le client.

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C’est aussi valable chez les garagiste, les agents immobiliers, …. En fait dans tout le secteur de la vente et du service ce que tu décris existe… L’arnaque est partout :-)



De ma modeste EXP, ces gens là disparaissent assez rapidement du paysage.

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Il semble que ton expérience millénaire n’ait pas besoin d’être remise en question. Tu as déjà vécu l’ensemble de situations possibles et tu es arrivé à cette conclusion: ne proposer que du libre!



Normal pour un vrai professionnel!

&nbsp;

Pense juste à cela si je peux me permettre:





  • Red Hat, Microsoft et Oracle ne se sont jamais aussi bien portés

  • Le libre existe depuis 20 ans



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Sideroxylon a écrit :



C’est aussi valable chez les garagiste, les agents immobiliers, …. En fait dans tout le secteur de la vente et du service ce que tu décris existe… L’arnaque est partout :-)



De ma modeste EXP, ces gens là disparaissent assez rapidement du paysage.



Dans tous les secteurs de ventes et services, j’ai pu trouver des boîtes totalement honnêtes (même chez les garagistes et les AI).

Pour les SSII, je les cherche encore…


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Sideroxylon a écrit :



Il semble que ton expérience millénaire n’ait pas besoin d’être remise en question. Tu as déjà vécu l’ensemble de situations possibles et tu es arrivé à cette conclusion: ne proposer que du libre!



Normal pour un vrai professionnel!

 

Pense juste à cela si je peux me permettre:





  • Red Hat, Microsoft et Oracle ne se sont jamais aussi bien portés

  • Le libre existe depuis 20 ans







    Souvenez vous que dans l’histoire de l’informatique, il y a existé quantité de “géants” qui semblaient très bien se porter, que la plupart des gens croyaient très solides…. et qui furent pourtant balayés de manière brutale faute d’avoir pris le bon virage en temps et en heure.



    Que le monde du logiciel propriétaire reste encore alimenté pour un temps par l’inertie au changement des grandes entreprises qui compte tant de DSI vieillissant qui n’ont plus touché à la technique depuis au moins 20 ans et qui préfèrent jouer la sécurité pour leur carrière en jouant la continuité et rester dans une logique qu’ils connaissent, c’est dans l’ordre des choses.



    Mais il est aussi dans l’ordre des choses que le logiciel libre s’impose inéluctablement. Parce qu’il est impossible pour le monde du logiciel propriétaire de lutter contre la puissance et les arguments du logiciel libre.



    Il y a ceux qui n’ont pas bien analysé ce phénomène et pensent que le logiciel libre s’arrête à des arguments politico-phillosophico-militants fumeux…



    Et il y a ceux qui ont compris que la puissance de l’informatique est dans la réutilisation du code : construire plus haut au lieu de reconstruire sans cesse la base. Une logique qui est surmultipliée par le logiciel libre alors qu’elle est totalement bridée par le logiciel propriétaire. C’est précisément ce qui confère au logiciel libre un avantage économique majeur contre lequel le logiciel propriétaire n’a absolument aucune chance de pouvoir lutter sur le long terme. Et ce n’est pas tout…



    De nombreux signes d’ouverture vers le libre montrent que les entreprises qui produisent du logiciel propriétaire savent ce qu’il en est. Elles perçoivent bien toutes les batailles que le logiciel libre a déjà remporté malgré son jeune age.



    Linux a déjà quasiment exterminé tous les UNIX propriétaires. Les logiciels libres ont investi toute la base du fonctionnement des réseaux, des appareils, des box, des routeurs, des infrastructures.



    Certes, le basculement sera encore long. Mais quand on sait dans quel sens penche la nouvelle économie, on sait que peu importe le temps que durera la bataille, elle est tout simplement jouée d’avance.


En 2015, 224 000 euros de logiciels libres pour le ministère de l’Agriculture

  • Des dépenses en baisse de près d'un million d'euros entre 2014 et 2015

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