Android : accusé d’abus de position dominante par l’Europe, Google nie en bloc
Du choix, mais pas de chiffres
Le 10 novembre 2016 à 14h27
4 min
Société numérique
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La Commission européenne accuse Google d'abus de position dominante sur le mobile. Le géant du Net s'en défend, affirmant que les fabricants ont toute latitude pour personnaliser Android, et que d'autres systèmes existent. Si Google donne des arguments sur le fond, il revient peu sur certains points avancés par la Commission.
Il y a sept mois, la Commission européenne tirait à boulets rouges sur Android, accusant Google d'abuser de sa position dominante pour imposer aux constructeurs et aux opérateurs certains de ses services, notamment son moteur de recherche.
Aujourd'hui, Kent Walker, vice-président et directeur juridique chez Google s'exprime sur le sujet au travers d'un billet de blog. Comme on pouvait s'y attendre, la posture est grosso modo la même que pour son service Shopping visé dans une autre affaire : « Android n’a pas nui à la concurrence, mais l’a au contraire favorisée ». Il ajoute qu'Android « n’est pas une "route à sens unique”, c’est une autoroute à plusieurs voies ».
Le géant du Net s'explique. Il affirme tout d'abord que, contrairement à ce que semble penser la Commission européenne, Apple est bel et bien un concurrent d'Android et qu'il n'est donc pas seul sur ce marché, même s'il occupe une place très importante. Android ne serait qu'un acteur parmi d'autres – sans pour autant donner de chiffres précis – du marché mobile, ouvert au choix, malgré le confort de s'associer aux services Google et ses incitations financières à l'exclusivité sur la recherche.
Applications pré-installées : Google affirme qu'il laisse le choix aux constructeurs
Mais surtout, la Commission reproche à Google d'imposer des règles « extrêmement restrictives » à ses partenaires. Elle affirme également détenir « des preuves que des opérateurs et fabricants se sont abstenus d'installer des moteurs tiers » pour obtenir une part des recettes, générées par le partage de revenus sur la recherche, uniquement activé si le moteur est le seul préinstallé.
La société de Mountain View se contente de son côté de répondre qu'un fabricant « n’a pas l’obligation de pré-installer des applications Google sur un téléphone Android ». Elle en profite pour ajouter que ses concurrents comme Apple et Microsoft « laissent beaucoup moins de choix dans les applications qui sont proposés sur leurs téléphones ».
Pour Google, sa suite d’applications représente « largement moins d’un tiers » de celles qui sont pré-installées en moyenne sur un terminal, et un utilisateur peut retirer n’importe laquelle de ses applications, même si ce qui n'est pas toujours aussi simple dans la pratique. De plus, les fabricants auraient la possibilité de pré-installer leurs propres applications « aux côtés » de celles de Google. Google insiste également sur la multitude d'applications disponibles (et téléchargées chaque jour) sur Android.
Bref, « il n’a pas de verrouillage de marché » affirme Kent Walker, qui s'abstient de dire sur quel pourcentage des smartphones Android les services Google Play sont effectivement préinstallés.
Le cas du moteur de recherche et de Google Play, des services « rémunérateurs »
Concernant les services « rémunérateurs » comme Search et Play, Google explique que cela lui « permet d’offrir l’ensemble gratuitement - et de continuer à investir de manière substantielle dans Android et Play ». Et concernant un éventuel partage des revenus afin d'inciter les fabricants à privilégier ses solutions ? Pas un mot...
Google défend encore ses accords anti-fragmentation passés avec ses partenaires, qui doivent éviter à Android de subir le destin d'un Symbian sur le sujet. Pour le groupe, ses services Google Play et les règles liées sont le meilleur moyen de garantir un écosystème cohérent pour les clients et les développeurs.
Dans sa conclusion, le géant du Net n'est pas tendre avec la Commission européenne. Il explique en effet que son approche « pourrait remettre en cause cet équilibre, et envoyer des signaux, involontaires, favorisant des écosystèmes fermés à des modèles ouverts. Cela signifierait moins d’innovation, mois de choix, moins de concurrence et des prix plus élevés ».
Globalement, l'éditeur réfute les principes même de l'analyse de la Commission européenne, semble-t-il pour éviter d'avoir à répondre publiquement au détail des accusations qui lui sont adressées. Google présente aujourd'hui ses arguments à la Commission européenne et espère « poursuivre ce dialogue ». Suite de cette affaire au prochain épisode.
Le 10 novembre 2016 à 14h27
Android : accusé d’abus de position dominante par l’Europe, Google nie en bloc
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Applications pré-installées : Google affirme qu'il laisse le choix aux constructeurs
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Le cas du moteur de recherche et de Google Play, des services « rémunérateurs »
Commentaires (51)
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Abonnez-vousLe 10/11/2016 à 14h34
Je trouve qu’ils abusent de leur position, certe, pas officiellement, mais officieusement on ne peut nier.
Quel constructeur voulant vendre son téléphone irait installer un autre OS que celui de Google ? BB a essayé et n’a pas tenu la distance, Google propose tellement d’applis qu’il est un peu comme Crosoft pour les pc.
Le 10/11/2016 à 14h38
Le 10/11/2016 à 14h41
accusant Google d’abuser de sa position dominante pour imposer aux constructeurs et aux opérateurs certains de ses services
Elle en profite pour ajouter que ses concurrents comme Apple et Microsoft « laissent beaucoup moins de choix dans les applications qui sont proposés sur leurs téléphones ».
Heu… Apple imposerait certain de ses services à des… constructeurs ? " />
Le 10/11/2016 à 14h43
Apple est essentiellement sauvé par ses fanboys et par les entreprises qui se sont massivement tournées vers Apple pour remplacer BB (je peux me tromper, mais c’est mon avis ( #MaVie j’ai vu des gens qui n’avaient pas de quoi payer leur loyer, mais qui voulaient absolument le dernier iPhone 7Plus quite à le prendre dans une couleur qu’ils n’aimaient pas…)).
il faut aussi voir le côté facile d’Android, un constructeur n’a pas besoin de développer un OS, juste une surcouche, il a un store énorme a dispo, ce qui va forcément intéressé les users lambda qui veulent un truc simple à utiliser.
Le 10/11/2016 à 14h44
Il y a Apple tout de même sur le marché qui réprésente plus qu’une part insignifiante.
Windows Phone aussi existe avec de mémoire 10% du marché en Europe.
J’utilise de l’Android depuis la version 2.xx
Je ne me suis jamais senti obligé d’utilsier les applications Google.
Hormis PLay, tous les autres applications ont un équivalent chez d’autres éditeurs.
Pour Samsung, l’ensemble des applications sont d’ailleurs installées :
-S Voice
Celui qui veut peut même passer par le store de Samsung pour les applications.
Je comprends pas la position de la Commission Européenne.
Le 10/11/2016 à 14h45
Le 10/11/2016 à 14h46
Le 10/11/2016 à 14h47
Le 10/11/2016 à 14h53
Le 10/11/2016 à 14h56
Le 10/11/2016 à 14h57
Le 10/11/2016 à 15h01
My bad, quel “grand” constructeur, après évidemment il y a des constructeurs qui tentent autre chose, mais ils sont une minorité et vont le rester, un peu comme les barbus linuxiens IMO.
Le 10/11/2016 à 15h06
Le 10/11/2016 à 15h11
Utilisateur d’Android depuis 2009, j’ai pu voir le système de plus en plus se refermer, en essayant de garder l’utilisateur dans son giron.
Alors certes, il y a plein de choses qui sont confortables car plein d’entre-elles sont livrées clés en main. On est pas au même degrés d’Apple niveau système fermé, mais j’ai l’impression que c’est ce vers quoi Google se dirige…
Si on veut du “un peu plus ouvert” voire du “carrément ouvert”, il y a pas grand chose… Sailfish est presque mort, Ubuntu phone est toujours en développement et les développeurs ne se jettent pas dessus, malgré BQ et Meizu qui tentent un peu…
C’est un peu tristounet du coup…
(On peu oublier le cas Windows Phone pour un bon moment…)
Le 10/11/2016 à 16h54
Ben écoute je vais pas défendre Microsoft mais ils ont déjà payé pour ce chef d’accusation il y a une dizaine d’année alors que apple était présent comme concurrent (lol). Donc que google baisse son pantalon et prenne sa fessé pour rentrer dans l’âge adulte me paraît normal.
Google est devenue comme Microsoft l’était en 2000. Si on leur rappel pas les bonnes manière la vie va être horrible.
Déjà avec la recherche, un bon balot screen â l’installation du terminal (duckduck, qwant, bing,…). Pareil pour la cartographie (here,bing,…) Ensuite avec le fait qu’ils ne développe et n’entretienne que peut leurs application hors de leur environnement et plombe les développeurs qui le font à leur place = développement de office sur mac par Microsoft imposé par une décision en justice.
Non vraiment, il faut que l’europe et les US les dépucelent. 😁
Et une fois que ce sera fait, peut être que les 25% de systèmes d’exploitations qui reste (ios et Windows) feront pareil 😉
Le 10/11/2016 à 17h00
Change de constructeur.
Personne ne t’impose de prendre un modèle avec les applis Google.
Le 10/11/2016 à 18h12
Tu te rends compte que tu es entrain de comparer le seul OS pour lequel les pré-requis systèmes ont stagné/baissé ?
Le 10/11/2016 à 18h13
Et sinon, tu as CyanogenMod qui est OpenSource, supportée par une communauté et tout à fait viable à l’utilisation.
Si tu ne veux pas de Google, alors je t’encourage vivement à passer dessus, pour peu que ton tél soit dans la liste des terminaux supportés.
Actuellement, je le teste sur un Z3 compact, et pour le moment, rien à dire.
Le 10/11/2016 à 18h18
J’ai mal lu ou on reproche à Google d’imposer ses applications aux fabricants de smartphones ?
Microsoft impose fait autoriser une vente liée (interdite par la loi) pour se retrouver (applications + OS) dans tous les PC; où est la différence ?
Qu’il installe son OS sur ses smartphones et ses tablettes, comme Apple, et laisse les autres constructeurs libres de n’en faire qu’une option (ou pas).
S’il leur tord le bras (références aux accords incitatifs pour les OEM), pour moi, il y a bien abus de position dominante.
Tout doit se jouer dans le budget des lobbyistes à Bruxelles, sûr …
Le 10/11/2016 à 18h28
L’argument du “Ils ont déjà payé pour ça il y a 10 ans” est (juste) recevable.
Je n’ai pas dit que la CE avait tord de “punir” Google, mais quand on puni quelqu’un, c’est pour qu’il ne recommence pas. Et Microsoft continue à abuser de sa position dominante.
Alors qu’on le re-punisse tous les ans, et les autres avec …
HS : Et déjà, qu’on les force à payer des impôts.
j’attends de voir la réponse “musclée” de l’UE aux mesures protectionnistes que risquent d’annoncer les USA.
En fait, j’aimerais savoir si on peut descendre un pantalon plus bas que les chevilles …
Le 10/11/2016 à 18h33
la différence, c’est l’abus de position dominante. C’était la même chose dans les années 1990 avec Internet Explorer imbriqué dans Windows qui représentait la quasi-totalité des OS.
Android n’a pas le droit de renforcer sa position jugée dominante. La question ne se pose pas pour Windowsphone puisque cet OS ne représente qu’une infime partie du marché.
Le 10/11/2016 à 18h46
dans ce cas Google va s’arranger avec la Commission européenne pour éviter de renforcer sa position dominante. Comme ça, Amazon pourra espérer vendre plus d’appareils – parce que pour le moment les services Google vampirisent le marché et le risque est d’étouffer les offres alternatives (en tout cas, actuellement dans l’Union européenne, la concurrence est préférée au trust d’une seule entreprise monopolistique).
Le 10/11/2016 à 21h18
market share des telephones vendu sous ces roms ?
cf  République Française
Le 10/11/2016 à 22h17
Je ne vois pas le rapport.
Tu peux vendre Kazordos basé sur AOSP demain si tu le souhaites.
Le choix est là, et Google n’y peut rien.
Le 10/11/2016 à 23h38
Merci pour le lien. Au moins, ça permet de savoir de quoi on parle.
Le 11/11/2016 à 02h41
Vente liée et position dominante n’ont rien à voir
Google profite de la force d’android pour pousser ses services, si android est en position dominante (et il l est avec 80% de pdm, et parfois bien plus dans certains pays) ça peut être anticoncurrentiel.
MS a déjà été condamné pour ça (en poussant IE dans windows… maintenant que le marché des browser est compétitif y a plus trop de soucis, mais on peut pas en dire de même du coté de pas mal de services de google…)
Pour la vente liée on critique le fait de devoir acheter windows en achetant un pc. La situation est en fait la meme sur mobile, tu achetes un couple terminal + os.
La seule différence est que windows est officiellement payant, et android officiellement gratuit (y a le cout des licences pour certains brevet, entre autres “grace” a ms…)
Le 11/11/2016 à 10h07
peste ou cholera? apple est d’une part pas européen. et se débrouille bien quand même.
Sinon, BBM windows mobile en ont vraiment pâti, et ne sont pas si nouveaux et petits que ca.
Et surtout les nouveaux os “européens” émergements comme sailfish-OS et ubuntu touch.
Ceux la ont vraiment du mal.
C’est claire, google abuse de sa position dominante sur le marché.
Les petits os émergements devraient pouvoir se taillé une place sur le marché.
Le 11/11/2016 à 10h17
Oui enfin Sailfish est tellement mal géré… je ne suis pas sur que ce soit uniquement la faute aux acteurs majeurs qu’il ai du mal à sortir de l’ombre.
Et ubuntu européen ? Je ne crois pas non.
Le 11/11/2016 à 11h39
Je connais CyanogenMod ;-) .
Je l’avais installé sur plein de mes vieux téléphones pour leur donner une seconde jeunesse. Cependant cela reste de l’Android (presque) pur. Donc pas de grand changement au final..
Le 11/11/2016 à 12h47
C’est sur que c’est de l’Android mais ça répond à ta demande d’avoir un système ouvert et sans les services de Google, non?
Si c’est Android qui te gêne, alors oui ça va être difficile de trouver une alternative opensource. Sachant que Cannonical rame et que Mozilla a abandonné son projet, on n’a plus trop le choix…
Certaines roms basées sur Android commencent à sortir, mais peu de terminaux sont pleinement compatibles pour le moment…
Le 11/11/2016 à 16h16
Le 14/11/2016 à 11h15
ok, en theorie il serait possible d’acheter des telephones sous d’autre os (quand j’en trouverai un en boutique orange/sfr/bouygues/free/fnac/darty/boulanger on en reparle " />), mais ce n’est pas vraiment le point ici
mais l’abus de position dominante est :
je controle 80% des telephones Android ‘vendu’ qui doivent respecter ceci (et c’est cela le probleme):
ceux ci doivent contenir Google Play (livre music photo gmail+ chrome) pour avoir le droit d’installer le Store
et ceuxci ne sont pas desinstallable sur un android 6, et ca c’est clairement de l’abus de sa position d’OS n1 du mobile pour pousser ses services (google libre google music google cloud gmail etc)
Le 14/11/2016 à 11h33
Rien n’empêche les constructeurs :
Mon Samsung Galaxy S4 a Chrome, mais il a par défaut son propre navigateur appelé “Internet”
Le 14/11/2016 à 12h13
Ou pas :
https://www.wired.com/2016/04/eu-accuses-google-antitrust-violations-android/
The Verge
http://qz.com/665825/google-has-finally-been-slapped-with-android-antitrust-char…
Le 16/11/2016 à 10h45
Désolé pour la late réponse. Oui c’est plutôt une certaine lassitude par rapport à Android. Certes le fait d’avoir la possibilité de se passer des services Google sur une ROM Android c’est bien. Mais si l’on veut un changement profond pour renouveler un peu l’offre (je ne parle pas des Launchers), il y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
Le 10/11/2016 à 15h15
Le 10/11/2016 à 15h17
Ce qui serait bien, et apprécié par tous ici, j’ose espérer, c’est que la CE s’occupe aussi des constructeurs qui ne font pas suivre les maj/corrections madin google.
Je ne parle pas de maintenir un phone qui avait la 2.2 d’origine, mais un phone qui est sorti avec la 6.1 y’a 6 mois devrait dans la majorité des cas pouvoir recevoir la 7.0 sans trop de dégâts.
Genre pouvoir passer à la N+2 par rapport à la version de sorti de l’appareil, ca serait pas du luxe.
µsoft y arrive, des machines achetées avec W7 qui sont passée en 8.0 pui 8.1 puis W10, y’en a quand même un certain nombre.
Le 10/11/2016 à 15h20
Le sous-titre de l’article résume tout : Le choix, on l’a OK. Maintenant on veut voir les chiffres, Google !
" /> " />
Le 10/11/2016 à 15h22
Bref, « il n’a pas de verrouillage de marché » affirme Kent Walker
Lol.
Le 10/11/2016 à 15h23
La plupart des applications pré-installées sur un mobile Android sont désactivables. Elles restent installées mais ne consomment que quelques Ko du mobile sans tourner en tache de fond et deviennent invisibles sur le launcher.
Franchement sur mon S7 Edge, je n’ai pas une seule application prenant de la mémoire et non voulue.
Le 10/11/2016 à 15h23
Le 10/11/2016 à 15h31
Décidemment dans ces articles les commentaires sont souvent a coté de la plaque, la pb n’est pas d’avoir une position dominante, c’est de s’en servir pour interdire le choix, et surtout ce qui importe c’est la notion d’abus.
Après c’est un jugement, installer IE d’office quand on a 90% du marché ca a été considéré comme de l’abus, est ce qu’imposer un moteur de recherche c’est de l’abus … la commission considère que les plaintes des constructeurs sont recevables mais rien ne garanti l’issue du procès
Le 10/11/2016 à 15h32
La question centrale est je pense celle du moteur de recherche :
L’Europe n’a pas su imposer son moteur de recherche local et en paye aujourd’hui les conséquences.
Peut-être que la Russie et la Chine qui ont leur propre moteur de recherche national ont su eux mieux repousser les lobbyistes de Google-Alphabet ? Peut-être que les politiciens Russes et Chinois sont après tout moins corruptibles que les notre ? Nous enfumerait-on encore une fois avec ce pseudo procès ?
Si l’on avait un véritable homme fort à Bruxelles , il serait alors toujours possible d’imposer un moteur de recherche Européen indépendant des Google et autres Bing, Yahoo, tous US…. et alors plus de problème avec Android ou Apple, Microsoft.
Le 10/11/2016 à 15h55
Le 10/11/2016 à 16h05
Pas d’abus de position dominante dans Android 6
nannnn, du tout
tu desinstall Play Musique/livre/gmapsou autre applis google, a non tu peux pas, juste la ‘desactiver’
MaJ de cette app disponible => reinstallation automatique de celle ci, icon de retour sur le homescreen et reactivé au démarrage …
si on n’appelle pas cela de l’abus de position dominante c’est quoi ,
Le 10/11/2016 à 16h28
Voilà des chiffres. Android n’est pas seul.
Le 10/11/2016 à 16h29
Ca dépend du constructeur. Cf mon lien au-dessus.
Le 10/11/2016 à 16h34
Sur un vieux Sony, j’ai du installer les applis Google pour les avoir." />
Le 10/11/2016 à 16h41
Il ne faut pas voir que le sommet de l’Iceberg. l’OS mobile et les apps pre-installés ne sont qu’une petite partie du tout.
La partie difficile que les autres n’arrivent pas a faire eux-meme c’est toute l’infrastructures serveurs (cloud pour être a la mode) qu’il faut derrière pour fournir email, search, maps, stockage documents & photos, distribution d’apps, etc
Ca coute un bras, il faut des datacenters partout sur la planete et un savoir faire énorme. C’est ce qui distingue Google des autres et seul Microsoft et dans une moindre mesure Apple arrivent a concurrencer Google a ce niveau (et encore pas sur tout).
Bref parler d’apps et ne voir que les apps c’est trompeur. Ces apps ne sont qu’un moyen d’accès a des services et ce sont eux qui comptent et sont difficiles a fournir.
Le 10/11/2016 à 16h46
+1, au petit bémol que ce qui importe c’est l’abus parce qu’on est en position dominante.
MS peut tout à fait “abuser” de la même manière, comme ils ne sont pas en position dominante, “on s’en moque”.
LA question de l’abus de position dominante, c’est la suivante : “vous êtes en position dominante sur XXX. Soit, tant mieux pour vous. Mais vous n’avez PAS le droit de profiter de cette position dominante pour vous imposer sur d’autres marchés”.
Donc effectivement, Google répond “à côté de la plaque”, et c’est bien évidemment volontaire. Et tout à fait justifié de la part de la commission.
PS: “don’t be evil”, c’est ça ?
Le 10/11/2016 à 16h48
A chaque news de ce genre, tout le monde est à côté :
Le problème n’est absolument pas le moteur de recherche, le problème, c’est l’API d’achats InApp.
Tous les constructeurs veulent garder le moteur de Google, GMaps, et Gmail.
Ils n’ont aucune envie de dépenser des milliards dans un concurrent de Gmaps.
Par contre, s’ils lobbyisent pour forcer la fragmentation de la surcouche Google à Android,
C’est UNIQUEMENT pour se débarrasser de l’API InApp et des 30% de marge pour Google.
Ils ne veulent pas d’un système ouvert, ni entrer en concurrence,
ils veulent juste les services de Google, sans leur donner une part.
Amazon a repris Android sans la surcouche Google, et a géré son propre store,
son propre Amazon Maps, et son Amaeon InApp SDK,
Google ne les a pas empêchés. Pas plus que Google n’a bloqué Samsung et son Samsung Store…