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bloossom

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942 commentaires

Le 03/11/2016 à 20h 22

concernant les sociétés privées, l’un n’empêche pas l’autre. On peut aussi retourner le problème et se demander pourquoi l’Etat ne montrerait pas l’exemple en respectant les principes de la protection des données.



bonne chance à toi si tu crois que le fichage va te libérer des “contraintes administratives”



 

Le 02/11/2016 à 22h 31

 Le problème c’est aussi qu’avec youtube on renverse le principe voulant que l’ayant droit doit démontrer qu’il est titulaire de l’oeuvre et que son droit a été violé (donc à lui d’entamer la procédure judiciaire si il se sent lésé) et un passe à une situation dans laquelle le youtuber commence par être à priori responsable de la violation du droit (et donc c’est à lui de lancer la procédure et d’agir s’il veut modifier la situation).



Même si ça parait minime, cette différence a des effets énormes à cause du nombre de youtubers qui dirons tant pis j’ai pas le temps ni les moyens d’aller éventuellement aux USA pour me défendre. Et comme tu le dis le fair use c’est une notion générale et abstraite donc il y a beaucoup à discuter à chaque cas, et en conséquence des difficultés à prévoir de quel côté penchera une action juridique.

 

Mais c’est ce qui arrive lorsqu’on essaie de responsabiliser les intermédiaires, ils protègent leurs fesses.

Le 02/11/2016 à 12h 29

C’est plutôt une évolution favorable pour les youtubers. Au moins, l’ayant droit perd l’intérêt de troller en récupérant les bénéfices de la vidéo pendant le litige.

Pour le reste par contre, c’est youtube qui s’érige en juge et en bourreau en décidant de ce qui est licite ou illicite en matière de droit d’auteur puisqu’il est presque inimaginable qu’un litige dépasse le seuil de la décision de youtube pour aller dans le judiciaire.

 

Le 02/11/2016 à 12h 14

Merci!



Heureusement qu’il ne s’agit que de contributions ciblées à divers projets/agences sectoriels pas forcément liées à l’UE d’ailleurs et pas de contribution pure et simple au pot commun du budget de l’UE.

Si la Suisse était intégrée au point de payer, autant demander aussi à pouvoir voter.

 

Le 02/11/2016 à 10h 36

Aurais-tu une source sur la contribution suisse au budget de l’UE?

Je sais qu’il y a un soutient au développement des pays membres de l’est de l’UE qui vient de la suisse mais je serais très étonné qu’il y ait une contribution au budget général.

Le 31/10/2016 à 12h 48

bah la proportionnalité c’est has been lorsqu’on fait de la “communication” qu’on veut montrer que nous on bouge…

la base ça devrait être quel est le but que je poursuis? quels sont les moyens qu’il ne faut mettre en oeuvre pour le poursuivre? Quels moyens sont les moins invasifs par rapport aux autres buts que je veut atteindre.



Mais c’est tellement plus simple de faire du spectaculaire pour que l’électeur sache qu’à défaut de prendre soin de lui on le lui fait croire

Le 31/10/2016 à 11h 45

réaction malheureusement émotionnelle qui ne met en perspective que le prisme de l’insécurité (limité à une menace terroriste d’ailleurs) et dans laquelle on part simplement du principe que moins de vie privée = plus de sécurité.

Dans le même temps  vous refusez de limiter les risques de dérives qui historiquement arrivent souvent avec ce renoncement à la vie privée, tout autant de situations aussi éloignées de la paix et la sécurité que vous vantez…





 

Le 26/10/2016 à 12h 28

On verra bien ce que ça donne et comment se positionnent les politiques.

 Le conseil fédéral recommande déjà le non et ne propose pas de contre-projet (comme ça ils pourront dire que l’initiative va beaucoup trop loin) sans proposer de projet intermédiaire et maximiser les chances de non dans les urnes. Le parlement doit aussi se positionner et il est difficile de prévoir ce qu’il préconisera.

 

Y a un peu le feu chez la SSR, ils ont triplé par exemple la contribution au cinéma suisse pour les trois prochaines années et font des opérations de séduction assez grossières sur les chaines ainsi que dans des festivals, etc bien entendu avec les revenus provenant de la redevance.



Mais il y a aussi du positif, l’universalité de la taxe a été acceptée à moins de 51 %, ce qui montre que les gens se disent qu’il y a des choses qui ne jouent pas (comme le train de vie de fou que la SSR se paie)



 

Le 26/10/2016 à 08h 50

Pas de bol en Suisse, le peuple a déjà accepté l’idée de généraliser la redevance d’ici 2 ans en promettant une hypothétique baisse nominale (mais d’une taxe déjà hors de prix)…

Même les personnes morales payent (c’est super étranger d’ailleurs elles n’ont pas d’yeux ni d’oreilles pour en profiter) au grand dam des PME dont la configuration fait souvent que le chef de l’entreprise paye à double.



Le média (au fonds tout va dans les caisses de la RTS) crie à la victoire et à la confiance des citoyens dans l’extraordinaire qualité de se programmes, mais la démocratie directe est en marche et une initiative a été déposée afin de définitivement supprimer cette redevance (d’ailleurs le média en question commence d’ores et déjà sa campagne à destination de l’électeur (avec le fruit des redevances bien évidemment)).



Le peuple va donc voter une nouvelle fois sur la thématique, cette fois sans le susucre de 50 CHF de moins. On verra bien ce que ça donne

Le 26/10/2016 à 08h 29

Ce résultat ne m’étonne pas nécessairement. Le droit c’est en principe  à la fois très systématique et à la fois tellement lié au cas particulier qu’il est difficile de donner une réponse oui/non binaire. Les discussions entre juristes et spécialistes de l’informatique convergent souvent parce qu’il y a des similarités dans le mode de pensée (après c’est super dur d’expliquer qu’en droit la réponse est plutôt “ça dépend” tandis pour le spécialiste la réponse est 1 ou 0).



Je me pose quand même de nombreuses questions quant au procédé. Qu’est-ce qui a été soumis à l’IA? parce que si c’est des éléments de décisions ou des comptes-rendus, c’est déjà, comme le dit l’article le résultat d’un travail judiciaire où on a éliminé certains éléments, évalué d’autres, etc, c’est déjà moins impressionnant. Un jugement de 5 pages dans lequel le juge évalue les divers éléments et les conditions afin d’arriver à un résultat c’est vraiment la fin du travail et donc il pourrait sembler normal qu’à ce moment là on trouve une solution limpide, repérable pour une IA.



Mais c’est quand même fou comme ça se développe. A quand le droit des robots?

Le 25/10/2016 à 09h 02

Mais là en l’espèce le chiffrement du dommage c’est du droit de fonds et pas du droit de procédure non?

Le 25/10/2016 à 08h 54

En espérant que Mme Michu, quand elle verra que l’augmentation de la part télécom de son budget serré par la crise augmente de 500% et décider si elle mange ce mois ou regarde la larme à l’oeil les superbes émissions qu’elle aura contribué à financer (mais toujours pas à exploiter) fera l’effort de changer.



Mais sur le fonds tu as raison, le pire ennemi du consommateur c’est lui même et ses semblables et si ça passe, alors pourquoi se priver?

Le 25/10/2016 à 08h 46

Je ne sais plus où j’ai lu ça mais il me semble que le salaire médian aux US varie assez en fonction des Etats mais est pas mal plus bas que le salaire moyen. Après on peut toujours discuter de ce qui est le plus représentatif mais à mon sens, la grosse masse de la population doit avoir, de fait un salaire plus faible que le salaire moyen, et donc un part de budget TV et réseau plus importante par rapport à leurs revenus que si on prenait le salaire moyen.

Le 25/10/2016 à 08h 10

En gros y veut pas payer la taxe sur la fourniture de services dédiée à la culture mais comme il ne veut pas froisser la “culture” il en profite pour en déclarer tout le bien qu’il en pense lorsqu’elle est pas payée par ses deniers et qu’il peut en profiter personnellement.



c’est paradoxal parce que cette taxe est indirectement reportée sur le consommateur de toute façon

Le 25/10/2016 à 07h 55

« Il faudrait qu’en France, on arrête le consumérisme fou qui nous

pénalise et donc que les services soient payés à leur juste valeur ».



Où comment poliment vanter les mérites du monopole sur un marché. Pire, il appelle presque à la création d’un cartel lorsqu’il dit qu’il faut que les acteurs renchérissent les prix.



La juste valeur d’un service (d’ailleurs c’est fou comme il semble ne pas constater le fait que fourniture d’accès et fourniture de contenu sont deux marchés différents) c’est celle qui est décrétée par l’offre et la demande (du moins c’est la conception dominante).



Si ce “visionnaire” pense que ses offres ne sont pas assez rémunérées, c’est soit parce que le consommateur ne le trouve pas, soit parce que les concurrents peuvent faire mieux avec moins…



A titre personnel, je trouve qu’il y a déjà trop de “bundles téléphone, internet et tv, de packs de chaines tv limitant fortement la liberté de choisir du consommateur, etc ce qui fausse déjà la concurrence au profit du fournisseur de services ou d’accès. Si on veut arrêter le consumérisme, on peut par exemple aussi me laisser choisir quelle chaine de TV va m’abrutir.



Enfin j’imagine qu’il s’agissait de brosser dans le sens du poil l’“excellent milieu du cinéma”.

Le 19/10/2016 à 08h 08

Contre-argument standard, on exagère l’analogie afin de lui faire perdre toute crédibilité…



Quand est-ce qu’on pourra quitter cette logique binaire (je suis bon donc ils sont méchants/ ils font pires donc je suis bon) et accepter que notre modèle a ses propres faiblesses?



Eh oui c’est bien embêtant pour un système politique qui se déclare comme favorisant la liberté par opposition à d’autres systèmes d’en arriver à restreindre ces mêmes libertés, restrictions qui sont l’objet de critiques lorsque c’est chez les autres.

Le 17/10/2016 à 11h 12

Merci pour l’article ! j’étais pas au courant et c’est assez intéressant tant sur l’idée que les résultats obtenus

Le 14/10/2016 à 13h 47

Pas grave les vieux ont un trop gros poids électoral tout en n’ayant pas à subir trop (même si je l’espère pour eux) les conséquences de leurs décisions. <img data-src=" />



Blague à part, c’est assez difficile de prévoir quels seront les effets de cette proposition sur la base de votants. C’est déjà même dur de savoir si cet envoi fait voter des gens, et si oui combien. Par contre c’est clair que ça ne résoudra pas le “problème” de l’abstention.



l’idéal serait de prévoir une période transitoire avec un système d’opt-in pour ceux qui désirent encore obtenir ces documents à la maison. Genre une lettre d’information avec un coupon à retourner à l’autorité. Comme ça personne est froissé, la transition se fait en douceur (ça peut en plus inciter des gens à se “connecter” et ça peut être très positif pour eux) et l’objectif écologique est atteint.

Le 12/10/2016 à 08h 59

Je trouve assez probable l’existence d’un petit rebond à court terme. C’est vrai que beaucoup de monde vent simplement pouvoir continuer à utiliser son PC et ses logiciels tranquillement sans qu’on vienne les embêter avec telle ou telle upgrade (logicielle ou matérielle) qui ne leur apporte rien d’utile, donc ils n’ont pas de besoin particulier, voir même pas envie de changer de PC tous les 2 ou 3 ans.



Dans mon cas par contre, où tout mon entourage s’est plus ou moins en même temps équipé de smartphone ou de tablette en négligeant d’upgrader son ordinateur parce qu’une part significative de leurs usages pouvaient être effectué sur autre chose, on arrive un peu à la fin de leur durée de vie et le besoin de se procurer à nouveau un ordinateur relativement performant se fait un peu sentir (quitte à choisir leurs priorités ils reviennent un peu sur le PC).



Peut-être que la tendance à la concurrence entre les marchés PC, tablettes et smartphones s’estompe du point de vue du consommateur. Mais c’est bien sûr une simple analyse tout ce qu’il y a de plus personnelle basée sur mon entourage et donc à prendre avec des pincettes.

Le 11/10/2016 à 12h 54

arf…



Content de voir que la mayonnaise semble prendre pour l’E-sport



Par contre pas content de voir qu’elle prend de la même façon que pour les autres sports pro avec leurs dérives (gros poissons qui viennent se gaver et vieilles et horribles de faire des exclusivités…)



Reste à voir comment tout ce petit monde va cohabiter avec les éditeurs, et surtout si le cadre permettra aux joueurs sportifs d’éclore et de vivre de leur discipline.

Le 11/10/2016 à 12h 40

<img data-src=" />

&nbsp;“Il faut sortir de ces épreuves par le haut…”

Tu as tout dit

Le 11/10/2016 à 12h 33

Comportement standard. On créer une belle usine à gaz qui n’aura de toute façon pas l’effet escompté tout en étant nocif pour une liberté fondamentale au bon fonctionnement de la société et qui a été acquise au prix de beaucoup de sang et d’efforts. Je ne sais pas si c’est à dessein ou non mais de toute façon il suffit de crier “terrorisme” pour faire avaler toutes les couleuvres que l’on veut au bon peuple… et ça marche super bien!



On a la presse qu’on mérite. Si connaitre la vie privée des auteurs et des victimes ne m’intéresse pas et je peux très bien choisir de m’informer auprès de médias qui ne vont pas donner dans le sensationnel pour faire du tirage. Je préfère choisir moi que faire confiance à l’Etat pour choisir à ma place. Si la population est friande de scandales et de détails morbides, alors l’“offre” est tout simplement en accord avec la demande.

Le 10/10/2016 à 12h 06

Mais, peu importe la clientèle qui n’est d’ailleurs pas composée de joueurs, Valve ne fait pas la même chose qu’un bookmaker dans un bar pourri.



Valve gère déjà les choses sur sa plateforme (qui ne permet pas de parier, l’argent ne pouvant sortir de leur système). Pour ce qui est de l’extérieur, ces skins sont de simples monnaies d’échange et leur existence facilite tout au plus les échanges, exactement comme le fait déjà l’argent pour des échanges tant illégaux que légaux



Si valve produisait des figurines au lieu de skin, et qu’elles étaient utilisées comme monnaie d’échange pour des paris illicites, ça ne viendrait à l’idée de personne de les critiquer.

Le 07/10/2016 à 10h 26

Au fond le fait d’obtenir des trucs rares pour briller en société existe depuis bien avant leur virtualisation. Pourquoi acheter le tout dernier smartphone, une édition limitée, un vinyle dédicacé, un bijou dont le créateur t’assure de son unicité ou une montre de luxe suisse à plusieurs dizaines de milliers de CHF? S’il y a une raison alors pourquoi cette rareté ne peut-elle être seulement virtuelle?

Le 07/10/2016 à 10h 18

Donc au fonds l’Etat est responsable de faciliter les jeux d’argent selon toi?

Parce que fabriquer et mettre en circulation des billets permet de faire (entre-autre) des pari (illégaux ou non)



Je ne crois pas qu’il faille systématiquement réinventer la roue parce que les choses sont virtuelles. La il est déjà difficile de définir si c’est un “service” ou un bien virtuel. Si c’était des objets physiques on ne ferait pas toute cette histoire.

&nbsp; C’est plutôt pas mal qu’une entreprise renonce à exercer un monopole complet sur ces skins (en prenant un pourcentage sur l’échange comme ça se fait très souvent).

&nbsp;

Le 07/10/2016 à 09h 31

Je suis peut-être vieux jeu mais je crois que je vais rester encore longtemps au paiement par carte avec un vieux code tout ce qu’il y a de plus conventionnel. J’ai pas le sentiment que ces nouveautés apportent une vraie plus-value en terme de sécurisation du paiement (finalement le principe reste le même: transférer et comparer un code, avant numérique, maintenant un visage ou une empreinte), mais bien plus qu’il s’agit d’un nouveau gadget pour faire le malin lorsqu’on passe à la caisse, tout en permettant une utilisation, et un risque de circulation de données assez sensibles…



Le mieux restant encore de payer en espèces sonnantes et trébuchantes lorsque c’est possible mais même l’Etat veut qu’on arrête.

Le 04/10/2016 à 09h 20

Il ne s’agit pas d’empêcher mais de permettre au cocontractant ne plus à avoir à accepter n’importe quoi dans le contrat le liant au fournisseur. Hors toute considération d’efficacité, le simple fait de permettre à l’utilisateur de demander la suppression ou la non utilisation de ses données personnelles à la fin du contrat remet la balance un peu en équilibre (c’est d’ailleurs plus ou moins ce que la loi prévoit). Il faut encadrer et pas bloquer.



Un peu comme dans le contrat de travail: certaines règles ne peuvent être modifiées afin d’éviter que le travailleur ne s’engage de manière si forte qu’il se retrouve de fait en situation d’esclavage.



Enfin c’est très difficile de déterminer exactement quelle valeur ont nos données. Economiquement, le marché leur donne une valeur mais il y a aussi un effet de bulle derrière ces entreprises et leur modèle économique.

Le 04/10/2016 à 07h 34







gavroche69 a écrit :



Bref souhaiter la transparence et le respect de la vie privée sur ces réseaux c’est un peu comme croire au père Noël je crois…&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

C’est tout le problème des contrats de consommation de masse. L’utilisateur n’a le choix que d’“accepter” les conditions générales (très défavorables, voir souvent abusives) ou de partir (chez un concurrent inexistant ou disposant des mêmes conditions générales). L’idée d’acceptation est assez relative dans ce cas.



Je pense que les gens se préoccupent de leur vie privée mais ne disposent d’aucun moyen de la défendre dans la situation dans laquelle ils sont.



C’est peut-être pour cette raison qu’il est opportun de développer le cadre juridique et réglementaire autour de la question, afin de rééquilibrer un peu la balance entre consommateurs et fournisseurs. Par exemple, le simple droit de demander à FB de cesser d’utiliser voir de supprimer les données lorsqu’on résilie notre compte devrait être pris en compte.

&nbsp;


Le 30/09/2016 à 09h 44

bien vu le coup des aides d’état.



En matière de concurrence, l’UE veut vraiment imposer un marché unique intégré, et les aides d’état le faussent souvent.

Le 29/09/2016 à 08h 26

C’est le point intéressant en effet.



Hors toute considération matérielle youtube propose des contenus accessibles publiquement un peu comme le ferait une radio, dont l’enregistrement sur support physique est légal. D’un autre côté il y a des “restrictions” juridiques et peut-être techniques (je ne suis pas spécialiste) mais est-ce que ça se qualifie déjà comme mesure permettant de contourner une protection (elle-même destinée à restreindre une mise à disposition du public alors que youtube, en principe, propose des contenus en masse et pour la masse).



J’ai hate de savoir ce qu’en dira le juge US, mais aussi de savoir comment l’UE jugera cette décision par rapport à son ordre juridique propre.

Le 27/09/2016 à 15h 53

Quelle base juridique permettrait d’attaquer ce site?



Il me semble qu’on peut difficilement parler de contrefaçon étant donné que c’est l’utilisateur, dans son usage privé qui crée une copie d’une musique à laquelle il a légalement accès en général. Si contrefaçon il y avait, elle serait l’oeuvre de l’utilisateur pas de l’utilitaire. Hors considération éthique j’ai de la peine à voir une atteinte aux droits (ça n’est finalement rien de plus que lorsqu’on enregistrait la radio sur des cassettes).

&nbsp;Le seul élément qui me semble pertinent c’est l’illicéité pour le fait de distribuer ou d’utiliser des moyens permettant de contourner les DRM mais est-ce qu’on peut vraiment parler de DRM lorsque la musique est librement accessible au grand public?



Parler du fait que les utilisateurs de ce site esquivent les publicités revient à condamner ceux qui utilisent des add-bloqueurs également…



En tout cas on va obtenir des réponses très intéressantes lorsqu’il y aura un jugement et peut-être une exéquatur.

Le 27/09/2016 à 15h 37

croisons les doigts!

Le 27/09/2016 à 07h 28

J’adore l’approche standard en la matière:&nbsp; (terrorisme)-&gt;pornographie-&gt; violence/haine -&gt; ayants droits.



La méthode devrait être brevetée c’est absolument ingénieux

Le 27/09/2016 à 07h 18

Je suis quand même très étonné qu’aucune infraction ne sanctionnait ce genre de comportement avant cet article spécifique.



Quelqu’un sait-il comment la situation était traitée avant cet article?

Le 22/09/2016 à 10h 43

Euh





  • la Suisse est LA plaque tournante du trafic en Europe (nord-sud et dans une moindre mesure est-ouest)

  • Genève c’est presque 1m d’habitants avec l’aglomération, Zurich pareil. C’est pas Paris mais toutes proportions gardées les problèmes en termes de transport qui s’y posent sont assez similaires (on pourra bientôt dire que la Suisse est une ville de 8 à 9m d’habitants avec ses problèmes de transports).

  • Le ferroutage est efficace à longue distance c’est vrai et nécessiterait une coordination européenne afin d’être efficace.



    Pourquoi refuser toute comparaison? Il faut bien garder les proportions en tête mais le simple fait de comprendre quelles sont les facteurs qui rendent les choses différentes permettrait d’avancer un peu.

Le 22/09/2016 à 10h 13

Je trouve que l’on a une relation assez particulière avec nos voitures. c’est bien plus qu’un outil de transport et beaucoup de gens préfère un trajet en voiture alors que ç’est un choix de transport qui peut être irrationnel.



C’est aussi un (voir LE) moyen de se distinguer socialement selon qu’on en a une petite ou une grosse ou une vieille ou une neuve (de voiture). Celui qui arrive au boulot avec sa berline ripolinée est considéré souvent comme dans une situation plus enviable que celui qui vient en transports publics.



Si les gens se disaient “oh le pauvre y doit venir au boulot en voiture” plutôt que “wah ce gars a la classe il n’a pas besoin de prendre les transports publics”, on avancerait un peu. On considère qu’on “peut” utiliser une voiture et pas qu’on “doit” l’utiliser.



Il ne s’agit donc pas de l’usage, ni de la voiture en elle même mais de sa connotation sociale. D’ailleurs je sais bien qu’il existe des situations dans lesquelles un véhicule personnel est un choix de transport rationnel.

Le 22/09/2016 à 09h 51

:oui2:



Le jour où le fait de devoir utiliser une voiture aura une connotation négative dans la société, il existera une petite chance de voir éclore une société durable.



Mais bon c’est dur et pas toujours agréable de sauter le pas et on s’attache irrationnellement à ces objets.

Le 22/09/2016 à 09h 38

A mon avis si le système ne propose rien il est plus judicieux de s’abstenir que de voter blanc étant donné que c’est le système en question qui te pose problème et pas le fait de choisir. Un vote blanc cautionne le système.



En plus, politiquement c’est aussi délicat d’interpréter un haut vote blanc ou une haute abstention.



Voter est avant tout un droit et j’ai de la peine à concevoir qu’on sanctionne celui qui décide de ne pas utiliser un droit sans sanctionner celui qui utilise ce droit afin de ne pas participer à la formation de la volonté populaire.



Le vrai problème est bien plus le système en lui même (majoritaire et bipartisme qui fait tout pour faire en sorte que la majorité du législateur corresponde à l’exécutif) qui oblige le votant à choisir entre 2 candidats pour que son vote ait un effet.&nbsp;



On dit souvent “au premier tour on choisit, au second on élit”. Si on veut faire changer les choses on doit prendre une posture active et se lancer si on pense que personne ne nous représente. Le vote blanc est lui passif.

Le 21/09/2016 à 08h 55

Jolie idée ce “La Presse Libre”. ça peut simplifier les choses, donner de la visibilité et ça a l’air raisonnable vis-à-vis du lecteur en termes d’engagement.



Je vous souhaite une belle réussite

Le 20/09/2016 à 08h 19

Hum je vois qu’on ne se refait pas.



Tan du côté du constructeur (qui ne semblent s’intéresser qu’à l’impact marketing de 1080p en 60 FPS/ 4K), que du joueur (j’ai choisi la bonne console donc tous ceux qui ont choisi autre chose sont des ânes).



Ce qui est amusant c’est qu’avec ces upgrades en milieu de génération (si on peut encore parler de génération), on peut profiter de ce débat de sourd/aveugles plus souvent.



Tant mieux pour Microsoft, ils ont l’air confiants en leur projet et ont changé significativement d’orientation ces derniers temps pour aller un peu plus dans le sens du joueur (fin partielle des exclus PC/Xbox par exemple), et pour Sony qui se permet de relancer une upgrade dans un marché qui la favorise.



La vraie question c’est plutôt de se demander si la nouvelle xbox aura des arguments assez importants pour combler l’écart des ventes qui va certainement&nbsp; se creuser jusqu’à sa sortie.

Le 20/09/2016 à 07h 01

Ou quand la globalisation prônée par chaque léviathan commence à l’inquiéter de voir son pouvoir vaciller.

Le 20/09/2016 à 06h 33

C’est de bonne guerre quand on a un partenaire qui se lance dans le conflit de commencer par couper le plus possible de ponts avant de trouver un accord sur comment les choses vont se passer jusqu’à ce qu’il y ait une décision judiciaire. Juridiquement, il faudrait voir le contrat liant Steam à ces développeurs, ainsi que la législation applicable au cas, surtout pour ce qui est du droit de la concurrence, de la concurrence déloyale ou des contrats.



Il faut aussi imaginer que Valve s’est engagé envers les utilisateurs à adopter une certaine politique avec leurs données personnelles, et que s’ils acceptaient de les divulguer, ils se retrouveraient dans une situation problématique vis-à-vis d’eux.



Le plus simple aurait été d’attendre de la justice un acte officiel leur demandant de coopérer&nbsp; et de s’en plaindre afin de conserver l’affect des utilisateurs. Mais c’est peut-être aussi le but de la démarche consistant à “mettre fin aux relations commerciales”.

Le 15/09/2016 à 09h 06

hahaha j’avais pas vu les choses sous cet angle&nbsp;<img data-src=" />

Le 15/09/2016 à 06h 29

Comment des lobbyistes chevronnés comme les géants du net arrivent-ils à se faire rouler dans la farine par les lobbies des sociétés de gestion et des ayants droits? A ce niveau là c’est plus un métier mais un art!



Reste plus qu’à google de liquider tout ses biens en Europe et d’opérer depuis l’étranger et on verra bien comment l’UE va faire lorsque le moteur de recherche déréférencera ces parasites.



Du coup l’interdiction de la territorialité en Europe est en chemin ? ça serait déjà bien au vu des concessions faites de l’autre côté… Impossible pour moi de comprendre comment ça existe toujours alors que l’objectif d’intégration du marché est le concept fondamental de l’union…

Le 15/09/2016 à 07h 10

Je ne sais pas si c’est une incitation de la part de valve à acheter sur steam.



C’est plutôt une bonne chose de disposer du maximum d’informations sur les conditions dans lesquelles l’avis a été exprimé, d’autant que ça peut avoir une grande influence sur le résultat.



D’autant qu’il y a juste l’avis par défaut qui change: on peut toujours aller voir toutes les recommandations si on clique dessus.



Par contre quid des titres achetés sur steam en soldes? parce que c’est un peu pareil si j’achète un jeu à 90% de son prix j’aurai plus tendance à le recommander.

Le 14/09/2016 à 12h 32

pas si tu a connaissance de l’illicéité du lien en question. Par contre c’est à la partie adverse de le prouver (par exemple en t’envoyant un mail en te disant que c’est illégal)

Le 14/09/2016 à 08h 50

&nbsp;revenons au cas en question parce que l’analogie n’est pas bonne. La communication au public d’une oeuvre sans accord est illégal alors que donner l’adresse d’un lieu ou d’une personne qui connait peut-être un dealer ne l’est pas. Pour reprenre ton cas c’est comme si une loi disais que dire aux gens de venir à la maison pour qu’on les emmène chez notre voisin dealer est illégal. Dans cette configuration là, le fait d’amener quelqu’un dans un square ou il&nbsp; a peut être des dealers ne semble à priori pas illicite. Par contre les amener dans une cave où on sait qu’il y en a presque à coup sur pourrait l’être.



Je pense qu’on ne peut pas nier que la révolution qu’amène internet mène à des pratiques et des usages variés qui diffèrent fortement d’avec ce qui se passait avant. (si le meurtre avait été défini comme planter quelqu’un avec une épée, et si on suivait ton raisonnement, le meurtre au pistolet serait à priori légal) Mais bon les analogies c’est pas forcément toujours utile.



C’est un outil de communication et en soi le droit s’en fiche par contre ce qui l’intéresse c’est les interactions sociales et les pratiques nouvelles qui en découlent.



Après parfois les décisions sont étranges (celle-ci l’est sur passablement de points) c’est vrai.

Le 14/09/2016 à 09h 20

Moi aussi j’habite en Suisse et bien que non engagé en politique je m’y intéresse beaucoup.



Il y a bien sûr eu du populisme comme pour tout chez nous malheureusement&nbsp; mais la discussion (en tout cas pour les gens avec qui j’ai pu en discuter et les interventions que j’ai écouté) a justement dépassé le simple “wah c’est pour les fainéants” auquel on aurait pu s’attendre vu ce qui s’est passé pour d’autres votation. Il y a eu débat même au sein des partis (ou alors c’est moi qui me suis intéressé à la question)et certains arguments étaient très intéressants. les initiants ont bien présenté leur truc pour dire que le concept est assez opposé à priori aux valeurs traditionnelles de la suisse (culture du travail, etc.) et 25% des votants ça ne représente pas rien au vu du peu de soutient des partis politiques (d’ailleurs dans les initiants il&nbsp; avait tous les bords politiques).&nbsp;



Après si tu veux parler de l’affiche du groupe d’opposants je suis d’accord c’est se moquer du monde mais c’est en train de devenir malheureusement un standard.

&nbsp;

Les gens favorables au non dans mon entourage l’étaient plus à cause de l’imprévisibilité de la mise en oeuvre qu’à cause du concept.



Enfin c’est mon expérience ça

Le 14/09/2016 à 08h 55

ok pour le concept d’inflation



Mais pourquoi augmenter la quantité de monnaie en circulation? Il s’agit plus de répartir différement la même quantité de gâteau qu’avant (du moins en théorie). Il faut savoir comment tout ceci est mis en oeuvre et là dessus les avis divergent presque autant que sur le principe.



Par contre je te rejoins sur l’incertitude complète liée à l’introduction d’une telle mesure.

Le 14/09/2016 à 08h 37

C’est juste.



Mais cette modification fait plus que simplement redistribuer sur une autre assiette les aides sociales. Elle renforce aussi la position des travailleurs sur le marché du travail en leur permettant plus facilement de dire non à une activité qui ne les intéresse pas. Et le fait que le revenu universel ne corresponde qu’à une part du revenu total ne change rien à l’ existence d’un affaiblissement de ce lien entre travail, capital et profit.