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xlp

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

498 commentaires

Hier à 17h 52

On notera qu'en cette occasion, ils défendent la liberté d'expression quand bien même cette restriction est dans les faits en faveur de ce qu'ils veulent. En gros, ils se tirent une balle dans le pied, parce que la façon de faire n'est pas correcte (au moins selon eux, je peux comprendre que tout le monde ne partage pas ce point de vue).

Chapeau.

Illustration de Flock sur I/O 2024 axé sur l'IA

Le 17/05/2024 à 15h 24

J'espère l'arrivée d'une nouvelle ère où l'IA citera ses sources et où justement les articles les plus riches et intéressants remonteront.


En fat plutôt que repondre et citer la source, l'IA devrait dire, la réponse peut être trouvée ici où là (comme un moteur de recherche actuellement...). Sinon, la majorité des personnes, de plus en plus fainéant pour chercher et comprendre, vont juste lire le retour de l'IA et ne jamais ouvrir l'article cité...

C'est plutôt pas mal. Tu as juste à lire le résultat sur la page Google.

Et ça pourra évoluer avec le temps. Imaginez les publi-reportages d'aujourd'hui, avec l'IA.

L'IA pourra finir par générer le publi-reportage tout comme il faut. Si mettons Volvo à payé plus que les autres, hop, la réponse à la question "voiture la plus économe" est un court article de comparaison de modèles qui place Volvo en tête, peut-être avec une petite ligne en bas comme quoi attention c'est généré par IA et ne reflète pas nécessairement la réalité.

Le 17/05/2024 à 03h 23

Mais ça n'empêche pas que le droit du côté français s'applique...


Ca ne l'empêche pas. Mais ça ne veut pas dire non plus qu'il s'applique. C'est une question épineuse, car s'il s'applique, il faudrait déterminer les conditions dans lesquelles il s'applique :
- est-ce que la personne était en France au moment de la rédaction de son contenu ?
- est-ce que l'IP enregistré pour la rédaction était une adresse IP française (je pense à l'utilisation de VPN)
- est-ce qu'il faut que la personne soit un ressortissant français ?
- est-ce que si la personne à la double nationalité française / américaine, est-ce que le droit français s'applique si la personne vit aux Etats-Unis ? Et si elle vit en France ? Et si elle est entre les deux ?
- est-ce qu'il faut que la personne soit un ressortissant français sur le sol français ?
- est-ce qu'il faut que la personne soit un ressortissant de l'Union Européenne sur le sol français ?
- et si c'est un français qui habite en Suisse, travaille en Italie pour le compte d'une société allemande ?

Et je n'ai abordé que le point de vue du rédacteur. On pourrait presque tenir le même raisonnement sur la société exploitante :
- est-ce que le site est en français ?
- est-ce qu'il y a un nom de domaine en .fr ?
- est-ce qu'il y a une succursale en France ?

Bref, je suppose que tu vois où je veux en venir. Les discussions relatives aux droits d'auteur sont complexes de base, alors quand on y ajoute un contexte international...

Oh je vois très bien où tu veux en venir ! Et je ne sais pas qui tranche. À part le tribunal qui peut se déclarer incompétent.

Le 16/05/2024 à 16h 20

Ça ne date pas du code, un ingénieur salarié ne possède pas de droit moral sur les plans ou les schémas qu'il créé il me semble, ça appartient à son employeur.

Sauf erreur de ma part, c'est une disposition particulière pour l'informatique. Du moins est-ce ce qu'o' m'a enseigné.

Dans le sens où c'est automatique, pour les autres professions, ça doit figurer dans le contrat de travail.

Le 16/05/2024 à 16h 11

Certes, mais est-ce que le droit français est applicable ici ?

Je m'explique :
- le site est uniquement en anglais,
- le site est uniquement disponible sur des .com
- la compagnie derrière Stack Overflow est américaine
- je ne suis même pas certains qu'il existe une filiale France qui pourrait faire que le droit français s'y applique d'une manière ou d'une autre.

Mais tu as tout à fait raison sinon. Ici, la question n'est donc pas de savoir si les droits moraux sont cessibles ou pas (puisqu'ils ne le sont pas en France), mais si le droit français peut s'appliquer. Si un juriste des questions internationales passe dans le coin ^^

A noter également qu'il existe au moins un pied dans la porte aux droits moraux en France : les développeurs salariés. Les logiciels sont soumis au droit d'auteur, mais l'auteur salarié du logiciel ne dispose d'aucun droit dessus, sauf accord (par exemple, dans le contrat de travail). Et si le salarié dispose encore des droits moraux dans ce cas ci (car ils sont incessibles), ils sont malgré tout amoindris. Exit le droit de divulgation. Exit aussi le droit au respect ou de retrait. Il ne reste guère que le droit de paternité.

Je suppose que le contrat stipule que le droit applicable est le droit US, sûrement d'un état en particulier.
Mais ça n'empêche pas que le droit du côté français s'applique...

Le 15/05/2024 à 14h 49

En fait, la licence CC BY-SA est très intéressante. Comme tu le dis, il faut la lire.

Tout d'abord, elle indique bien que les droits moraux ne sont pas accordés par cette licence ; or, ces droits moraux permettent en France de se repentir quitte à devoir indemniser le préjudice. On peut aussi "En cas d'abus notoire dans l'usage" soumettre le litige devant un tribunal et ici, il est possible que le tribunal décide que l'usage ne pouvait pas être prévu (au moins pour le contenu d'il y a 2 ans ou plus).

Mais surtout, les œuvres dérivées doivent appliquer la même licence, ce qui fait que tout ce qui est produit par OpenAI depuis StackOverflow devra avoir une licence libre CC BY-SA ou compatible : le Open de OpenAI reprend ici tout son sens ! :D

De plus, la clause d'attribution oblige OpenAI à identifier les auteurs.

Enfin cette licence s'appuie sur le droit d'auteur et l'œuvre dérivée est aussi soumise aux droits d'auteur (ou droits connexes). Je ne suis pas sûr qu'un modèle comme GPT soit soumis au droit d'auteur puisqu'il n'est pas produit par des humains. Le sujet a déjà été abordé ici sur les œuvres produites par de l'IA parce que non produites par des humains. Dans ce cas, OpenAI ne peut pas utiliser le fait que le contenu de StackOverflow soit sous licence CC BY-SA si le produit dérivé n'est pas une œuvre soumise au droit d'auteur.

Cette licence apporte donc plein de choses très intéressantes mais pas forcément en faveur de StackOverflow et OpenAI. :fumer:

En France les droits moraux sont inaliénables, peu importe ce que dit un contrat ou licence...

Le 16/05/2024 à 16h 16

Je croyais que non, mais après avoir regardé, sur la version française, il y a pas mal d'info (email, adresse, numéro d'inscription au registre de commerce... Pour ce que ça vaut... Entreprise chinoise, je ne sais pas comment vérifier)

Le 14/05/2024 à 16h 56

Je viens de corriger mon message. Il fallait lire "GOSUB et RETURN" et non "GOSUB et GOTO" :sm:

Pour QBasic, je me souviens à l'époque d'avoir fait une bibliothèque, écrite en assembleur x86, qui prenait en charge :
- la correction du bogue sur l'émulation du calcul floatant (à l'époque, tous les processeurs n'avaient pas ce jeu d'instruction et donc il était en théorie émulé sur les architectures qui ne le supportait pas et utilisé pour les architectures qui le supportait. Mais en pratique, il était toujours émulé !
- routines graphiques (rien de bien méchant, mais des SetPixel, des DrawLine, etc. ultra performant par rapport à leur équivalent en BASIC)
- accès au mode graphique VESA (pour de plus hautes résolutions)
- gestion de la souris

Le plus drôle : j'ai retrouvé les sources la semaine dernière pendant le pont. Il faut que je creuse un peu pour voir si elles sont complètes et si ça passe sous DOSBOX. Si oui, c'est pas impossible que je mette ce petit moment de nostalgie totalement inutile sur github :)

Et par hasard, tu possédais un ouvrage au titre ressemblant à "la bible pc - programmation système"?

Le 13/05/2024 à 16h 53

GOSUB et GOTO RETURN permettaient de sauter "temporairement" à un autre emplacement. Mais cela ne permettait pas de faire des procédures ou fonction tel que nous les connaissons aujourd'hui :
- impossible de passer des paramètres
- impossible de faire du récursif
- impossible de les nommer (sauf à mettre un commentaire ^^)

Après, on pouvait quand même arriver à contourner ces différentes limitations, mais c'était loin d'être aussi facile et trivial qu'aujourd'hui (il fallait utiliser des variables globales, la notion de localité n'existant pas, et utiliser des tableaux et un index si on voulait simuler la récursivité)

Et je numérotais de 10 en 10 (enfin, c'est l'interpréteur BASIC qui le faisait par défaut ^^). Après, l'interpréteur du CPC savait renuméroter les lignes en un clin d'oeil si besoin était (et heureusement !!)

[edit] l'instruction qui permettait de renuméroter les lignes était RENUM :
- soit sans paramètre, et tout le programme était renuméroté de 10 en 10,
- soit en précisant 1 paramètre, qui sera le numéro de la première ligne, les autres avec un incrément de 10
- soit en précisant 2 paramètres, le premier qui sera le numéro de la première ligne, et le second, qui sera le numéro de la ligne à partir de laquelle commencer la renumérotation (pratique pour ne renuméroter qu'une partie du programme)
- soit en précisant 3 paramètres, les deux premiers comme le cas d'avant, et le 3e est l'incrément à utiliser

C'était la bonne époque, moi je vous le dit !!! :phiphi:

GOTO n'était pas si temporaire que ça, contrairement à gosub. Tu avais du renumerotage ? Génial ! Moi j'avais un truc branché sur une TV qui lisait des cassettes audio. Sans renumerotage que je sache. Et après saut à QBasic qui n'a plus rien à voir (sub, function... Et possible en trichant un poil de faire des appels systèmes... Int 21...).

Le 10/05/2024 à 18h 30

Gosub et return me font penser que ce Basic avait un peu plus que GOTO.
Et sinon, t'es lignes, tu les numérotais de 10 en 10, de 100 en 100 ? ;)

Le 14/05/2024 à 16h 53

Pq tout réinstaller ? Si on parle d'un compte local, suffit de faire sauter le mot de passe (tu peux perdre certains mots de passe, mais tu les perdras aussi en réinstallant)

La Section 702 de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (Foreign Intelligence Surveillance Act – FISA)

Le 13/05/2024 à 17h 08

« Bien que les effets de cet amendement puissent être involontaires, leurs impacts seraient très réels »

Le fameux effet Schrems ?

Le 03/05/2024 à 13h 32

OK, y'a pas intérêt à se mélanger les sticker à l'expédition des bidules connectés ceci dit... Et ne fonctionne que pour ce qui est wifi d’où mon ignorance: Je n'achète que du filaire!

Mouahaha j'ai quelques conversations à ce sujet en ce moment. Client white label qui veut le sticker sur une pièce mobile plutôt que sur le corps du produit. Tiens, y'a quelques produits qui n'ont pas le bon sticker. Sinon ça marche pour tous le sans fil (ie aussi Bluetooth). En filaire, on estime que y'a pas besoin de ce genre de sécurité en général.

PS : je fais des produits sans fil... Ça a sûrement un rapport avec le fait que je n'ai que du filaire moi-même ;)

Le 03/05/2024 à 13h 28

Arrête avec le QQRCode (cul-cul-RCode), ca me rappelle le journal météo-clito (ou on vous explique désormais que tout pb est du au réchauffement... mais que quand il fait plus frais/humide que la normale "faut pas confondre météo et climat"! Cohérence?) et leur bourrage de crane.

Bon, sinon, on l'affiche comment le QQRCode sur un truc sans affichage? Certes, un cam IP on pourrait la faire dans l'autre sens et le lui faire lire (avec flux video sortants bloqués tant que pas fait, oeuf course!) mais je vois pas comment généraliser à tout sans surcoût notable.

Bon, sinon, tout SoC a de l'USB présent même si pas forcément utilisé: Selon le type de produit, imposer une connexion physique/locale hors réseau serait possible à peu près qqsoit la sophistication du truc avec du bon vieux serial-USB ou l'automontage d'un bout de stockage de config en FAT32, présentés tant que pas d'init accès réalisée. Et pour à peine plus que le cout du connecteur quand il n'y en a pas déjà un, tout en étant du standard pour quand l'applicatif du fabricant sera tombé en ruine faute de maintenance.

Comment on affiche le QR Code ? Dans mon cas, grâce à un autocollant. Problème : il ne change pas à chaque fois.

Sinon tous les SoC sont loin d'avoir de l'USB. Mais ils ont tous en général un support de l'UART. Donc en général tu peux tous leur coller un UART => USB CDC.

J'ai un nouveau produit offline. Il est question de lui ajouter du Wi-Fi. J'ai dit que dans ce cas, la config du wifi se fera par USB (CDC). Ce SoC là a de l'USB. Et tu taperas le mot de passe de ton réseau wifi par l'USB.

Le 03/05/2024 à 13h 23

Il y a toujours l'alternative QRCode, plus respectueuse de l'environnement, et plus économique...
Un petit mot de passe aléatoire passé en paramètre, et paf.

Voilà. Mon petit produit est livré avec un (gros) QR code qui contient une petite clé de 256 bits (aléatoire... M'enfin pas le plus possible sûrement, vu que généré par l'OS de la machine de la chaîne de production).

Ceci dit ça ne me convient pas complètement. Un adversaire déterminé, bien informé et bien préparé peut faire quelque chose.

Un jour, il utilisera du chiffrement asymétrique et la QR Code servira au mieux pour détecter le MitM.

On m'a dit une fois que quand ça arrivera en haut de la pile des trucs à faire, dans le cas où les produits existants ne seraient pas compatibles, on sortira une nouvelle ligne "pro".

Le 03/05/2024 à 13h 16

Ta vision n'est pas forcément correct. Les choses changent. Les versions de TLS aussi. Des failles de sécurité sont découvertes.
Et aussi pour les gentils, on ajoute des fonctions.

Bien sûr on corrige aussi des bugs.

Ceci dit en ce qui me concerne, pas de mise à jour automatique, t'as une pop-up quand tu te connectes auu produit qui te suggère de l'installer. Sans détails anxiogènes ceci dit, puisque sans aucun détails.

Le 27/04/2024 à 11h 27

Avant je savais pourquoi:
* Des clés d'install générées par des admins (dans les grosses org, on a par défaut 5000 clés en attente, générables et utilisables directement ou via le serveur d'auth) (attention, ces clés périment - si on tombe sur ce genre de clé, il faut la racheter tous les 6 mois :) )
* Des clés OEM prises sur les PC pro qui à l'inverse sont basculés sur les clés MAK ou autre OS, donc leur clé intégrée ne sert plus (attention, du coup si le PC est remis dans le circuit classique, il y aura conflit de clé)
* Des clés volées dans les usines de PC
* Les clés de PC qui son jetés à la poubelle (beaucoup fait avec windows 7)
...

Les clés MSDN...

Le 23/04/2024 à 17h 37

Turtle Beach était surtout réputé pour ses interfaces audio il y a 20 ans. Ils ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils ont été.

Ahhh un connaisseur ! Et j'ai vérifié : en principe c'est toujours la même boîte, je les pensais morts et marque rachetée, mais il semble que non, et quoté en bourse.

Puce Apple Silicon

Le 23/04/2024 à 17h 31

Sinon en général de ce que je vois "respectueux de la vie privé" veut dire "en local" (assez intéressant en soi, le cloud ne serait pas respectueux ?!)

Le 23/04/2024 à 17h 30

On peut se prendre à rêver. L'iphone qui prend des photos (selfies) de façon autonome quand tu es content, ou quand tu changes trop d'émotion.

Facebook

Le 18/04/2024 à 15h 55

C'est quoi le reach ?

TikTok

Le 18/04/2024 à 15h 51

Bon et ça s'automatise facilement ? Parce que si oui, ça vaut ptet le coup d'avoir un ou plusieurs appareils avec Tiktok (dans une boîte insonorisée... Ou simplement dans une VM ou simulateur)

Logo d'Android 14

Le 16/04/2024 à 01h 54

Tiens, un début de lutte contre les IMSI catchers ?

AI IA

Le 15/04/2024 à 17h 06

Mesurable ... la plus grande manifestation de ces dernières années a réuni à peine 1.2M de personnes, soit 1.8% de la population ... Et on a vu que les GJ qui avaient soit-disant la population avec eux ont fait moins de 3% aux élections qui ont suivi ... Pour moi la rue n'a jamais été un critère pour voir si une mesure politique est bonne ou mauvaise.

D'accord avec toi. Mon post était une blague. Une décision peut être bonne mais impopulaire.

Le 22/03/2024 à 13h 49

Réduire les dépenses, j'suis pas convaincu.
S'il suffisait d'une IA pour prendre les bonnes décisions politiques, ça se saurait. Pour le moment, c'est à peine suffisant pour faire de belles photos :D

Pour prendre une bonne décision politique, suffit de définir ce que c'est. Critères objectifs et mesurables bien sûr.

logo apple

Le 15/04/2024 à 17h 02

Ce n'est pas pareil. Microsoft ne met pas (pas souvent) des bâtons dans les roues pour intégrer une autre techno.

Il l'a fait, en sabotant le HTML, Javascript, Java, mais maintenant ce n'est plus le cas.

Et Microsoft garde assez peu de secrets: la doc est énorme, quasi complète, plutôt à jour même sur des fonctionnements internes de Windows, SQL Server (moins Office et surtout Office 365)

Je ne parle pas de sabotage. Et je ne suis pas sûr qu'on se soit compris, vu que je suis tout à fait d'accord (voir "Windows internals") ... J'ai un bouquin "NT Undocumented" ou quelque chose comme ça qui décrit les API non documentées de NT (API native et kernel). Bah c'est devenu bien publique depuis (le bouquin doit dater de 2000)

Le 22/03/2024 à 13h 39

Microsoft aussi faisait des supers produits vachement bien intégré. Et il leur a été dit qu'il faudrait que les autres puissent faire pareil.
Depuis je crois pas avoir entendu de "oui mais nos produits sont moins bien parce qu'on donne les mêmes possibilités aux autres !"

Vitrée brisée

Le 15/04/2024 à 16h 49

Le standard sur lequel s'appuie Rust est celui de GNU C, pas "Linux" (qui est un noyau). Rien de bien nouveau, et qui à défaut d'être une norme, est un standard d'interopérabilité.

Qui plus, un vieux standard : on ne parle pas de dernière fraîcheur.

Pour être plus précis, le standard derrière s'appelle Posix (et pas GNU C). Sauf que l'API Windows existe 1985, POSIX depuis 1988. Windows ne respecte donc pas un standard qui n'existait tout simplement pas l'époque des premières versions du système d'exploitation.
Les langages doivent donc adopter un comportement particulier pour ce système d'exploitation particulier. D'aucuns dirait que c'est bien le système d'exploitation le problème.


C'est le principe de la bibliothèque standard de chaque langage. Quand tu as un langage dont l'API est proche de Posix, c'est plus simple à développer sur un système Posix que sur un système non Posix.

Le fait que plusieurs personnes se sont cassées les dents et qu'il y ait une faille à ce sujet aujourd'hui montre 2 choses :
- écrire une implémentation d'une API standard, ce n'est pas quelque chose de trivial
- un manque de documentation de l'API Windows.

Mais cela ne signifie pas que l'API présent une faille comme beaucoup le pense.

Le problème aujourd'hui touche uniquement Windows car :
- les systèmes à base de Linux (distribution classique, Android, etc.) respectent plus ou moins le standard POSIX
- les BSD respectent plus ou moins POSIX
- MacOS (basé sur BSD) respect plus ou moins POSIX

En fait, Windows est le seul système d'exploitation "grand publique" qui ne soit pas Posix de nos jours.
Une n-ème démonstration que l'habitude de M$ de produire du non-standard crée un/des risque(s) pour les utilisateurs de leurs produits


Comme dit plus haut, le standard n'existait pas à l'époque des premières versions de Windows.

En terme de manque de documentation...
"To run a batch file, you must start the command interpreter; set lpApplicationName to cmd.exe and set lpCommandLine to the following arguments: /c plus the name of the batch file."

(doc de CreateProcess)

Je ne vois pas où est la partie qui dit que tu peux exécuter un bat... (ça parle d'exécuter un module)

Le 15/04/2024 à 16h 43

Le problème c'est que CreateProcess à deux comportement différent suivant que le fichier qu'il exécute est un exécutable ou un fichier de commande et que le second cas n'est pas documenté.

Dans le premier cas les paramètre sont simplement passés comme arguments à l’exécutable, un simple échappement suffit, alors que dans le second cas les paramètre sont interprétés comme une ligne de commande ce qui n'est clairement pas ce qu'attendent les utilisateurs, et qui est difficilement échappable.

On pourrait au moins excuser ce comportement étrange s'il était documenté.

Pour ma part je ne savais même pas que CreateProcess prenait les .bat en charge. "instinctivement" si besoin je me tournerais vers ShellExecute.

Le 15/04/2024 à 16h 41

La question est de savoir si les paramètres du ligne de commande sont nécessaires au système d'exploitation ou pas. La réponse est non. L'OS à juste besoin de savoir le programme à lancer, et les paramètres à passer, mais n'a pas à connaitre la structure des paramètres (tableau ou ligne).
Sous Linux, le choix a été fait d'organiser les paramètres sous forme de tableau. Sous Windows, c'est une chaine de caractère. Les deux sont tout à fait viable et ont de subtiles différences.


Analyser une ligne de commande pour la traduire en paramètres, n'est pas le souci en soit : le souci c'est que cette analyse ne sert à rien dans le cas d'une API surtout quand tous les programmes C/C++ passent par une méthode main qui prends le nombre de paramètres (argc) et ces paramètres (argv).

C'est le cas autant sous Windows que sous Linux.

D'ailleurs, j'ai aussi trouvé la doc qui explique ce que fait Windows pour transformer une chaîne en paramètres :
https://learn.microsoft.com/en-us/cpp/cpp/main-function-command-line-args?view=msvc-170#the-main-function-signature
Je ne parlais de la complexité en terme de temps de calcul, mais de la complexité d'avoir un algorithme correcte. Et j'avoue ne pas trop voir en quoi le temps de lancement vient jouer un rôle ici. On parle des paramètres des programmes. Cela n'a strictement rien à voir.


Justement : l'algorithme est simple.
Calculer la somme des tailles de chaîne d'un tableau c'est très facile.
Rien ne justifie la méthode de Windows, certainement pas la complexité algorithme ou le temps d’exécution de l'algorithme.
Jusqu'au jour où on va se rendre compte que linux a en fait potentiellement le même problème, car quand un script est exécuté, l'interpréteur est déterminé via le shell bang. Chaque interpréteur peut avoir des règles d'échappements différents. Du coup, là aussi, on accusera Windows ?


Sauf que les règles du shebang sont (probablement) entièrement liées au système : j'imagine que sous Linux, il commence déjà par voir à quoi il a affaire, programme ELF ou simple fichier avec shebang, puis il fait son travail : ce n'est pas l'application qui doit faire ce travail.

Si par exemple le caractères 0x36 doit être interdit, c'est le système que tu patches : pas chaque programme souhaitant lancer un programme.

Or, c'est justement ça le cœur du problème ici : Rust doit gérer ça, Java doit gérer ça, ...
Pas pour rien non. Quand les systèmes sont différents, il faut bien palier les différences. C'est le rôle du pattern adapteur ou d'un wrapper en programmation. Mais parfois c'est compliqué oui. Comme ici.


Certes, mais tout le débat ici c'est justement que cette différence n'a aucun sens dans le cas présent et ne fait qu'introduire des failles de sécurité pour rien...

Si on veut parler d'un adapter/wrapper, probablement que tous les langages utilisant CreateProcess devraient passer par une API commune, cela réduirait les surfaces d'attaque.

Il n'y a pas que les programmes C sous Windows... Le "point d'entrée" d'une application Win32 est WinMain...

https://learn.microsoft.com/en-us/windows/win32/api/winbase/nf-winbase-winmain

Pas d'argc/argv...

Espion numérique

Le 12/04/2024 à 15h 38

J’étais évidemment ironique (relis bien : j’avais mis le disclaimer du trolldi)… :troll:

Un vendredi-sclamer ?

Le 28/03/2024 à 16h 18

Je sais pas, j'ai pas joué à unreal tournament depuis longtemps. Monster Ethernet ?

Le 19/03/2024 à 13h 45

Je me risquerais à avancer que ces gens n'interviennent pas dans le suivi.
Apple par contre est parti prenante dans la localisation des airtags.

PowerToys

Le 06/03/2024 à 14h 18

Merci je suis pas le seul à y avoir pensé :D
Ceci dit j'ai un programme qui fait ce genre de chose, mais contrairement aux raccourcis, il supporte la touche Windows et tant qu'à faire Caps Lock.
Je suppose que PowerToys supporte la touche Win vu que c'est déjà le cas un peu partout.
Ca m'ennuie un peu les raccourcis MS qui sont en conflits avec les miens.

Le 15/02/2024 à 17h 26

Au moins sur la Delta, feu la One et la Révolution, oui il y a des ventilateurs.

Et... Ils s'entendent dans une pièce "silencieuse"?

Le 15/02/2024 à 17h 03

Les autres freebox ont des ventilos ? Bon il a pas l'air minuscule, mais j'ai une dent contre les ventilos, surtout petits, rapides...

Logo de la fondation Mozilla

Le 15/02/2024 à 17h 19

bof, je trouve firefox moins réactifs que brave sur les platformes que j'utilise (android, AppleSilicone, Windows)...
et je le trouve plus gourmand en RAM :/

Firefox sur Android était devenu très lent. Mes récents essais sont positifs, mais je n'ai pas encore re-changé (habitudes...)

Windows 11

Le 15/02/2024 à 13h 46

Non, l'UEFI permet d'installer des pilotes. Je me demande si on peux lui faire installer un seudo-pilote qui prendrait en charge les interruptions pour instructions inconnues.

Dis comme ça ça paraît possible. Sauf que l'OS va en général mettre son handler sur l'interruption. Donc à moins qu'il décide de transmettre au handler précédent, je doute que ça marche. Mais sinon oui, c'était à peu près la méthode utilisée pour faire de la virtualisation avant l'apparition du support hardware.

Le 14/02/2024 à 14h 17

Il me semble qu'on peut ajouter des choses dans l'UEFI - mais ces machines n'avaient souvent pas d'UEFI ou un UEFI très limité.
Emuler une instruction est parfaitement faisable, le x86 est bien prévu pour ça.

Tu veux dire en changeant le micro code du CPU ? Je ne suis pas au courant de personnes qui fassent ça (hors constructeur)... Si tu sais y arriver, il y a des choses très rigolotes à faire (un peu pareil qu'arriver à faire tourner du code en SMM)

Le 14/02/2024 à 14h 14

Ahhh je me disais que ça m'était familier :D
J'ai été étonné à l'époque de voir que ça n'existait pas (je ciblais ARM)

Brin. ADN

Le 15/02/2024 à 13h 41

Pour 1., il "suffit" d'avoir un bon NDA (y'a pas que eux sur le marché). Et puis sinon les big pharma, c'est des boîtes financières. Combien de personnes savent qui fabrique tel médicament ? (Surtout en France où c'est souvent gratuit)
Ensuite ils ont quantité de filiale, souvent à cause de rachats (les gros ne font plus trop de recherche, ils font de l'achat de petits qui ont fait une découverte intéressante). Donc quantité de nom à écrire sur la boîte.

Le 14/02/2024 à 14h 08

Aller se mettre sur une interface DDR sans la perturber, bon courage. Quand on voit la tétrachiée de calibrations désormais nécessaires pour que cela fonctionne...

Il serait beaucoup plus simple de mettre la machine suspend to ram, ce qui mets la DDR en self refresh (permettant de "tenir" plus longtemps durant une phase de réinit, pendant laquelle le contrôleur mémoire ne fera pas ce refresh, cf la suite), pour l'extraire (si elle n'est pas soudée bien sûr!) et la mettre sur un lecteur spécialisé (si on fait vite, même pas forcément utile de maintenir une alimentation) avec un code d'init DDR qui permets un mode de démarrage conservant le contenu (couramment utilisé dans l'embarqué car on a en général une partie du mapping mémoire réservé à un "flight recorder" permettant les analyses post-mortem si on n'a pas pu logger sur le stockage avant un crash).

Bon, c'est pas neuf et je ne sais pas si cela fonctionnerait encore sur des générations de DDR actuelles... mais dans la première moitié de la décennie 2000 j'avais du code de démarrage qui, en développement (une variable d'environnement du boot-loader autorisait ce hack totalement hors spec constructeur mais qui, expérimentalement, fonctionnait!), tentait vraiment tout pour préserver le contenu de la DDR (dont zone de "flight recorder") y compris sur des démarrages à froid ou ce n'était pas censé être faisable (car les alimentations tombent pendant 1 ou 2 secondes, dont celle de la DDR et même en self-refresh elle en a besoin): Cela permettait de débugger en post-mortem des cas de watchdog ou on n'avait sans cela aucune bille par exemple.

La zone était classiquement constituée d'un header avec un magic number initialisé après sa mise en place pour signifier qu'elle était lisible et des zones checksummées validant les contenus.

Quand ce mode de reboot a froid de développement/labo était actif, si le magic nb était trouvé on faisait une réinit DDR partielle puis vérifiait au boot la validité des zones avec les checksum et s'il y en avait un pas bon on signalait les zones avec des données crouillées (mais avec peut-être encore des trucs exploitables! Une bonne partie étant du texte, un caractère mauvais par ci par là n'est pas si emmerdant).

Un jour, un appel de l'usine pour explication car un opérateur de banc de test consciencieux avait remarqué un message inhabituel même si tous ses tests passaient...

L'occasion de se rendre compte que le truc était activé car un environnement par défaut mal ficelé s'était retrouvé à l'usine... et surtout que ce contenu de la DDR était l'immense majorité du temps conservé pendant des dizaines de secondes sans alimentation!

En effet, l'affaire se déclarait sur un banc de test module succédant à un test carte ou elle était démarré la première fois après flashage: Entre les deux, retrait du lit à clous du banc carte, assemblage du sandwich dans la mécanique puis ensemble pluggé dans le banc module voisin.

De l'ordre de la minute entre le shutdown sur banc carte et le redémarrage sur le banc module... et un contenu DDR encore exploitable!

Dans le genre y'a l'azote liquide ou autre refroidissement. Sauf erreur de ma part la majeure partie de la RAM survit à un reboot, d'où le fait qu'il faille verrouiller la séquence de boots, sinon reboot sous un OS minimaliste qui laisse la RAM autant intacte que possible.
L' attaque est connue sous le nom de "Cold boot attack".

Y'a aussi les attaques par DMA, en principe mitigée avec IOMMU.

Et autant faire du wiretap sur du I2C (en plus souvent sur un module enfichable avec un connecteur IDC) ça me semble simple (d'ailleurs le jour où je me suis intéressé au sujet, j'ai juste cherché ça comme attaque, et j'ai trouvé de suite un beau papier avec les copies d'écran de l'analyseur logique), autant oui... Sur de la DDR.... Disons que je n'ai pas passé 1 minute sur le sujet ;)

Sinon pour ce que tu faisais dans les années 2000, je le fais aujourd'hui sur des petits ARM. Pas forcément complètement dans le même but, ça m'intéresse de préserver des infos, et pareil, y'a du checksum avec pour s' assurer que ça s'est bien passé. Bon ils n'ont pas de DDR ;)

Le 09/02/2024 à 13h 58

Sinon, une fois la liaison chiffrée, reste aussi à chiffrer la mémoire (et la liaison avec la mémoire). Mes machines ont des fTPMs, je me suis souvent interrogé sur la difficulté de faire un "module RAM de wiretapping". (En principe résolu sur les quelques CPU qui disposent du chiffrage de la RAM activé dans le BIOS au démarrage)

A noter aussi que tout semble se concentrer sur BitLocker, le problème est le même avec LUKS + TPM.

Pour le moment, chiffrer une machine qui puisse booter indépendamment reste un compliqué. Le déverrouillage sans mot de passe était vu comme un moyen de décourager l'attaquant, pas une protection contre un attaquant motivé.

Le 09/02/2024 à 13h 50

De mémoire (vieilles recherches sur les potentielles solution à ce problème) il est prévu de chiffrer les transmissions sur le bus LPC (de mémoire un bus I2C). Mais ça n'est pas fait.
(Comment ? Je ne sais plus, mais bon, pourquoi pas la même chose que TLS avec le loader qui vérifie le certificat... Tant que cette partie est couverte par Secure boot, pas de problème).

Pour ceux intéressés il y avait de dispo une présentation sur le cassage (assez simple) de la chose, avec un analyseur logique (capture des trames I2C, décodage... Ce que fait ce "YouTubeur" aussi je suppose, à part qu'il utilise un pico pi).

Windows 11

Le 09/02/2024 à 16h 16

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Microsoft_POSIX_subsystem

Le 07/02/2024 à 16h 47

Je crois que tu as mis le doigt sur un grand progrès que va pouvoir permettre de réaliser l'IA : peupler les métavers vides.
Est-ce que ça fera venir des gens ? Je ne sais pas.

Le mot TikTok tapé sur une machine à écrire

Le 01/02/2024 à 06h 02

Ces sujets semblent des arguments de poids pour les attirer. Je ne saurais les classer par gravité tant le 2ème y semble lié dans leur esprit.

Des personnages effondrés : WTF ?!

Le 31/01/2024 à 16h 18

Dès qu'on m'appelle et qu'on veut que je donne des informations, la réponse est la même : je vous rappelle. Sur le numéro officiel.
Facile de changer le numéro présenté (suffit d'avoir un opérateur qui l'autorise et que l'opérateur à l'autre bout accepte, de ce côté là j'avais un opérateur qui me proposait de systematiquement "démasquer" les appels masqués).
Beaucoup plus compliqué de détourner le standard national d'une grande banque.

des données numériques passées à la loupe

Le 29/01/2024 à 17h 14

Oui (et non), uMatrix contrôle les autorisations par domaine, sous-domaine ou au global (et aussi par TLD, mais je ne vois pas trop l'intérêt 😅).
C'est possible par exemple d'autoriser challenges.cloudflare.com sur l'ensemble des sites, si on ne veut pas s'embêter à chaque fois.

Tiens je ne savais même pas. C'est vrai que ça pourrait être pratique (tu as en plus donné le bon exemple :D)

Le 26/01/2024 à 18h 27

Pareil pour moi (j'utilise uMatrix). C'est galère quand on visite un site pour la première fois, notamment lors d'un paiement, mais après ça roule (il y a plus de domaines interdits qu'acceptés !). Les quelques secondes de perdues au débat valent le coût / coup !

A moins que ça n'ait changé uMatrix contrôle les autorisations par site, alors que NoScript contrôle juste "par source". Avec uMatrix on peut n'autorise le JS de Google que sur Google par exemple.