Au début de l’année, Seagate présentait sa plateforme Mozaic 3+, avec des disques durs de 24 à 32 To. Ils exploitent tous la technologie maison HAMR (Heat Assisted Magnetic Recording), c’est-à-dire un enregistrement magnétique assisté par laser, afin d’augmenter la densité des plateaux des disques durs. Western Digital a pour rappel sa propre technologie MAMR (Microwave Assisted Magnetic Recording).
Jusqu’à 30, 40 et 50 To dans un disque dur de 3,5"
Le but dans les deux cas est d’augmenter la densité des plateaux afin de proposer de plus grandes capacités, toujours dans un format de 3,5 pouces. Les versions actuelles ont jusqu’à dix plateaux, une limite difficile à dépasser compte tenu des dimensions contraintes du format de 3,5 pouces.
Seagate prévoit ensuite, toujours avec le HAMR, « d’atteindre plus de 4 To (4TB+) et de 5 To (5TB+) par plateau dans les années à venir ». Il sera alors question des gammes Mozaic 4+ et 5+ respectivement. Ces disques durs utiliseront toujours la même conception de type « 10 plateaux et 20 têtes », explique le constructeur.
Une nanoseconde et jusqu’à 425 °C
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Commentaires (12)
#1
Vraiment ?
Pour moi, un disque qui dure moins de 10 ans, c'est pourri…
#1.1
Sur certains systèmes pendant le covid avec la pénurie, certains ont prolongé de 5 à 7 ans cela dit, mais pas au delà de ce que j'ai pu voir.
la cible est donc bien choisie par Seagate dans sa com.
Les disque en question ne visent pas les particulier, et pas non plus les "enthousiastes".
#1.2
Par contre pour du stockage partagé bureautique on les garde jusqu'à la mort mais ce ne sont pas des disques PMR (en cas de reconstruction c'est pas très grave d'avoir une perte de performance et qu'elle prenne 3 jours).
#1.3
Le disque est alimenté en quasi-permanence et est souvent sollicité aussi bien en lecture qu'en écriture.
Si je regarde juste pour mon expérience "personnelle" (dans le cadre de ma société) :
- j'ai déjà changé 2 disques de mon NAS. Il a 7 ans
- j'ai changé un disque de mon serveur dédié sur les 2. Il a 5 ans.
La moyenne de 4 à 5 ans ne me parait pas déconnant. D'autant plus qu'on peut avoir un disque dur qui présente des défaillances mais reste malgré tout "utilisable" (même si c'est jouer avec le feu ^^)
A titre strictement personnel, j'ai des disque dur qui ont 20 ans et qui tiennent encore le coup ;) Mais ils sont beaucoup moins sollicités.
[edit] Comme quoi, il suffit d'en parler pour que les problèmes arrivent ! Un des 4 disques dur de mon NAS a laché pas plus tard qu'aujourd'hui, après 43687h de fonctionnement, soit quasiment 5 ans. Disque changé, reconstruction en cours ^^
Temps estimé : environ 6h pour 5To (je suis en RAID6, qui supporte la perte de 2 disques, d'où le temps nécessaire)
Historique des modifications :
Posté le 24/04/2024 à 15h42
Ne pas oublier qu'ici, on parle de disque dur à destination de serveur. Leur utilisation n'a rien à voir avec un usage domestique ou bureautique.
Le disque est alimenté en quasi-permanence et est souvent sollicité aussi bien en lecture qu'en écriture.
Si je regarde juste pour mon expérience "personnelle" (dans le cadre de ma société) :
- j'ai déjà changé 2 disques de mon NAS. Il a 7 ans
- j'ai changé un disque de mon serveur dédié sur les 2. Il a 5 ans.
La moyenne de 4 à 5 ans ne me parait pas déconnant. D'autant plus qu'on peut avoir un disque dur qui présente des défaillances mais reste malgré tout "utilisable" (même si c'est jouer avec le feu ^^)
A titre strictement personnel, j'ai des disque dur qui ont 20 ans et qui tiennent encore le coup ;) Mais ils sont beaucoup moins sollicités.
#2
Get Ready for Mach 3
Merci pour cet instant culture Quelle magnifique utilisation du speaker pour l'époque...
Le constructeur affirme que ses clients « s'attendent à ce que les disques PMR modernes durent environ quatre à cinq ans »
Vraiment ?
Avec des séries pro garanties 5 an, personnellement je m'attendrais à plus.
Concernant la non influence du chauffage laser sur la température globale du disque, autant j'imagine le laser parvenir aisément à chauffer la zone à 425°C, autant je serais curieux de savoir comment elle est refroidie aussi vite.
Même si la zone de chauffe est minuscule et se déplace très rapidement, il faut une certaine puissance pour la chauffer d'environ 400°C. Cette puissance étant multipliée par le nombre de bits écrits par seconde (10^9 bits pour un disque capable d'écrire à 125MB/s), ça représente autant de chaleur à évacuer (sans compter la chauffe du laser, chaleur non transmise au plateau mais contenue dans le disque).
Ça reste une belle prouesse technique, et je serais curieux d'en apprendre plus :)
#2.1
Historique des modifications :
Posté le 24/04/2024 à 12h09
La question de la température peut être résumée plus simplement en "est-ce qu'un disque qui utilise un laser consomme significativement plus de watts quand il écrit qu'un disque qui n'en utilise pas ?". Vu que toute la puissance consommée part en chaleur, s'il n'y a pas de surconsommation, il n'y aura pas d'augmentation significative de température.
#2.2
De mémoire pour un CD-RW, la T° de fusion de la couche gravable/effaçable est de 600°C.
Donc: on a déjà fait cela. Il y a 30 ans.
#3
Toutes les vitres aux alentours, elles y passent…
Historique des modifications :
Posté le 24/04/2024 à 12h22
Quand un HDD de 30 To pète et qu’il n’était monté dans une sorte de RAID, je vous raconte pas le bruit de la déflagration…
Toutes les vitres au alentour, elles y passent…
Posté le 24/04/2024 à 12h23
Quand un HDD de 30 To pète et qu’il n’était monté dans une sorte de RAID, je vous raconte pas le bruit de la déflagration…
Toutes les vitres aux alentours, elles y passent…
#4
#5
D'ailleurs, les disques MAMR, c'est pour Noël ?
#5.1
Historique des modifications :
Posté le 24/04/2024 à 21h07
#6