C’est tout le problème pour atterrir ou voler sur Mars : la gravité y est seulement trois fois plus faible que sur Terre, mais la pression atmosphérique y est 200 fois plus faible.
Pour décoller par contre c’est parfait.
Le
04/05/2020 à
11h
41
Trit’ a écrit :
Autrement dit : ils s’attendent plutôt à le voir s’écraser comme une grosse m××de, une fois largué, plutôt que voleter tranquillou.
Ben non, il partira du sol, le rover ne va pas le lancer en l’air. Au pire il ne décollera pas du tout s’il ne trouve pas sa portance. Y a plus de risque avec les coups de vent ensuite par contre, vu qu’il est très léger.
Mais ils ont quand même du réfléchir un minimum au truc (c’est un euphémisme). Et quand on a assez réfléchi, il faut bien essayer pour voir ce qu’on a oublié, et on a rarement une grande confiance à ce moment-là.
Le propriétaire peut faire au-dessus toutes les plantations et constructions qu’il juge à propos, sauf les exceptions établies au titre “ Des servitudes ou services fonciers “.
Le passage d’aéronefs (pour le trafic aérien normal, pas les drones de surveillance) doit être compris dans les servitudes alors.
A noter qu’en cas de rejet de la contestation, l’amende sera majorée.
L’amende peut être majorée, ce n’est pas obligatoire. Après je ne suis pas au courant des coutumes de l’administration, peut-être qu’elle est toujours majorée en pratique.
SebGF a écrit :
En cas de rejet de l’administration, c’est au juge du tribunal de police qu’il reviendra de trancher sur le caractère “impérieux” du motif.
Il faut contester deux fois ou l’administration fait un premier jugement puis renvoie elle-même vers le tribunal si son jugement est négatif ?
Ils ne peut pas abandonner les poursuites car sinon cela voudrai dire que tu “fais payer” pour rendre “légal” un acte qui à la base est illégal (mise à disposition de contenu) ce qui est interdit.
Non, l’action en civil c’est pour dédommager la partie adverse. Tant que la partie adverse est d’accord avec le dédommagement proposé, c’est bon. Ca ne rend pas l’action légale pour autant, par exemple ça ne te donne pas le droit de garder quelque chose que tu aurais acquis illégalement (sauf si l’accord trouvé rend ton action légale, par exemple par une autorisation d’utilisation de la part de l’autre partie, mais tout ne peut pas être rendu légal par un accord).
La sanction pour caractère illégal est l’action publique (sanction qui serait ici une amende fixe de 500 € au lieu d’un cas par cas). Ca ne rend pas non plus l’action légale et tu ne peux toujours pas garder quelque chose que tu aurais acquis illégalement.
Je n’ai pas d’iPhone, mais concernant la recherche de batterie, il me semblait que la recharge “rapide” était plutôt “néfaste” pour la batterie.
Néfaste je n’irai pas jusque là, mais oui ça diminuera sa durée de vie. Même chose pour une décharge rapide par rapport à une décharge lente. Mais d’autres on déjà répondu là-dessus.
Xandr0s a écrit :
Personnellement, j’attends souvent le 100% pour la recharge (et pour la nuit, j’ai un programmateur qui coupe la charge au bout de deux heures). J’avais lu, peut être à tort, qu’il y avait une histoire de calibration à faire de temps en temps.
La calibration c’est ce qui permet le calcul du pourcentage restant. Il n’existe aucun moyen de connaître le niveau de charge précis d’une batterie à l’aide de la seule donnée qu’elle fournit, sa tension électrique. On peut estimer très grosso merdo mais pas à l’échelle d’un pourcentage.On peut par contre facilement détecter les extrêmes (0% et 100%) avec seulement la tension.
Pour être précis au pourcentage, il faut partir d’un extrême et garder une trace de tout ce qui est entré et sorti de la batterie, et comparer avec la capacité connue, tout en surveillant d’un œil la tension pour détecter des incohérences (qui se traduisent par des “sauts” de pourcentage). Mais il y a toujours une part d’imprécision qui augmente avec le temps tant qu’on n’atteint pas de nouveau les extrêmes. Ca ne fonctionne aussi que tant que la batterie garde un fonctionnement constant et prévisible.
Mais le fonctionnement d’une batterie se modifie avec le temps. La capacité diminue, les courbes de tension changent. Il faut donc effectuer régulièrement des corrections. Or, ces corrections ne peuvent être effectuées que pour les niveaux de charge réellement atteints. Donc, si par exemple on ne descend jamais sous 40%, ou on ne dépasse jamais 70%, quand on sortira de ces habitudes, le calculateur n’aura que de vieilles données à utiliser pour estimer le comportement de la batterie dans cette plage inhabituelle (tiens encore un phénomène qui peut être confondu avec l’effet mémoire). Il y aura donc de l’imprécision et des sauts.
Pour éviter ça, faire de temps en temps un cycle charge complète puis décharge complète puis recharge complète (volontaire ou non) va rafraîchir ces données sur toute la plage d’utilisation et permettre des estimations plus justes.
Par contre, tout ca n’a d’influence que sur l’information de pourcentage de charge. La batterie elle-même n’est pas impactée par cette calibration (elle n’en a pas conscience), et fonctionnera toujours de la même façon même si le calcul du pourcentage n’est pas précis. C’est donc surtout une question d’informer correctement l’utilisateur sur le temps qu’il lui reste plutôt que de préserver la batterie.
Le
01/05/2020 à
10h
13
Nozalys a écrit :
Les batteries au lithium ne souffrent d’aucun “effet mémoire”. Absolument aucun* : tu peux brancher et débrancher ton téléphone à n’importe quel moment, peu importe l’état de charge.
L’effet mémoire n’est constatable sur aucune application courante. Il faut des cycles de charge/décharge nombreux et strictement identiques pour qu’il commence à se manifester. Personne ne charge/décharge ses appareils avec un chronomètre.
Ce qu’on prend habituellement pour l’effet mémoire est en réalité un défaut d’un chargeur laissé branché après la fin de charge, qui surcharge la batterie et oxyde ses électrodes. Ce phénomène entraîne un résultat qui ressemble à l’effet mémoire, et qui est réversible en vidant complètement l’accu, ce qui accentue cette ressemblance. Mais en réalité, c’est le chargeur qui est en cause, pas l’accu.
Toutes les technologies de batterie sont concernées par ce problème qui ressemble à l’effet mémoire, mais ne l’est pas. Sauf que, si une batterie NiMH ou Plomb se contente généralement de s’oxyder et chauffer quand on la surcharge, une batterie Li-ion elle prend facilement feu. Il est donc porté bien plus d’attention sur la qualité d’un chargeur Li-Ion que d’un chargeur NiMH, entretenant la croyance que le NiMH (et avant lui le Ni-Cd, dont les chargeurs étaient vraiment pourris) est plus sujet à l’effet mémoire (enfin ce qu’on croit l’être) que le Li-Ion.
Au final, beaucoup de confusions dans tout ça, mais recharger sa batterie avant qu’elle ne soit déchargée ne peut entraîner aucun effet mémoire (le vrai) quelle que soit le type de batterie, puisque les cycles ne sont jamais identiques. Quant à l’autre effet (celui habituellement confondu avec l’effet mémoire), il dépend du chargeur et se produit en fin de charge et pas en début, donc pas d’implication non plus. Tout au plus on peut l’éviter en débranchant en fin de charge, mais normalement avec un chargeur Li-Ion il n’y a pas ce problème, sinon la batterie prend feu.
J’ai trouvé le marketing hyper agressif durant ce mois , genre :
“si t’es pas inscrit t’es qu’un salaud”
“c’est la guerre et toi tu nous laisse crever sans prendre de nouvelles”
“je te des-hérite si t’est pas sur messenger , ptit con”
Pas compris, comment tu reçois quelque chose si tu n’es pas inscrit ? Et qui est le “nous” du deuxième alinéa et le “je” du troisième ? Et il y a vraiment écrit salaud, crever et ptit con sans que ce soit une de tes connaissances qui l’ait tapé (au quelconque degré que ce soit) ?
En tout cas je n’ai rien eu de leur part, comme avant.
j’ai toujours pu utiliser la même app de mon côté.
Ma banque principale a prévenu qu’à terme il faudra utiliser leur application, et rien d’autre, au lieu du SMS aujourd’hui. Pour l’instant ils n’ont pas encore franchi le pas.
Même chose de la part d’une autre banque secondaire qui eux l’ont franchi depuis longtemps. Ils ne communiquent pas sur le fait qu’on pourrait utiliser d’autres applications, je ne sais pas si c’est possible.
Le
29/04/2020 à
12h
21
Moi ça me les brise menu cette généralisation de la double authentification, surtout quand elle est obligatoire.
C’est contraignant quelle que soit la manière, et ce n’est pas homogène (merci les applications spécifiques à un service), et dans mon cas (plus de 20 ans d’utilisation d’Internet), la seule source possible de problème avec la simple authentification est le piratage d’un service que j’utilise (avec conséquences limitées à ce service-là).
Donc ça me donne franchement l’impression de me casser les pieds tous les jours à cause des boîtes qui ne font pas leur boulot de sécurisation (tout en ne risquant rien d’autre qu’un “désolé” en cas de piratage, en disant à leurs clients qu’ils n’avaient qu’à activer la 2FA), et des débiles qui donnent leurs mots de passe à n’importe qui ou mettent 1234. Et après, on passera à la triple ? Quadruple ?
Bref, on va sans doute me dire que j’ai tort, mais ça me gonfle quand-même.
J’en ai une à coté de chez moi dans laquelle il y a régulièrement du monde sans que la gendarmerie y trouve à redire, pourtant ça ne me semble pas spécialement être un commerce de 1ère nécessité.
C’est compliqué parce que, après quelques recherches, les stations de lavage ne déclarent pas toutes la même activité. Si c’est “Entretien et réparations de véhicules” ou “Blanchisserie de détail” c’est dans la liste autorisée, si c’est autre chose comme “Autres activités de nettoyage” ça n’y est pas.
Si tu as la possibilité de vérifier sur un site comme societe.com l’activité déclarée par la laverie où tu voudrais aller, et comparer avec la liste,c’est mieux.
Ca ne te garantit pas de ne pas être amendé (rien ne le garantit de toute façon, les policiers rivalisent d’imagination, toutes les sorties représentent un risque et on ne peut pas s’arrêter à ça), mais tu pourras facilement contester sur cette base.
Attention aux brumes d’eau qui aident à la contagion et vont plus loin que 1 m. Ceci dit il doit pas y avoir foule en ce moment.
Le
28/04/2020 à
09h
58
yl a écrit :
Mais désormais, dans les Yvelines, tomber sur des canassons bleus à un endroit propice à les semer c’est quasiment impossible
Mais sérieusement, vous avez des policiers à cheval chez vous ? J’ai cru que c’était une blague au départ, mais vu que vous êtes deux à en parler…
Manque plus que des policiers en moto-cross ou parapente (l’hélico c’est déjà fait) !
Un traitement accidentel de produits non-autorisés, ça n’existe pas.
Le produit, tu le vends ou tu le vends pas, y a pas d’ambiguïté et le tribunal donne une liste très claire de ce qui est à vendre ou non.
Absolument pas, il n’y a pas de liste de produit vendable ou non, il n’y a qu’une liste d’activités considérées comme étant de première nécessité. Donc ça pose déjà le problème de la correspondance entre un produit et une activité.
Se pose ensuite le problème de la définition précise des activités, qui n’existe pas. Et quand on voit que dans la liste, il y a “Magasins multi-commerce”, bonne chance pour savoir ce que ça englobe !
Ca plus tous les bugs qui peuvent arriver pendant le traitement d’une commande, le résultat est loin d’être sûr.
Et j’ajoute qu’il serait temps que les boîtes qui se font pirater ne puissent plus se contentent d’un “désolé” et de passer pour un con pendant 1 semaine. Il faudrait des sanctions qui s’appliqueraient “automatiquement” dans ce genre de cas.
Parce que là, la plupart n’ont aucune incitation à se préoccuper de la sécurité, éventuellement elles ajoutent juste l’authentification à deux étapes, et en cas de piratage, stigmatisent leurs clients en leur disant qu’ils auraient du l’activer. C’est facile quand même, et elles oublient généralement que les données de connexion ne sont pas toujours les seules ni les plus importantes à être volées.
Le
28/04/2020 à
10h
36
Moi ça me les brise menu cette généralisation de la double authentification, surtout quand elle est obligatoire, comme la loi l’impose maintenant pour se connecter à ses espaces bancaires (seulement se connecter, pas faire des opérations sensibles où là, il y en avait déjà une justifiée et elle y est toujours).
C’est contraignant quelle que soit la manière, et ce n’est pas homogène (merci les applications spécifiques à un service), et dans mon cas (plus de 20 ans d’utilisation d’Internet), la seule source possible de problème avec la simple authentification est le piratage d’un service que j’utilise (avec conséquences limitées à ce service-là).
Donc ça me donne franchement l’impression de me casser les pieds tous les jours à cause des boîtes qui ne font pas leur boulot et des débiles qui donnent leurs mots de passe à n’importe qui. Et après, on passera à la triple ? Quadruple ?
Bref, on va sans doute me dire que j’ai tort, mais ça me gonfle quand-même.
C’est seulement à partir de XP qu’il y a eu un vrai système avec un vrai noyau dans Windows.
Windows 95, 98, et Me sont tous encore des interfaces graphiques par dessus un DOS embarqué (DOS 7.0 pour Win 95, DOS 7.1 pour Win 98, et DOS 8 pour Win Me). C’était un peu moins visible puisqu’il ne fallait plus lancer Windows manuellement et que le DOS n’était plus commercialisé séparément, mais techniquement il s’agissait encore uniquement d’une surcouche graphique du DOS.
Je n’ai pas ce souvenir. Windows 95 refaisait toute la détection du matériel et y accédait directement, ainsi su’au système de fichiers, sans passer par MS-DOS (même si c’était apparemment possible pour un matériel n’ayant pas de pilote Windows), ni par le BIOS. Une fois lancé, il n’était plus possible de le quitter comme c’était possible pour Windows 3.1.
Il me semble qu’il était possible de revenir temporairement à un environnement DOS monotâche et plein écran, mais c’était plutôt lancer DOS depuis Windows que quitter Windows pour revenir au DOS. Je n’arrive pas non plus à me souvenir si on pouvait ensuite quitter ce DOS pour revenir à Windows, mais sans doute que oui. Il me semble que je lançais des jeux DOS comme ça.
Au final, DOS était plutôt un chargeur de démarrage pour Windows 95, ainsi qu’un environnement intégré à Windows qui permettait, dans une certaine mesure, de lancer des programmes DOS dans une fenêtre Windows.
Il y a des centaines de milliers d’opération de ce type à l’initiatives des banques et des millions à l’initiatives des commerçants.
Et combien à l’initiative des clients hors cas de paiement frauduleux ? Certainement pas loin de zéro, parce que les clients ne sont pas informés de cette possibilité offertes par les sociétés de réseau bancaire (par l’intermédiaire de la banque ou non, il est possible de passer en direct). C’est ça qui n’est pas connu côté client.
On le voit aussi chez tout un tas d’auto-entrepreneurs qui reçoivent des paiements par carte, et ne comprennent pas ce qui leur arrive le jour où un de leur clients fait un chargeback hors fraude, parce qu’il n’est pas content du service : “je ne comprends pas, je croyais qu’un paiement par carte était définitif”.
wanou2 a écrit :
Dans les cas de fraudes les banques le font facilement car elles y sont obligées par contre en cas de litige commercial elles ne sont pas obligées de le faire (idem pour les sociétés émettrices).
Tout à fait, ce sont les sociétés de réseaux bancaires qui étendent souvent cette possibilité aux litiges commerciaux. Mais du coup, le personnel d’acceuil des banques savent qu’ils peuvent le faire pour des paiements frauduleux mais ne sont pas forcément informés par leur hiérarchie qu’ils peuvent aussi le faire pour des litiges. Du coup ils n’informent pas leur client de cette possibilité, voire nient par méconnaissance quand celui-ci l’évoque. C’est ça qui n’est pas connu côté banque.
Il y a aussi certainement des banques qui refusent expressément de faire l’intermédiaire parce que ça leur prend du temps (justificatifs à traiter). C’est leur droit, dans ce cas le client peut traiter directement avec la société de réseau bancaire. Encore faut-il le savoir, ou que la banque le dise quand elle notifie son refus, ce qui n’est pas certain.
D’ailleurs, on s’est demandé ici si le réseau français CB proposait cette possibilité (toujours pour des litiges, pas des fraudes), est-ce que tu aurais la réponse ?
Le
18/04/2020 à
10h
06
wanou2 a écrit :
Tellement inconnue que c’est la procédure normale utilisée pour annuler les paiements frauduleux par carte dans les banques. C’est aussi utilisé dans les magasins quand tu ramènes un produit et que tu souhaites te le faire rembourser (c’est pour ça qu’il faut présenter la carte ayant permis le règlement original pour se faire rembourser).
Avant de venir me basher, tu ferais bien de lire mon lien, tu verrais que je ne suis pas le seul à penser que c’est inconnu. C’est aussi dit dans pas mal d’autres articles français qui en parlent.
Ce qui est sûrement inconnu de la part du personnel d’accueil des banques (et pas tout le personnel de la banque), et surtout des clients, c’est la possibilité pour le client d’initier cette procédure, et pour une raison qui n’est pas de la fraude mais un litige commercial, avec examen du caractère fondé de la demande du client par la société gérant le réseau de paiement.
C’est pas non plus parce qu’un conseiller bancaire sait qu’il peut faire annuler un paiement frauduleux qu’il connaît la procédure appliquée derrière, ni que son client peut lui demander la même procédure pour un paiement non frauduleux, alors que la loi française ne lui oblige pas à donner suite à ce genre de demande.
Le
18/04/2020 à
09h
10
seblamb a écrit :
Un paiement Visa ou Mastercard oui, mais un paiement CB je suis dubitatif…
En France la très grande majorité des paiement passent par le réseau CB et Visa/Mastercard n’en voit pas la couleur (pas de commission).
Il ne peuvent donc pas influer sur la compensation.
Question à creuser effectivement, il y a un paragraphe dans mon lien qui semble parler de ce cas, mais ils ne mentionnent pas que ce serait lié au réseau CB. Je vais voir si je trouve plus d’infos.
Souvent sur le net, même en France on peut choisir le réseau. Quelqu’un avait dit une fois dans un commentaire qu’on pouvait aussi le faire avec les TPE en appuyant sur la touche jaune, mais je n’ai jamais essayé (pas trop le moment de tripoter les TPE dans tous les sens). On pourrait donc imaginer choisir exprès Visa ou Mastercard pour un achat dont le risque paraît olus élevé que d’habitude.
Le
17/04/2020 à
23h
45
Notice me Sempai a écrit :
Exemple: J’ai pris des billets d’avion chez air france en novembre pour cet ete, ils ont ete annules et c’est un avoir avec remboursement si non utilise au bout d’un an, j’ai tente une negociation mais ils ont pas voulu me rendre les sous. J’ai appele la banque et voili voilou, mes 4500 dollars m’ont ete rendus 2 jours apres, avec une carte de debit on m’aurait dit de voir ca avec air france.
Oui, ça s’appelle le chargeback et c’est normalement disponible pour tous les clients Visa et Mastercard (et les autres aussi peut-être). Ca permet de se faire rembourser tout paiement CB en prouvant qu’on est en raison de le faire (le plus souvent parce qu’on n’a pas eu ce pour quoi on a payé).
Mais en France cette procédure est inconnue de tout le monde, personnel de banque compris. Je n’ai jamais essayé de le faire valoir, mais ca doit être bien coton, d’autant plus que la loi n’est pas de notre côté quand il ne s’agit pas de paiement frauduleux. Heureusement il est apparemment possible de formuler sa demande directement à Visa ou Mastercard.
Oui, ça j’avais vu, mais j’étais resté sur l’idée que ce n’était pas le cas, l’article de loi date de 2017, le paiement sans contact date de bien plus longtemps…
Cet article de loi date de bien plus longtemps que ça. L’historique de Legifrance remonte jusqu’à 2009, mais il existait déjà encore avant, il servait déjà de base pour le remboursement des paiements frauduleux réalisés sur Internet, alors que le sans contact n’existait pas.
Il n’a d’ailleurs pas eu à être adapté pour le sans contact vu que ça correspondait déjà aux conditions énoncées, qui d’ailleurs ne couvrent pas que les CB, mais tous les moyens de paiement en général (notamment les prélèvements, et sans doute aussi les chèques).
Le
17/04/2020 à
11h
28
bilbonsacquet a écrit :
Ça a du changer en cours de route car ce n’était pas le cas avant, en tout cas, le traitement de la fraude dépend du bon vouloir des banques :
Relis ton article, il cite le même article de loi que moi, et ne dit pas que les banques refusent de rembourser. Le seul inconvénient relevé est que le client doit surveiller et signaler régulièrement les nouveaux paiements frauduleux, ils ne sont pas annulés automatiquement.
bilbonsacquet a écrit :
Déjà que j’ai du me prendre la tête avec ma banque pour des prélèvements indus fait par la banque elle-même… (la SoGé…) j’ose même pas imaginer le bordel pour du sans contact…
Impossible de répondre sans plus de détails, si les prélèvements faits par la banque correspondent a des frais bancaires que tu juges indus, ca relève du contrat que tu as passé avec eux, pas de la loi. Il n’y a donc pas de méthode standard légale prévue pour ce cas.
Pour le sans contact par contre, il y a une méthode légale standard, il n’y a ni conditions ni formalisme, tu demandes a la banque et elle doit rembourser sans poser de question et immédiatement.
bakou a écrit :
Sauf que tout le monde connaît le plafond quotidien donc facile d’éviter ce blocage.
Le blocage n’est pas que journalier, il y a aussi un montant cumulé maximal. Ce n’est pas le même pour tous, mais c’est de l’ordre de 100 €.
D’ailleurs j’aimerais bien savoir qui gère ces limites, la carte, le TPE, ou la banque. Je pensais que c’était la carte, mais vu qu’ils ont l’air de pouvoir changer les plafonds quand ça leur chante, c’est qu’il y a au moins une part qui est géré ailleurs. Quelqu’un sait ?
Le
17/04/2020 à
10h
15
tiret a écrit :
Pour le paiement sans contact CanardPC Hardware avait prouvé qu’avec un appareil assez simple on pouvait faire débiter les cartes bancaires en se faufilant dans le métro…
Oui, sauf que le compte sur lequel ira l’argent sera très rapidement bloqué dès les premières plaintes, donc ça n’a aucun intérêt vu que tu n’en toucheras rien.
ben51 a écrit :
Oui mais c’est pas instantané.
Quand tu te fait troussé de 500€ et que ta banque te rembourser sous deux mois. C’est pas la joie.
D’un, tu ne peux pas te faire voler 500 € en sans contact, c’est beaucoup plus limité que ca. De deux, la banque est tenue de rembourser immédiatement toute somme payée par carte bancaire sans saisie du code confidentiel (article 133-18 du code monétaire). Immédiatement, pas dans 2 mois, si elle traîne des pieds ou demande indûment des justificatifs (aucun n’est nécessaire), dépose un recours contre elle (mise en demeure, plainte, médiateur, référé) et change de banque une fois l’affaire terminée.
bilbonsacquet a écrit :
Non, pas du tout, le sans-contact via la CB est considéré par les banques comme “argent liquide”, donc non remboursable…
Absolument pas, il relève de l’article que j’ai cité juste au-dessus, qui s’applique a tout paiement CB sans saisie du code. Tu confonds peut-être avec Monéo (et encore je suis même pas sûr pour Monéo).
bilbonsacquet a écrit :
Par contre, j’utilise le sans contact Apple Pay, qui assure une “vraie” protection lors du paiement (code pin ou empreinte digitale). Ce que doit aussi proposer {Google,Samsung,…} Pay
Qui offre en réalité une moins bonne garantie légale que le sans contact, puisque dépendante de conditions établies par une société privée (et de son bon vouloir pour les respecter), alors que la garantie pour le sans contact est présente dans la loi.
Tous les magasins ouvert vendent l’ensemble de leurs produits (On vent du matos Hi-fi a carrefour).
C’est faux, chez moi il y a des magasins qui font la distinction. Je ne peux pas faire de statistiques vu que j’essaie de m’y rendre le moins possible, mais il y en a. Pour ceux qui te semblent ne pas le faire, je copie/colle un commentaire que j’ai fait qui en parle.
La définition de produit de première nécessité n’existe pas, seule la définition d’activité de première nécessité existe. Il faut donc voir quelles sont les différentes activités déclarées par ces supermarchés auprès du registre du commerce, et voir si elles sont toutes dans la liste d’activités de première nécessité. Si elles y sont toutes, ils sont en règle, et si tu as quand-même l’impression qu’ils trichent, tu ne peux que rejeter la faute sur la rédaction de la loi. Les enseignes spécialisées fermées vendant habituellement ce type de produit peuvent du coup attaquer l’Etat pour distorsion de concurrence.
S’ils ont à la fois des activités autorisées et d’autres interdites, il leur revient de faire la correspondance entre produits et activités, pour savoir ce qu’ils ont le droit de vendre ou non. J’ai des exemples chez moi de professionnels qui font ça, ils trient. Dans ce cas, certains peuvent donc tricher. Si tu constates des professionnels tricheurs, tu peux les dénoncer aux autorités (mais fais bien les vérifications auprès du registre du commerce avant). Les enseignes spécialisées fermées peuvent cette fois attaquer, non pas l’Etat, mais le tricheur lui-même.
Mearwen a écrit :
A aucun moment dans l’ordonnance de jugement, il n’y a un lien entre le nombre d’employés et les possibilités de contamination.
Ce lien est juste évident. Après je n’ai pas la compétence pour savoir s’il devrait être quand-même mentionné dans l’ordonnance, ça pourrait être une faille alors.
Mearwen a écrit :
Dans sa demande, SUD demande la fermeture de tous les entrepots. C’est marqué dans l’ordonnance de référé
L’article dit quand même “À titre subsidiaire, elle a réclamé l’arrêt de la vente et de la livraison des produits non essentiels (tout sauf l’alimentaire, l’hygiène et les médicaments)”. L’article est-il erroné ? Si c’est le cas, tu peux le signaler pour qu’il soit corrigé. Poir moi, subsidiaire ça veut dire que si leur demande principale (fermeture totale) est refusée, ils formulent cette demande à la place.
Le
16/04/2020 à
19h
46
Mearwen a écrit :
Et sur quel article de loi, quelle étude réalisée se base cette interprétation que la limitation d’activé aux produits de première nécessité ( Dont il n’existe aucuen définition légale) résoudra l’ensemble des problèmes.
La définition existe, c’est la liste des activités autorisées à ouvrir pour les magasins physiques. Ensuite la problématique du lien entre activités et produits est la même que pour les magasins physiques multi-activités qui n’ont pas non plus le droit de vendre tout leur assortiment habituel. L’effet escompté est le même : réduire la quantité de personnel impliqué et augmenter au passage les distances entre eux (principe applicable aussi aux clients pour les magasins physiques mais pas ici). C’est une évidence immédiate, quelle étude tu veux qu’on te sorte pour te le prouver que la concentration de salariés diminue si on diminue le nombre de salariés sans changer leur surface de travail, c’est juste une division mathématique.
Pourquoi ne pas tout fermer ? La raison n’est pas détaillée, mais déjà c’était une des deux possibilités offertes par les syndicats, donc il est logique que le juge puisse la choisir, ensuite parce que c’est un gros fournisseur, et que donc s’il ferme complètement, la charge va augmenter pour tous les autres qui ne sont peut-être pas prêts. Enfin, il y a des manquements mais ce n’est pas non plus l’anarchie absolue, le tribunal a du juger que c’était vivable moyennant une réduction du personnel. Le respect de la loi et les sanctions c’est pas tout ou rien, il y a des nuances.
Mearwen a écrit :
J’ai jamais dit qu’Amazon était une pauvre entreprise brimé, juste que cette décision est du nawak juridique et que tout le reste est un ballet politique dans lequel chacun joue sa partition: Syndicat altermondialiste extrémiste vs gafam ne respectant pas les lois
Ce ballet n’existe que dans ta tête (et dans celles de quelques autres commentateurs ici). Il n’a aucune existence réelle. Un syndicat saisit un tribunal en constatant des manquements (pas que des documents, aussi des choses réelles et tangibles), déjà Amazon ne réfute pas tout mais ne parvient pas non plus à prouver que ce qu’elle réfute est réel. Le tribunal donne donc globalement raison au syndicat (pas sur tout non plus, une partie des demandes ont été rejetées) et ne demande pas seulement que les documents doient faits (certains ici l’ont compris comme ça), mais aussi que les manquements tangibles soulevés par le syndicat soit corrigés. Il n’y a rien de personnel ou de nationaliste dans cette décision.
Et ça change d’autant plus que j’avais sauté le mot PAR infraction ou là ça ouvre la porte à un nombre de fenêtres que je ne saurais compter!
Et du coup Amazon est en train de s’arrêter.
Par contre c’est bizarre parcequ’il me semblait que je pouvais toujours commander sur la fnac en ligne. Alors que dans le genre pas essentiel ils sont du même niveau sinon pire mais bon… " />
J’avais pas vu non plus que c’était aussi par infraction. Et sinon tu fais une autre confusion, la distinction entre première nécessité ou pas, c’est seulement pour les magasins physiques acceuillant du public. La vente en ligne ou la livraison à domicile depuis un magasin physique ne sont pas concernés et peuvent vendre ce qu’ils veulent (sauf bien sûr Amazon maintenant suite à cette décision, et encore, il ne s’agit que des biens qui transitent par leurs entrepôts francais).
La décision ici ne concerne qu’Amazon (plaintes des syndicats concernant les conditions de travail), normal que la FNAC fonctionne toujours, leurs syndicats ne s’étant pas (encore) plaints.
Le
15/04/2020 à
10h
29
Guinnness a écrit :
Par contre précisément après avoir lu l’ordonnance je n’imagine pas ne pas voir tout le reste de la VPC tomber les uns après les autres puisque ce qui est reproché à Amazon doit probablement être de mise chez à peu près tous les autres, dans le cas contraire ça aurait tendance à prouver que c’est juste un décision politique pour entraver Amazon et favoriser les acteurs pseudo Français (comme Cdiscount, en “oubliant” qu’une part très importante des articles vendus sur le site provient de vendeurs marketplace pas forcément situés en France, et permet au passage de ne pas assumer le SAV sur tous ces produits)
Hasardeux comme hypothèse, les autres grandes entreprises de VPC ont chacunes leurs entrepôts dont l’organisation peut fortement différer. S’il y a des manquements, elles ont aussi des syndicats qui ont déjà ou vont les porter au grand jour, encouragés par cette affaire.
Il n’y aura personne d’épargné juste parce qu’il est français. Si les autres ne suivent pas, c’est soit qu’ils respectaient déjà le mesures adéquates, soit qu’ils les auront mises en place suite à ce jugement, avant de se faire taper dessus. Ceux qui ne feront ni l’un ni l’autre subiront le même sort qu’Amazon.
Le
15/04/2020 à
10h
06
lololasticot a écrit :
Pas évident à gérer ce confinement, par exemple Castorama n’a plus le droit de vendre de barbecue alors que carrefour en a le droit, Truffaut n’a plus le droit de vendre de plantes quand les supermarchés en ont le droit, bref vous avez compris l’idée, pourquoi une enseigne ne peut plus vendre un article quand une autre enseigne a le droit de vendre ce même article…
C’est le problème des sociétés à plusieurs activités, dont certaines sont interdites et d’autres non.
Pour rappel, ce sont les types d’activités, et non les catégories de produits (il n’y a pas de catégories de produits, ça n’existe pas), qui sont autorisés ou non. C’est à la société qui vend le produit de déterminer quelle est le type d’activité associé à chaque produit, selon aucune autre règle que celle du bon sens. C’est ce qui lui permet de déterminer la liste de ses activités à déclarer au registre du commerce (avec toujours une seule activité désignée comme principale, et toutes les autres comme secondaires).
Donc, quand une société a plusieurs activités, dont une partie est actuellement interdite, elle doit déterminer précisément quels produits appartient à quelle activité. Elle n’en a pas l’habitude car en temps normal c’est fait à la louche et globalement, histoire que la déclaration au registre du commerce soit à peu près juste mais c’est pas grave s’il y a quelques produits qui dépassent. Là par contre il faut être plus précis, et comme la seule règle est celle du bon sens et qu’il n’y a pas toujours qu’une seule possibilité, le résultat n’est pas le même partout, même si on considérait que tout le monde était honnête.
Par exemple, un barbecue peut être considéré de bonne foi comme relevant d’une activité de vente de produits de bricolage, ou de jardinage, ou d’appareillage de cuisson. Une partie de ces activités est autorisée, et l’autre non. Quand une société dit honnêtement qu’elle peut vendre un produit et qu’une autre dit qu’elle ne peut pas vendre le même produit, c’est pas parce que quelqu’un est venu le lui interdire ou lui autoriser, c’est parce que les deux sociétés n’ont pas associé ce produit aux mêmes activités. Il y a aussi des histoires de politique interne et de gestion du personnel qui amènent les entreprises à prendre des restrictions supplémentaires que la loi ne demande pas (comme les boutiques des opérateurs mobiles qui pouvaient rester ouvertes dès le début mais ont toutes fermées).
Bref, il n’y a pas de discrimination de la part des autorités, seulement des différences d’opinions et d’organisation entre sociétés. Et ponctuellement un peu de malhonnêteté, mais c’est loin d’être la majorité.
Le
15/04/2020 à
07h
24
upgrayd a écrit :
Amazon France c’est 4,5 milliard de CA l’année dernière. 1 million par jour, soit maximum 365 millions sur l’année… si j’étais le patron de la branche France… je ferais semblant de pas être content et je continuerais tout comme avant!
Une amende c’est pas censé être dissuasif?
Tu confonds CA et bénéfice, or dans le cas d’un commerçant, c’est très différent. Si on te prend un million chaque jour alors que c’est ton CA habituel, pour un commerçant avec une marge de 20 % (c’est jamais plus que ça), tu passes d’un gain de 200 000 € à une perte de 800 000 € chaque jour. La perte est donc un peu inférieure à l’amende, mais pas de beaucoup, et c’est absolument pas négligeable, c’est même plutôt catastrophique.
Et quelqu’un disait ici qu’Amazon France a une marge de 0 %, voire négative. Donc le million ils le payent totalement de leur poche. Après ils ne vont pas couler parce qu’ils sont renfoués par la société mère qui est blindée de thunes, mais de là à continuer en payant les amendes sans sourciller, faut pas exagérer et ce serait un bien mauvais calcul. Ils vont chercher ce qui coûte le moins cher pour reprendre leur activité normale, et ce sera certainement d’équiper les employés.
Une exception qui pourrait éventuellement se passer, c’est s’ils savent qu’ils seront en règle dans les prochains jours, ils peuvent choisir de ne pas interrompre leur service d’ici-là et payer les astreinte, pour conserver leur image auprès des clients. Mais en aucun cas payer tous les jours sans plan très rapide de sortie.
Et tu ne pense pas qu’il y a un trilliard d’autres chat à fouetter en ce moment ? Ne serait que de choper les autres qui ne respectent pas certaines formalité. Après tout ce ne serait que justice.
C’est quand-même pas compliqué de comprendre que si seule Amazon a été jugée, c’est parce que quelqu’un de chez eux (ici un syndicat), a porté une affaire interne devant les tribunaux. Les tribunaux ne jugent que les affaires qu’on leur rapporte. Demandez-vous donc maintenant pourquoi les syndicats dans ces autres entreprises qui ne respecteraient rien ne font pas pareil ? D’ailleurs ça va peut-être arriver sous peu, certains franchiront peut-être le pas suite à ce jugement, un peu de patience.
La seule autre possibilité pour qu’un tribunal soit saisi est qu’un inspecteur du travail constate des manquements. Tu vas me dire qu’il n’y a qu’à les y envoyer, mais tu ne connais rien de leur planning actuel (et moi non plus, si ça se trouve ils y sont déjà), ni des restrictions qui leurs sont appliquées en ce moment (comme à tout travailleur) et qui ralentit forcément leur travail.
Vous prenez vos suppositions présentes et futures pour des réalités, et avec un soupçon de complotisme contre les méchantes entreprises étrangères, ça donne n’importe quoi. Raisonnez sur les faits au lieu de partir dans des délires.
Les établissement listés ne proposent pas que des bien de première nécessité. Je vais pas faire une liste exhaustive mais rien qu’avec Supermarchés, Magasin multi-commerces et Hypermarchés, c’est mort.
C’est bien l’exemple que je donnais, il est là le flou, sur les produits que tu considères être de première nécessité ou non. Cette formule est forcément informative, puisque seules les activités de commerce physiques de première nécessité sont autorisées. Les autres sont interdites. Comment un vendeur physique pourrait légalement te vendre autre chose que des biens de première nécessité ?
Tu vas me parler (enfin non tu l’as déjà fait) du cas des supermarchés qui te paraissent vendre des produits qui ne sont pas de première nécessité. Donc déjà, la définition de produit de première nécessité n’existe pas, seule la définition d’activité de première nécessité existe. Il faut donc voir quelles sont les différentes activités déclarées par ces supermarchés auprès du registre du commerce, et voir si elles sont toutes dans la liste d’activités de première nécessité. Si elles y sont toutes, ils sont en règle, et si tu as quand-même l’impression qu’ils trichent, tu ne peux que rejeter la faute sur la rédaction de la loi.
S’ils ont à la fois des activités autorisées et d’autres interdites, il leur revient de faire la correspondance entre produits et activités, pour savoir ce qu’ils ont le droit de vendre ou non. J’ai des exemples chez moi de professionnels qui font ça, ils trient. Dans ce cas, certains peuvent donc tricher, mais ce n’est pas à l’acheteur de le savoir, c’est au professionnel de ne pas tricher, c’est lui qui doit être sanctionné, pas l’acheteur qui doit être verbalisé. Aux yeux de la loi, la responsabilité des professionnels est toujours supérieure à celle des particuliers, surtout quand le professionnel y gagne de l’argent.
Pour ces raisons, la formulation “achats de première nécessité” ne peut être qu’informative, en tout cas elle ne peut pas donner lieu à verbalisation (en plus du fait que la police non judiciaire n’a pas droit de fouiller les sacs et véhicules), puisque c’est alors le vendeur qui est en tort. Si tu constates des professionnels tricheurs, tu peux les dénoncer aux autorités (mais fais bien les vérifications auprès du registre du commerce avant), mais pas accuser leurs clients.
Le
16/04/2020 à
23h
00
OlivierJ a écrit :
Remarque en passant, les flics ne sont pas juristes (les commissaires je ne sais pas mais c’est rare qu’ils contrôlent je suppose et puis ils sont peu nombreux) mais il n’y a pas de flou juridique : si ce n’est pas interdit (par un texte ayant force de loi), c’est autorisé.
En regardant seulement les décrets, non il n’y a pas de flou. Le flou mentionné vient je pense de deux choses.
Les différentes communications contradictoires du gouvernement. Ca inclut les déclarations ponctuelles de membres du gouvernement sur divers médias dont la visibilité est variable, déclarations qui viennent compléter (et même parfois contredire) les décrets, sans pour autant avoir la même force. Il est compréhensible qu’un policier veuille appliquer une règle qui a été postée 2 jours avant par le compte Twitter du ministère de l’intérieur, au risque de surprendre ceux qui ne l’ont pas vue et verbaliser illégalement (puisque ce n’est pas dans les décrets) mais de bonne foi.
Il y a aussi le cas de l’attestation à télécharger, qui est seulement un modèle d’attestation (ce que tout le monde n’a pas compris), et qui mentionne par exemple en bas de page la possible nécessité d’un document justificatif supplémentaire, alors que le décret n’en fait pas mention. Et aussi la formulation un peu maladroite du motif 2 qui dit “achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées”, qui peut laisser croire aux policiers qu’ils doivent juger à la fois si l’établissement d’achat est autorisé, mais aussi si l’achat est de première nécessité. Alors qu’en réalité, la formule “achat de première nécessité” est seulement informative, puisque les seuls établissements autorisés ne proposent (sauf triche de leur part) que des biens de première nécessité.
L’opposition entre les règles édictées par les décrets et la manière dont un individu se représente le confinement, qui est souvent appelée le “bon sens”, variable d’une personne à l’autre. Je prends l’exemple qui est apparu dans ces commentaires, du gars qui est sorti 3 fois le même jour acheter son pain. Le bon sens du policier lui a certainement soufflé que c’est quand-même un peu abusé et l’a poussé à le verbaliser. Mais le décret ne l’interdit pas. Le policier, ainsi qu’une partie des gens ici, considère certainement qu’il s’agit d’un oubli, ou d’une impossibilité de mentionner tous les cas imaginables dans un seul décret. Il a jugé, de bonne foi, que si le législateur y avait pensé, il aurait indiqué que ce cas particulier était interdit. Et on voit bien ici que les gens ne sont pas tous du même avis sur le bien fondé de cette verbalisation.
Donc voilà, le décret lui-même est très court et peu ambigu, mais la mise en œuvre a pas mal péché, et les différences radicales de point de vue entre les gens mènent à des divergences d’opinion importantes sans que quiconque ait l’impression d’être de mauvaise foi, mais en ayant la conviction que les autres font preuve d’une mauvaise foi évidente et insupportable.
Le
16/04/2020 à
09h
34
ndjpoye a écrit :
Je pense pas que tous “le savent”. Certain oui, d’autres doivent le faire “de bonne foi” (ou sans trop y réfléchir).
Ils sont quand-même censés être au courant de ce que leur fonction leur permet, c’est le minimum. Ils savent par exemple forcément qu’ils n’ont pas non plus le droit de débarquer chez les gens et d’entrer de force. Ce sont des vieux principes, on a du le leur enseigner quand ils sont devenus policiers.
ndjpoye a écrit :
En fait je suis peut être “pire que toi” en pensant que certains n’ont probablement même pas bien compris ce qu’ils avaient à faire
Non je pense ca aussi, qu’une partie est de bonne foi mais mal informée. Mais ça doit quand-même faire tilt dans leur tête quand ils en viennent à fouiller des sacs, genre “tiens d’habitude je n’ai pas le droit de faire ça, bizarre, est-ce que ça a vraiment changé, je vais me renseigner précisément là-dessus”. Enfin moi je fonctionne comme ça dans ce genre de situation.
ndjpoye a écrit :
Juste que c’est prévisible et que la justice doit faire son travail (et c’est ce qu’elle a l’air de faire).
Oui, mais j’ai l’impression qu’il y a, du côté des verbalisés (vu dans les commentaires ici et certains de mes proches), une tendance à la résignation, même quand ils sont persuadés d’être dans leur droit. C’est déjà vrai en temps normal, ça l’est encore plus ici. Ils n’osent pas contester, pensent que ça ne servira à rien et que ça ne fera que leur coûter plus cher, sans pour autant n’avoir aucune idée de ce que ça pourrait coûter, puisqu’ils sont persuadés que ca ne vaut pas le coup, ils n’ont jamais essayé et ne se renseignent pas. Et ce même pour une contestation simple auprès de l’officier du ministère public quand elle est possible, qui ne coûte qu’un recommandé et ne fait pas intervenir de tribunal.
Avec ce genre de raisonnement, la justice (ou autre contre-pouvoir) ne peut plus faire son travail.
Le
16/04/2020 à
08h
16
ndjpoye a écrit :
Tu peut pas espérer que tout tes policier nationaux, municipaux, gendarme et douane soient “briffés”, contrôlés et appliquent tous la loi de manière uniforme.
Ils peuvent déjà se contenter de respecter la loi habituelle en ne fouillant pas les courses des gens. Ils ne sont bi officiers de police judiciaire ni douaniers, ils n’ont pas le droit de fouiller dans les sacs ni dans les véhicules sans l’accord du concerné. Cette loi ne date pas d’hier et ils la connaissent forcément. Et il me semble que même le gouvernement l’a répété récemment.
Ceux qui le font quand même (ou le supérieur qui leur a demandé de le faire) sont malhonnêtes et ils le savent.
Le
15/04/2020 à
18h
45
Romaindu83 a écrit :
S’il y a des abus chez certains policiers, il y a des abus aussi chez certains citoyens.
C’est bien ce que le tribunal doit juger, faire la différence entre ceux qui ont réellement abusé et ceux qui sont arrivés là par excès de zèle.
Dans les tribunaux il y a des avocats, dont le travail est de faire en sorte le plus possible de trouver un moyen de ne pas condamner leur client. De l’autre côté il y a accusation qui fait exactement l’inverse, avec autant de virulence. Le juge ne va pas écouter et croire sur parole l’une des deux parties, mais à besoin de ces deux extrêmes (et il sait qu’elles le sont) pour faire la part des choses. C’est toujours comme ça que ça fonctionne, c’est une des garanties les plus fondamentales de notre constitution, et il n’y a aucune raison que ce soit changé ici.
Donc c’est normal que la position exprimée ici te paraisse extrême, c’est pas pour autant que tout le monde va être acquitté sur cette base. Laisse simplement la justice suivre son cours, d’autant plus qu’il n’y a aucun détail sur les affaires qui puisse te permettre ici de porter un jugement. Le nombre seul de “récidives” sans connaître rien d’autre, c’est plus que très léger pour condamner quelqu’un vu le nombre de possibilités imaginables.
La preuve, dans ma ville ils font aussi bien des livraisons que du drive (on commande et on passe chercher sa commande une fois prête).
L’idée est de ne pas faire déplacer les clients, d’où la règle, imposée par la loi, de fermeture au public des commerces physiques, que ce soit magasins ou drive. L’exception à cette règle est d’ouvrir les commerces physiques qualifiés de première nécessité, magasin ou drive. En conséquence, il n’est pas censé y avoir de drive ouvert hormis ceux qui relèvent de la première nécessité. Est-cette description ne correspond pas à ce que tu constates dans ta ville ?
A l’inverse, les livraisons (donc sans déplacement du client) ne sont pas soumises à la règle de fermeture que j’ai cité. Elles peuvent donc concerner tout type de produit sans restriction, même si ce sont des magasins physiques qui l’organisent.
Quand à la quantité de monde simultanément dans les magasins qui ont le droit d’ouvrir (si c’est ça que tu évoquais au début de ton post), elle n’est limitée par aucune loi, même si elle est fortement réduite à cause de la limitation de déplacement imposée aux personnes. Les magasins qui mettent en place des files d’attente à l’extérieur le font de leur propre initiative, certainement après y avoir été encouragé par une quelconque autorité publique, mais sans obligation légale. Même chose pour le 1 personne par caddie.
Le
15/04/2020 à
18h
04
Romaindu83 a écrit :
Du reste, Amazon représente l’incohérence même du confinement. Il vend des produits diverses et variés. Amazon n’est pas spécialisé dans un type de produit en particulier. Quand certaines enseignes spécialisées dans un domaine sont fermées, lui peut vendre des produits alternatifs du même type.
Il y a confusion générale ici. Ce n’est pas de vendre des biens qui est interdit. C’est de vendre des biens en obligeant l’acheteur à venir les chercher sur place. Ces grandes enseignes, ainsi que n’importe quelle petite boutique, peut continuer à vendre ses produits, quels qu’ils soient, par livraison nationale ou locale. Ce confinement est un confinement de personnes, pas de biens.
Romaindu83 a écrit :
Je m’explique en donnant un exemple : le géant de l’ameublement, IKEA, a fermé ses magasins en France, et pas qu’en France mais je parle de mon pays.
Fermé ses magasins oui, pas son site Internet. Aucune discrimination, tous les magasins physiques sont fermés pour éviter de faire déplacer les gens. Pas pour les empêcher d’acheter ce qu’ils veulent, s’ils arrivent à le faire sans se déplacer. L’ouverture des magasins physiques de première nécessité n’est qu’une exception à ces règles pour éviter que les gens ne meurent de faim, ce n’est pas une règle qui a vocation à s’appliquer partout.
Romaindu83 a écrit :
Amazon est un gros concurrent d’IKEA. La décision de justice ne concerne pas un problème de concurrence mais quand bien même : IKEA voit en ce moment ses bénéfices fondre par obligation gouvernementale et Amazon, lui, pourrait continuer à vendre de l’ameublement sans avoir à faire à une concurrence. Non parce que les autres, Conforama, Mobiliers de France, Alinea, Monsieur Meuble, bref tous les magasins d’ameublement sont dans la même situation qu’IKEA.
IKEA et toutes ces enseignes ont les mêmes droits qu’Amazon et peuvent vendre les mêmes objets de la même façon, à distance donc. Pas de discrimination ici.
Romaindu83 a écrit :
Et je parle d’Amazon comme je pourrais parler de Cdiscount et autres. Le Gouvernement a demandé à certaines professions de baisser leurs rideaux. Mais pas à leurs concurrents en ligne. Alors oui, ces enseignes pratiquent aussi la vente en ligne mais le gros de leur activité se passent à l’intérieur des murs de leurs magasins. Ce confinement provoque ainsi une concurrence déloyale.
Ce n’est pas de la faute d’Amazon si d’autres enseignes se sont surtout basées sur des magasins physiques. C’est un choix qui a des avantages et des inconvénients. En temps normal, un magasin a l’avantage de présenter les produits directement en rayon, de fournir un conseil aux clients, de livrer immédiatement. Et l’inconvénient d’être souvent un peu plus cher, et de ne pas être ouvert 24h/24. Ca c’est côté client, il y a aussi des avantages et inconvénients côté enseigne. Il n’y en a pas un meilleur que l’autre, c’est simplement différent.
Évidemment que ceux qui sont fermés vont s’en sortir beaucoup moins bien que les autres (les autres comprenant aussi les magasins physiques ouverts, il n’y a pas que la VPC). Et que cette situation n’était pas prévisible. Mais on peut dire ça de n’importe quel cas où une catégorie d’entreprises est touchée par un changement de n’importe quel ordre (politique, légal, environnemental). Ca n’en fait pas une concurrence déloyale pour autant. Je ne sais pas comment le gouvernement va gérer cette situation à la reprise. Mais je doute fort que fermer aujourd’hui toutes les boutiques de VPC aide les enseignes physiques quand elles reprendront.
Et je précise quand même, dans tous les cas, ouvert ou fermé, la protection des travailleurs doit être assurée. C’est ici ce qui est reproché, et rien d’autre.
Le
15/04/2020 à
09h
34
tiny_naxos a écrit :
Certains ont du mal à faire la différence, c’est une décision de justice et pas une loi. Les syndicats en sont à l’origine.
Et d’autres ne comprennent pas que ce n’est pas une décision contre Amazon parce que c’est Amazon, ou contre le e-commerce en général.
C’est une décision de réduction d’activité prise à l’encontre d’une société à cause d’un manque de protection de son personnel (protection dont tout employeur est responsable devant la loi), à l’initiative du personnel lui-même ou de ses représentants (les syndicats). Si les mesures nécessaires sont prises, la décision sera levée.
Cette confusion vient en partie de l’autre débile de sénatrice qui voulait qu’on ferme le e-commerce par solidarité avec les magasins physiques fermés. Et aussi à l’intervention dans ce sens, mais plus mesurée, d’une député, intervention citée dans l’article et qui entretient aussi la confusion (il aurait mieux valu ne pas la citer dans cet article).
Ca a donné d’ailleurs naissance à une autre confusion qui dit que les magasins physiques sont fermés parce qu’on ne veut plus que les gens achètent des produits autres que de première nécessité. Or ce n’est pas ça, c’est pas de les acheter qui n’est plus souhaité, c’est de se déplacer et croiser des gens pour les obtenir. Le e-commerce ou les boutiques physiques faisant des livraisons sont une solution à ce problème, mais comme pour toute entreprise, la protection des salariés doit être assurée.
Le
15/04/2020 à
06h
57
lionnel a écrit :
Perso j’ai très peur que vu merdier actuel et l’inévitable saturation rapide des tribunaux de police, les contestation finissent presque toutes de la même manière: “anéfé, rejeté”, voire plus grave, “anéfé, majoré”.
La première étape de contestation ne va pas à un tribunal, il va à l’officier du ministère public, qui juge directement, rapidement et sans convoquer personne si la contravention est fondée. S’il est de bonne foi , ce qui normalement devrait être le cas puisque c’est pas un flic dans son coin mais, si c’est comme pour les radars, un service national spécialisé, la majorité des contestations valables s’arrêteront là par un “anéfé, annulé”, et ne saturera pas les tribunaux.
Ca dépendra principalement des consignes qu’ils auront reçues du gouvernement, mais pour le moment le gouvernement ne me semble pas encourager ce type de verbalisation à outrance et arbitraires. S’il fait passer une ordonnance pour décourager les contestations on pourra dire le contraire, mais pour l’instant ce n’est pas le cas, il communique au contraire assez régulièrement sur des cas de verbalisations abusives courants.
Impossible par contre que la réponse rendue soit “anéfé, majoré”, ça ne peut arriver qu’au tribunal. La réponse rendue est toujours de type oui/non, sans autre conséquence. Concernant les délais, si le paiement est suspendu, le délai l’est aussi, tu devrais donc toujours pouvoir payer si tu le veux l’amende normale après avoir reçu une réponse négative.
Mais pour être catégorique sur ce point il faudrait que je voie un PV, il y a actuellement une importante confusion sur la dénomination des amendes rapportée par les gens. Habituellement il y en a 3, minorée, normale et majorée. Là il y en a que 2 (les gens confondant les deux premiers types), donc soit c’est les deux dernières (le plus probable) et ce que j’ai dit est juste, soit c’est les deux premières et là ce que j’ai dit peut être faux, il faut voir dans les modalités de contestation s’il y a quelque chose susceptible de nous éclairer.
Toutes les autres enseignes d’e-commerce sont ouvertes, c’est une décision incompréhensible d’un point de vue de la concurrence.
Lire la décision c’est bien aussi avant de commenter. C’est une question de conditions de travail, pas une attaque contre la vente par correspondance.
Les autres enseignes ont peut-être fait différemment, ont peut-être été averties aussi, on peut-être réagit, seront peut-être condamnées bientôt aussi… On ne sait pas, et rien ne nous laisse penser qu’elles seront privilégiées, pas la peine de crier au loup pour rien.
Olive34 a écrit :
ou à faire le choix de se baser en Irlande, aux Pays-Bas, en Allemagne comme Tesla, Apple, Google, Dell, etc.
C’est une blague ? Amazon base déjà tout ce qu’elle peut a l’étranger, mais si elle veut payer pouvoir livrer aux tarifs et surtout délais nationaux, elle est bien obligée d’avoir un minimum d’entrepôts en France. Mais vu sa taille, un minimum ben ça fait beaucoup.
Après, le reste de ce que tu dis est peut-être vrai, mais c’est presque hors sujet ici, ce sont plutôt des problématiques qui se posent constamment et qui n’ont rien à voir avec cette décision.
L’infographie est grave moche, mais les arguments me paraissent tout a fait corrects, ce sont a peu près les mêmes que ceux soulevés par Next Inpact.
Après tu as le droit de ne pas être d’accord et de juger que ces inconvénients ne sont pas grand chose et que l’efficacité serait meilleure que ce qu’ils estiment, mais ce n’est pas l’avis de tout le monde.
Et quant à l’efficacité, seul l’avenir nous l’apprendra réellement, les comparaisons directes avec les autres pays n’étant pas très fiables à cause de spécificités et des détails d’implémentation propres à chaque pays.
Le refinancement: Je rappelle une mesure simple qui date des débuts de l’internet, le fichier robot.txt ! Tout ce qui est indiqué dedans n’est pas référencé. Encore une fois comment on peut dire que c’est la faute à Google et qu’il se fait du fric sur le dos des éditeurs alors qu’ils ont le moyen de leur côté de prévenir le problème ? ? Bien sûr tout ça dans une optique logique et honnête.
Ils ne veulent surtout pas empêcher le référencement sur Google News, ils veulent que Google les payent pour ça. Sinon on retombe dans le problème de la position dominante, c’est dans ce sens que va ce jugement qui interdit à Google de déréférencer et l’oblige à trouver un accord non gratuit.
Pour tes 2 autres questions je ne sais pas.
Le
11/04/2020 à
12h
15
Quiproquo a écrit :
Actuellement, Google affiche les résultats de recherche avec un court extrait, il faudrait donc faire une exception automatique pour que dans les cas des sites de presse il n’y ait que le lien ?
C’est effectivement ce détail de l’extrait (à commencer par le titre, vu qu’il semble aussi y avoir une polémique là-dessus) affiché dans les résultats de recherche, qui me fait douter de si ça va être considéré ou non comme donnant droit à rémunération.
Si le moteur de recherche n’est finalement pas concerné, il est évident que Google ne pourra pas les déréférencer, ce serait qualifié à raison de représailles. Mais ça n’arrivera pas car Google n’a pas d’intérêt à faire ça.
Pour les raisons que j’ai déjà données, il ne me paraît pas logique que le moteur de recherche soit concerné, même s’il reprend des courts extraits, à cause de sa finalité différente de Google News et de son universalité. Mais au final je ne sais pas, c’est pourquoi j’ai demandé si quelqu’un avait un avis.
Le
10/04/2020 à
22h
26
white_tentacle a écrit :
Je pense que la position qui vise à ne plus référencer du tout est juridiquement beaucoup plus tenable
Ne plus référencer seulement sur Google News, ou aussi sur le moteur de recherche ?
Parce qu’il est évident qu’il ne sera plus possible de référencer gratuitement sur Google News. Donc que ce sera soit rémunération de tout le monde, soit fermeture du service histoire de ne risquer aucune discrimination.
Mais sur le moteur de recherche, la finalité est toute autre. Il s’agit de référencer tous les sites Internet, donc les sites de presse aussi, mais mélangés aux autres sans distinction. Comment argumenter que les résultats de recherche donneraient droit à rémunération pour un service qui ne cible pas spécifiquement la presse ?
Se faire payer par un moteur de recherche (ou n’importe quel site d’annuaire) pour y être référencé, ça ne s’est jamais vu, c’est toujours l’inverse quand ce n’est pas gratuit. Il y a là un mystère que je ne comprends pas, et un très méchant précédent à créer contre la neutralité de ce genre d’outil.
Pour la disponibilité, je ne sais pas si tu parles de la disponibilité technique ou légale ; en tous cas pour la légale je ne pense pas puisque car ça reste dans une cage de Faraday (quasi parfaite avec des fuites très faibles tolérées).
Je parlais de la disponibilité légale, je me suis fait la même réflexion que toi mais que je pense qu’il a quand-même été choisi une fréquence publique, pour éviter qu’un appareil ayant perdu une partie de son isolement ne brouille une fréquence non publique.
Bon après un appareil bien pété pourrait aussi bien émettre sur une autre fréquence, mais on peut pas tout prévoir non plus, et la puissance serait moindre car l’antenne ne serait plus accordée.
Le
11/04/2020 à
13h
33
OlivierJ a écrit :
Merci.
Apparemment le concept échappe à pas mal de gens :-( .
C’est clair que c’est complètement fou tous ces gens qui viennent encore nous sortir l’argument du four à micro-ondes. Ce sont des technologies qui n’ont absolument rien à voir. Et si elles se retrouvent sur la même bande de fréquence, c’est seulement pour une question de réglementation, c’était une bande libre pour un usage public (tout comme le 867 MHz ou le 433MHz).
La fréquence de 2.4 GHz est très loin d’être la seule a être capable de faire chauffer de l’eau, et il me semble même (mais à vérifier) que ce n’est pas la plus efficace. Elle est seulement suffisamment efficace et disponible.
Un four a micro-onde c’est une exposition bien particulière à un champ très puissant. Si vous avez déjà remarqué que le plat tourne dans le four, c’est pas pour qu’on puisse l’admirer et voir s’il est cuit, c’est parce que le champ doit être tournant pour que ça fonctionne. Enlevez le plateau tournant et vous verrez que ça marche beaucoup moins bien.
Pour les modèles sans plateau tournant, la rotation se fait au niveau de l’antenne, soit en la faisant tourner physiquement sans qu’on la voit, soit en utilisant plusieurs antennes orientées différemment et des astuces électroniques.
Un four à micro-ondes c’est 1000 W en champ constant et tournant, à 30 cm de distance et concentrée dans le milieu du four sur un volume de quelques litres (dans les coins ça chauffe beaucoup moins). Très important la distance et la concentration, elle sont très souvent oubliées.
Une antenne relais en ville c’est 10-15W, en champ fixe (je n’ai jamais vu en antenne relais me tourner autour) et intermittent, à plusieurs centaines de mètres, répartis sur 360° et en 3D sur une centaine de mètres de hauteur, ce qui fait qu’une immense partie de cette puissance disparaît dans les murs et le ciel. En terme de puissance reçue par un individu isolé, on n’est pas à un facteur 100 entre le four et l’antenne relais mais plutôt à un facteur d’au moins 1 000 000. Vu que ce n’est pas un champ tournant, les effets thermiques sont amoindris au moins 10 fois, ça donne donc un facteur 10 000 000. donc même avec 100 antennes à proximité, ça ferait toujours un rapport de 100 000. Je ne vois pas quelle conclusion on peut tirer avec une telle différence.
Le WiFi et DECT c’est 100 mW, 100 fois moins qu’une antenne relais, champ fixe et intermittent, dans toutes les directions et en 3D. Certes votre box est proche de vous mais elle est seule (au pire 2 ou 3 grand max) à moins de 10 m, les autres sont plus loin, et il y a des murs partout qui cassent la puissance. Mais même si on les considèraient aussi perturbatrice que les antennes relais, je rappelle le rapport cité dans mon précédent paragraphe avec 100 antennes à portée, et je doute que même en comptant les antennes relais, les réseaux WiFi et le DECT, quelqu’un arrive à ce chiffre. Et quand bien même, il ne pourrait en tirer aucune comparaison avec un four à micro-ondes.
Alors arrêtez juste de comparer les antennes relais aux fours à micro-ondes, sous le seul prétexte que la fréquence est la même. Tout le reste change. Et même les fréquences d’ailleurs, le 2.4 GHz et alentours n’a jamais été la seule fréquence utilisée en téléphonie mobile, ce qui supprime le dernier point commun.
On peut trouver d’autres arguments pour douter de l’effet a long terme de ces ondes, mais arrêtez définitivement avec celui-là, il est totalement foireux.
rendre l’app’ obligatoire, 2. modifier l’app pour notifier les autorités lorsqu’une personne a été en contact avec quelqu’un de positif, afin qu’elles puissent appliquer un confinement strict de cette personne, et 3. augmenter les tests
Pouaaaahh… c’est un défenseur de la vie privée qui dit ça ? On croirait entendre Estrosi !
Rand Hindi a écrit :
Oui ce n’est pas idéal, et oui cela affaiblit légèrement la confidentialité de l’app.
Ah ben si c’est juste légèrement, ça va. On a tellement confiance dans une appli qui a tellement confiance en nous qu’elle peut nous envoyer la police à domicile juste parce qu’elle pense qu’on a croisé quelqu’un.
Rand Hindi a écrit :
Clairement pas ce dont je rêve en tant que défenseur de la vie privée
Ha ben heureusement qu’il le dit parce qu’on l’aurait pas deviné. Complètement taré ce type.
Quelqu’un disait tout à l’heure qu’on aurait besoin de défenseurs de la vie privée éviter un minimum les abus, ben j’espère que lui n’en fera pas partie.
Moi, je ne suis pas là pour défendre des opérateurs mobile
Moi non plus (et encore moins Free, mais pour d’autres raisons que le mobile). Je n’aime juste pas les gens qui râlent pour râler.
joma74fr a écrit :
Un réseau, ça se construit, ça se densifie, ça se déploie. Si une itinérance vient ralentir ce processus, c’est mauvais pour tout le monde (l’Etat, les consommateurs, etc).
L’itinérance et le manque d’investissement c’est mauvais surtout pour les clients de Free, donc pour sa réputation. Des clients partent et d’autres n’y vont pas pour cette raison. Je ne vois pas bien en quoi c’est un avantage si grand, c’est plutôt qu’ils n’ont pas le choix par manque de fréquences dans les zones denses. Du coup investir dans des nouvelles antennes c’est bien, mais si la fréquence est saturée ça ne sert à rien.
Si j’ai bien compris, ils pourront récupérer des fréquences l’année prochaine, ce qui devrait leur permettre de sortir de l’itinérance peu après. En attendant ils fonctionnent avec un service un peu dégradé, qui leur coûte de l’argent et des clients. Je doute fort que les autres opérateurs lui envient cette situation, du coup qu’ils ne viennent pas râler gratuitement, d’autant qu’ils ne tireraient quasiment aucun avantage de la fin de cette itinérance.
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Moi ça me les brise menu cette généralisation de la double authentification, surtout quand elle est obligatoire.
C’est contraignant quelle que soit la manière, et ce n’est pas homogène (merci les applications spécifiques à un service), et dans mon cas (plus de 20 ans d’utilisation d’Internet), la seule source possible de problème avec la simple authentification est le piratage d’un service que j’utilise (avec conséquences limitées à ce service-là).
Donc ça me donne franchement l’impression de me casser les pieds tous les jours à cause des boîtes qui ne font pas leur boulot de sécurisation (tout en ne risquant rien d’autre qu’un “désolé” en cas de piratage, en disant à leurs clients qu’ils n’avaient qu’à activer la 2FA), et des débiles qui donnent leurs mots de passe à n’importe qui ou mettent 1234. Et après, on passera à la triple ? Quadruple ?
Bref, on va sans doute me dire que j’ai tort, mais ça me gonfle quand-même.
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Et j’ajoute qu’il serait temps que les boîtes qui se font pirater ne puissent plus se contentent d’un “désolé” et de passer pour un con pendant 1 semaine. Il faudrait des sanctions qui s’appliqueraient “automatiquement” dans ce genre de cas.
Parce que là, la plupart n’ont aucune incitation à se préoccuper de la sécurité, éventuellement elles ajoutent juste l’authentification à deux étapes, et en cas de piratage, stigmatisent leurs clients en leur disant qu’ils auraient du l’activer. C’est facile quand même, et elles oublient généralement que les données de connexion ne sont pas toujours les seules ni les plus importantes à être volées.
Le 28/04/2020 à 10h 36
Moi ça me les brise menu cette généralisation de la double authentification, surtout quand elle est obligatoire, comme la loi l’impose maintenant pour se connecter à ses espaces bancaires (seulement se connecter, pas faire des opérations sensibles où là, il y en avait déjà une justifiée et elle y est toujours).
C’est contraignant quelle que soit la manière, et ce n’est pas homogène (merci les applications spécifiques à un service), et dans mon cas (plus de 20 ans d’utilisation d’Internet), la seule source possible de problème avec la simple authentification est le piratage d’un service que j’utilise (avec conséquences limitées à ce service-là).
Donc ça me donne franchement l’impression de me casser les pieds tous les jours à cause des boîtes qui ne font pas leur boulot et des débiles qui donnent leurs mots de passe à n’importe qui. Et après, on passera à la triple ? Quadruple ?
Bref, on va sans doute me dire que j’ai tort, mais ça me gonfle quand-même.
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