En pleine restructuration, Intel affiche des revenus en hausse de 9 % sur un an
Mind the Gaap
Le 21 octobre 2016 à 09h00
4 min
Économie
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Alors qu'il se sépare de 11 % de ses employés, Intel affiche un chiffre d'affaires « record » et un bénéfice en hausse. Le rachat d'Altera semble porter quelques fruits financiers, alors que la cession de McAfee attend encore sa complétion l'an prochain.
Le directeur financier d'Intel n'a pas caché sa confiance. Au troisième trimestre, le fondeur affiche un chiffre d'affaires amélioré de 9 % sur un an, pour atteindre 15,8 milliards de dollars. Le bénéfice net suit le même chemin, pour atteindre 3,4 milliards de dollars. Pour la société, il s'agit de revenus records, portés par les bonnes performances des groupes datacenters et Internet des objets. Pourtant, le cours de l'action a chuté d'environ 5 % à cette annonce.
Le groupe affiche une marge brute de 63,3 %, en augmentation de 0,3 % comparée au troisième trimestre 2015. La société l'explique par des prix de vente plus élevés dans ses principaux segments, grand public et entreprises. « Cela a été en partie contrebalancé par des coûts de démarrage d'usine plus élevés (principalement en 10 nm), le groupe de solutions mémoire non-volatile, ainsi que les coûts d'acquisition, notamment d'Altera », spécialiste des puces FPGA, explique le directeur financier du groupe dans ses commentaires (PDF).
Rappelons que ces dernières semaines, Intel a présenté Joule, une puce destinée à l'internet des objets et a évoqué Kaby Lake (voir notre analyse), sa prochaine génération de puces grand public, censée être assez puissante pour certains jeux comme Overwatch. Côté business, la société a surtout ouvert ses lignes de production 10 nm à ARM, un marqueur important.
Des revenus en hausse, mais des volumes en baisse sur le PC
Les revenus de la division Internet des objets ont grimpé de 19 % (689 millions de dollars), quand ceux des datacenters connaissent une hausse de 10 % (avec une augmentation de volumes de ventes de 12 %). Il reste que la division « informatique grand public » voit ses volumes chuter de 5 % sur les trois derniers mois (comme constaté par les analystes) ; son chiffre d'affaires reste en hausse de 5 % (8,9 milliards de dollars) grâce à une hausse des prix de 6 %. Le marché PC n'est clairement plus l'élément porteur du groupe.
À noter que la division des solutions programmables, en clair la filiale Altera, a des revenus en hausse de 6 % sur un an (425 millions de dollars). L'entreprise, au rachat annoncé en juin 2015, a coûté 16,7 milliards de dollars à Intel, qui prépare son avenir avec ce type de solutions. Sur le trimestre, le groupe a généré environ 5,8 milliards de dollars de liquidités, payé 1,2 milliard de dollars de dividendes et dépensé 457 millions de dollars pour racheter 13 millions d'actions. Au total, sa dette s'établit à 27,6 milliards de dollars.
La restructuration prévue jusqu'à la mi-2017
Mais l'activité la plus importante en interne reste la restructuration du groupe, qui se sépare de 12 000 employés, soit 11 % de son effectif total. Cela concerne près de 80 % des postes français, avec la fermeture de plusieurs laboratoires dans nos vertes contrées. Dans son document financier, Intel estime le coût total de l'opération à 2,3 milliards de dollars, dont 1,8 milliard ont déjà été dépensés. Sur le quatrième trimestre, le groupe s'attend encore à sortir 250 millions de dollars, pour une fin à la mi-2017.
Du côté des cessions, Intel intègre encore les résultats de sa division Securities (anciennement McAfee) aux siens, alors qu'elle cède officiellement 51 % de ses actions à un fonds d'investissement. Annoncée le mois dernier, l'opération doit être finalisée d'ici le deuxième trimestre 2017. En attendant, la branche sécurité contribue à sa manière à la bonne performance du groupe, avec un chiffre d'affaires de 537 millions de dollars, en hausse de 6 % sur un an.
Pour le quatrième trimestre, Intel s'attend à afficher des revenus stables, autour de 15,7 milliards de dollars. Cela même avec une marge brute en baisse (prévue à 61 %, contre 63,3 % actuellement). Les dépenses de recherche et développement devraient, elles, grimper d'un milliard de dollars d'un trimestre à l'autre, pour atteindre 5,2 milliards. Cela notamment à cause de la mise en place de nouveau matériel en usine pour la production en 10 nm.
En pleine restructuration, Intel affiche des revenus en hausse de 9 % sur un an
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Des revenus en hausse, mais des volumes en baisse sur le PC
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La restructuration prévue jusqu'à la mi-2017
Commentaires (58)
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Abonnez-vousLe 21/10/2016 à 09h30
Des résultats en hausse mais des licenciements de masse…
Ca me donne envie de vomir.
Le 21/10/2016 à 09h36
Ils licencient, ils ont réduit leurs investissements R&D à peau de chagrin, il est normal qu’ils brassent masse de fric.
Au détriment de l’innovation et de l’emploi, forcément.
Mais entre les points ci-dessus et des tas de billets verts, les actionnaires ont fait leur choix :)
Le 21/10/2016 à 09h50
Augmentation d’un milliard de dollars pour la R&D…
Le 21/10/2016 à 10h28
Le 21/10/2016 à 13h29
Si je comprends bien concentration capitaliste, ça serait de mettre en commun plusieurs entités sur un projet? est-ce que c’est ça?
Le 21/10/2016 à 13h30
Question complexe, certain te diront que si les salariés disposent de suffisamment de droits (droit du travail, salaire minimum, chômage etc..), ça les protèges des potentiels abus des employeurs quand ils sont en position de faiblesse.
Mais effectivement, à l’heure de la destruction des droits des salariés, de la précarisation galopante du travail, de la hausse continue du chômage etc… il serait peut-être temps de se re-pencher sérieusement sur la question." />
Le 21/10/2016 à 13h31
Ha ok, bha dans ce cas là c’est pas comparable. Ou alors j’ai pas compris ce que tu voulais dire." />
Le 21/10/2016 à 13h41
c’est le sens ma dernière phrase.
Je pense sincérement qu’il ne faut pas attendre que cela aille mal pour chercher une meilleure situation (moins loin du domicile, meilleure ambiance, autres … le salaire ne fait pas tout).
Donc ne pas rester attentiste.
Le 21/10/2016 à 13h57
Le 21/10/2016 à 14h03
Le 21/10/2016 à 14h04
Le 21/10/2016 à 14h10
Non ça consiste à dire (prouver) que la concentration de pouvoir (l’argent va à l’argent) que génère la libre concurrence finit par détruire la libre concurrence justement car les révolutions technologiques sont trop rares pour rebattre régulièrement les cartes et certaines boites ont les moyens financiers de constituer des trusts et d’étouffer toute concurrence émergente.
Dans le cas de l’informatique on a quelques cas célèbres comme Intel qui a longtemps maintenu AMD sous perf ou Microsoft qui a soutenu Apple pour ne pas se retrouver en situation de monopole par exemple. Et on est dans un secteur super innovant où il y a des cassures technologiques tous les dix ans…
Ceci prouve que le capitalisme non régulé ne fonctionne pas.
Dans le cas d’Intel il n’y a clairement plus de concurrence depuis 20 ans et les processeurs athlon64 d’AMD, la boite fait d’ailleurs des marges ahurissantes.
Le 21/10/2016 à 14h20
Le 21/10/2016 à 14h24
Oui exactement, ou AT&T pour l’informatique/télécoms (on est sur nxi bordel! " /> )
Le 21/10/2016 à 14h29
Merci pour l’éclairage, dans la page wiki j’étais en train de partir dans un sens qui n’avait rien à voir.
Le capitalisme non régulé ne marche pas, je suis tout a fait d’accord, il suffit d’observer toutes les crises économiques pour se rendre compte que la situation s’est toujours réglé avec les interventions des Etats, jamais le marché ne s’est auto-régulé.
Toutefois, dans notre économie actuelle (capitalisme plus ou moins contrôlé selon les pays) :
Intel, AMD, Microcrost, Apple, ce sont quand même des géants. Ces géants par leur taille ne peuvent pas s’attaquer à tout le marché car ils ont quand même besoin d’un volume assez conséquent pour qu’un projet leur soit attractif.
Des start-ups ou petites entreprises se montent tous les jours apportant de l’innovation, parfois même de rupture, et elles s’attaquent à des marchés qui sont bien trop petits pour les géants que tu as cité, mais ces entreprises arrivent tout de même à produire de la richesse. Est-ce que cela ne suffit pas pour dire que ça marche? Je ne dis pas que c’est parfait, mais c’est pas la catastrophe comme on semble le penser en lisant ton commentaire que je cite.
Ensuite, Intel, ça reste quand même une exception, des boites qui marchent aussi bien et depuis aussi longtemps, je ne pense pas qu’il y en ai eut beaucoup. Est-ce judicieux de prendre cette exception pour conclure sur la situation?
Le 21/10/2016 à 14h30
Le 21/10/2016 à 14h35
Ah oui je suis d’accord, les lois antitrust sont là pour éviter que les gros débiles qui gèrent certaines boites ne fassent des conneries trop visibles qui dressent la population contre eux.
Absolument pas pour être 100% efficaces : Les gens qui font les lois palpent aussi leur part.
Le 21/10/2016 à 14h40
Juste une précision, pour les partisans de l’école de Vienne évoquée plus haut dans les commentaires, les crises du capitalisme sont un mal nécessaire, pas du tout une catastrophe.
Et plus on les laisse librement arriver moins elles ont un impact social fort (dans leur croyance en tous cas).
A ma connaissance aucun tissu économique ou social n’a survécu assez longtemps à une crise économique non régulée pour prouver que c’est vrai " />
Enfin pour ta dernière remarque si je parle d’Intel c’est parce que l’article que nous commentons est sur… Intel " />
Le 21/10/2016 à 14h41
Le 21/10/2016 à 14h45
Merci beaucoup d’avoir partager des sources sur le sujet d’une manière aussi précise et “érgonomique”. Ca fait plaisir d’apprendre de nouvelles choses (même si c’est pas réjouissant) et de manière si pratique.
Le premier lien est assez caractéristique de la situation après la crise, notamment au niveau du témoignage de Paul (54 ans).
Une perte totale du sens du travail, le besoin de faire de l’argent passe au premier plan, une gestion managériale de la tâche où le bien-être est remplacé par de la marge net.
L’humain n’est plus considéré comme tel mais un process, auquel il y a un manuel à suivre pour procéder “au soin de manière rentable, un bandage ne doit pas prendre plus de 3minutes, etc…”.
Connais tu la société Buurtzorg? A la base elle a été créée par des infirmiers à domicile qui ont été totalement dégouté du métier car il ne retrouvait plus les valeurs humaines qui sont supposés être les bases de leur métier.
Cette société vise à remettre le patient au centre du travail et non la rentabilité. A sa création, tous les gens du milieux disaient qu’ils allaient se planter, ils sont aujourd’hui de loin les meilleurs en terme de qualité de soin, de qualité de suivi et beaucoup de boites essayent de les copier en vain car il copie la méthode mais reste concentré sur le bénéfice.
Voilà, je voulais intervenir car en effet, vu les témoignages, le milieu social n’est pas radieux, il y a peut-être une solution que j’ai présenté ici, mais le tout est de savoir qui va lancer la boite…
Le 21/10/2016 à 11h53
Le 21/10/2016 à 11h55
Merci pour cette éjaculation d’idéologie d’esclave " />
Il est évident que seuls des sous hommes communistes souhaitent avoir une vie où ils peuvent se projeter à plus de trois fiches de paie.
Il est évident que les actionnaires sont ceux qui financent l’innovation, c’est pour cela que les fonds de capital risque n’existent pas.
Il est évident qu’on a pas un exemple d’école de sclérose pas concentration capitalistique telle que décrite par Marx et Engel
Le 21/10/2016 à 12h06
Je vais résumer les prochaines pages de discussions qui vont arriver :
Ils sont méchants!
Vous êtes les méchants!
Mais non c’est toi!
Il a raison!
Non tu as tort!
Tout ça pour dire qu’on vit dans un monde où les gens ont des valeurs différentes (notamment la valeur de l’humain qui est pour certain une simple ressource), personnellement, faire autant de bénéfice et virer autant de gens, moi ça me déplaît au plus profond de mon être, mais c’est comme ça, le monde est vaste, et personnellement je ne postule pas pour travailler dans ce genre de boite.
Le 21/10/2016 à 12h08
Oui ça s’appelle un débat d’idées et toutes ne se valent pas non.
Et le monde n’est pas vaste, mickey a gagné partout et comme l’emploi est un marché de plus en plus global ce qui arrive aux salariés d’autres boites et d’autres pays a de plus en plus une influence directe sur ta situation à toi.
Le 21/10/2016 à 12h12
Ce débat d’idée n’en est pas vraiment un, il n’y a absolument aucune chance d’aborder ce problème d’un point de vue objectif (même de loin), surtout si c’est pour essayer d’atteindre l’autre avec des arguments qui ne sont absolument pas alignés avec ces valeurs personnelles.
Et je ne vois pas bien le rapport avec ton second paragraphe, peux-tu élaborer?
Le 21/10/2016 à 12h17
Pour l’actu, on voit les effets bénéfiques de la restructuration et Intel continue dans le R&D, pour nous proposer toujours plus.
Pour le débat, je vais uniquement parler de ma situation perso.
Si je n’avais pas changé d’emploi (chgnt de boite environ chaque 3-5 ans max) je n’aurais jamais progressé .
Mais en effet, les oppoportunités sont plus faciles à trouver pour certain(e)s (mon profil :analyste en ssii, bac+5).
Sauf que les plans de carrière ad vitam chez le même employeur, c’est fini, il faut savoir suivre la tendance, à tous les niveaux.
Le 21/10/2016 à 13h11
Heu il ne s’agit pas d’un débat entre opinions et valeurs mais d’un affrontement d’arguments.
Quand je parle de concentration capitaliste ça fait référence à des travaux de nombreux économistes, et ça fait très largement l’unanimité comme limite admise du capitalisme, quelle que soient les opinions et la morale des gens.
Certes l’économie n’est pas une science mais ce phénomène est étudié de longue date et très largement et si mon opinion du commentaire de trekker est qu’il est un esclave dans sa tête, je m’adresse néanmoins à son intellect en lui répondant. Je n’assène pas juste mon opinion.
Et sinon pour le reste non seulement il ne s’agit pas d’un monde ou tout le monde est libre dans son coin et a juste à éviter les grands prédateurs mais de plus chaque salarié précarisé contribue à faire baisser le prix auquel les autres salariés peuvent espérer se vendre. Depuis plusieurs décennies sociologues et économistes parlent de creusement des innégalités, de fin de la classe moyenne, de paupérisation etc. je n’invente rien, c’est un mouvement global qui est du à l’acceptation de cette situation par les salariés (et au fait qu’il n’y ait plus d’épouvantail URSS donc c’est open bar sur la viande humaine).
Le 21/10/2016 à 13h16
Le 21/10/2016 à 13h17
C’est très différent de changer de boite pour progresser où tu peux te permettre d’attendre plusieurs années la bonne opportunité et de se faire foutre dehors, généralement au même moment que tes collègues qui ont les mêmes compétences. Dans ce cas la possibilité d’évolution est faible à nulle.
Et pour le reste je ne suis pas d’accord, beaucoup d’employeurs jouent la fidélisation de leurs salariés encore aujourd’hui. Autant en SSII les technos à la mode changent tous les 5 ans et à part sur certains projets de haut niveau sinon les salariés sont interchangeables aisément (sinon le dev n’est pas confié à une SSII en gros " /> ) autant dans beaucoup de métiers la connaissance métier justement est un capital qui coûte très cher à reconstituer.
Ceci sans compter la difficulté à faire respecter des clauses de non concurrence pour tous les boulots où la connaissance des clients et/ou fournisseurs compte à plein (presta de service, commercial, logistique, PR etc.).
Le 21/10/2016 à 13h22
les reconvertis en informatique sont déjà à 1500 nets dans les SSIIs en fait " />
(en province je précise)
Le 21/10/2016 à 13h23
Affrontement d’argument exprimant des opinions basés sur des valeurs morales, tournes le dans le sens que tu veux, ça reste un “débat”. Sauf que dans ce “débat”, les arguments n’ont pas plus de valeurs que celles que la personne lui donne, il n’y a aucun argument à valeur objective ou universelle si tu préfères.
Peux tu développer le terme de concentration capitaliste? tu me dis que ça fait l’unanimité mais je ne sais toujours pas ce que c’est.
L’économie est une science comme un autre, je sais qu’on parle de science dur et de science molle, mais pour certains, la science est avant tout une méthode, donc l’économie n’a pas moins de valeur (qualitative) en soit.
Ensuite, tu me dis que tu t’adresses à l’intellect de trekker, mais je ne suis pas sûr que réduire son idéologie ou la parodier pour ensuite lui expliquer en une phrase ou deux la vie, va lui permettre de te comprendre d’une part, et de te rejoindre. On va dire qu’il a quand même de meilleur méthode pour partager son opinion à quelqu’un, car là, tu fais exactement l’inverse de ce que tu dis, tu lui assène ton opinion.
Pour ton dernier paragraphe, oui en effet je suis aussi au courant de tout ça, et sais tu que de plus en plus d’entreprise se développe et remette l’homme au centre du travail? Et ça se passe ici en France. Et c’est dans ces entreprises là que je veux aller travailler.
Car quoiqu’on en dise, avoir des valeurs ne te permet pas de juger les autres et de leur dire quoi faire ou ce qu’il devrait faire.
Le 21/10/2016 à 13h24
Est-ce que le salariat ne serait pas à remettre en question à ce moment là?
Le 21/10/2016 à 13h24
Avec 10 ans d’expérience dans le domaine? J’en doute… ou alors ce sont de bons pigeons pour l’employeur." />
Le 21/10/2016 à 13h25
les actionnaires sont propriétaire de l’entreprise tout comme celui achète une boulangerie, une maison, une voiture est propriétaire de la boulangerie de la maison et de la voiture. La forme financière de l’achat ne change rien à l’affaire. Et en tant que propriétaires il font ce qu’il veulent de leur bien.
La fin des activité non rentable (qui ne trouve plus de clients près à les acheter) est le passage obligé afin de permettre l’apparition et le développement d’activités nouvelles qui elles seront rentable et voulu par les clients. C’est le seul moyen qui existe pour créer de la richesse c’est à dire amélioration la situation des êtres humain en général. C’est le libéralisme et le capitalisme qui sont à l’origine de la richesse actuelle de l’humanité et jusqu’à maintenant (et malgré les effort de nos gouvernant pour saboter le système) cela marche bien. Ou sont les millions de tisserant, de conducteur fiacre, de palefreniers, de forgerons, de paysans… qui devraient être au chaumage si les théories Marxistes étaient valide? La seule théorie économique qui à toujours eu raison jusqu’à maintenant c’est l’école autrichienne libérale dans sont essence.
Perdre son emploie ne devrait pas être une catastrophe, c’est un phénomène parfaitement naturel. C’est le cas aujourd’hui en France parce que justement le système est complètement bloqué car on empêche l’apparition de nouveau emploie en surprotégeant les emplois existant comme chez Althom par exemple. L’état à dépenser 500 millions d’euros pour “sauvegarder” 500 emploie. avec cette somme des milliers de nouveaux emplois aurait pu être créés. C’est de la pure gestion communiste au passage…
Chaque fois que le libéralisme est appliqué cela marche (et Non les USA ne sont pas un pays libéral, loin s’en faut). Par contre l’histoire à montré que le socialisme et le communisme ne peuvent mener qu’a la destruction de richesse (dans le meilleur des cas). la crise des sub prime (lorsqu’on se donne la peine de ne pas répéter bêtement le journal de 20h) est une crise typiue du socialisme. Un mélange d’interventionnisme à outrance à tout les étages. Si le secteur bancaire fonctionnait vraiment sur un modèle libéral la crise des subprime n’aurait jamais existé. D’ailleurs tous les éléments constitutif d’une crise beaucoup plus grave sont toujours là. personne n’a su ou voulu faire les réformes nécessaires essentiellement par démagogie.
L’économie est un domaine trop complexe pour pouvoir être “piloter”, laisser agir les acteurs en garantissant la liberté de chacun est le seul rôle qui doit échoir à l’état.
Le 21/10/2016 à 13h26
Wikipedia
Le 21/10/2016 à 13h27
Si tu te reconvertis tu n’as pas dix ans d’expérience par définition. Sauf si c’est une re reconversion à la limite
Le 22/10/2016 à 17h42
En principe, si. Dans ce cas, c’est le capitalisme qui est fondamentalement basé sur le travail. Et non l’inverse.
Mais… pas nécessairement. Si je possède du capital, par exemple sous la forme d’un terrain en friche, sans avoir fourni le moindre travail (la Conquête de l’Ouest ?), j’ai du capital sans travail. La valeur de ce capital peut varier aussi sans le moindre travail fourni. Par le jeu de l’offre et de la demande, en particulier dans un marché libéral.
Loin de moi l’idée de me prendre pour un économiste, je n’en ai ni les compétences, ni la culture. Je me permettais juste de rappeler que nous vivons dans une société capitaliste et (partiellement) libérale. Mais qu’il existe des sociétés non capitalistes et non libérales. Où l’on crée bel et bien de la richesse par le travail.
Le 22/10/2016 à 19h06
Merci pour ta réponse.
Il serait intéressant que tu définisses ta définition de valeur. C’est bien la valeur qui est la base de tout système économique.
Le capital n’est rien sans sa valorisation: ton terrain a un potentiel? Une situation stratégique?
la valorisation d’un bien n’est pas liée au travail: en effet mais le travail contribue à transformer un terrain de friches stratégique en terrain productif stratégique et là il y a une nuance capitalistique.
Idem, je ne suis pas économiste donc merci de me corriger.
Le 22/10/2016 à 20h43
Je n’ai pas l’impression que le capital ou la valeur soient la base de tout système économique.
Les chasseurs-cueilleurs avaient besoin de travailler (chasser et cueillir, donc), mais quelle valeur affectaient-ils à ce travail ? Si cueillir un fruit est un travail ayant de la valeur, sa valeur change-t-elle selon qui cueille ? Est-on prêt à payer plus cher un fruit cueilli à la main qu’un fruit cueilli par une machine ? Une machine travaille-t-elle ? La valeur de son travail diffère-t-elle de celle de l’homme ? Je manque cruellement de culture pour y répondre.
Ceci dit, la valeur d’un terrain, du capital, donc, ne paraît pas nécessairement liée à sa valorisation par le travail. Si la vue depuis le terrain donne sur une colline, et que celle-ci devient une mine à ciel ouvert, la valeur du terrain baisse. Il n’y a pourtant eu aucun travail sur le terrain. (Le seul travail s’est fait sur la colline. Et a eu une répercussion négative sur la valeur du terrain voisin.)
Pour répondre à ta question, je crains ne pas connaître la définition de la valeur. Celle-ci paraît contextuelle et subjective.
Le 23/10/2016 à 07h25
Bah SSII, ça ne veut pas dire littéralement nid de pigeons ? Si je devais un jour changer de boulot, les SSII ne ferait même pas parti de ma liste de choix…
Le 24/10/2016 à 06h01
T’ es sérieux là ?
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Tu n’ as sans doute jamais vu le film avec Dewaere Mille milliards de dollars ?
Tu sors les théories du capitalisme de GRAND PÈRE qui ne sont qu’ une grosse rigolade pour n’ importe quel gestionnaire de multinationales.
A la limite tes idées sur la gestion du pognon peuvent juste servir à gérer une boulangerie ….
Cela fait des dizaines, oui je dis bien DES DIZAINES d’ années que des multinationales ouvrent et ferment des services dans de nombreux pays au monde non pour ce que rapportent ces services mais pour les subventions que les politiques apportent à leur projet.
Quand les subventions ou les exemptions d’ impôts n’ ont plus cours alors ils ferment la boite point à la ligne et partent dans un autre pays pêcher d’ autres subventions …
Eternel recommencement d’ un puits sans fond sur la naïveté humaine et l’ orgueil politique qui abondent dans leurs sens.
Alors le bla bla comme quoi une entreprise fait ce qu’ elle veut avec son pognon c’ est vrai pour une boulangerie mais en ce qui concerne INTEL tu devrai dire que INTEL fait ce qu’ il veut avec T O N pognon puisque tu financeras ses subventions avec T E S impôts grâce aux hommes politiques qui te représentent.
Et puisque maintenant ils se barrent, TU vas continuer de payer puisque TU devras abonder au financement du chômage avec T E S cotisations.
Tu te croyais malin ?? Un enfant du bon dieu ????
ERREUR.
Pour eux, tu n’ es qu’ un canard sauvage.
Le 24/10/2016 à 07h15
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Le 21/10/2016 à 14h51
En effet beaucoup de start-up ont pour but d’être racheté, mais d’autres veulent rester dans ce mode de fonctionnement (petite échelle, petit marché) pour se concentrer sur ce qu’ils font de bien.
Je te présente ici un exemple le plus marquant mais il n’est pas le plus adapté car ce n’est pas du social.
https://signalvnoise.com/posts/114-we-close-when-the-bread-runs-out
Il y a de plus en plus d’entreprises qui gardent une certaine taille pour garder leur identité, leurs valeurs morales.
Le bénéfice passe ici au second plan, tant que les recettes sont suffisantes pour qu’on puisse continuer à faire ce que l’on aime, on reste comme ça.
Et franchement, je trouve qu’il n’y a pas de mal à ne pas vouloir être le premier, surtout si cela signifie perdre son âme.
Des idées, des start-ups y’en a toujours un paquet, à toi de voir pourquoi tu veux monter ta boite.
Le 21/10/2016 à 14h53
Le 21/10/2016 à 14h53
Le 21/10/2016 à 14h54
Oui l’article parles d’Intel, mais la situation mondiale, aussi grand qu’Intel soit, n’est pas dictée par Intel.
Je ne trouve pas que de parler d’une exception pour conclure sur une règle soit pertinent.
Le 21/10/2016 à 14h55
Les travailleurs sociaux n’offrent ils pas des services? Le placement d’un enfant ne correspond pas à 100% des travaux qu’ils font.
N’offre-t-il pas un suivi? du soutien?
Le 21/10/2016 à 14h57
Le travail ne se précarise pas plus qu’avant en réalité. Ce qu’il faut voire c’est que nous sommes en pleine révolution industrielle et donc des secteurs entiers disparaissent ou se réduisent mais de nouveaux apparaissent. Le niveau d’étude demandé par ces nouveaux secteurs est plus élevé qu’avant, mais c’était déjà le cas. Jusque récemment en France le niveau Brevet était suffisant pour bosser, ensuite on est passé au niveau Bac, Bac+, DUT etc.Ceci à amener à l’élimination massive des salariés les moins qualifiés et ne voulant pas se reconvertir, certains ont pris leur destin en main et créé leur boite d’autres sont restés là à attendre que l’état se bouge pour eux.
De même,certains métiers ne disparaissent pas mais évolues, ceux qui ne sont pas capable d’évoluer avec leur métier sont condamner à faire du sur place ou à se faire dégager. Il faut voir aussi que certains métiers refont leur apparition,suite aux changements actuel. Exemple simple de suicide salariale, arrêter d’étudier son propre métier, ceci conduit systématiquement à un décrochage.Malheureusement c’est quelque chose de très très répandu.Le travail n’a jamais été quelque chose de figé,les gens nés dans une période de stabilité salariale sont simplement nés entre deux changements. Du coup cette impression que c’était mieux avant est simplement basée sur du vent, c’est une illusion.
Ce qui est important c’est la réponse de l’état à ces mutations normales, en France plutôt que de mettre en place une politique de formation et d’accompagnement de ces changements l’état a préféré augmenter substantiellement les impôts et taxes. La période de mutation actuelle a débuté dans les années 70, ce qu’il est important de voir est que la courbe d’évolution des impôts et taxes suis quasi exactement celle de l’augmentation de la précarité, créée par la non réaction de l’état (la fameuse politique de formation qui manque).Alors il convient de se demander pourquoi l’état préfère saigner à blanc les actifs au lieu de régler le problème à la base. La réponse est premièrement un manque de compétence des politiques qui sont déconnectés de la réalité, deuxièmement garder le pouvoir.
Il est facile d’acheter les élections en France, puisque une fois une partie suffisante de la population au chômage il suffit de lui promettre des aides (pots de vin) à tout vas pour que les gens votent dans le sens de leurs intérêts. (Ils ne penseront à l’avenir de leurs enfants qu’une fois que ces derniers devront passer à la caisse.). Étant donné qu’ils sont dorénavant dépendant de l’état.
En bref, l’état n’a aucun intérêt à régler le problème, ils vont en parler dire qu’il faut une politique de formation blablabla, mais elle n’est jamais entérinée. A propos, il est intéressant de voir les promesses de pognon gratuit de partout en ce moment, celui qui gagnera aura simplement, proposer le plus gros paquet de fric.
En outre, la culture française elle-même entraîne ce manque de formation et donc d’accompagnement par intellectualisme, la formation professionnelle est socialement considérée avec mépris. Ceci explique aussi pourquoi pour un français il n’est pas imaginable de faire autre chose que bosser dans un bureau, je ne parle pas forcément de travailler à soulever des parpaings.
Par ailleurs, cela se voit dans la structuration des entreprises françaises, ou il y a pléthore de chef, sous-chef qui sont souvent de simples chefaillons qui ont des problèmes de contrôle de l’autre.
Tout le monde veut le titre de chef, car socialement ça met au-dessus de la mêlé. Dans le monde de l’informatique cela se traduit par des écoles d’ingénieurs bondés, de gens qui veulent être chef de projet alors qu’il y a des études pour ça mais elles sont difficiles ne faudrait pas non plus avoir à réfléchir quoi !
En sommes, la vision des méchants actionnaires mangeurs de bébés il va falloir en sortir (surtout si ona un livret A ou une assurance vie …).
Pour en revenir à cette histoire de communisme elle n’est pas fausse, à la sortie de la seconde guerre mondiale ils étaient majoritaire et ont décidés que la forme normale de travail est le salariat. La conséquence de ça est que le nombre d’entrepreneur a chuté de plus de 50% depuis, que le français de base est terrorisé à l’idée de travailler autrement que comme salarié etc. Cela a installé une peur culturelle de l’entrepreneuriat alors que les opportunités sont là. La nature ayant horreur du vide, ce sont du coup des étrangers qui saisissent ces opportunités.L’intégralité des lois françaises sur le travail, sont là pour dissuader de faire autre chose que salariés du coup.
Le 21/10/2016 à 15h03
Le 21/10/2016 à 15h06
Tout dépend de ce qu’on entend par régulation. Dans le système capitaliste, l’état est le gendarme il n’intervient pas sur l’économie mais est en le garant d’une certaines façon. De la même façon qu’il a pour lui d’édicter les normes, de surveiller, prévenir et sanctionner si besoin et gérer la politique monétaires en fonction des besoins de son économie.
Il est admis qu’il peut y avoir régulation directe, pour les secteurs stratégiques ou de biens communs du genre le médical.
L’état peut aussi sortir un secteur du marché
Le 21/10/2016 à 15h12
Est-ce qu’il est toujours pertinent dans le monde d’aujourd’hui, d’essayer de trouver l’opportunité qui nous assurera notre avenir jusqu’à la mort? De chanter une chanson qui assurera nos besoins financiers sur 3 générations? Ce qui reviendrait à dire, trouver un modèle d’entreprise qui soit totalement hors du temps.
Je ne pense pas que ça ne soit pas possible. L’exemple que j’ai cité est une sandwicherie, aux EU, plus précisément Chicago. Quand je suis allé à Boston, des foods trucsk, des restaurants, des sandwicheries, des bars, y’en avait un tous les 50m, ça reste quand même sacrément concurrentiel.
Je ne pense pas qu’il soit rare que ce soit possible, ce que je pense, c’est que quand quelqu’un veut se lancer, il veut faire comme font les grands, or il n’a ni le poids, ni la taille, ni l’infrastructure pour le faire.
Bref je m’arrêterai là, je ne peux pas convaincre par les mots sur un sujet aussi complexe, j’ai essayé de donner des exemples où ça s’est fait, y compris dans le milieu social, c’est vraiment dommage de ne pas aller plus loin.
Le 21/10/2016 à 15h12
Ce n’est qu’un exemple, mais le phénomène est général. Prends les minières ou l’agro industrie et tu as les mêmes exemples. Après c’est des commentaires, pas un MOOC sur les articulations entre multinationales " />
Le 21/10/2016 à 15h26
Oui mais il est dommage de venir déposer un commentaire où d’autres personnes peuvent les voir et ne pas aller plus loin que ça. J’ai énormément appris justement rien qu’en lisant les commentaires sur ce sujet, notamment grâce aux différents liens qui ont été postés dans les commentaires.
En effet ce n’est pas un MOOC, mais le niveau de commentaire ici est bien plus relevé que sur d’autres sites d’informations, et ça, c’est les commentateurs qui définissent le niveau, son contenu. On pourrait faire comme ailleurs et se traiter de gauchiste ou de bobo, au moins, ici on apprend, on échange, du moins c’est mon expérience.
Pour te montrer qu’il n’appartient qu’à nous de définir la qualité des échanges :
Grâce à toi, j’ai appris une expression (concentration capitaliste) qui est très connue en économie et que je ne connais pas et je vais me renseigner ce week-end pour voir ce que ça touche, les travaux réalisés. Et pour avoir appris cela et éveiller ma curiosité il t’a suffi de poster un commentaire de manière construit et pédagogique. Je ne dis pas que le travail s’arrête là, bien au contraire, je dois voir le reste par moi-même, mais tu m’as donné l’envie d’aller voir plus loin en partageant tes connaissances via un commentaire.
J’irai même plus loin, quand je t’ai demandé si tu pouvais m’expliquer un terme technique, tu l’as fait. Va demander ça sur n’importe quel site d’information on te répondra d’aller lire un livre. Alors oui tu m’as renvoyé sur wikipedia dans un premier temps, mais tu as quand même pris le temps de m’expliquer par la suite, là où quelqu’un m’aurait répondu “Va faire tes recherches toi même!” ce que je trouve stupide quand on est sur un site où on peut échanger avec d’autres…
Encore une fois c’est mon expérience.
Le 21/10/2016 à 15h29
Le 21/10/2016 à 15h33
Si bien-sûr, mais qui va payer? Ce ne sont pas la motivation (ou l’amour du métier) qui leur manque, mais bien les moyens.
Le 21/10/2016 à 15h51
Par les moyens tu veux dire de quel ordre? est-ce que c’est strictement financier?
Bon apéro à toi!
Le 21/10/2016 à 16h30
Le 22/10/2016 à 13h37