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jpaul

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3491 commentaires

Le 03/11/2020 à 08h 42


AncalagonTotof a dit:


Ça me frustre, Logitech profite de l’exclusivité de sa molette débrayable, un truc quasi indispensable quand on y a goûté.


Et encore même pas, parce que sur les trackballs ils ont même pas daigné mettre la molette débrayable. Même sur la MX Ergo pourtant plus chère qu’une MX Master.

Le 02/11/2020 à 12h 32

J’avais un netatmo sur mon ancienne chaudière à fioul donc je sais très bien comment ça marche et j’appréciais énormément le confort que celui-ci pouvait m’apporter surtout avec l’auto-adapt.



Par contre, je ne comprends pas l’utilisation d’un thermostat à contact sec sur une PAC telle que la tienne. Je vois dans ses caractéristiques qu’elle prend en charge la loi d’eau du coup tu n’as pas besoin de thermostat mais juste de sondes de températures (une extérieure et une intérieur) et de laisser ta PAC gérer toute seule le reste.



J’ai une PAC qui gère la loi d’eau et je n’ai pas de thermostat et ça fonctionne très bien, j’ai en permanence la température voulue au dixième de degré près. La PAC module elle même la température de l’eau en fonction des températures (intérieure et extérieure).

Yep, j’ai bien le réglage de la loi d’eau mais il se fait uniquement en fonction de la température extérieure mesurée par l’unité extérieure. Autant dire que ça va pas bien plus loin que d’éviter de faire forcer la PAC quand il fait très froid. Aucune sonde de température intérieure n’a été installée (ni ne semble fournie avec l’achat de la PAC). On m’a juste installé un thermostat à contact sec (le remplacement a été hyper simple du coup d’ailleurs).



Pour une sonde intérieure, il faut acheter la sonde propriétaire Daikin. Je suppose qu’à partir de là le réglage “Loi d’eau” prend son sens.



En revanche corrige moi si je fais erreur, mais le réglage de la température de l’eau n’a que peu d’intérêt dans le cas de mon installation : mes émetteurs de chaleur sont des radiateurs “basiques” en acier : de ce que j’ai pu comprendre, il y a assez peu d’intérêt à moduler la température de l’eau puisque ces émetteurs réclament de toutes façons une température relativement élevée étant donné la faible surface d’échange avec l’air et la nécessité de créer un fort courant ascendant d’air chaud. En revanche effectivement un réglage en loi d’eau est primordial dans le cas d’un sol chauffant que mon constructeur me facturait 10k€ de plus (comprendre : qu’il avait la flemme d’installer) et que j’ai donc abandonné.



Quoi qu’il en soit je suis très satisfait de mon installation tellement le confort est à des années lumières du bon vieux chauffage électrique mais je suis preneur de toute info pour améliorer ça (quitte à revendre mon netatmo :D )

Le 02/11/2020 à 11h 39

Bof, j’ai une chaudière pompe à chaleur “moderne” ( Daikin Altherma 3 ) et elle n’est pas OpenTherm. Il y a bien une option”module LAN” pour la rendre connectable mais c’est aussi cher que le Netatmo alors que ça n’inclue même pas le thermostat d’ambiance (et il faut prendre obligatoirement le Daikin “kivabien”).



Je ne sais même pas si ce module LAN permet l’ajustement de la température de l’eau de chauffage (ce qui est en gros l’intérêt d’OpenTherm) mais cela n’a de toutes façons d’intérêt que dans les systèmes à très grande inertie (chauffage au sol en gros).



Sans compter la partie “smart”: j’ai collé un thermostat Netatmo “contact sec” et j’en suis très content : la température est atteinte au moment programmé en fonction du temps qu’il fait, et une fois qu’il a “appris” l’inertie de ta maison, il est capable de légèrement “surchauffer” (chez moi de 0,5 à 1°C) pour que la température reste au dessus de la consigne pendant quelques heures sans avoir à rallumer la chaudière. Inversement, comme il connaît aussi le rythme de descente de la courbe et le temps de chauffe du système, il sait rallumer la chaudière suffisamment tôt pour inverser la tendance avant de passer sous le point de consigne.



Tout ça pour dire que c’est vraiment pas la partie connectée qui est intéressante chez Netatmo (l’appli a surtout un intérêt pour avoir enfin une UI de programmation des plannings potable) mais au contraire la partie “auto adaptation” qui marche tellement du tonnerre que tu oublies l’existence même du thermostat.



Je suppose que d’autres marques font pareil mais pour ma part j’ai remplacé le thermostat “basique” fourni par le constructeur et qui ne faisait que démarrer la PAC quand la température passait sous la consigne et inversement. Et comme ma pièce principale met entre 30min et 1h45 à atteindre la consigne le matin selon la température nocturne, je te cache pas que le confort gagné valait carrément le coup, même (surtout) avec une PAC moderne (lente à monter en température) et une maison bien isolée (lente à se refroidir).

Le 02/11/2020 à 11h 17


(quote:1834478:Frank Einstein)
Et ils rasent “gratis” ??


Je comprend pas ce que tu essaies de dire. C’est pas gratis c’est 16,90€ par mois. C’est marqué tout en bas.

Le 29/10/2020 à 14h 02


« Ne pouvant plus afficher, dans le cadre du tracking, de publicité à l’intérieur même de leur service (sauf feu vert des internautes), les applications se tourneront davantage vers un modèle payant »


Et du coup ? C’est un problème parce que ? Bon.



A les écouter on pourrait s’imaginer que la gratuité des applications a sa place dans la déclaration des droits de l’Homme. Sauf que pas de tout en fait, ce sont des produits marchands. Et ça fait des siècles que l’humanité paie pour des produits marchands sans broncher.

Le 27/10/2020 à 21h 01

Bonne question tiens. Cela dit la pressurisation n’est pas nécessaire au bon fonctionnement de l’avion, juste à la respiration des humains. On peut imaginer que sur un vol technique comme ça, si besoin d’accéder au matos, les pilotes puissent dépressuriser l’avion à la demande (quitte à descendre un peu avant).



Après la question est surtout de savoir si il est si rentable que ça de laisser la possibilité technique d’accéder physiquement au télescope alors que pour une fois on peut le faire atterrir aussi simplement qu’une famille de touristes.



C’est quand même du matos qu’on envoie parfois à l’autre bout du système solaire sans trop se poser la question de savoir si c’est facilement réparable.

Le 27/10/2020 à 16h 37

Et du coup est-ce que c’est pas justement ce dont il est question dans le deuxième appel à projet mentionné dans cet article ?

Le 21/10/2020 à 12h 39


fred42 a dit:


Ceci est faux au moins pour Facebook (3. Les autorisations que vous nous accordez) et Twitter (Vos droits et Concession de droits sur le Contenu). Ces 2 réseaux sociaux demandent une licence pour pouvoir publier le contenu des utilisateurs. Ils confirment bien l’un comme l’autre que ces contenus restent la propriété des utilisateurs.


J’ai fait un abus de langage et pour ça, je présente mes excuses, j’ai fait erreur en parlant de propriété. Mais cela ne discrédite pas mon propos puisque la propriété intellectuelle n’a rien à voir là dedans. Hors le passage juste après celui que tu mentionne stipule très bien :




vous nous accordez une licence non exclusive, transférable, sous-licenciable, gratuite et mondiale pour héberger, utiliser, distribuer, modifier, exécuter, copier, représenter publiquement ou afficher publiquement, traduire et créer des œuvres dérivées de votre contenu (conformément à vos paramètres de confidentialité et d’application).


Je l’ai donc mal exprimé mais Facebook conditionne bien l’usage de ses services à faire complètement ce qu’elle veut de tes contributions. Ce n’est pas de la propriété, certes, mais en t’octroyant le choix ou non de publier (la modération de Facebook n’ayant de compte à rendre à personne), tu ne peux pas prétendre au statut “neutre” d’hébergeur.



Un messager n’est pas responsable du contenu du message. Sauf si il se met à proclamer qu’à partir de maintenant il peut lire, modifier, et décider de distribuer ou non un message. Et ce même si dans les faits il se contente de distribuer tous les messages après les avoir lu pour faire de l’argent avec le contenu.

Le 21/10/2020 à 10h 11

Dans mon idéal, oui. Il ne serait soumis qu’au statut d’hébergeur, qui lui impose quand même la modération à posteriori et la conservation des données nécessaires à une éventuelle enquête.



La difficulté pour légiférer est : où placer la limite ? La piste naturelle que je voit c’est : si le service s’octroie, dans ses CGU, la propriété des données de ses utilisateurs alors il devient éditorialiste. Mais c’est peut être un peu simpliste, j’en sais trop rien.

Le 21/10/2020 à 08h 57

Ben ça alors, il est capable de dire des trucs sensés monsieur O.




Arcy a dit:


Par contre, j’ai pas compris ce passage :



Il est pour ou contre la modération des réseaux sociaux / la remise en cause des statuts d’hébergeurs ?


Je trouve son point de vue assez intéressant même si je me demande comment légiférer ça de manière pas bancale. Il y a clairement une distinction à faire entre le statut d’hébergeur (prestataire technique neutre) et le réseau social. Contrairement à l’hébergeur, le réseau social s’octroie, via ses CGU, la propriété des contenus créés par ses utilisateurs et génère du revenu à partir de celui ci.



Il est évident dans ce contexte que le réseau social doit avoir une responsabilité plus proche de l’éditorialiste que de l’hébergeur. Les réseaux sociaux sont des entreprises privées. Comme toutes les entreprises privées, elles sont libres d’appliquer les règles de leur choix à leurs produits. Mais dans ce cas, il s’agit d’un choix délibéré de ne pas se décharger de ce qu’elle publie.



Un hébergeur est une plateforme qui fournit un service permettant de publier quelque chose, mais ne s’octroie aucun droit de regard ou de propriété sur ce qu’il publie. Il est donc normal qu’il soit déchargé de la responsabilité de ce qui est publié.

Le 21/10/2020 à 10h 39


(quote:1832078:brice.wernet)
Tout dépend où tu mets le curseur… Si c’est pour appliquer la loi notamment lorsqu’il y a menace et/ou harcèlement, pourquoi pas.


Le problème c’est que la loi ça s’interprète.



Si j’écris, là, noir sur blanc : “François de Rugy est un gros enfoiré.”.




  • Est-ce que je diffame ? Même si j’ai des preuves qui soutiennent mon propos ?

  • Est-ce que je fait un trait d’humour parodique ?

  • Est-ce qu’en fait ce n’est pas un private joke parce qu’en fait on est potes et qu’il m’a toujours pas remboursé le homard que je lui ai avancé et que je ne fait que le charrier ?

  • Est-ce que je suis complice d’un groupe écolo-crypto-terroriste qui a décidé que “x est un gros enfoiré” est en fait un nom de code pour ordonner à des activistes d’aller déverser du fumier dans le salon de x ?



Pour savoir si un acte est répréhensible, il faut l’interpréter en fonction du contexte. C’est d’autant plus vrai pour un propos.



Et ça tombe bien, il y a des gens dont c’est la profession. Et cette profession est régulée par des milliers de garde fous. Ces gens ce sont des juges.




(quote:1832114:jt_69.V)
Comment un député, ex-président de l’assemblée nationale, peut il être aussi ignorant de la législation française ? C’est quand même hallucinant ce que les hommes politiques peuvent raconter comme conneries à la radio…


François de Rugy est un gros enfoiré.

Le 21/10/2020 à 10h 18


manus a dit:


Je trouve cela justement dommage, que les joueurs ne soient pas aussi visés, car avoir des touches, qui s’adaptent au jeu, c’est juste le top (comme le RGB actuellement), notamment pour des jeux comme MMORPG, Flight Simulator,… (jeux au quel je ne joue pas…) et aussi pour les FPS, STR,.. Car quand on bascule entre plusieurs jeux, il faut à chaque fois aller dans les paramètres pour voir ce qu’on a configuré. Et je vois plus de joueur dépenser plus d’argent qu’avant dans leur périphériques (écran, clavier, souris).


Oui mais en terme de marché c’est trop risqué : ce genre de produit est aujourd’hui difficile à décliner en variantes. Et avec les joueurs tu peux être sûr que certains voudront des leds, d’autres non, d’autres voudront des switchs trucs, d’autres des fils machin, d’autres trouveront à redire sur le ghosting ou la réactivité … en bref, c’est impossible d’atteindre un consensus du premier coup chez les joueurs. Hors là on est sur un concept, et ce concept doit quand même répondre à un marché suffisamment homogène pour au moins démontrer son intérêt et sa faisabilité technique.



Si le truc cartonne sur le marché de test, on peut imaginer que l’industrie cherchera à industrialiser techniquement le concept pour pouvoir en créer des variantes destinées à des marchés plus petits.

Le 20/10/2020 à 15h 46

Purée depuis vendredi le gouvernement brasse tellement de vent que j’espère qu’ils ont pensé à planter des éoliennes en face.



Mention spéciale à Darmanin qui a passé 4 jours consécutifs à faire des trucs aléatoirement juste dans le but de montrer qu’il faisait pas rien. À l’écouter on croirait que ça y est, il en a marre des terroristes et qu’il se donne la semaine pour leur botter le cul. Ce serait drôle si ce n’était pas indécent.

Le 20/10/2020 à 09h 59

Pour ton point un, le FPS maximum (celui qui remplace l’ancienne amende) est un titre de paiement valable. Donc non seulement tu ne peux pas t’en prendre plusieurs par jour, mais en plus tu peux déduire de ce « FPS amende » les sommes déjà acquittées pour la journée (par exemple si t’avais payé pour 2h tu peux les déduire). Donc les 33€ sont impossibles à dépasser.



Pour ton point deux, les municipalités n’ont pas, à ma connaissance, accès aux fichiers relatifs aux immatriculations irrégulières (voitures volées, remplacement de plaque …) donc elles ne peuvent pas traiter ça automatiquement.

Le 19/10/2020 à 20h 03

La contestation d’une décision d’une autorité administrative est la base de l’état de droit.
Le jour où ce droit tombe, on sera très mal.



De plus, tu as l’air d’avoir raté que la privatisation du traitement des forfaits de stationnement a conduit à de nombreuses erreurs, devoir payer pour faire respecter ses droits est intolérable.

Si tu relis mes interventions, notamment celle juste dessus, tu verras que je ne dit nullement que je suis d’accord avec l’idée d’empêcher la contestation. Je dis juste qu’en l’état les municipalités vont obligatoirement crouler sous une vague de contestations injustifiées. Il y a donc un réel problème à régler. Ça ne veut pas dire que je trouve la solution proposée par ces messieurs cités dans l’article comme viable.



Mon avis purement perso c’est que ce merdier est une impasse. Depuis le début on tente de remplacer une prérogative de l’état qu’il est le seul à pouvoir assumer légitimement (la collecte des amendes) par des services privés auxquels on ne donnera (heureusement) jamais l’étendue des pouvoirs nécessaires à la collecte d’une amende.



Si ce truc reste en l’état, ce sont les cabinets de recouvrement qui vont se régaler à racheter des créances a pas cher et se faire passer pour l’Etat.

Le 19/10/2020 à 16h 21

Le problème de cette législation c’est que le forfait de post stationnement n’est plus une amende au sens « sanction judiciaire » du terme mais devient plutôt comme un « contrat non respecté » entre l’usager et la municipalité.



Une municipalité n’a pas la prérogative de rendre justice donc ces histoires de contestations peuvent être sans fin : comme la municipalité n’a aucun droit de contraindre au paiement (contrairement à l’Etat qui collecte les amendes et les impôts) je conteste, puis je conteste la contestation, puis … jusqu’à ce que la ville décide de porter l’affaire au tribunal, qui lui pourra contraindre au paiement. Mais on peut raisonnablement imaginer qu’une municipalité a autre chose à gérer que des centaines de procès pour des préjudices à 30 balles.



Avant ce « FPS », tu recevais une vraie amende, que l’état pouvait facilement te contraindre à payer en ne passant par la case justice qu’en dernier recours.



Le problème avec le pouvoir de contrainte de paiement, c’est que pour fonctionner il doit s’assortir du droit de sursis (si tu présentes ta bonne foi par exemple). Laisser ce pouvoir de contrainte ou de sursis à un autre opérateur que l’état (une municipalité n’est pas l’état) est trop dangereux. Donc j’ai bien peur que cette histoire de FPS soit insoluble sans revoir son fonctionnement en profondeur.

Le 19/10/2020 à 10h 45

Dans quel but ? Indice :




  • la contestation ne coûte rien au concerné

  • la contestation est sans risque légal : au pire si c’est refusé tu paies ce que tu aurais dû payer depuis le début.

  • la gestion d’une contestation coûte du temps et de l’argent



À partir de là et partant du principe que certains sont assez cons pour faire tourner des postes sur les réseaux sociaux expliquant qu’il n’y a aucun risque à ne pas payer son stationnement et contester à chaque fois, on imagine assez bien que le budget municipal pourrait être alloué à quelque chose de plus intéressant que gérer la horde de cons qui auraient décidé que les règles ne s’appliquent qu’aux autres.



Donc un problème existe. Cela étant il doit être possible de trouver un compromis utile à tous du genre « frais de contestation abusive » qui s’appliqueraient le cas échéant. Mais comme une fois de plus ce serait établi par la ville et non par une instance judiciaire, ces frais seraient eux aussi contestables.

Le 19/10/2020 à 10h 39

La situation est un poil plus compliquée que ça. Il ne s’agit plus d’amende pour le stationnement mais de forfait de stationnement. La législation sur les amendes ne s’applique donc plus.



Ce que ça implique entre autres c’est qu’il n’y a plus aucun « risque » à contester abusivement des stationnements impayés et donc je suppose qu’on doit avoir une masse non négligeable de petits malins qui contestent 100% de leurs « forfaits non réglés ». La gestion de ces contestations, contrairement aux amendes, est totalement à la charge de la municipalité.



Je dit pas que c’est bien ou mal ou que le nouveau système est mieux ou moins bien que le précédent. Par contre le nouveau système ouvre une faille potentielle pour ceux qui voudraient abuser.



Par contre résumer ça à « tout faire pour inciter les gens à contester » me semble être un jugement à l’emporte-pièce en dépit du contexte.



En dix ans de vie en ville, j’ai jamais pris une prune de stationnement injustifiée. Je dit pas que ça arrive pas mais ça semble pas être un phénomène d’une telle ampleur qu’il faudrait qu’on investisse des dizaines de milliers d’euros (publics!) dans la gestion des services de contestations.

Le 19/10/2020 à 19h 06


Arkeen a dit:


Fichtre … est-ce bien intelligent de suivre les conseils de qq’un qui a des intérêts financiers directs à dire ce qu’il dit ?.. Non pas qu’il ai raison ou tord, mais dans un cas comme dans l’autre, c’est pas tellement lui qu’il faut écouter (ou relayer), mais plutôt tous les autres (et ils sont nombreux) qui ne biaiseront pas leur opinion pour leur intérêt personnel.



Pour reprendre un exemple bien connu, c’est un peu comme écouter un cigarettier parler de l’impact des cigarettes sur la santé ou sur l’environnement. :fumer:


J’ai une très bonne nouvelle pour vous, il est possible d’écouter plusieurs personnes différentes, même si elles ont des visions des choses différentes, des points de vue, et des intérêts différents.



À moins que l’on n’aie pas la même définition du mot mais que pour vous « écouter » soit synonyme de « prendre pour argent comptant ».

Le 18/10/2020 à 10h 33

En même temps si je ne dis pas de bêtise, c’est une web app à 100%. Je sais pas si ça utilise Électron mais c’est tout comme.



Bienvenue dans le monde moderne.

Le 17/10/2020 à 17h 06

Je trouve qu’en vieillissant le temps passe bien plus vite :craint:



Et c’est très bien ainsi comme ça j’ai moins à attendre entre deux fournée de Flock.

Le 16/10/2020 à 17h 10

Quand ça coûte pas un rond, que ça revend pas tes données bancaires (en tout cas leur privacy policy ne mentionne rien de tel), et que 80% des benefs d’une commission qui va habituellement à ta banque sont utilisés pour planter des arbres (Ecosia publie les rapports de ses dépenses, ne distribue pas de dividendes à ses actionnaires et investit effectivement tous ses bénéfices dans la reforestation) … franchement comme Greenwashing y’a des techniques bien plus rentables.

Le 16/10/2020 à 16h 03


(reply:1831305:UtopY-Xte)


Dans leur FAQ ils indiquent qu’ils peuvent fabriquer 30k cartes avec un seul arbre et qu’il ne leur faudra que quelques arbres pour créer la totalité de leurs cartes. De plus il est aussi indiqué qu’avant l’expédtion tu pourras choisir de ne pas recevoir la carte mais de te contenter de la carte Apple/Google/Samsung Pay

Le 15/10/2020 à 21h 45

Sur mon S10e je pouvais choisir d’avoir une barre supérieure pleine, noire. Du coup le poinçon se confondait entre l’heure et les notifications. Esthétiquement c’était exactement colle une bordure.



Je suppose que tu dois pouvoir aussi faire ça chez OnePlus.



Bon après je suis retourné chez la marque à l’encoche alliés autant te dire que le poinçon me dérangerait pas tant que ça finalement.

Le 14/10/2020 à 20h 39

J’ai pas dit que ce qu’Apple faisait était bien ou mal. Ni qu’elle le faisait pas parce qu’elle est à la bourre. J’ai juste dit que votre premier commentaire n’avait aucun rapport les faits énoncés par l’article.



Apple s’est associé à Google pour lancer l’initiative CHIP. Apple a open sourcé l’ADK de HomeKit qui sera vraisemblablement la base technique de ce parternariat. Donc Apple et Google sont en train de créer un système domotique qui fonctionnera sur leurs deux plateformes et ce de manière ouverte.



C’est juste un fait et votre premier commentaire dépeint une situation opposée à cette réalité.



Le fait qu’Apple et Google font évidemment ça parce que c’est juste nettement moins galère que de nouer des partenariats dans tous les sens, qu’Apple agit contre sa propre nature historique de conception d’écosystèmes fermés … tout ça a beau être potentiellement véridique….



… ça ne change rien au fait que quand vous parlez d’une volonté de fermeture de l’écosystème et que vous comparez ça aux protocoles fermés existants, vous avez faux.



Quand vous dites que ce projet va contre a retro-ingénierie alors qu’à priori les spécifications seront publiques et les droits d’implémentations inexistants, c’est aussi faux.



Le fait qu’Apple et Google soient les entreprises les plus méprisables de notre époque (et encore, ne boudons pas Amazon) ne change rien au fait que CHIP sera probablement un bon coup de pied pour une domotique plus standardisée. Ou pas. Mais ce sera déjà mieux que la multitude d’écosystèmes fermés tous basés sur du ZigBee juste assez modifié pour que ça marche que sur la box de la même marque que tes ampoules.

Le 14/10/2020 à 16h 13

Franchement, c’est lourd. Si tu lis l’article que tu commentes et les articles précédents sur le sujet, tu lirais qu’il est fait mention de CHIP, qui est à peu près tout l’inverse de ce que tu dénonces. Rappelons aussi qu’Apple est tellement fermée sur la question de la domotique, qu’elle a opensourcé il y a de cela quelques mois son HomeKit Accessory Development Kit permettant de fait à n’importe quel fabriquant d’implémenter le support HomeKit sans avoir à demander la permission à Apple.

Le 14/10/2020 à 11h 39

Je doute quand même que Apple donne gratuitement à DDG l’accès à leur infra/API. Pour Apple, faut qu’ils puissent en tirer des bénéfices.



Google faisait pareil avec Maps et ont eu ce qu’ils voulaient : écraser tous ses concurrents et que tout le monde utilise le service, jusqu’à le faire payer maintenant pour beaucoup d’utilisations (les quota d’appels à l’API maps pour rester gratuit sont maintenant dérisoires par rapport à avant).



Pas possible qu’Apple ai la même ambition vu son concurrent, donc faut qu’ils fassent leur beurre autrement, à voir comment avec DDG vu qu’on a pas clairement l’explication.

Perso ma boule de cristal me dit qu’Apple cherche juste à être copains copains avec DuckDuckGo et qu’ils ont l’intention à terme de les racheter pour virer Google comme moteur de recherche par défaut sur Safari. C’est gros comme une baraque et je voit déjà Tim Cook annoncer fier comme tout sur scène que le dernier bastion de Google sur iPhone n’existe plus.



Mais c’est ma boule de cristal.

Le 14/10/2020 à 10h 24


Ozwel a dit:


Tu te taperas tjs les 2L senteur fraise et la grosse chiasse à 4h du matin pour passer au bloc à 8h du matin.



Par contre ça t’évitera l’anesthésie générale.


Ca sent tellement le vécu que je ne peux que t’émettre de la compassion.

Le 14/10/2020 à 09h 29

Ah c’était donc ça. Du coup je suis pas allé sur Twitter :/

Le 13/10/2020 à 15h 09

Pourtant



if (bidule and not machin)


c’est du c++ standard :D

Je l’apprends :chinois:

Le 13/10/2020 à 12h 36

Tout dépend, si tu le démarre en C++20, ça passe :transpi:

Pour être honnête j’ai plus touché à C++ depuis mes cours. Ça va bientôt faire une décennie. Donc je suis bien incapable de te dire dans quel état est l’écosystème C++ aujourd’hui. Donc je balance peut être des idées reçues (j’espère pas, et j’espère qu’on me reprendra si c’est le cas).



J’ai aussi une pointe de rancœur contre ce langage parce qu’il me semble être celui qui a lancé la mode toujours aussi présente aujourd’hui des “symboles partout dans le code”. Symbole au sens scriptural du terme, ceux qui rendent le code fatigant à lire pour des humains du genre if(!machin && bidule) au lieu de if bidule and not machin. D’ailleurs je suis déçu que Rust ne soit pas plus verbeux (au sens purement de la syntaxe). Pourtant Python devrait être une inspiration en terme de compromis verbosité/clarté.

Le 13/10/2020 à 08h 37


jotak a dit:


Je trouve Rust très intéressant aussi mais je ne le verrais pas enseigné en premier langage parce qu’à mon avis trop susceptible de dégoûter un paquet de monde, la courbe d’apprentissage étant ardue, je pense que ça peut convenir à des écoles un peu élitistes mais pas à un système plus généraliste.


Fait intéressant, je trouve au contraire que tout ce qui est difficile dans l’apprentissage de Rust c’est de devoir mettre de côté toutes mes habitudes de développements sur des langages à GC. Et je ne parle même pas des mauvaises habitudes, mais bien de patterns de programmation tout à fait respectables qui ne sont en fait implémentables que dans des langages orientés objet avec héritage de classe et avec garbage collector.



Ce qui me pousse à continuer à apprendre Rust, c’est que malgré le fait que j’en chie à faire compiler le code que je pond, le langage en lui même (en relecture par exemple) est vraiment “simple”.



Ce qui est difficile c’est justement que le compilateur te force à réfléchir à des trucs (gestion de la mémoire, pointeurs, heap/stack) que tu avais vu et totalement compris en cours mais que tu oublies largement quand tu fais du C# ou du JS au quotidien.



Ma conclusion, même si on peut en débattre, c’est que Rust est au contraire un excellent langage à apprendre au plus tôt, quand tu n’as pas encore pris des tonnes d’habitudes professionnelles et que les notions qu’il demande de connaître sont fraîches du cours précédent.



Je le voit même comme un excellent remplaçant académique à C++ qui contrairement à C++ est un langage intéressant à avoir dans une boite à outil de dev professionnel (parce que bon, dans le monde pro, ça devient un peu déraisonnable de démarrer un nouveau projet en C++ en 2020 à moins d’y être forcé)

Le 12/10/2020 à 16h 08

Oh purée, en lisant ton article j’ai enfin compris pourquoi “if let”. J’ai toujours pensé que c’était juste un raccourci pour un “match simplifié”, du coup je trouvais le nommage complètement débile.



Mais en fait c’est juste pas du tout ça mais juste le retour de l’expression de la destructuration (let Machin(y) = x) qui est passé au if. Mind blowing

Le 12/10/2020 à 10h 21

J’avais lu je ne sais où que Rust s’appelait Rust (rouille en français donc) parce que la rouille est ce qu’il y a de plus proche physiquement du metal (bare metal, langage bas niveau toussa toussa) mais je trouve plus ma source et apparemment l’inventeur du nom s’amuse à donner une explication différente à chaque fois qu’on le lui demande.

Le 13/10/2020 à 13h 13

Parce que ça fait plus de 30 ans qu’ils sont les meilleurs que ce soit sur le GP ou sur le Pro. Y’a pas grand chose à consolider.



Parce que rien que la licence 5G leur à couter 1Milliard, à comparer à ce que leur à couter djingo..



Parce que le problème des infrastructures télécom c’est qu’elles nécessitent énormément d’investissement et que pour chaque client y’a un coût fixe par client, la ou les services, on a besoin de beaucoup moins d’investissement et que chaque nouveau client ne coûte pas grand chose. Donc il est plus facile de marger sur des services que sur de l’infrastructure.



Parce qu’ils ont peur de se faire bouffer par les OTP (globalement GAFAM + netflix) sur la partie service qu’ils ont déjà (apple fait des SIM virtuelles et google des box internet par exemple) ce qui leur supprimeraient les rentrées d’argent via les services ainsi que leurs contacts avec les clients. Et qu’une fois que t’as perdu le contact client ils ne leurs resteront plus qu’a réduire leur marge pour se différencier des autres opérateurs (soit en investissant dans de la qualité soit en descendant les prix).



Et parce que c’est inhérent aux services que pour 10 qui se lancent 1 réussisse. Que ce soit google, apple, amazon ou facebook pour un projet qui réussi y’en a 10 qu’on échoué.
Pour google on parle de 160 échecs pour quoi une dizaine de réussite ? Et encore la poule aux oeufs d’or reste google Ads même 20 ans plus tard et la plupart des réussites sont des rachats : https://killedbygoogle.com/

Je crois qu’on s’est mal compris. Évidemment qu’Orange comme chaque entreprise doit diversifier ses sources de revenus. Et que la meilleure façon d’y arriver c’est de tenter, échouer, tenter, échouer …



Cela dit j’ai l’impression qu’Orange souffre d’un mal assez commun en France (pas que mais on est balèzes) de ne pas savoir qui elle est et de ne pas s’appuyer sur ses vraies forces pour se diversifier.



Ce que je leur reproche c’est pas de tenter des trucs, mais de tenter des trucs sur lesquels ils ont aucune légitimité si ce n’est que d’avoir un peu de cash de côté.



Google ou Amazon même si ils font parfois ce genre d’erreurs, ont plutôt des diversifications organiques : AWS ne s’est pas monté parce que Amazon s’est dit que ça serait un bon marché mais parce qu’ils ont eu l’excellente idée d’industrialiser ce qu’ils faisaient déjà pour eux même.



Google ne se lance pas au hasard dans les assistants vocaux parce que c’est le futur mais parce qu’ils ont un solide capital intellectuel qui les rend indépendants en terme d’intelligence artificielle et que placer des micros chez tout le monde est un vecteur extrêmement solide d’augmentation des revenus liés à la pub.



C’est pas un problème d’essayer des trucs, tant que ça reste dans un domaine où tu as un avantage technique. Sinon tu te retrouves à être une entreprise postale qui fait mal de la bancassurance. Pour les domaines où tu n’as pas de légitimité technique à te lancer, tu fais comme les GAFAM : tu laisses des petites startup plus agiles faire le taf que ta machine bureaucratique n’est plus capable de gérer et tu lâches les millions sur leurs fondateurs.



Un exemple français de ce que j’essaie de dire, même si ça commence à dater, c’est Bouygues Telecom. Les mecs se sont pas dit “le téléphone mobile c’est le turfu, on met des millions dessus”, ils se sont dit “le téléphone mobile c’est le turfu et avec notre position de leader du BTP, on est capable de déployer un vrai réseau en temps record en négociant à peine avec les collectivités”.



Pour en revenir à l’article : Orange n’avait aucune légitimité pour sortir Djingo : ils sont pas particulièrement spécialistes en IA (et c’est pas grave) et ça ne créait aucun avantage pour leurs autres business (et tant mieux). Si ils voyaient un intérêt financier à être sur ce marché, ils auraient mieux fait d’acheter un acteur comme Snips (français, racheté par Sonos).



Idem pour Orange Bank, même si leur réseau de boutique rend le truc un peu plus crédible, ils auraient mieux fait de racheter une fintech française comme Lydia et l’intégrer à leur réseau de boutiques, plutôt que d’y aller de leur petite webapp développée à l’arrache.

Le 13/10/2020 à 08h 22

Par conception elle est déjà utilisable avec Alexa.
djingo.orange.fr Orangepage 5

Tu sais que David_L à qui tu réponds avec une preuve du support d’Alexa par Djingo est aussi la même personne qui a écrit l’article sous lequel tu commentes.



Qu’il a écrit quatre fois le mot “Alexa” dans cet article.



Il a aussi déjà répondu à ton premier commentaire pour te dire qu’il avait déjà mentionné ce support dans l’article.



Du coup … lis l’article ?

Le 13/10/2020 à 08h 18

Oui, mais ce ne sont pas non plus des perdreaux de l’année sans moyens ;) Et la décision de se lancer ou pas, avec un produit en propre, plutôt que de construire sur un écosystème existant parce qu’ils sont partis trop tard sur ces sujets, ils la prennent en conscience.

“en conscience” oui mais en ignorant volontairement les signaux d’avertissement.



Orange est un très bon opérateur au sens technique du terme, quasi le seul avec qui tu peux être tranquille sur la fiabilité de ta connexion.



Mais Orange est aussi une très belle machine bureaucratique à bullshit capable de balancer des millions dans de la R&D soit totalement à contresens de l’histoire, soit à la bourre par rapport aux autres acteurs (le cas de Djingo), soit à l’arrache (mais à la bourre quand même) comme Orange Cash. Des fois j’ai l’impression qu’ils fonctionnent comme si on était encore dans les années 90 et que la concurrence du reste du monde n’était qu’une vague vision futuriste.



C’est vraiment un truc que je pige pas trop, c’est à la base une boite de gestion d’infrastructures et qui le fait bien et l’avantage des infrastructures c’est justement d’être globalement à l’abri des aléas du marché. Du coup je pige que dalle à leur stratégie de balancer des millions à droite à gauche au lieu de les utiliser pour consolider leur position quasi inattaquable d’opérateur haut de gamme.

Le 12/10/2020 à 15h 27


(quote:1830083:j34n-r0x0r)
Ça c’est quand on s’imagine que les tarifs ne sont déjà pas suffisamment agressifs et que les appareils difficilement réparables (+/- = économiquement non réparable) ne sont déjà pas recalés.



Dans ce monde très “client centré” il serait intéressant parfois de se demander ce qui est réellement arrivé aux tarifs des équipements depuis 30-40 ans et de ce que ça implique sur le salaire de ceux qui réparent (sans parler de l’augmentation des cotisations).



Ça me fais vraiment penser aux mecs qui reviennent d’Inde et qui raconte “eux ils réparent encore la bas et ça ne nous a presque rien coûté” et quand tu demande si c’est une vie acceptable pour leur progéniture ou si ils accepteraient d’être payé le même tarif “ha non sûrement pas”.



Bref. :fumer:


Et du coup j’ai du mal à voir en quoi c’est incompatible avec ce que j’ai dit : si l’état “subventionne” les réparateurs, la rentabilité des réparations augmente : tout le monde est content.



Je ne dit pas que ça va magiquement résoudre le problème des produits irréparables by design ou des salaires de merde des gens qui font ça.



Mais avec un peu de volonté politique il y a moyen de financer ça vie une taxation bonus-malus où le constructeur est taxé à hauteur d’un montant proportionnel aux appareils déclarés comme non réparables.



Si on arrive à faire passer ne serait-ce que quelques petits % d’appareils dans la case “économiquement réparable”, ça représente déjà des tonnes de matériaux qui ne finiront pas à la benne. Parce qu’une fois à la mer il n’y a plus tellement de différence entre un wiko hs à 100 balles et un iPhone hs à 1000.

Le 12/10/2020 à 10h 33

C’est pas idiot du tout mais quitte à ce que l’état finance le marché de la réparation, autant donner le crédit d’impôt directement au réparateur comme ils l’ont fait avec la prime de réparation de vélo post confinement.



On doit pouvoir empêcher les réparateurs de répercuter le prix sur la facture.



Par exemple en basant le montant du crédit sur le volume de réparations plutôt que sur le coût, on encourage les boutiques à avoir des tarifs agressifs pour faire du volume. En bonus on pourra rapidement épingler les appareils irréparables : ce seront ceux que les boutiques rechigneront à réparer.

Le 09/10/2020 à 17h 48

Vous êtes complètement à côté de la plaque si vous n’entrapercevez pas, même de loin, le danger de ces entreprises pour nos démocraties (aussi imparfaites soient elles) .



En fait quasiment aucun courant de pensée économique n’a osé prétendre un jour que des entreprises monopolistiques géantes étaient quelque chose de soutenable.



Ces « mega entreprises » sont aussi dangereuses pour les états forts que pour les partisans de la libre concurrence.



Mais bien sûr si vous pensez que la récompense ultime de la réussite est un pouvoir sans limite sur le reste du monde, je comprend votre point de vue. Cela dit il me semblait qu’idéologiquement le « rêve américain » s’arrêtait à la promesse de devenir milliardaire, pas de prendre la place des États.

Le 09/10/2020 à 17h 36

La vache ça donne la banane !



Déjà l’article est bon, bravo Vincent !



Et ça fait plaisir de voir que ce rapport d’enquête est allé tailler dans le dur aussi profondément. Les politiques américains ne pourront plus feindre de ne pas être au courant (enfin Trump si puisqu’il n’a pas la moindre once d’honneur, mais gageons qu’il n’en a plus pour longtemps).



Les réactions des départements marketing respectifs en fin d’article étaient bien sûr prévisibles mais n’en sont pas moins à vomir tellement elles sont des dénis des institutions démocratiques.



J’ai quand même un peu peur que la prochaine étape pour les GAFA soit l’utilisation de leur force de manipulation de l’information pour décrédibiliser les états démocratiques aux yeux des peuples. Il va peut être falloir réagir assez vite en fait.

Le 06/10/2020 à 11h 52


(reply:1828747:Paul Muad’Dib)


Là comme ça au hasard :




  • un service de boite mail / calendrier / etc …

  • un cloud à la dropbox / google photos / whatever

  • un service de messagerie instantané

  • un vrai password manager

  • un vpn si vraiment ça leur chante

  • un “réseau social”



J’ai mis au hasard et j’en ai oublié plein mais j’ai tenté de mettre dans l’ordre de ce qui - selon moi et la vision que j’ai de leur clientèle cible - cartonnerai.



En plus dans tout ça y’a vraiment plein de trucs qu’ils pourraient tenter à moindre frais tellement l’écosystème foisonne de solutions opensource éprouvées. Genre un service mail, franchement, ok c’est chiant à maintenir mais quand même, c’est à leur portée. Tu enrobes ça dans un beau packaging “Thunderbird+” et ça se vend comme des petits pains.

Le 06/10/2020 à 09h 20

Le monde entier : “ah si seulement une boite comme Mozilla pouvait fournir des alternatives payantes et de confiance aux outils proposés par les GAFAM”



Chez Mozilla : “les gars, j’ai trouvé comment gratter au moins 100 balles de CA par mois. Bon, on se met encore nos partenaires bénévoles historiques à dos mais on n’a pas une seule ligne de code à pondre. Si on met l’équipe thunderbird sur le coup ils pourront tenir leur objectif annuel de ne pas sortir la moindre nouveauté cette année encore”.



Mozilla pourrait se faire des montagnes de thunes de manière éthique si ils avaient le moindre petit goût du risque. Mais apparemment on n’a pas le goût du risque quand on a été élevé avec une cuillère en argent dans la bouche :(

Le 06/10/2020 à 09h 51


Tandhruil a dit:


Franchement je n’ai pas pris l’avion souvent, mais je ne vois pas le gain qu’il y a a éviter de montrer son passeport et son titre d’embarquement avant de passer la fouille et l’embarquement. Le seul bénéficiaire ce serait Vinci lui même vu qu’il pourrait réduire sa masse salariale, et encore ça ne doit pas concerner grand monde.


Non, si tu met de côté ce qui va pas (quasi tout) dans ce système, ça répond quand même à une problématique de gestion des flux humains. C’est quelque chose d’assez réel dans les grands aéroports : il y a des milliers de personnes qui circulent dans tous les sens, ce sont de vrais labyrinthes



Et il suffit d’un type paumé pour mettre un avion en retard : soit l’avion l’attend, soit il part sans lui mais il doit dans ce cas débarquer son bagage en soute. Bagages qui sont entassés les uns sur les autres dans des containers eux aussi empilés les uns après les autres. Loi du murphy aidant, le passager en retard est forcément celui dont le bagage est dans le container du fond, celui inaccessible sans décharger TOUS les bagages.



Il y a donc un réel gain à rendre les flux de personnes les plus efficaces possibles dans les aéroports.



Bon, est-ce que ce truc est une solution raisonnable à ce problème, ça je ne sais pas. (spoiler : non)

Le 06/10/2020 à 09h 07

Haha, c’est vrai ça. Enfin remarque tu peux prendre l’avion à la place de ton jumeau sans soucis aujourd’hui aussi.



Là c’est plus drôle si les deux voyagent ensemble et que le portique ne s’ouvre que pour le premier :D

Le 06/10/2020 à 08h 30

Franchement bravo, y’a de quoi être patriote.



Notre brave entreprise nationale qui nous sort une belle « première mondiale » qui « s’appuie sur un socle technologique composé d’un système biométrique ainsi que d’une solution de marketing relationnel ».



Franchement, comment ne pas être fier de la french innovation. Le tout avec un « time to market » digne des meilleures blagues d’humour de situation (la comédie française).

Le 06/10/2020 à 09h 03

C’est peut être moi qui vit un peu trop dans le monde des licornes aussi :mrgreen:



Tu me fais d’ailleurs penser qu’il faut que je regarde du côté des aides pour wikipédia que je peux apporter maintenant que j’en ai le temps et les capacités :chinois:

Perso je fais un don mensuel récurrent (3€ de mémoire) depuis des années (depuis mes premiers salaires je crois). Dans mes souvenirs c’est assez facile à mettre en place.

Le 06/10/2020 à 07h 12


TabDambrine a dit:


Je suis d’accord à 100% avec toi mais je suis un poil plus optimiste sur ce point précis : on sort des balbutiements de l’informatique et on va vers de plus en plus d’interopérabilités et d’ouvertures. De ce fait je suis assez optimiste sur le fait que le savoir-faire nécessaire pour accéder aux connaissances (sauf volonté type dictateur comme tu le soulignes) sera bel et bien présent dans le futur même si il y a un grand cataclysmes. Je suis de l’avis de ceux qui pensent que l’humanité peut et va s’adapter suffisamment vite à tout et n’importe quoi (avec des pertes bien entendu) et que seul un cataclysme planétaire sera fatal et qu’il n’y aura plus rien à conserver ni personne pour le retrouver dans le futur.


C’est marrant je fais le constat extrêmement inverse mais ce n’est peut être qu’un ressenti :



Je trouve qu’il y a eu une sorte de combat idéologique au milieu des années 2000 pour l’interoperabilité et la standardisation mais j’ai l’impression que ce combat est terminé, ou plutôt que ses résultats ne sont finalement pas ceux attendus. Personnellement j’ai l’impression que la donnée est de plus en plus centralisée chez quelques acteurs, que les protocoles pour y accéder sont de plus en plus propriétaires (au sens volontairement pas documentés).



Le seul truc qui me semble assez à l’épreuve du temps tellement il est exceptionnel (une merveille de l’humanité à mon sens) c’est Wikipedia. Parce que je ne voit pas Wikipedia fermer avant longtemps et que l’archivage fait déjà parti de leur mode de fonctionnement (et est vivement encouragé, les outils clé en main étant fournis).



Pour moi c’est le seul et unique service web aujourd’hui qui appartient réellement à toute l’humanité et qui pourra facilement être sauvé. C’est aussi le seul qui est à l’abri de fermer du jour au lendemain pour cause de mauvaise rentabilité : si il se retrouve en danger j’ai totalement confiance dans les dons exceptionnels (il suffit de quelques riches un peu humains et ça existe) ou les forks.

Le 05/10/2020 à 15h 57


TabDambrine a dit:


M’est d’avis que rien n’empêcherait ce dictateur d’en faire autant avec les livres, avec les mêmes tentatives de résistances et d’oubli…


Sauf que dans le cas du livre, il suffit d’un seul livre introuvable et oublié au fond d’une baraque pour que le contenu soit retrouvé 100 ans après. Le même contenu sur un serveur pourtant accessible à la planète entière disparaîtra dès le premier défaut de paiement du dit serveur. Et si il en reste quelques copies individuelles faites par quelques gens précautionneux, le support de ces copies ne tiendra même pas quelques décennies.



Mais oui, à la fin on est d’accord : on doit archiver le savoir sur le plus de supports possible.
L’argument que j’essaie de défendre, c’est de ne surtout pas croire que le numérique est suffisant pour ça. Pour donner un exemple plus concret : bon courage aux historiens des siècles à venir pour expliquer l’élection et le mandat de Trump, les événements sociaux économiques actuels quand irrémédiablement nos réseaux sociaux et nos journaux en ligne fermeront leurs portes (ou seront remplacés).



Les seules choses qui pourront les sauver seront bien les journaux papier archivés, et pas la clé USB illisible de Jean-Dupont qui avait pourtant archivé tous les articles journalistiques des 20 dernières années.



Là où je recolle avec l’article, c’est que justement ce genre d’encyclopédie serait une aubaine pour une civilisation future qui devrait se reconstruire à partir des quelques ploucs qui auraient survécu à je ne sais quel cataclysme planétaire.

Le 06/10/2020 à 08h 41

McAfee qui se fait arrêter pour {insérer un fait délictuel / un crime} et qui risque la prison, ça de vient un peu un marronnier de la presse tech non ? Il en est où de ses histoires de meurtre et autres faits sordides ?



Si il y a bien un truc contre lequel s’est battu John McAfee pendant des décennies, c’est pour qu’on enlève son nom de l’antivirus vendu par la boite dont il a démissionné en 1994 et qu’il a revendu à Intel en 2010.



Je cite Wikipedia pour l’annecdote :




En juin 2013, il réalise et diffuse une vidéo humoristique dans laquelle est expliqué comment désinstaller… McAfee. Cette vidéo, particulièrement provocatrice où l’on voit McAfee prendre de la drogue et être avec des prostituées, avait été visionnée par plus de 8 millions d’internautes.



Lassé par ses nombreuses excentricités, le président d’Intel (détenteur de l’antivirus McAfee), annonce en 2014 que le nom McAfee va être abandonné au profit de Intel Security.



John McAfee s’est dit réjoui de cette décision, considérant que son nom était associé au « pire logiciel du monde ».



– John McAfee - Wikipedia