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Tsinpen

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519 commentaires

Le 10/06/2019 à 16h 09







Idiogène a écrit :



Impossible de contrôler. Donc qui a la maitrise des réservoirs aura la maitrise des robinets. L’humanité n’est pas faite pour utiliser internet, c’est un fait sociologique qui s’aggrave.





L’humanité, je ne serais pas aussi négatif et péremptoire que ça, mais en tout ça vu ce que ça pollue (conso d’énergie, de ressources), la planète n’est pas faite pour avoir cette humanité 🌱

Et dire que Facebook fut une “jeune pousse” en son temps… <img data-src=" /> !







Idiogène a écrit :



En quoi mon frigo aurai-t-il besoin de parler à mon téléviseur ? Et puis après quoi, je devrais payer la porte pour sortir de chez moi ? <img data-src=" />





Sans déconner ? T’as vu le nombre de gens qui doivent payer leur voiture ou les transports pour sortir ? <img data-src=" />


Le 09/06/2019 à 17h 38







Idiogène a écrit :



Et quid du routage en onion, OV ou OW ?





Bah ça fait pleurer, sauf sous le robinet ou bien en sachet 😭

De toutes façon comme l’onionage sert à cacher l’identité numérique, ça me semble incongru d’imaginer une interopérabilité entre du réseautage larmoyant et non-larmoyant… ? Tu as peut-être un (contre-)exemple ? À moins que tu ne penses à un simple tunnel onionique ?







Idiogène a écrit :



Si parler d’inter-opérabilité veut dire inter____opérateur, alors on parle d’opérateurs.





Pas nécessairement ; du moins pas dès lors que la “brique logicielle” qui permet l’accès au réseau peut fonctionner (1) en local et (2) en P2P et que (3) les données ne sont pas stockées qu’en local (donc cela permet à Mme Martin-Pêche-Muche d’éteindre sa machine en sachant son profil social accessible).







Idiogène a écrit :



Vu qu’on sait que ce sont les ordres des routeurs qui sont interopérables… pas compliqué de définir ce qu’est l’inter-service qu’on cherche et par suite les services. <img data-src=" />



On peut dire qu’ActivityPub c’est le routage woueb de demain oui. C’est un PROTOCOLE.





C’est pas un standard pour autant, comme le HTML ou le HTTP… qui ont connu leur lot d’évolutions propriétaires, non ?

Et puis, est-ce que AP satisfait à mon n°(3) ci-dessus ? Il n’y a à mon sens que là que peuvent apparaître des opérateurs légitimes (OL) en tant qu’entités de stockage dans un environnement complètement interopérable ; et se pose alors la question de leur financement : actuellement FB n’accède qu’aux profils de ses utilisateurs, mais dans un système interopérable, qu’est-ce qui l’empêcherait de collecter des données sur les autres ? Comment contrôler qu’il ne le feraient pas sans espionner tout le monde ?

Cette incompatibilité-là n’est pas technique et ce n’est pas un protocole qui peut résoudre cela !

<img data-src=" />


Le 09/06/2019 à 12h 49







Idiogène a écrit :



Plus sérieusement.

(snip 8&gt;&lt;——————— )

L’interopérabilité des services serait peut-être d’introduire une définition légale (qui doit exister pour la téléphonie mobile) d’opérateur virtuel. De là, l’inter-opérabilité des opérateurs virtuels serait repoussée sur les services… mais jusqu’à combien d’opérateurs pourra-t-on empiler les uns dans les autres ? <img data-src=" />





Exactement zéro, puisque ce qu’il faut définir c’est la notion de “service” nomdidiou <img data-src=" />

Une fois celui-ci défini on peut le rendre interopérable au moyen de n’importe quelle technologie centralisée ou décentralisée, peu importe qu’elle soit routée ou déroutée. Autrement dit peu importe l’idée d’opérateur pourvu qu’on ait la brique logicielle interopérable à portée d’utilisateur (portée locale ou portée distante)…

C’est toi en fait qui veut qu’il y ait des opérateurs virtuels (ou OV) que tu penses comme des entités contrôlées (type entreprise ou institut privé ou public), alors qu’en partant de l’idée de définir le “service” on arrive à voir que ces OV ne peuvent qu’être virtuellement virtuels (ou OW), c’est à dire uniquement des “briques logicielles” non contrôlées de manière centrale, mais éventuellement développées de manière coordonnée (bah oui faut bien que ça fonctionne).

<img data-src=" />


Le 09/06/2019 à 12h 49







Idiogène a écrit :



On peut en faire des kilomètres.





Prise au pied du mot, cette expression parle de la longueur d’un texte écrit… Peut-on en faire des années-chaumières ?

Pour un poche, la ligne à 8,5cm ; 36 lignes par page et 600 pages au total (un bon roman), ça donne 1km 836. Donc un bon roman à lui tout seul ne fait pas des kilomètres !

Sachons qu’une année-chaumière mesure 9 460 730 472 580,8 km dans le vide (d’après Wikipédia).

Donc il faut écrire à peu près 5 152 903 307 506 d’équivalents bon romans (ou ÉBR) pour en faire une année-chaumière (oui, plus de cinq mille cent millions de milliers d’ÉBR).

Question n°1 : combien y-a-t-il d’ÉBR sur Terre ?

Question n°2 : dans l’hypothèse probable où il y en aurait moins de cinq mille cent millions de milliers, est-ce que cela ne prouve pas que la célérité de la chaumière dans le vide est aussi une limite à l’esprit humain ?

<img data-src=" />


Le 08/06/2019 à 17h 56

Que nenni, c’était une question piège ! Ce “cosmologique” est un abus de langage et parfois il est important de rappeler les mots à leur sens. Ainsi, ce rayonnement de fond diffus est apparu à la suite d’un phénomène quantique (recombinaison des électrons avec les noyaux), donc il n’est pas faux de le qualifier de “cosmoquantique” ! Ce terme est néanmoins inusité car bien trop pédant, mais cela n’est qu’une question de forme, pas de fond !



J’en reviens donc aux “services” et aux “services informatiques”… définissons déjà ce qu’il sont pour pouvoir en assurer l’interopérabilité : le flou sur leur sens ne peut que servir ce que tu as nommé « le téléphone des années 2010-2020 mais avec l’esprit des années 50 derrière ».



N’oublions pas que les Lumières qui ont inspiré nos Révolutions eurent grand besoin d’Encyclopédistes <img data-src=" />

Le 08/06/2019 à 16h 49







Idiogène a écrit :



Oui une autre “informatique” est possible mais si (…)







Bien que la mise en équations relativistes de l’univers suggère son infinitude spatiale, il est possible de calculer une valeur définissant la célérité de la lumière photonique dans une absence de milieu, ce qui limite l’observation à une distance égale à l’âge de son plus ancien objet lumineux : le fond diffus cosmoquantique ou bien était-ce cosmopolitique ?… <img data-src=" />







Idiogène a écrit :



Heureusement tout ceci est virtualisé sur des petites machines de turing inoffensives. <img data-src=" />







D’où la question qui fâche : est-ce le fait d’imaginer la finitude antétemporelle de l’univers qui limite la célérité de la lumière et donne une limite spatiale à l’univers ; ou bien est-ce le fait que la célérité de la lumière soit un nombre réel qui donne un âge et une limite spatiale à l’univers ?

Demande donc ça à Turing et à ses machines si tu l’oses…. <img data-src=" />


Le 08/06/2019 à 15h 09







Idiogène a écrit :



On parle de services informatiques…





Oui eh bien je disais que juste ajouter cet épithète ne qualifie pas le sens qu’on veut donner au “service”, mais uniquement l’outil technologique vecteur dudit “service” sans le définir correctement, donc, un peu comme dire “une voiture allemande” ne permet pas de savoir si c’est un modèle réduit ou un modèle roulant. cf. mon 4ième paragraphe où j’ai donné 2 définitions différentes et opposées du “service”, qui peuvent co-exister dans un monde numérique interopérable non-monopolistique. <img data-src=" />







Idiogène a écrit :



je n’ai pas à subir le pull en plein été et à seulement m’en plaindre en pondant un énième like sur les tongs





Cet argument me semble trop simpliste : il y a des phénomènes météo complexes à l’œuvre dans le “like” tout comme dans le “dislike”, mais ce ne sont pas les mêmes. Ton exemple est très parlant, puisqu’arrivé l’hiver tu voudras probablement retourner ton pouce, et à nouveau l’été suivant… Est-ce l’objet d’un réseau social de “liker” la pluie et le beau temps ? (je suis ouvert à toutes les réponses qui ne contiennent pas “machine” et “Turing” dans la même phrase <img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" /> )


Le 07/06/2019 à 13h 13







Zerdligham a écrit :



Je suis tenté de répondre point par point, mais ça va faire un roman, donc je vais essayer de synthétiser <img data-src=" />







…Pas faux <img data-src=" />



Si je regardes à tout le paramétrage qui est apparu dans mes comptes en ligne au cours des 2 dernières décennies ; je vois bien qu’il y a un gros effort de transparence, mais je vois surtout que ça donne beaucoup trop d’options à configurer. Je ne sais pas sur quoi il est le plus facile d’agir entre la transparence des sites et la connaissance technique des usagers, peut-être que ça dépend des gens en fait, mais avec trop de transparence il y a risque de noyade dans la complexité (la transparence n’étant alors plus qu’une sorte d’excuse).

Par contre, à chaque fois que j’ai vu sortir un petit logiciel, un addon ou une extension destinée à “aider” à configurer/régler tout ça, ce fut toujours par ouï-dire depuis un autre site ou forum : c’est plus une question sociale que psychologique de mon point de vue. Et dans tous les cas je saurais quoi faire d’un outil d’interopérabilité qui sache “recopier” correctement tous ces paramétrages fastidieux d’un fournisseur à un autre !



La liaison entre transparence et interopérabilité est facile à voir avec l’exemple de la livraison de pizzas : tu connais la recette de ta pizza favorite, et tu peux en demander une avec les mêmes ingrédients à un autre pizzaïolo, mais elle sera toujours différente quand même (donc concurrence bien réelle) ! Tant que la liste des ingrédients est assez courte, tu peux la donner toi-même ; mais si tu imagines une recette avec 5000 ingrédients, il te faudra une structure d’interopérabilité pour transférer la recette d’un pizzaïolo à l’autre… peu importe que le 1er ait été transparent ou pas sur sa recette.



Quand à comment FB te “manipules”, on en revient à cette histoire de linguistique : est-ce un “service” ? Pour FB, apparemment oui, et rendu à la fois aux utilisateurs et annonceurs ; et pour certains utilisateurs aussi. Mais sans alternative suffisamment comparable (et sans interopérabilité pour que les gens y aillent), on ne peut pas vraiment savoir quelle est la proportion de facebookistes qui s’y inscrivent pour ce “service” et quelle est la proportion de facebookiens qui y sont uniquement pour faire comme leurs potes. L’objectif de l’interopérabilité dans un environnement concurrentiel serait de séparer les facebookistes des facebookiens pour que chacun puisse obtenir le “service” tel qu’il considère ce mot (et non tel que FB lui impose), tout en permettant aux deux de continuer à réseauter ensemble (ce n’est pas une guerre !). Et si ça se trouve certains utilisateurs se découvriraient à la fois facebookistes et facebookiens selon leur humeur ou la météo et apprécieraient de pouvoir changer de fournisseur plus facilement.



Désolé de t’avoir vexé avec mes compliments, mais j’en reste sur cette histoire de linguistique : pour moi certains jours (plutôt facebookiens que facebookistes), le “service” contient l’idée que quelqu’un se met à ma disposition (par exemple le serveur m’explique ce qu’il a au menu, puis m’apporte mon choix) ; alors que pour d’autres jours (plutôt facebookistes que facebookiens) le “service” contient l’idée que quelque chose d’immatériel est fourni/demandé à un client/utilisateur (par exemple le prospecteur explique qu’il peut isoler les combles pour moins cher que les autres et avec des conditions de crédits avantageuses sans que tu ne lui ait rien demandé d’ailleurs t’as beau être locataire et pas intéressé tu connais peut-être quelqu’un un voisin de la famille qui serait peut-être intéressé même à l’autre bout de la France voire de l’Europe…). Il ne s’agit pas de “moraliser” l’entreprise, mais de permettre un choix quand au genre de “service” que l’on recherche sur internet ; ce qui est actuellement rendu très/trop difficile par la géantisation des entreprises fournissant certains services de communication (typiquement les réseaux sociaux, mais aussi tout ce qui gravite autour). Ergo, l’interopérabilité, à ajouter aux transparences existantes dans un environnement où une concurrence réelle serait recréée (c’est plutôt ça le point d’achoppement de l’idée).







Zerdligham a écrit :



Et pour conclure, je suis plutôt opposé à ce que l’état force les citoyens à se faire du bien contre leur gré (la notion de bien étant assez subjectiv, ça laisse bien trop de place à l’arbitraire). Sauf exception dument argumentées (la première me venant à l’esprit parle de vaccination). C’est mon côté libéral.







Il ne s’agit pas de forcer mais de reconnaître que ne présenter qu’une seule route n’est pas un choix libre ; pas plus que ne présenter que 2 ou X routes identiques (impossible dans le monde physique, mais faisable dans le monde virtuel).


Le 06/06/2019 à 17h 19







Zerdligham a écrit :



Toute relation commerciale est basée sur un intérêt mutuel, un service qui marche est pas nature un service qui arrange les deux partis. Donc chacun est ‘le produit’ de l’autre.







C’est de la théorie naïve et ça ne tiens pas 5 minutes… Quand on parle des casinos on dit que c’est toujours la banque qui gagne.

Il n’y a pas d’intérêt mutuel qui tienne : ce n’est qu’un cas particulier, lorsque tu as affaire à un vendeur/fournisseur qui n’est pas qu’un acteur économique rationnel et qui développe des qualités humaines (scrupules, honnêteté, intégrité, équité, etc…)

Mais plus les entités économiques vendeuses/fournisseuses de “services” grossissent économiquement et en nombre d’utilisateurs, plus elles ont tendance à se rapprocher de la notion d’acteur économique rationnel. Plus la diffusion “culturelle” de l’idée que ces qualités humaines seraient des défauts au sens économique à chasser, ce qui influence les plus petits et provoque un délitement lent et érosif du tissu social : cf. ton propos ci-dessus où tu dénatures l’idée de “service” en en faisant un simple calcul économique… bof bof bof…







Zerdligham a écrit :



Je ne vois pas pourquoi on interdirait à une entreprise de vendre ce qui l’arrange (si ça m’arrange de vendre de la peinture parce que je sais la produire efficacement, il serait bien incongru de venir m’imposer de vendre des tracteurs sous prétexte que ce serait ce que veulent mes clients).







L’interopérabilité consisterait à définir, clarifier et limiter ce qu’une entreprise vendeuse/fournisseuse de “services” peut acheter/obtenir à/de son consommateur/utilisateur, indépendamment de ce qu’elle vend/fournit. Un utilisateur habitué à fournir des vidéos pour publication en ligne ne peut pas envisager de changer de fournisseur si le nouveau ne propose que la publication d’images fixes… Donc il ne peut pas y avoir d’interopérabilité uniquement montante ni uniquement descendante, c’est les deux à la fois qu’il faut.

Pour revenir sur ton exemple, il s’agit de définir clairement ce que sont les peintures de sorte que tu puisse acheter chez A un pot de peinture à l’eau de tel coloris standard, et chez B un autre pot suffisamment identique pour que le rendu après séchage soit correct (pas de différence de coloris, de texture, etc.). Même si cette comparaison avec les peintures a ses limites, il existe bien des standards à propos des coloris ; et pareil pour les tracteurs au niveau des connexions avec les remorques, au niveau des systèmes hydrauliques, etc. Je vois pas où ça empêcherait la concurrence ?!?!? ???







Zerdligham a écrit :



Ce qui est critiquable chez les géants web modernes, c’est que l’utilisation de l’utilisateur n’est pas loyale, parce que l’utilisateur n’est pas conscient de ce qu’il paie au fournisseur du service. Je serais personnellement en faveur d’une législation plus radicale sur l’utilisation des données personnelles avec un truc du genre ‘il faut une autorisation explicite pour tout usage de tout tracking (en mode n*m autorisations s’il y a n usages de m tracking).







Il y a besoin d’interopérabilité entre les services pour que l’utilisateur puisse comparer ce qu’il fournit à chacun de manière assez claire… Actuellement, c’est une jungle illisible, et la multiplication des autorisations n’aide pas (en tout cas pas moi) : j’aurais préféré pouvoir configurer des catégories une fois pour toutes… mais bon, ces messieurs ont dit qu’ils préfèrent les escargots tout chauds.







Zerdligham a écrit :



Mais ça c’est quelque chose de très largement indépendant de la notion d’interopérabilité. Le seul lien que je vois, c’est celui que tu cites, cad que l’interopérabilité peut aider à sortir une fois qu’on a compris à quel point on se fait exploiter.







Imagine si tu devais comparer deux voitures globalement similaires en les essayant, l’une avec un volant et l’autre avec un joystick….







Zerdligham a écrit :



Ce qui revient à attraper le dommage après-coup… Il me semble infiniment préférable d’empêcher le dommage de se produire.







….et pour ça il faut que les 2 postes de conduite soient suffisamment interopérables pour te permettre de faire une comparaison sensée. Donc l’interopérabilité peut servir ce dessein de prévention/protection/précaution !







Zerdligham a écrit :



Vraie question. Je me suis d’ailleurs posé la question de la réalité du frein à l’innovation en l’écrivant. On pourrait par exemple imaginer qu’une sortie plus facile des services créerait au contraire une course aux armements où chaque fournisseur essaierait de toujours avoir un coup d’avance pour retirer à ses clients la tentation d’aller voir ailleurs.

Je suis incapable de dire quel effet serait le plus gros (et quels autres effets j’ai oublié).







Le sage a dit : après le premier été, le mouton connaît déjà le chemin de l’alpage ; et après le deuxième été il a déjà pris l’habitude de la transhumance. <img data-src=" />

Plus sérieusement, même sans qu’ils soient forcément en situation de monopole, ce type d’ouverture imposée peut être catastrophique pour tout acteur économique qui base son activité sur le principe du marché captif ; et peu importe au final qu’il propose de l’herbe plus verte et plus fraîche que le concurrent, ce sont le plus souvent les effets sociaux qui comptent dans son succès ou son échec. D’où l’utilité économique du marché captif qui permet de “faire concurrence” non pas sur les qualités de l’herbe proposée, mais sur les défauts de celle des autres (c’est l’inversion de la course aux armements, et ça peut aller tellement loin qu’il faille alors une régulation pour en limiter les effets délétères).







Zerdligham a écrit :



Là je suis pas du tout d’accord avec ton interprétation.

D’une part parce que l’utilisation de formats fermés est une façon de préserver son marché. Il s’agit d’empêcher ses clients de partir ailleurs, donc bien de se protéger contre “l’ailleurs” entreprise d’à côté.







Oui, ok, mais avec le défaut d’une perte de chance de concurrence pour le consommateur ou une expression du genre qui contient entre autre la “perte d’innovation” (sur laquelle tu fondais la concurrence juste au-dessus). Et il y a aussi l’effet inverse, l’abus d’innovations pour forcer les utilisateurs à changer quelque chose qu’ils n’auraient pas forcément voulu changer.







Zerdligham a écrit :



D’autre part parce qu’être en concurrence avec ses clients est l’essence même du commerce: chaque fois que tu achètes quelque chose, c’est que tu as jugé que celui qui te l’as vendu est plus efficace que si tu aurais pu l’être toi-même. Pour certains produits, tu préfèreras les faire toi-même parce que tu juges que le rapport qualité/prix est meilleurs (exemple classique, les gens qui cultivent des tomates). C’est une forme de concurrence.







Comparer les tomates avec le réseautage social ? Hmm Hmmm…

Quasi n’importe qui est capable d’apprendre à faire pousser des tomates ; mais c’est parce que le manuel pour cela est tellement interopérable que beaucoup de monde le connaît. Si on revient à l’époque de Cro-Magnon le chasseur-cueilleur qui n’est pas encore agriculteur sédentaire, il lui a fallu apprendre à faire pousser des tomates et à transmettre ce savoir (= interopérabilité) ; ce qui lui a pris des siècles sinon des millénaires…

Non, désolé je ne vois pas où tu veux en venir avec tes légumes, à moins que tu n’aies voulu suggérer qu’il faille laisser à ces géants un monopole de leurs “grottes” pour quelques millénaires ? (ou alors c’est en rapport avec les tracteurs à voyager dans le temps ?)







Zerdligham a écrit :



Évidemment moi non plus je n’aime pas être captif. Mais jusqu’où l’état doit s’immiscer dans les modèles d’affaire des entreprises pour limiter cette captivité? Parce que tout dans les stratégies des entreprises vise à rendre captif le client en lui ôtant l’envie de changer.







Oui mais ça marche plutôt bien quand il y a une concurrence, par exemple dans la construction, l’ameublement, l’habillement, etc. L’erreur des années passées à été de confondre ces géants du web avec les grands de l’électroménager. Il se trouve que quand on change de frigo, bien souvent on regrette nos anciens stickers…. alors pour un réseau social, si on doit tout abandonner pour un concurrent, c’est mort, on reste… et c’est de la triche au final, même si c’est à leurs corps défendants, non ?







Zerdligham a écrit :



Autrefois changer d’opérateur téléphonique obligeait à changer de n° voir de téléphone portable. On a mit fin à cette captivité, et j’en suis très content.

Aujourd’hui on parle d’imposer l’interopérabilité aux fournisseurs de services web, je suis partagé.

Demain quoi? on impose aux fournisseurs de smartphone de se mettre d’accord pour que leurs OS se ressemblent plus afin qu’il soit plus facile de changer de crémerie? (combien d’utilisateurs restent sur Apple parce qu’ils sont habitués à iOS et ont la flemme de réapprendre Android bien qu’ils trouvent que ça devient un peu cher?)







Je ne pense pas que ce soit à propos de la similarité des interfaces homme-machine ; mais plutôt au sujet des données elles-mêmes ; et de toutes façons les interfaces sont déjà très similaires, donc bon… c’est un faux débat.







Zerdligham a écrit :



Il y a forcément une limite quelque part, sauf à vouloir que l’état régente chaque facette du commerce en exigeant l’uniformité, ce qui me semble être perdant.







L’état régule ce qui se développe, et cesse de réguler ce qui périclite. Et ça fait un moment que c’est comme ça : la limite est celle du développement social (ou “taux de pénétration des nouvelles technologies dans les foyers”). Tiens par exemple, l’eau courante, c’est bête comme exemple, mais il y a des normes qui sont apparues et qui évoluent au fil du temps… Je ne suis pas sur qu’au début il y en eut autant puisque les tuyaux étaient en plomb, n’est-ce pas ?







Zerdligham a écrit :



Mais plus j’y réfléchit, plus j’y suis favorable à cette histoire d’interopérabilité, au moins pour certains services comme Facebook. Pas parce que je pense que l’état doit imposer ‘le bien des citoyens’ (notion fort subjective) contre leur gré (je suis plutôt libéral), mais comme un moyen d’affaiblir des monopoles (les libéraux n’aiment pas les monopoles).







Quitte à commencer quelque part, j’aurais plutôt pensé aux services payants (type musique, vidéo, télé, etc.) puisqu’ils ont toujours quelque chose à vendre avec ou sans interopérabilité (et que ça correspond déjà aux pratiques). Mais comme le modèle économique de FB est différent (c’est-à-dire la vente de l’utilisateur comme produit), il y a un gros risque de concentration des services : parmi ceux qui ont l’habitude d’utiliser FB, il y en a beaucoup qui seront contents d’avoir accès à de nouvelles possibilités depuis FB et qui n’iront pas voir ailleurs s’ils ont accès à FB depuis un concurrent (pkoi pas Mastodon ?) Je suis plutôt mitigé pour ma part, et je pense qu’il faudrait imposer des journées sans FB pour imposer aux gens d’essayer autre chose (un peu comme si régulièrement le concessionnaire venait changer la vieille citrouille en voiture pendant la nuit… le rêve quoi)


Le 06/06/2019 à 11h 50







Zerdligham a écrit :



A mon sens, le sujet de l’interopérabilité n’est que secondairement technique.

(…)





D’accord avec ça, c’est comme pour plein de choses : c’est une question de pouvoir laissé au privé ou capté par l’état.

Par contre pas d’accord avec le reste <img data-src=" />



Déjà, « les services qui les arrangent » ça n’a pas de sens puisqu’un service doit “arranger” celui qui l’utilise et non celui qui le fournit sans quoi c’est celui qui l’utilise qui fournit un service à celui qui le fournit, et bon bref je voulais dire que c’est pas un service que de transformer l’utilisateur en produit et que je trouve qu’il y là un problème linguistique à résoudre puisqu’on range un peu tout et n’importe quoi dans la catégorie des “services” (et surtout n’imp’ dès qu’il s’agit d’entreprises du net).

L’interopérabilité apporterait ici une grande nouveauté : si le “consommateur” (utilisateur en fait) peut changer librement de fournisseur, ça aidera à comprendre qu’est-ce qui est ou pas un “service” pour lui ! Il ne suffit donc pas juste d’interopérabilité pour changer de fournisseur, mais aussi d’une interopérabilité permettant de panacher les fournisseurs (un peu comme ici NXI panache plusieurs journalistes à la fois, ou comme on peut choisir les catégories de brèves, etc.)

Dans tous les cas, intérop’ ou pas interop’, il ne faut pas négliger l’importance et l’effet social des phénomènes de masses ou de foule : c’est bien mignon de dire que le consommateur/utilisateur a le choix, mais en pratique et en réalité le bouche à oreille, l’instinct grégaire et le mimétisme social sont des attributs de la nature humaine que savent souvent exploiter les entreprises (et c’est ce qu’elles cherchent, certaines en ayant fait leur modèle économique) ; et cela fait partie des rôles de l’État de s’en mêler, peu importe en fait que ça colle ou pas avec les modèles économiques lorsque la protection apportée par une régulation dépasse les risques sociaux inhérents à son absence….

…et donc j’en viens à me demander si le “frein à l’innovation des services” dont tu parles (au sens économique je suppose), lorsqu’il lui arrive d’être réel, ne serait pas l’essence même du progrès social malgré le côté paradoxal de cette interrogation d’un point de vue économique ?

Dans tous les cas les brevets sont en rapport avec une protection apportée à une entreprise (détentrice) par rapport à une autre entreprise ; alors que l’interopérabilité est à propos de la relation entre l’entreprise et l’utilisateur/consommateur !

On va quand même pas étendre le principe de la libre concurrence jusqu’à prétendre que l’entreprise serait en concurrence avec ses utilisateurs/consommateurs, n’est-ce pas ? (donc rien à voir avec les brevets)


Le 10/06/2019 à 14h 38







Darnel a écrit :



Perso je trouve ça plus pratique en télétransmission que par la Poste. Et je trouve également ça plus fiable.





Mouhais… Jusqu’au jour où il y aura un bug quelconque, et que la Sécu te dira que la télétransmission s’est perdue dans les méandres du réseau… que ton employeur en conclura que tu n’es qu’un tire-au-flanc et t’indiquera la porte… que ton bailleur te dira que faute de sous ce sera le trottoir… etc. 🖤



Paradoxe: Pour que ce soit fiable, il te faut bel et bien un bout de papier à la noix… 🥜

Il y a bien des gens qui ont mis des hologrammes sur les billets, après tout… 💶







Cumbalero a écrit :



Des sommes que j’ai dû donner “au privé” pour faire un don de moelle osseuse, mon hospitalisation n’étant pas considérée non plus comme un arrêt maladie, c’est aussi 2 RTTs que j’ai offertes.







Il fallait garder des sous pour mettre en place la démat’ des arrêts maladie, on n’arrête pas le progrès <img data-src=" />


Le 08/06/2019 à 15h 27







empty a écrit :



En ipv6 y a les privacy extension qui attribuent des ip temporaires (/64 random) toutes les X heures, donc rien à craindre niveau vie privée.

Et ton opérateur te donne un /60 c’est-à-dire que tu possèdes derrière ta box 68 milliards de fois la totalité de la plage ipv4.

Tu n’es pas seulement parano, tu es ridicule (hop retour à l’envoyeur) car tu répands des inexactitudes qui sont facilement écartées si on s’intéresse un minimum à l’ipv6.





Si mon opérateur m’a donné 68 milliards de fois le monde entier, comment se fait-il qu’on ne m’ait pas laissé entrer au Ritz ? <img data-src=" />


Le 06/06/2019 à 14h 04







fred42 a écrit :



Division par 0 entre ces 2 lignes ! Tu es pris par la patrouille !







Hé ho, pas forcément hein… Son calcul fonctionne peut-être en Arithmétique cardinale :

La somme cardinale est par définition le cardinal de la somme disjointe, le produit cardinal celui du produit cartésien. La somme cardinale de deux ordinaux est donc le cardinal de leur somme ordinale, de même pour le produit, mais la somme ordinale de deux ordinaux initiaux n’est pas en général un ordinal initial, de même pour le produit : par exemple ω + ω et ω × ω ont tous deux la même cardinalité que ω, soit ℵ0.





Donc si on pose a=ω ; on aura bien (a²-ab)=ω=ℵ0 et non pas zéro <img data-src=" />







tpeg5stan a écrit :



a=b

a²=ab

2a² = a²+ab

2a²-2ab = a²+ab-2ab

2(a²-ab)=a²-ab

2=1





Le 05/06/2019 à 14h 33







wanou2 a écrit :



PBS indique être détenteur des droits et la règlementation permet sur cette simple présomption de lui donner le droit de faire effacer une vidéo.







Quitte à faire des présomptions (sic), on pourrait croire à voire la capture du générique postée par Arkeen plus haut que les droits en question sont en réalité détenus par un collectif de quatre entités (sans préjudices d’entités éventuellement non citées au générique), et donc que PBS usurpe une sorte de veto sans mandat dudit collectif (puisqu’au moins Arte souhaite la diffusion).

<img data-src=" />


Le 29/05/2019 à 17h 40

Ce serait plus simple de créer des tribunaux artistiques de l’originalité, aptes à décider en art quelle partie doit prouver l’originalité ou la non-originalité d’une œuvre dont l’originalité serait contestée ou revendiquée.

Ensuite, au fil du temps et des “jurisprudences artistiques” issues de tels tribunaux artistiques, on saurait à qui demander des preuves en cas de “litige artistique de l’originalité” porté devant un tribunal judiciaire…



Mais là en fait, on a seulement affaire à des ayants-droits trop pressés et qui manquent de sens artistique, alors ils essaient de faire passer des lois qui définissent des concepts absolus (tel que tenter de définir une fois pour toutes qui a la charge de la preuve de l’originalité, au mépris des créations futures) alors que ce type de concept est étranger à l’art…

Le 29/05/2019 à 16h 43

« Est-ce qu’élever la cupidité au rang d’art satisfait au critère d’originalité de l’œuvre ? »



Vouz’avez 4h <img data-src=" />

Le 28/05/2019 à 10h 14

<img data-src=" /> ils lui ont juste présenté l’addition <img data-src=" />

Le 27/05/2019 à 17h 11







yvan a écrit :



Oui dans le principe, en pratique ça aurait demandé des mois et des mois et le but était en partie de faire cesser des crimes de guerre… donc urgence un peu.







C’est l’histoire du routier qui met le feu à sa citerne de carburant pour faire fuir le gars qui était en train de lui siphonner le réservoir. Un peu ce qu’ont fait à l’époque les irakiens face à l’avancée de l’armée étasunienne avec les puits de pétrole : ça fait des belles flammes, mais ça n’a pas vraiment d’utilité militaire/stratégique au final…







yvan a écrit :



En pratique on apprendra possiblement lors du procès si ça a tué des gens cette dispersion d’infos mais il me semble a priori que ça a causé bien moins de dégâts collatéraux que le moindre bombardement par drone fait par les US.







Je vois où tu veux en venir : les drones avaient leur licence de vol en règle, alors qu’ils auraient pas du (moralement parlant).

Mais j’aurais plutôt envie d’exonérer Assange de n’avoir pas eu sa licence de vol en règle, puisque la fameuse “commission internationale de journalistes d’investigation” (ou truc du genre…) n’existait pas encore pour la lui fournir. Et on se demande aussi quelle sera la durée de vie de cette “structure” ?







yvan a écrit :



Pour un juge US une vie US menacée aura probablement bien plus d’importance qu’un enfant dispersé à l’explosif sur un marché Irakien par un drone, pas pour moi.







Ah, le doux sensationnalisme des tabloïds… 🌴

Je parlais plus de “nuire” que de “menacer”, puisque ce n’est pas Assange qui “menaça” (si “menace” il y eut).

(et je ne dis pas ça parce que je penserais que sa juste place serait en zonzon)







yvan a écrit :



Du coup méthodes d’un autre âge, sous réserve qu’on pense tous les deux à la guerre froide, je dirais non quand même.





Je pensais à l’âge puéril, celui où après avoir volé le journal intime de sa sœur / sa voisine / son ex (rayer la mention inutile), on va en lire des extraits à toute la famille à table / sa bande de copains / son nouveau jules (rayer la mention inutile).

Évidemment, c’est le genre de coup qui peut jeter un froid. 🥶


Le 24/05/2019 à 16h 42







yvan a écrit :



Jusqu’à preuve du contraire bien sur <img data-src=" /> mais pour l’instant on n’a pas.





On parle bien du gars qui avait réussi à échanger une convocation de la justice anglaise contre un asile à l’ambassade d’Équateur ? Bon, effectivement, c’est pas une rémunération, c’est juste du troc.

Mais doué à ce point en troc, il aurait du se douter qu’il susciterait une certaine jalousie ; et comme on le sait, les jaloux ça a tendance à se venger <img data-src=" />







yvan a écrit :



Ce que je nie c’est que ça ait nuit aux USA. Avec ce genre de raisonnement dénoncer le mediator faisant perdre des sous à un laboratoire français qui exporte la lançeuse d’alerte devrait aussi être entendue par la DGSI, ou les gens qui dénoncent les ventes d’armes aux dictatures génocidaire… oh wait <img data-src=" />

Les “intérêts supérieurs de l’état” ça va bien pour lobotomiser les gens chargés de faire notre bien malgré nous mais ce n’est pas du tout recevable moralement comme concept. C’est la porte ouverte à toutes les horreurs barbouzardes.





Bon ok sur les “intérêts supérieurs” je ne me suis pas penché en détail sur le sujet, je l’avoue ça me barbe un peu, d’autant que comme la DGSI ne fait pas d’open data de ses convocs on saura jamais les détails croustillants… <img data-src=" />

Mais par contre le name & shame des gens (militaires ou agents secrets ou autres…) en opérations diverses pour l’Oncle Sam ou la Reine Mère ou peu importe qui, c’est bien leur nuire, non ?

C’est même pas un dilemme pour moi il fallait caviarder certaines infos, ça me fait trop penser à des méthodes d’un autre âge.







yvan a écrit :



Je pense que la Justice US est relativement indépendante justement, c’est le cadre légal de base qui a de grandes chances d’être moisi (je ne le connais pas dans le détail mais il l’est partout).



Concernant l’avortement je pense que c’est hors sujet et que le fédéral us aurait plutôt tendance à vouloir défendre ce droit en plus…





Relativement indépendante, oui, puisque la Hadopi ne leur a pas envoyé un “défaut de sécurisation”… <img data-src=" />

C’est un peu un procès de la honte pour eux (comme toujours dans ce genre de cas ici & ailleurs), et je crains qu’il ne leur serve de bouc à l’expier une deuxième fois (après Ch. Manning, quoi).

Comme disait notre fabuliste royal : selon que vous serez glabre ou barbu, la justice vous fera libre ou pénitent <img data-src=" />


Le 24/05/2019 à 12h 37







yvan a écrit :



Journaliste ou pas c’est un lanceur l’alerte, pas quelqu’un qui l’a fait pour le pognon ou par allégeance à une puissance étrangère.





Sa seule rémunération : la gloire et l’eau fraîche ! Un peu comme les “influenceurs” sur instagram et autres…

Mouais… <img data-src=" />







yvan a écrit :



L’accusation d’espionnage est donc totalement fallacieuse.





Pourquoi un espion ne devrait-il ne divulguer les infos qu’il a obtenues qu’en secret ? Si tu travailles pour la grande puissance «A» et que tu veux nuire à la grande puissance «B», ça peut aussi se faire comme l’a fait Assange, non ?

En fait tout est dans la nature des informations divulguées et dans le contexte de leur divulgation.

Mais de toutes façons comme le plaignant (USA) est aussi la victime présumée, ça ne peut que faire douter que le procès soit équitable…. Oui, je sais, indépendance de la justice, tout ça et etc, mais enfin bon, on voit bien ce que ça donne à propos de l’avortement en ce moment….

<img data-src=" />







marba a écrit :



Tu veux parler des emails d’hillary j’imagine ? En quoi révéler la corruption du parti democrate c’est du militantisme + que de révéler la torture en irak ?





Parce qu’il y a une idée vague de “justice” dans ces révélations : « je révèle parce que injuste, illégal, etc. »

Or cette “justice” descends des lois qui descendent des actions politiques passées : que ce soit la torture ou la corruption, peu importe, nous percevons cela comme répréhensible parce que ça fait des lustres que des humains se sont battus politiquement pour que nous le percevions ainsi (oui, l’argument est cyclique : nous héritons de ce dont nous héritons).

Et du coup toute action faite pour ou à l’encontre d’un parti politique (même dénoncer la corruption) peut être vue comme du militantisme puisque cela peut influencer la création des lois futures qui influenceront quelques générations plus tard ce que les lanceurs d’alertes du futur considéreront comme des choses à dénoncer publiquement.

(c’est d’ailleurs pour cela que torturer un opposant politique est souvent vu comme plus grave que de torturer un espion industriel)


Le 24/05/2019 à 13h 16

ça, plus la bande-annonce de Terminator : c’est probablement l’un des meilleurs #LeBrief de NXI <img data-src=" />

Le 21/05/2019 à 10h 11

Bel article, mais 14min c’est peut-être un peu juste pour tout lire ?



Ceux qui travaillent sur écran plusieurs heures par jour doivent particulièrement apprécier la fin :



Groupe 0 : « sans risque »



Dans le groupe 0, le temps d’exposition pour dépasser les valeurs limites de I’Icnirp est supérieur à 10 000 secondes, soit près de 3h.





En clair, il ne faut pas travailler plus de 3h par jour. <img data-src=" />

Le 20/05/2019 à 14h 25







crocodudule a écrit :



Je ne suis pas certain que les GAFAM soient vraiment embêtés (…), donc la non intervention de la CNIL n’est plus paralysante.





Autrement dit, les super-amendes en % du CA ne servent à rien (pas mêmes dissuasives !), et donc ce n’est pas grâce aux autorités type CNIL que les pratiques évoluent (lorsqu’elles évoluent). Il me semble qu’il y a un paradoxe, mais je ne le vois pas ?







crocodudule a écrit :



Donc, en réalité ça va surtout dépendre de l’interprétation de la CJUE: est-ce que le fait d’être chef de file enlève véritablement tout pouvoir aux autres CNILs pour sanctionner ou non, le RGPD est peu clair et laisse une marge d’interprétation (dans un sens ou dans l’autre).





…ah mais dans ce cas ce serait étrangement bizarre de voir une autorité irlandaise dire comment doivent être appliquées les spécificités du droit national d’un autre pays !

Sans compter le problème de la langue pour les européens non anglophones (la majorité du continent, rien que ça) =&gt; on dirait bien que le lobby des interprètes est plus puissant qu’il n’y parait <img data-src=" />


Le 18/05/2019 à 16h 40







crocodudule a écrit :



Sur le papier c’est une super idée, sauf qu’il suffit que l’autorité chef de file ne fasse pas son boulot notamment en étant d’une inertie totale pour rendre inopérant le RGPD.







En pratique, si l’autorité cheffe de file est à ce point-là inerte, on pourra toujours constater son décès, ce qui lui retire la compétence dont tu parlais, non ?

Je veux dire par là que même si un peu d’inertie de l’autorité X arrangerait bien les GAFAM, au final si aucune décision n’est prise ça ne les arrangera pas non plus <img data-src=" />


Le 18/05/2019 à 17h 34







Zerdligham a écrit :



En l’occurrence, le principe du fait que la faute des uns n’excuse pas celle des autres est un principe assez répandu dans la loi en général (….







Bon admettons toussa… et si on en revient à ton exemple d’effaçage de cookies qui réinitialise le compteur d’articles gratuits, ça donne quoi en pratique pour quelqu’un qui utiliserait son navigateur en mode privé (ou similaire) à temps complet (ce qui efface les cookies à chaque fois) ?

Est-ce que cet exemple ne montre pas qu’il y a effectivement et réellement une part de responsabilité plus importante du côté de celui qui sécurise une MTP (il lui faut respecter la vie privée de l’usager) par rapport à celui qui n’en est que le simple usager (il a le droit au respect de sa vie privée) ?


Le 10/12/2018 à 18h 56







MarcRees a écrit :



J’entends mais si les questions présentent des fragilités éventuelles (je n’en sais rien), c’est une belle affaire que de protéger ce secret pour un impératif concurrentiel. 

“J’ai payé X% de RCP sur mon disque dur, mais tant pis si je ne sais pas pourquoi, le secret des instituts de sondage a été respecté” -&gt; c’est impensable :)





Mais non, pas impensable, juste aussi Kafkaïen que leurs salamecks <img data-src=" />


Le 10/12/2018 à 17h 57



D’autre, part, ces questionnaires sont-ils protégés par un secret ?



Secret (au sens du droit), je sais pas, mais en tout cas les révéler peut donner des infos aux concurrents de CSA – et du coup si les instituts de sondage risquent de voir leur savoir-faire divulgué chaque fois qu’ils répondent à un marché public, ils pourraient ou bien devenir plus exigeants niveau tarifs, ou bien réduire la qualité de leurs prestations.

Et comme des marchés publics pour des sondages il y en a dans beaucoup de domaines, pour le coup ce détail est peut-être une bonne idée. <img data-src=" />



Bon après c’est pas ça qui explique pas pourquoi j’ai eu à payer quasi 50% de RCP sur le disque externe (en promo) que j’utilise exclusivement pour mes sauvegardes <img data-src=" />



Est-ce qu’au moins ils remboursent les octets non utilisés ? hein ? … même pas… je suis sur que leur sondages oublient délibérément de demander au gens s’ils utilisent bien 100% de leurs disques <img data-src=" />

Le 10/12/2018 à 18h 54

Tu peux participer bénévolement :

http://wikilf.culture.gouv.fr/

Le 08/12/2018 à 16h 17







Ricard a écrit :



Quand à mairesse, je te confirme que c’est bien le féminin de maire (qui est un nom masculin)





Tout comme la reine est le féminin du roi ; mais est-elle sur le trône ou bien à côté ? <img data-src=" />


Le 07/12/2018 à 16h 32

Idem pour l’innovation par l’offre et peut-être même le krash éclair. Aussi bizarre que ce soit c’est une commission de bénévoles qui sont là pour valider les futures traductions officielles légales et juridiques ; ça a peu à voir avec les nouveaux mots du dictionnaire (voir l’avant dernier ci-dessous sur leur site si tu as envie de vomir).



Sinon c’est dommage que la brève ne donne pas le lien vers leur site, où il est apparemment possible de suggérer des traductions :

http://wikilf.culture.gouv.fr/



En une en ce moment : freakonomics ; street art ; life logging ; ego surfing ; quantified self ; OTT (over the top) ; fablab ; living fab ; bitcoin (euh… lol ?) ; social TV ; DRIVE ; MOOC ; learning center ; best of (un grand classique) ; frape ( <img data-src=" /> ) ; bluffer (un autre classique)

Le 06/12/2018 à 20h 21







fred42 a écrit :



Je ne suis ni sous Windows ni joueur.







Mais rab de ton os ! Par contre, que tu sois pas joueur, pour moi c’est bizarre : je connais des gens de tous âges qui jouent… à mon avis tu mens, il doit bien t’arriver de jouer.

Ergo il semblerait que tu sois bel et bien sous Windows <img data-src=" />







fred42 a écrit :



Après, je n’ai pas d’avis sur une alpha à par celui que j’ai donné plus haut : ça doit rester en interne une alpha.







Ben c’est un site web, donc il reste sur son serveur et n’utilise pas le réseau pour envahir le monde <img data-src=" />

Je m’inquiéterais plus des données collectées par ses concurrents qui ne sont pas en alpha.







fred42 a écrit :



Et bla et bla et bla et blablabla et patati et patata etc.







💩


Le 06/12/2018 à 17h 59

Ben c’est garanti : il y a plein de gens qui utilisent le clavier comme “point d’entrée” pour accéder à quelque chose ou ouvrir quelque chose.



Voir à ce sujet le menu démarrer de windows, qui s’utilise bien au clavier ; ou sinon la news sur cmder que tu as peut-être ratée. 🔭



Essaie par toi-même (si tu es sur windows comme beaucoup de joueurs 🙄) : appuie sur la touche “logo win” de ton clavier, puis tapes une URL, puis entrée, et ça ouvres ton navigateur par défaut sur la page en question…

🧙🏻‍♂



Je ne doutes pas une seconde qu’il existe des équivalents pour pingouins 🐧 et vergers 🍎, éventuellement très ressemblants à cmder 📺.





Et sinon, les couleurs des icônes des POI dont je parlais (encore une question d’ergonomie), tu en penses quelque chose ? <img data-src=" />

Le 05/12/2018 à 19h 33

Ah ben alors il faut que tu te mettes aux jeux vidéos en ligne.

Comme ça tu pourras expliquer aux joueurs qu’il ne faut pas utiliser le chat texte mais uniquement le vocal.

Tu vas faire fureur, promis.

<img data-src=" />

Le 05/12/2018 à 19h 05

Faut que tu envisages de prendre des cours d’ergonomie de l’adresse URL (à tes frais, hein).

À choisir entre taper maps.qwant.fr et le truc à rallonges que tu cites, il n’y a pas photo.

<img data-src=" />

Sinon, si tu es vraiment torturé des doigts et du clavier, tu peux essayer celle-ci et prendre le 1er résultat, ça marche bien : https://www.qwant.com/?client=brz-moz&q=maps

<img data-src=" />

Le 05/12/2018 à 18h 31

Petit test rapide avec FF :

maps.bing.fr -&gt; ok

maps.google.fr -&gt; ok

maps.qwant.fr -&gt; alerte de HTTPS foiré puis retour à l’accueil de Qwant

Heureusement que c’est en alpha <img data-src=" />

Sinon y’a aussi les routes qui ont tendance à s’interrompre quand on dézoome, je ne sais pas s’il y a beaucoup de boulot pour corriger ça, mais ça fait bizarre.

Par contre je sais pas si c’est moi mais on dirait que les icônes des POI ont plus de couleurs différentes et qu’elles apparaissent d’un peu plus “haut” que chez le grand G ou alors qu’il y en a tout simplement un peu plus. <img data-src=" />

Le 05/12/2018 à 19h 48







Mihashi a écrit :



Et vu que les gilets jaunes sont majoritairement bretons, ils dansent l’hanter-dro et ont réussi à mettre le gouvernement au pas <img data-src=" />.





Ce n’est pas une danse, mais une ronde qui tourne le dos au monde ! En plus, pour accueillir un rondeur de plus, il faut forcément que chaque rondeur fasse un mouvement arrière pour augmenter la taille de la ronde. 😈



Ceci dit, cela pourrait peut-être expliquer les cercles de fées…. ? <img data-src=" />


Le 05/12/2018 à 19h 26

Je suis pas expert, mais j’aurais juré que la valse et la salsa se dansent avec des pas vers l’arrière.

<img data-src=" />

Il doit bien y avoir d’autres danses où on ne bouge pas que vers les côtés… <img data-src=" />

Le 05/12/2018 à 18h 29

Mouais, le coup classique, on commence par présenter un truc inadmissible, puis on recule, et pendant ce joli pas de danse tout le monde aura oublié qu’il reste encore à faire le ménage dans le FNAEG…

Ah que j’adooooore la politique 😒

Le 04/12/2018 à 19h 59

Ah ok, il a répondu point par point à des parties.

Donc en clair, il a pas lu et pas compris.

<img data-src=" />

Le 04/12/2018 à 18h 21







fred42 a écrit :



Je suis sûr qu’il t’a lu et compris.





Prouves-le !


Le 04/12/2018 à 18h 03

Non, juste que hier j’avais pas le temps ni l’envie de répéter/reformuler ce que j’ai déjà écris et qui n’a pas été lu (encore moins compris).

Et aujourd’hui encore moins à lire le gros caca juridiste que tu as posté.



Je sais bien que pour les geeks libristes le mantra absolu, c’est « si tu ne sais pas alors demande » ; mais parfois le meilleur moyen d’avoir une réponse c’est de se taire et de réfléchir par soi-même.

<img data-src=" />

Le 03/12/2018 à 20h 21

<img data-src=" />

Le 02/12/2018 à 11h 30







Patch a écrit :



Ce qui n’est pas une bonne chose de générer une PV sur de l’immo dans de nombreux cas, justement. (…)







Oui, c’est bien ce que je disais plus loin : ceux qui s’enrichissent dans l’immobilier font peser cet enrichissent ou bien sur les locataires (pire situation) ou bien sur les autres propriétaires (c’est à peine mieux puisque cela alimente à raison la frilosité des plus petits investisseurs). <img data-src=" />



Mais ton calcul suppose que la variation des prix est uniforme, ce qui n’est pas vrai, ça dépend de la catégorie du bien (vieille petite maison ou grande villa neuve), de l’évolution des niveaux de vie (inflation ou déflation), de l’évolution des emplois et des mouvements de populations (fort chômage ou implantation de plusieurs nouvelles boites qui attirent des travailleurs venus de loin), de l’évolution de l’offre pour chaque catégorie, etc…







Patch a écrit :



hors Paris/RP, ce genre de cas reste exceptionnel, l’immobilier est extrêmement peu liquide.







Oui le jour même bien sur mais…

Je maintiens qu’il n’y a pas de durée de garde minimale imposée d’un bien acheté avant revente (hormis Pinel et similaires quand les réductions proposées font partie du plan de financement) ; et c’est le contraire des fonds où le retrait en deçà d’une période minimale générera toujours une perte (sans même parler des arbitrages pas forcément offerts même sur le long terme).

Pourquoi s’arrêter au constat fataliste de l’illiquidité ? Tu crois vraiment qu’il n’y a rien à y faire, ou tu ne veux rien y changer ?

Comme je disais, avec de meilleurs garanties que les incertitudes économiques qu’affichent les médias à longueur d’années, de nombreuses transactions seraient facilitées ; et cela réduirait probablement aussi le stress créé par la rente immobilière sur ce marché puisque je suppose que plus de gens préféreraient alors la propriété à la location… et cela pourrait améliorer les situations des locataires les plus pauvres.


Le 01/12/2018 à 18h 46

Mmmppfffhhh…



TL;DR =&gt; Espèce d’Homo trollibus sapiens mais pas trop <img data-src=" /> <img data-src=" />









Faith a écrit :



Mauvaise compréhension de la notion de la “rémunération du risque”.

Il ne s’agit pas de couvrir tous les risques, mais d’offrir une rémunération suffisante pour convaincre une personne de posséder ce bien malgré les risques pris.







Je pars de l’idée qu’il s’agit de convaincre l’investisseur potentiel le plus vétilleux possible, c’est-à-dire celui qui n’investira que s’il est certain d’obtenir un retour sur investissement. Les autres investisseurs potentiels seront plus faciles à convaincre, non ?



Dans tous les cas, tu me parles de la prise de décision de l’investisseur potentiel et du motif de son choix devant un risque et une rémunération ; et pour ma part j’ajoutais ensuite l’idée d’équité pour regarder cette balance d’un autre œil : au-delà de la décision individuelle initiale, il faut aussi évaluer sa réalisation, et donc regarder à la part des risques couverts par la rémunération parmi les risques s’étant effectivement réalisés durant la possession du bien.



Cette évaluation est aussi réalisée de manière potentielle et statistique avant investissement, par exemple par les banques lors des crédits immobiliers, et il ne s’agit pas uniquement de convaincre le banquier de prêter au contraire de ce que tu avances. <img data-src=" />







Faith a écrit :



Calcul erroné.

Le même propriétaire peut mettre cet argent sur un fond euro qui lui rapportera un peu plus et lui demandera 0h de travail. Sa rémunération est donc négative.







C’est ridicule, et complètement faux. <img data-src=" />



Faux, car l’argent placé ne génère aucune plus-value lorsqu’on le retire, au contraire d’un bien immobilier dans de nombreux cas. Ce à quoi on peut ajouter que certains biens immobiliers ont une valeur d’estime ou de jouissance irremplaçable par de l’argent (typiquement les résidences secondaires, à la mer, la montagne, etc. qui offrent un cadre de villégiature, mais pas que : un petit appart bien situé offre aussi un cadre de vie) même s’ils ont une valeur marchande (que tu as tort de confondre avec sa contre-valeur en argent).



Ridicule, car la rémunération est le prix d’un travail fourni ou de services rendus et ne peut pas être négative. Tu confonds avec l’espérance d’enrichissement relatif parce que tu as trop abusé des écrits malsains de certains, qui aiment à maltraiter le langage pour faire passer leur message libéral. Cette espérance peut effectivement être négative ; mais comme on ne peut dupliquer l’argent avant investissement elle n’est que la conséquence d’un choix individuel (qu’on espère et qu’on souhaite libre et bien éclairé), et non pas celle d’une situation économique.



Ridicule, aussi, car un placement sur un fond impose bien souvent de laisser l’argent sur le fond pendant une durée minimum alors qu’il n’y a pas de limite de ce genre sur le marché immobilier (on peut revendre le jour même pour peu qu’on ait un acheteur). <img data-src=" />



Faux, encore, puisqu’un crédit immobilier ne peut pas être placé sur un fond en euros. Donc le même proprio, qui a financé son achat immobilier par 70% de crédit, gagnera moins en se contentant de placer les 30% de capital qu’il avait sur un fond en euros. Puisque tu parlais de “convaincre les preneurs de risques”, voilà l’un des motifs efficace, et comme c’est bien eux et non pas leurs locataires qui font le choix d’un placement plus risqué que la garantie d’un fond en euro, avec en plus un crédit sur le dos, cela abonde à ce que je disais : en quoi ces locataires-là devraient un enrichissement à ces proprio-là ? <img data-src=" />







Faith a écrit :



Ca dépendra du locataire. Heureusement en général pas plus de quelques dizaines d’heures.







Ah ? Mettons 30 heures alors ; eh bien donc pour en rester à l’exemple que j’avais pris, ça ferait au proprio une rémunération de cinq fois supérieure à celle du smicard qu’il loge.

Reste à comparer la complexité des métiers de chacun pour évaluer l’équilibre de l’échange, c’est à dire la valeur de l’argent échangé pour chaque partie à l’échange.

Et cela peut expliquer la réticence de certains locataires à payer… <img data-src=" />







Faith a écrit :



En quoi doivent-ils un enrichissement à leur supermarché, à leur fournisseur Internet, à leur fournisseur d’électricité ou au vendeur de Nike ?

(note bien que je suis favorable au revenu universel, qui est une façon de réduire à 0 le coût des bien et services nécessaires aux pauvres)







Très bonnes questions ; il faut effectivement les poser et peut-être même y répondre pour évaluer l’équité de tels échanges. Mais ne mélangeons pas tout : le proprio fournit à son locataire un service de nature très différente des exemples que tu cites. Par exemple, je n’achètes jamais d’aliments d’occasion, même s’ils n’ont que très peu servi. <img data-src=" />



L’idée de réduire à zéro le coût des bien et services nécessaires aux pauvres ne pourra jamais que répondre à la moitié de la question, puisqu’alors au lieu d’évaluer l’équité de l’échange entre proprio et locataire, il faudra évaluer l’équité de l’échange entre le proprio et celui qui subventionne le locataire : au final ce sera le contribuable, et la question est alors beaucoup plus complexe.



Cela participe, au moins dans une certaine mesure, au débat sur l’utilité sociale (et donc politique) de mettre en place un tel revenu universel (mais faut pas trop se leurrer, la question du “combien ça va coûter cette histoire ?” y participe sans doute bien plus).

<img data-src=" />







Faith a écrit :



Ce n’est pas très compliqué: s’il n’y a rien à gagner à louer un appartement, aucun bailleur ne payera pour le construire.







Rien à gagner ? tu parles de quoi ? de rémunération ou d’enrichissement ? ou peut-être encore d’enrichissement relatif ?

C’est un bon moyen d’éluder ma question : tenter de la réduire à des poncifs simplistes, pour faire croire qu’il n’y avait même pas à la poser, ce qui est socialement faux.

Et encore, je trouve que je suis sacrément poli, t’imagines pas… <img data-src=" />



De toutes façons, l’Histoire a prouvé que c’est faux : si tu mets suffisamment de gens à la rue, il mettront suffisamment le feu pour faire payer à perte ces bailleurs que tu prétends n’être intéressés que par le pèze, alors qu’en réalité ils tiennent bien plus à la paix et à l’ordre, seuls moyens sociaux pour leur permettre de faire des affaires.

<img data-src=" />







Faith a écrit :



Et comme on l’a dit, construire/acheter un logement quand on est pauvre, c’est non seulement dangereux, mais en plus le risque de vivre dans un logement de moins bonne qualité (plus petit pour payer moins, et non rénové car trop cher de rénover quand on a un petit salaire)







Le danger dont tu parles provient de la seule inexistence du système assurantiel obligatoire dont je parlais.

Ton argument est de prétendre que le défaitisme est la seule idéologie qu’un pauvre peut s’offrir, ce qui très au-delà du mépris…

<img data-src=" />







Faith a écrit :



Tu te trompes de cible.

La question n’est pas de rassurer et/ou de réduire les gains. La question est de savoir si le parc immobilier y gagnerait (en quantité et en qualité)







C’est de la soupe neuronique, et je ne mange pas les cerveaux comme l’amoeba. <img data-src=" />



Ce que tu appelles un “gain” correspond à une quantité de richesse prélevée sur le parc immobilier. Il est bel et bien nécessaire de rassurer pour qu’elle soit ré-investie dedans, ou pour qu’une autre quantité équivalente (voire supérieure) de richesse soit investie dedans, sans quoi le parc immobilier subit une perte nette du fait du gain réalisé !



En général, et je ne trouve pas que ce soit spécialement équitable, les proprios cherchent à faire payer ce re-investissement aux locataires, d’où (encore) la question que j’avais posée : en quoi les locataires devraient un enrichissement à leurs proprios ?



Sous-entendu : alors même que cet enrichissement pourrait leur être nuisible du fait de l’absence de garantie de retour suite à ce prélèvement de richesse (qui est d’ailleurs presque toujours arbitraire sauf régulation forte, ce qui est un autre débat qui a par exemple donné lieu à l’encadrement des loyers).







Faith a écrit :



Si tu attires 1 nouvel investisseur mais que tu en fais fuir 3, ce n’est pas intéressant. Si tu augmentes le nombre de nouvelles construction mais stoppe la rénovation des taudis (ceux qui gagnent beaucoup en immobilier sont en général ceux qui achètent des ruines pour les remettre en état), est-ce que les locataires y auront gagné ?







Ah ? et donc tu disais que les bailleurs n’investissent qu’en échange d’un retour (et que cela te sembles normal) ; mais par contre les locataires doivent ne pas critiquer les prélèvement de richesse que lesdits bailleurs font peser sur le parc immobilier alors même qu’il n’y a pas de garantie pour eux qu’ils y gagnent ?



D’où, encore, mon questionnement précédent à propos d’équité, qui est encore plus d’actualité vu ce que tu dis. <img data-src=" />







Faith a écrit :



Le marché immobilier est très complexe. Ne crois pas avoir de solution miracle.







Oh moi tout ce que je crois, c’est que ta moustache est un pastiche et que tes tresses sont une perruque, jusqu’à preuve raisonnable et rationnelle du contraire.

<img data-src=" />


Le 01/12/2018 à 15h 52

Juste je me mêle d’un détail :







fred42 a écrit :



Un rendement de 1,2 % pour de l’immobilier n’est pas suffisant pour rémunérer le risque.







Rendement final après charges travaux et impôts ou bien espérance initiale irréfléchie de rendement ?



Sur un bien à 100.000 € avec un rendement annuel de 1,2% le gain sur 10 ans est de 12.700 €, c’est sur que ça va être difficile de couvrir tous les risques possibles avec ça, mais ça fait quand même quasi un smic net par an – pour comparaison, un smic mensuel c’est environ 150 heures de travail : est-ce qu’un proprio d’un bien à 100.000 € va avoir tous les ans 150 h de travail pour s’occuper de son logement ? 100 h ? 50 h ? 25 h ?



Mais la question n’est pas vraiment là : est-ce que c’est un marché équitable ? est-ce que les locataires successifs doivent au propriétaire une rémunération du risque ? Typiquement, je pense aux étudiants et foyers modestes, les 1ers à toucher des APL : en quoi ces gens-là devraient un enrichissement à leur proprio ?



Après, je suis d’accord avec toi au sujet de certains proprios qui ne s’en sortent pas, y perdent de l’argent, etc. – mais je ne vais pas verser une larme pour autant : puisque tu dis que l’intention de l’état est d’inciter à l’investissement, au lieu de proposer des “réductions/crédits d’impôts/niches fiscales”, il pourrait imposer un système assurantiel obligatoire (cf. automobiles), cela rassurerait les investisseurs potentiels, non ?



ah ? on me dit dans l’oreillette qu’il faudrait alors que tous les proprios payent pour ça, et que ça ne plairait pas, mais alors pas du tout, à ceux qui s’en sortent très bien, merci pour eux…

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Le 04/12/2018 à 18h 09

J’ai pas dit que Bastiat était un salaud, mais juste donné un peu de contexte : à l’époque où il a dit ce que tu as cité (1850), le monde était différent de celui d’aujourd’hui.

Quel genre de bonhomme tient le genre de propos qu’à tenu Bastiat dans le contexte de son époque ?

Même question avec Hugo.

Compare les deux réponses…

…et merci pour la tartine, mais j’ai pas faim. <img data-src=" />

Le 03/12/2018 à 18h 08

Ben c’est la date le rapport, ce sont des propos contemporains qui donnent du contexte à ta citation.

Si tu veux voir de la prémonition chez Bastiat (comme sur le lien que tu as mis), alors tu devrais en avoir vu autant chez Hugo lorsqu’il parle du vent de l’émeute, non ?

On peut toujours trouver dans des écrits anciens des choses qui ont l’air actuelles ; mais la réalité c’est que si depuis 168 ans on avait écouté Bastiat au lieu d’Hugo, aujourd’hui ce serait bien plus la misère – ce n’est pas plus compliqué que ça.

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Le 02/12/2018 à 19h 01

Petite erreur de terminologie (et pas de sémantique) : Homo est le nom du genre, pas de l’espèce ni de la race.

L’homme moderne est l’espèce Homo sapiens ; l’Homme de Néandertal l’espèce Homo neanderthalensis. Donc c’est pas la même espèce.

Donc rien à voir avec les labrador et les caniches qui sont tous deux de l’espèce Canis lupus (sous-espèce familiaris).

Le 02/12/2018 à 18h 50







TheKillerOfComputer a écrit :



Ça dépend de ce qui est transplanté. Ça passe peut-être pour la moëlle, mais il semble que les organes sont plus susceptibles. Je me rappelle avoir lu récemment qu’une donation femme &gt; homme d’un rein ou d’un coeur augmentait de beaucoup les risques d’un rejet.







Ben non ça passe pas que pour la moelle !

Par exemple <img data-src=" />



Tout ce que j’ai trouvé dans le sens de ce que tu dis, c’est cet article qui ne mentionne pas les taux de rejet en question, ce qui est plutôt dommage pour comprendre : est-ce que c’est genre 50% plus de rejets ou 0,005% plus ? on sait pas… <img data-src=" />







TheKillerOfComputer a écrit :



Et bien, la discussion au dessus valide les propos de mon post <img data-src=" />







Te voilà donc toi aussi dans l’entre-soi <img data-src=" />

Mince, on est pas rendu <img data-src=" />


Le 02/12/2018 à 16h 26

Autant que je sache, les dons de moelle peuvent se faire entre sexes, alors qu’il y a une différence génétique d’un chromosome entier de la 23ème paire (XX vs. XY), ce qui fait plus de différence qu’entre 2 personnes d’ethnies différentes.

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