#Replay : des robots sociaux, travailleurs et des speedrunners

#Replay : des robots sociaux, travailleurs et des speedrunners

I, speedrunner

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Guénaël Pépin

Publié dans

Société numérique

04/11/2016 7 minutes
40

#Replay : des robots sociaux, travailleurs et des speedrunners

Ces derniers jours, le petit écran est revenu sur la carrière de Shinichiro Watanabe, a discuté du fichage massif des Français annoncé par décret et s'est intéressé de près à l'avenir des robots dans la société. A aussi été consacré un documentaire aux théories sur Shining de Stanley Kubrick, parfois folles.

Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).

Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités : 

Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)

Cowboy Bebop, fichage de masse et Airbnb

Cette semaines, Tracks a tiré le portrait de Shinichiro Watanabe, l'auteur de la série Cowboy Bebop, l'un des mètres étalons de la science-fiction animée japonaise. L'émission le présente comme une figure anticonformiste de cette industrie, jugée criarde par son équipe. Depuis sa série des années 90, et d'autres succès comme Samurai Champloo, Watanabe est notamment revenu à la science-fiction spatiale dans Space Dandy, sur un ton bien plus léger.

Côté consommation, Consomag revient sur les informations que doivent fournir les comparateurs en ligne. Un domaine dans lequel Google s'est d'ailleurs fait épingler par la Commission européenne, et nie toute influence significative sur le choix des internautes. L'épisode est visionnable jusqu'au 7 novembre. France 2 a par ailleurs rediffusé son sujet sur la face cachée d'Airbnb, et ses conséquences pour l'hôtellerie française, à rattraper jusqu'au 5 novembre.

De son côté, 28 Minutes a organisé un débat (en deuxième partie d'émission) sur le fichier de 60 millions de « gens honnêtes », mis en place par décret cette semaine et relevé dans nos colonnes. Pour en discuter, Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l'Homme, le secrétaire national des Républicains (qui a poussé une initiative similaire en 2012) et notre rédacteur-en-chef Marc Rees. Ce dernier a d'ailleurs été invité par TV5Monde sur le sujet.

Pour ce qui est des chaines payantes, Sciences et Vie TV propose deux documentaires intéressants. D'un côté, « Cancer : quelles thérapies pour demain ? », qui explore donc les possibilités thérapeutiques à venir. De l'autre, « Animats », une émission sur les « homologues mécaniques » de petits animaux, qui doivent par exemple remplir certaines de leurs fonctions pour l'écosystème. Pour sa part, AB Moteurs présente « Au-delà du mur du son », une épopée du passage de ce « mur » racontée par ses acteurs.

Marche du cerveau et robots sociaux, physiques ou numériques

Ces derniers jours, X:enius propose deux émissions en replay. La première se penche sur le fonctionnement du cerveau, un organe qui fonctionne en permanence. L'émission explore ses capacités et les effets de son entrainement. Est-ce qu'il est vraiment utile de l'entrainer sur des tâches précises, comme le sudoku ? Comment réagit-il à certains changements de l'environnement, comme l'inclinaison du sol ? L'épisode répond à ces questions générales sur une vingtaine de minutes.

Dans la seconde émission, l'équipe part rencontrer les robots de compagnie. Avec l'amélioration des capacités de conversation et du déplacement de ces mécaniques complexes, l'avenir est-il aux assistants permanents ? Plusieurs entreprises tentent déjà de concevoir des robots sociaux capables de se fondre dans le quotidien de leurs propriétaires. Du Japon aux méandres du Net, l'équipe tente de dresser le panel de ces outils, dont les faux profils tenus par des « bots » sur des réseaux sociaux, qui se perfectionnent de jour en jour.

Les robots vont-ils signer la fin de l'emploi humain ? (jusqu'au 27 novembre)

Dans son dernier épisode, L'Angle éco pose la question de la sortie des robots professionnels de l'industrie, pour s'insérer dans des domaines divers comme les transports. Qu'ils soient matériels ou purement logiciels, autonomes ou en réseau, ils doivent en principe libérer les humains de tâches rébarbatives, en limitant le taux d'erreur. Derrière ces usages, France 2 se demande donc si une partie de l'emploi salarié est condamné à être fourni à ces outils.

L'émission discute avec des personnes qui ont souffert de travaux répétitifs, ou ont vu leur poste remplacé par un outil mécanique. L'équipe se rend également à San Francisco pour voir le libéralisme de la Silicon Valley en action, du nombre important de travailleurs indépendants à l'automatisation de certains domaines, comme le transport. Il conclut pour un point (classique) sur le revenu universel, envisagé comme l'une des réponses à la fin de l'objectif du plein emploi.

Les théories autour du film Shining (jusqu'au 11 novembre)

Shining est un classique du cinéma, qui a largement contribué à la renommée de Stanley Kubrick. Ce film a fasciné de nombreux spectateurs pour son univers et ses références, au point de donner naissance à de nombreuses théories autour de son contenu. Dans Room 237, Arte revient sur certaines de ces théories, dont certaines des plus folles, qui ont entouré ce film sorti il y a maintenant 36 ans.

Au travers de plusieurs interviews, de spécialistes de la littérature (Shining étant une adaptation d'un roman de Stephen King) à des experts de l'actualité, l'émission tente de comprendre les influences de cette œuvre. Derrière l'ésotérisme de certaines scènes, la présentation du cadre et des personnages, ils se demandent collectivement ce que Kubrick a pu insérer dans son film au-delà de l'adaptation du livre, et comment il a pu actualiser ses thèmes.

BiTS parle de speedrun en 10:05

L'émission BiTS d'Arte se penche cette semaine sur les speedrunners, les spécialistes de la complétion des jeux en un temps record. Rempli de disciplines, d'habitudes et de « trucs », cette activité peut autant demander de la dextérité dans l'instant que de la persévérance pour trouver l'astuce ou le bogue qui permettra de gagner quelques précieuses secondes, voire passer outre des niveaux entiers.

Pour démêler le sujet, l'émission interroge plusieurs spécialistes. Ils discutent des motivations et des méthodes derrière cette pratique, ainsi que de l'investissement qu'elle demande. Comme d'habitude, un extrait plus long d'un entretien est proposé. Il s'agit de celui de Yann Chauvière, cofondateur de Nesblog, qui a présenté pendant plusieurs années Speed game, l'émission de référence sur le sujet, qui expliquait au fil des parties les techniques permettant de dépasser les limites fixées par les jeux.

Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Cowboy Bebop, fichage de masse et Airbnb

Marche du cerveau et robots sociaux, physiques ou numériques

Les robots vont-ils signer la fin de l'emploi humain ? (jusqu'au 27 novembre)

Les théories autour du film Shining (jusqu'au 11 novembre)

BiTS parle de speedrun en 10:05

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

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Commentaires (40)




L’Angle éco : le travail, c’est fini !



Non, pas plus que les machines-outils n’ont diminué la quantité de travail disponible dans l’industrie. Le travail a simplement été déplacé ailleurs, dans des emplois moins fatigant, mieux payés (services). La quantité de besoins de l’humain augmentant plus vite que la population, la quantité de travail disponible suit aussi cette tendance lourde.



Les robots prendront en charge la partie la plus facile à automatiser, càd la moins intéressante dans une perspective de management du capital humain (ce qui est intéressant chez l’Homme, ce n’est pas ses mains mais sa tête). Tout ceci ne se fera bien entendu pas en une année, mais sur une période longue de quelques décades.



Le résultat attendu est le remplacement du travail humain physique par un travail (plus) intellectuel (oui je sais, pour certains cela va être très dur) et producteur d’innovation, d’idées nouvelles et, finalement, de progrès pour tous. Comme disais je-ne-sais-plus-qui, les idées sont au progrès ce que le sexe est à l’évolution.








tmtisfree a écrit :



Non, pas plus que les machines-outils n’ont diminué la quantité de travail disponible dans l’industrie. Le travail a simplement été déplacé ailleurs, dans des emplois moins fatigant, mieux payés (services). La quantité de besoins de l’humain augmentant plus vite que la population, la quantité de travail disponible suit aussi cette tendance lourde.



Les robots prendront en charge la partie la plus facile à automatiser, càd la moins intéressante dans une perspective de management du capital humain (ce qui est intéressant chez l’Homme, ce n’est pas ses mains mais sa tête). Tout ceci ne se fera bien entendu pas en une année, mais sur une période longue de quelques décades.



Le résultat attendu est le remplacement du travail humain physique par un travail (plus) intellectuel (oui je sais, pour certains cela va être très dur) et producteur d’innovation, d’idées nouvelles et, finalement, de progrès pour tous. Comme disais je-ne-sais-plus-qui, les idées sont au progrès ce que le sexe est à l’évolution.







+1 les robots prennent en charge les travaux les plus pénibles/répétitifs et permettent avec l’industrialisation/automatisation la création d’emploi a plus forte valeur ajoutée, les emploi manuelles restant étant pour la plupart dans le luxe ou le fait mains devient un argument de vente!



Marc Rees qui se frotte au format télé, ou chaque intervenant a droit à 5 secondes pour développer ses idées <img data-src=" />








Olbatar a écrit :



+1 les robots prennent en charge les travaux les plus pénibles/répétitifs et permettent avec l’industrialisation/automatisation la création d’emploi a plus forte valeur ajoutée, les emploi manuelles restant étant pour la plupart dans le luxe ou le fait mains devient un argument de vente!





C’est beau les utopies !

&nbsp;

&nbsp; Les humains avec de bonne capacité intellectuel et/ou manuel, ça fait 30% aller 50% des gens!

Et vous oubliez l’informatisation/algorithme …

Donc, vive le revenu universel ! :(



&nbsp;

Sinon bonne interventions de Marc Rees !



J’ai arrêté de regarder “L’Angle éco : le travail, c’est fini !” lorsque l’émission a dégainé le mot ultime,

&nbsp;le mot que Amazon déteste : “UBERisation”.

J’ai donc immédiatement zappé sur dailymotion.fr pour regarder ce que ce mot m’inspire :

&nbsphttp://www.dailymotion.com/video/x2ms4u7_les-rues-de-san-francisco_tv&nbsp; (on a les références qu’on peut)








Trix100 a écrit :



C’est beau les utopies !

&nbsp;

&nbsp; Les humains avec de bonne capacité intellectuel et/ou manuel, ça fait 30% aller 50% des gens!

Et vous oubliez l’informatisation/algorithme …

Donc, vive le revenu universel ! :(



&nbsp;

Sinon bonne interventions de Marc Rees !







C’est beau la naïveté!



Pour info j’ai travaillé dans des boîtes fortement robotisée (c’est un peu mon métier en même temps, j’ai pu constaté sur place en temps réels les évolutions des postes et des carrières de ceux qui ont choisi d’évoluer sur des postes plus techniques (formation a l’appui) donc je trouve ta réflexion plus drôle que pertinente car elle ne reflète pas du tout la réalité du terrain…mais c’est mignon a lire ce genre de commentaire…vraiment!



Mon commentaire reflétant non pas un avis mais une expérience vécu je serais curieux de savoir sur quoi tu t’appuie pour sortir ce genre de réflexion…



Je viens de me taper les 1h20 de reportage avec la grosse tronche de François Lenglet l’incompétent sur la fin du travail. Je l’avais pas vu puisque je regarde pas la TV, mais je dois avouer qu’il gratte bien la surface su problème… sans pour autant taper dedans, normal, venant de lui, aussi médiocre soit-il. Cela étant, c’est une bonne base pour commencer à réfléchir sur le sujet, (ou réfléchir tout court) pour des gens comme Carbier, ou Fred42 par exemple. <img data-src=" />


Le patron de Michelin nous parle du “digital” : faute <img data-src=" />


J’ai regardé le bidule sur The Shining, ils partent vraiment loin. j’ai décroché quand la théorie Apollo = Kubrick a resurgi d’un chapeau.


Pour développer un peu ce que notre amis disait…

La robotisation universelle pourrait créer des écart sociaux encore plus gros car il y aura d’un côté une caste (les 30% qu’il dit) capable de faire les métiers intellectuelle, producteur d’innovation&nbsp; (comme tu le dis) avec probablement un haut degré de valorisation donc potentiellement bien payé selon le contexte économique et d’un autre côté on aura ceux qui n’en ont pas les capacités (ceux qui font le travail pénible, physique etc). Les questions sont donc les suivantes, pourra t-on trouver du travail pour tout le monde ? pourra t-on reconvertir la main d’œuvre dont on a plus l’utilité à cause de la robotisation ? Si non, quels moyens mettre en place pour pallier ce problème ? Revenue universelle ?

&nbsp;

Voilà en gros le raisonnement… Pour moi la robotisation à grande échelle posent avant tout de gros problème de société dont il&nbsp; faudra cogiter dessus avant de se lancer la tête la première.








Trix100 a écrit :



C’est beau les utopies !

 

  Les humains avec de bonne capacité intellectuel et/ou manuel, ça fait 30% aller 50% des gens!

Et vous oubliez l’informatisation/algorithme …

Donc, vive le revenu universel ! :(



 

Sinon bonne interventions de Marc Rees !





Je te trouve très optimiste avec les leviers de la mondialisation. <img data-src=" />



A ceux qui disent que la robotisation va d’abord d’attaquer à la partie la plus facile à automatiser, c’est déjà commencé depuis longtemps ! La machine transfert n’est pas un robot au sens que se donnent certains mais est capable de faire énormément de choses et on n’a pas besoin de robot pour la remplacer. Remplacer l’humain qui pilote la chaîne peut-être ?









Olbatar a écrit :



C’est beau la naïveté!



Pour info j’ai travaillé dans des boîtes fortement robotisée (c’est un peu mon métier en même temps, j’ai pu constaté sur place en temps réels les évolutions des postes et des carrières de ceux qui ont choisi d’évoluer sur des postes plus techniques (formation a l’appui) donc je trouve ta réflexion plus drôle que pertinente car elle ne reflète pas du tout la réalité du terrain…mais c’est mignon a lire ce genre de commentaire…vraiment!



Mon commentaire reflétant non pas un avis mais une expérience vécu je serais curieux de savoir sur quoi tu t’appuie pour sortir ce genre de réflexion…





Oui, mais est-ce que tu n’a pas un biais où tu as vu des gens évoluer dans leur entreprise qui grandissait en même temps que les petits concurrents ont eu du mal à suivre et changer de travail ? Ce qui fait qu’au final, il serait nécessaire de moins de personnels au global (puisque la productivité de l’ensemble a progressé).



Il n’y avait rien personnelle…



Pour ma part, je n’aime pas écrire et je ne voulais pas faire deux pages pour démonter point par point cette idée.

&nbsp;Donc j’ai fait simple …



Par contre ce qui me semble naïf pour moi, c’est de donner son avis en se basant sur son expérience.

&nbsp;Il y a autant de point de vu/avis que d’être humain sur cette planète …

&nbsp;Donc je préfère m’aider de source extérieure, information/statistique/expérience.



&nbsp;Dans cette émission (comme d’autre) le journaliste ce veux rassurent(au mieux) .

Il oublie juste que le monde du travail a déjà bien changer, et va de plus en plus&nbsp; ver les deux extrême.

Les machines prendront les places du milieux, pour une simple question de rentabilité .

&nbsp;

&nbsp; Et d’autre métier ne seront peu ou pas touché dans un premier temps au moins :

Égoutier (a paris ils utilise une machine mais elle a était conçu il y a 200 ans et est tiré par des hommes)

Électricien

Aide-soignant&nbsp;

Agent de propreté (dans les supermarché ils ont des machines pour les allées, mais pour les toilette … )

Etc

&nbsp;


De toute manière, la robotisation/l’industrialisation a toujours apporté son lot d’inconvénients à résoudre avec les avantages qu’elle était sensé apporter.



D’ailleurs, voilà des questions philosophiques intéressantes : qu’est-ce que le progrès ?



&nbsp;à voir :

&nbsp;Gérard Berry - Science et conscience chez les Shadoks ! - Espace des sciences - youtube.fr

&nbsp;Les Shadoks - (premium) ina.fr








Lyptow a écrit :



Pour développer un peu ce que notre amis disait…

La robotisation universelle pourrait créer des écart sociaux encore plus gros car il y aura d’un côté une caste (les 30% qu’il dit) capable de faire les métiers intellectuelle, producteur d’innovation&nbsp; (comme tu le dis) avec probablement un haut degré de valorisation donc potentiellement bien payé selon le contexte économique et d’un autre côté on aura ceux qui n’en ont pas les capacités (ceux qui font le travail pénible, physique etc). Les questions sont donc les suivantes, pourra t-on trouver du travail pour tout le monde ? pourra t-on reconvertir la main d’œuvre dont on a plus l’utilité à cause de la robotisation ? Si non, quels moyens mettre en place pour pallier ce problème ? Revenue universelle ?

&nbsp;

Voilà en gros le raisonnement… Pour moi la robotisation à grande échelle posent avant tout de gros problème de société dont il&nbsp; faudra cogiter dessus avant de se lancer la tête la première.







Faut pas oublier que l’éducation évolue en même temps que le monde professionnel, c’est dans la logique des choses puisque puisque l’un prépare a l’autre, donc oui il y aura toujours du travail pour tout le monde de la même manière qu’il y aura aussi du monde qui ne travaillera pas par choix!



C’est juste qu’on aura pas forcément besoin de moines copiste comme de web designers…les métiers évoluant avec leurs temps!



Franchement je répondrais qu’une fois a ceux qui m’ont citer pour la simple et bonne raison que j’ai déjà tout mis dans mon premiers post pas la peine d’argumenter au delà!



Pour ceux qui n’ont pas compris métier intellectuel pour ceux qui en ont la capacité, pour les autres y a toujours des métiers manuel ou la main de l’homme est une plue value et basta!



Si un travail peut être automatisé, je doute qu’il soit épanouissant pour l’humain qui le fait actuellement.



Du coup, doit-on freiner l’automatisation afin de permettre aux humains de continuer leur travail rébarbatif ?

J’aurais tendance à dire: non.








Olbatar a écrit :



C’est beau la naïveté!



Pour info j’ai travaillé dans des boîtes fortement robotisée (c’est un peu mon métier en même temps, j’ai pu constaté sur place en temps réels les évolutions des postes et des carrières de ceux qui ont choisi d’évoluer sur des postes plus techniques (formation a l’appui) donc je trouve ta réflexion plus drôle que pertinente car elle ne reflète pas du tout la réalité du terrain…mais c’est mignon a lire ce genre de commentaire…vraiment!



Mon commentaire reflétant non pas un avis mais une expérience vécu je serais curieux de savoir sur quoi tu t’appuie pour sortir ce genre de réflexion…





Première usine entièrement automatisée en Chine



http://reseauinternational.net/premiere-usine-entierement-automatisee-en-chine-e…









Olbatar a écrit :



Faut pas oublier que l’éducation évolue en même temps que le monde professionnel, c’est dans la logique des choses puisque puisque l’un prépare a l’autre, donc oui il y aura toujours du travail pour tout le monde de la même manière qu’il y aura aussi du monde qui ne travaillera pas par choix!



C’est juste qu’on aura pas forcément besoin de moines copiste comme de web designers…les métiers évoluant avec leurs temps!



Franchement je répondrais qu’une fois a ceux qui m’ont citer pour la simple et bonne raison que j’ai déjà tout mis dans mon premiers post pas la peine d’argumenter au delà!



Pour ceux qui n’ont pas compris métier intellectuel pour ceux qui en ont la capacité, pour les autres y a toujours des métiers manuel ou la main de l’homme est une plue value et basta!





Oui donc je confirme, t’es à côté de la plaque…









Trix100 a écrit :



C’est beau les utopies !

 

  Les humains avec de bonne capacité intellectuel et/ou manuel, ça fait 30% aller 50% des gens!

Et vous oubliez l’informatisation/algorithme …

Donc, vive le revenu universel ! :(





L’utopie est déjà en cours depuis environ 150 ans, et il suffit d’observer sur cette période l’évolution des métiers avec la disparition progressive des activités manuelles et physiques au profit de celles de la supervision, de la gestion, de la recherche et des activités intellectuelles en général, pour se rendre compte que les robots n’en sont que le prolongement logique et inexorable (mais lent).



En moyenne, cette évolution a été bénéfique (un ex. : en 1709, un ouvrier devait travailler 3 heures pour s’acheter un kilo de pain. En 1901, l’ouvrier ne devait plus travailler que 1,2 heure pour l’acheter. En 1985, c’est 17 minutes. En 2015, c’est 6 minutes.) Mais comme ce n’est qu’une moyenne, personne ne nie qu’effectivement il y aura ε perdants (ε car l’évolution est lente). Mais ne considérer que cet ε revient à considérer un arbre au lieu de la forêt.



Mettre en place un revenu universel n’a donc pas de sens (en plus d’être non finançable). La chose qui devrait avoir le plus de valeur pour l’Homme, ce n’est pas l’argent ou les biens matériels : c’est son temps. Le libérer (par la robotisation) est donc une aubaine.



En attendant le jour béni où plus personne ne travaillera (pour un autre), nous avons d’abord à régler nos problèmes d’infestation parasitaire conduisant à un chômage de masse structurel bien entretenu dans ce beau pays des grenouilles de bénitier étatiques



Tu parles comme un ingénieur ou un technicien, comme si les machines/robots étaient la solution.



3 remarques :





  • ma remarque la plus importante : à mon avis, les robots apporteront des emplois aussi parce que les robots ne sont pas parfaits (au-delà de l’aspect purement technique des choses). Un film intéressant à ce sujet est le film d’animation Wall-e. Et, parmi les émissions proposées dans l’article ci-dessus, il est question de souffrance au travail à cause de la technologie (L’Angle éco) ou encore de robots de compagnie anciens difficilement réparables à cause de pièces détachées introuvables (X:enius).

  • localisation des centres de production : les usines sont actuellement essentiellement localisées en Asie du Sud-Est. Si le progrès technique apporte effectivement des emplois supplémentaires, où seront-ils situés ?

  • l’opposition binaire manuel/intellectuel et artisanat/industrie : si je t’ai bien compris, l’artisanat est une activité essentiellement manuelle et l’industrie est une activité qui demande de plus en plus de compétences intellectuelles (grâce à la robotique). C’est une conception un peu étrange et pour le moins binaire des compétences d’un individu.




Le petit documentaire sur le speedrun est tout naze : 90% du temps du documentaire est consacré à diffuser des images de films :/


Si production = besoins de consommation, alors c’est un raisonnement exact.

Malheureusement, ce n’est que rarement le cas (et c’est pour cela qu’il y a des perdants).

Effectivement, on nage bien en pleine utopie.








tmtisfree a écrit :



En moyenne, cette évolution a été bénéfique (un ex. : en 1709, un ouvrier devait travailler 3 heures pour s’acheter un kilo de pain. En 1901, l’ouvrier ne devait plus travailler que 1,2 heure pour l’acheter. En 1985, c’est 17 minutes. En 2015, c’est 6 minutes.)









Pour un kilo de pain à 3 euros (4 euros à paris, donc un peu moins ailleurs) qui correspondrait à 6 minutes de travail, cela fait 30 euros de l’heure net. 40 euros bruts de l’heure, soit 1400 euros bruts pour 35 heures de travail. C’est déjà un bon salaire d’ouvrier…



… A moins que tu n’aie le même boulanger que Copé ? :eek:



Edith : J’ai bien repéré l’erreur que tu as faite <img data-src=" />



Marcel va se casser la tête à travailler alors qu’il fait partie des privilégiés car futur rentier ? Il est con Marcel.








joma74fr a écrit :



Si production = besoins de consommation, alors c’est un raisonnement exact.

Malheureusement, ce n’est que rarement le cas (et c’est pour cela qu’il y a des perdants).

Effectivement, on nage bien en pleine utopie.





Essayerais-tu d’affirmer que globalement les producteurs sont si imprévoyants et si négligents pour leurs affaires qu’ils ne basent pas leur production sur les besoins réels ? Si c’était le cas, cela impliquerait des pénuries et des excédents à répétition, et donc des faillites permanentes, ce que l’on n’observe pas (ou très peu) en pratique dans un système de marché.



Bien au contraire, les producteurs ont tout intérêt à caler leur production (en biens physiques) au plus près des besoins pour optimiser leurs profits. Pour les services, le problème ne se pose pas puisque par définition la production est strictement égale à la consommation. Globalement comme les services devraient (ou ont déjà ?) supplanter les biens physiques en valeur, la tendance se rapproche donc de l’optimum :




                                               Production ===  Consommation   





Ironiquement, les seuls exemples où la production (biens et services) diffère durablement des besoins en consommation sont retrouvés en système socialiste de production centralisée (le Venezuela est un bon ex. actuel). Ce n’est pas comme si on avait pas déjà démontré l’impossibilité du calcul économique en système collectiviste depuis ~un siècle. <img data-src=" />



Pour conclure, on pourra dire que plus le système de marché pourra s’adapter rapidement aux besoins, ce qui est complètement équivalent à dire que plus le système de marché sera libre, plus le nombre de perdants tendra vers 0. Évidemment le système n’étant pas parfait, il restera un résidu de friction à ε perdants qu’on peut de facto négliger.









Z-os a écrit :



Pour un kilo de pain à 3 euros (4 euros à paris, donc un peu moins ailleurs) qui correspondrait à 6 minutes de travail, cela fait 30 euros de l’heure net. 40 euros bruts de l’heure, soit 1400 euros bruts pour 35 heures de travail. C’est déjà un bon salaire d’ouvrier…



… A moins que tu n’aie le même boulanger que Copé ? :eek:



Edith : J’ai bien repéré l’erreur que tu as faite <img data-src=" />





Effectivement il y a un problème sur les 2 derniers chiffres.



Prix du kg de pain/SMIC en (€ / €/h) :

1970 : 0.31 / 0.52 soit 35.5 minutes

1980 : 0.93 / 2.10 soit 27 minutes

1990 : 1.60 / 4.70 soit 20 minutes

2000 : 1.91 / 6.31 soit 18 minutes

2010 : 2.44 / 8.86 soit 16.5 minutes

2016 : 2.60 / 9.67 soit 16 minutes



Merci pour m’avoir permis de rectifier. Le point demeure cependant.



Oui, la baguette ne pèse pas 1 kilo :)



Il faudrait aussi tenir compte des coûts de transport. Par exemple dans le Nord les entreprises payaient les transports pour amener le personnel sur le lieu de travail au début du siècle dernier et maintenant c’est à chacun de se débrouiller pour payer une partie des transports en commun ou l’essence et les frais associés au véhicule personnel.

On ne peut pas non plus exclure le coût du logement dans la mesure (quoique les corons c’était pire que maintenant)



Et remonter sur des chiffres sur le début du 18ème siècle est fallacieux, on est passés d’une population de paysants, voire de survivants qui ne risquaient pas d’acheter un pain à cause des rentes à payer et ne consommaient presque que leur production, à une population presque uniquement urbaine.



Léger hs :

Cela me fait doucement sourire quand certains disent que l’on travaille moins maintenant alors que les temps de transport ont explosé. Il s’agit de temps perdu que l’on aimerait bien passer à travailler. <img data-src=" />









Olbatar a écrit :



…donc oui il y aura toujours du travail pour tout le monde…







Les 30 dernières années en France prouvent le contraire <img data-src=" />









Z-os a écrit :



Oui, la baguette ne pèse pas 1 kilo :)





Les chiffres cités dans mon commentaire #19 ne sont pas de moi mais d’un historien qui ne donne pas ses sources, sauf le dernier où l’erreur est manifeste



J’ai complété et différentié les séries suivant les sources pour plus d’homogénéité, même si toutes ne se recouvrent pas (un grand classique) :



Temps nécessaire pour acheter un kg de pain en (1) :

1709 : 180 minutes

1901 : 72 minutes

1985 : 17 minutes



Prix du kg de pain / taux horaire en (en F / F/h pour 10 h de travail journalier) (2) :

1800 : 0.45 / 0.20 soit 135 minutes

1850 : 0.40 / 0.30 soit 80 minutes

1900 : 0.50 / 0.50 soit 60 minutes



Prix du kg de pain / taux horaire en (en F / F/h) (3) :

1900 : 0.38 / 0.30 soit 76 minutes

1910 : 0.40 / 0.33 soit 73 minutes

1920 : 1.02 / 1.80 soit 34 minutes

1930 : 2.16 / 3.30 soit 39 minutes

1940 : 3.15 / 6.00 soit 31.5 minutes

1950 : 35.4 / 93.0 soit 22.5 minutes



Prix du kg de pain / SMIC en (en € / €/h) (4) :

1970 : 0.31 / 0.52 soit 35.5 minutes

1980 : 0.93 / 2.10 soit 27 minutes

1990 : 1.60 / 4.70 soit 20 minutes

2000 : 1.91 / 6.31 soit 18 minutes

2010 : 2.44 / 8.86 soit 16.5 minutes

2016 : 2.60 / 9.67 soit 16 minutes



Sources :

(1)http://www.jbnoe.fr/Les-annees-de-misere-quand-la-vie

(2)http://www.boulangerie.net/forums/bnweb/prixbaguette.php

(3)http://noisy93160.histoire.free.fr/documents/2013-01-17_prix_et_salaires_19_&amp…

(4)http://france-inflation.com/prix_depuis_1900_en_france.php

(4)http://france-inflation.com/smic.php



Et si on transférait notre esprit dans une machine ouvrière pour avoir du travail ? Tiens, ça pourrait être un scénario à moins que ça existe déjà.


Je l’avais vu sur OCS quand ils ont passé dernièrement la version complète de Shining (la version Euro est censurée).

Pas mal d’éléments sympa et c’est clair que les gars vont très loin…. Les idées sont pas mal globalement, mais quand ils tombent dans les théories du complot là ça devenait n’importe quoi.



Ce documentaire c’est un peu comme les Alien Theory… Une idée de base plausible et des bonnes questions, mais des intervenants tellement à fond dans leur délire qu’à la fin ça devient caricatural et inspire plus la moquerie que la curiosité par rapport au sujet. <img data-src=" />



Pour rester dans les réalisateurs de “légende”, je noterai aussi sur OCS dernièrement deux documentaires sympa qui sont passé : un sur Sergio Leone et l’autre sur la compagnie Cannon. Après j’ai un doute s’il y avait aussi un vrai documentaire sur Kubrick ou bien si c’était uniquement Room 237 qui était passé.








tmtisfree a écrit :



&nbsp;(ce qui est intéressant chez l’Homme, ce n’est pas ses mains mais sa tête).&nbsp;





Donc tu dis merde à tous les métiers d’artisanat/artistique ?









IhazHedont a écrit :



Donc tu dis merde à tous les métiers d’artisanat/artistique ?





Je me trompe peut-être mais chez la plupart des humains que je connais, les mains ne sont pas (encore) autonomes… quoique certains écrivent de telles âneries que je me demande si je ne devrais pas réactualiser mes connaissances sur ce sujet intéressant mais éminemment secondaire…



Comme toujours, lorsqu’on ne connait pas un domaine, on trouve la chose soit inutile, soit néfaste (voire dangereuse).








tmtisfree a écrit :



&nbsp;

Pour conclure, on pourra dire que plus le système de marché pourra s’adapter rapidement aux besoins, ce qui est complètement équivalent à dire que plus le système de marché sera libre, plus le nombre de perdants tendra vers 0.





Comme aux USA en gros&nbsp; <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



(…)

Bien au contraire, les producteurs ont tout intérêt à caler leur production (en biens physiques) au plus près des besoins pour optimiser leurs profits. (…)



Pour conclure, on pourra dire que plus le système de marché pourra s’adapter rapidement aux besoins, ce qui est complètement équivalent à dire que plus le système de marché sera libre, plus le nombre de perdants tendra vers 0. Évidemment le système n’étant pas parfait, il restera un résidu de friction à ε perdants qu’on peut de facto négliger.





Béni soit donc le système de marché libre ! (j’admire l’éloge que tu en fais)

&nbsp;

Et que la tendance/le résidu de friction négligeable puisse l’être autant que possible, ça réconfortera les perdants (ou ça les motivera) dans leur malheur – malheur causé par l’interventionnisme d’État ou par la corruption bureaucratique, j’entends bien (le marché libre n’y étant absolument pour rien, ce dont je me permets légèrement de mettre en doute).



Exprime toi mieux.


Pour ceux qui se chamaille avec le travail c’est fini, le sujet de DetaGueule est plutôt bien fichu.

https://www.youtube.com/watch?v=4n2tWyIuA8g



En gros : effectivement on a des créations de poste un peu plus qualifiés (j’ajouterai : quoique); mais globalement il n’est pas égal au nombre de poste qui disparaît. Problème.



&nbsp;


Très mauvais contenu, yan chauvin et réal myope sont les têtes de proue de la démocratisation du speed run auprès du public en France, hors dans ce documentaire, rien ne le reflète ni n en fait mention ^^.

(88 miles à l époque)








joma74fr a écrit :



Comme toujours, lorsqu’on ne connait pas un domaine, on trouve la chose soit inutile, soit néfaste (voire dangereuse).





Je ne vois pas d quoi tu parles.







joma74fr a écrit :



Béni soit donc le système de marché libre ! (j’admire l’éloge que tu en fais)

 

Et que la tendance/le résidu de friction négligeable puisse l’être autant que possible, ça réconfortera les perdants (ou ça les motivera) dans leur malheur – malheur causé par l’interventionnisme d’État ou par la corruption bureaucratique, j’entends bien (le marché libre n’y étant absolument pour rien, ce dont je me permets légèrement de mettre en doute).





C’est bien de douter mais ce n’est pas un éloge, juste la description du système observé. « Le résidu de friction » ne sera jamais nul pour diverses raisons (calcul économique imparfait, établissement des prix en temps différé, asymétrie d’informations, horizons temporels et préférences des agents non recouvrables, incertitude qualitative et quantitative quant aux besoins, etc).



D’un point de vue strictement mécanistique, ces « imperfections » ne sont pas des limites mais des opportunités : elles offrent à d’autres agents économiques, aux entrepreneurs, aux startups, etc, la possibilité, si elles sont découvertes, adaptées et acceptées, d’améliorer le système (le profit potentiel est un formidable motivateur). D’un point de vue humain, si jamais l’État devait avoir un rôle à jouer, ce pourrait être de tout faire (càd le moins possible) pour diminuer le temps de transition des ε.