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HarmattanBlow

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5048 commentaires

Le 30/10/2014 à 13h 01

Désormais gare à celui qui prendra la défense des combattants palestiniens puisque ceux-ci ont recours au terrorisme.



Ce serait en effet faire l’apologie du terrorisme (apologie signifiait initialement “prendre la défense de” et s’entend toujours ainsi sur le plan légal) et ceci est passible de huit années de prison.



A l’unique exception du mariage homo ce gouvernement n’aura eu de cesse de mépriser la liberté, plus fortement encore que Sarkozy avant lui. Salauds de traîtres !

Le 29/10/2014 à 17h 23







felicienfrancois a écrit :



Je vois pas le rapport avec la centralisation.

Si tes données sont répliquées à plus d’endroits, elles sont d’autant plus accessibles, puisqu’il suffit qu’une seule des sources les vendent / se fasse hacker.





Sauf qu’avant chaque DB ne contenait qu’une poignée d’infos et n’avait isolément que peu d’intérêt tandis que là on est peu à peu en train de créer une base de données géante qui contiendra tout et finira dans la nature.





Les données de l’état sont centralisés mais volontairement segmentés et difficiles à croiser.



C’est sécurisé™

On connaît le refrain.





Fournir des données permet de les monétiser mais aussi de contrôler leur utilisation. Ça évite la création, le développement ou la prolifération de service concurrents qui seront beaucoup moins respectueux de la vie privée (et nottament de l’anonymisation des données).



Il est important que l’état vende nos données pour éviter que d’autres les vendent.



Original, je ne connaissais pas celle-ci ! Mais peu crédible : si ces données sont déjà connues des divers revendeurs de données ils n’iront pas les acheter à l’état et lui feront concurrence, et si ces revendeurs ont des données additionnelles qui intéressent des clients ceux-ci les achèteront toujours par croisement de données.


Le 29/10/2014 à 13h 44

2020 : l’état veut monétiser davantage les données fiscales.

2025 : l’état veut monétiser davantage les données de santé.

2030 : l’état veut monétiser davantage les données du renseignement, notamment les millions de communications GSM enregistrées annuellement.





La prochaine fois que vous applaudirez la centralisation et autres programmes “dîtes-le nous une seule fois”, songez-y.

Le 29/10/2014 à 12h 39







zefling a écrit :



Avec les WebAPI ça devrait aller mieux :https://wiki.mozilla.org/WebAPI





Oui, dans quelques années, le temps que d’autres acteurs s’emparent du truc et que l’essentiel du parc des clients soient équipés.


Le 29/10/2014 à 10h 16







SPlissken a écrit :



Est ce que cette norme et les composants techniques qu’elle comprend permettra de se passer de flash pour les jeux que l on trouve par exemple sur Facebook ?



Un Candy Crush en HTML5 c est possible ou pas ?





Oui, complètement, y compris des petits jeux en 3D assez bluffant. Exemple : Assassin’s creed race



Cela dit c’est loin d’être trivial, la techno n’est pas encore maîtrisée par beaucoup, elle a des limites pour l’instant incontournables (assets lourds et nombreux, sauvegardes lourdes, manettes et problèmes de contrôles, etc) et les performances maximales sont inférieures à ce qu’on peut obtenir d’une solution native. Tout ça finira par évoluer cela dit mais certains points demanderont encore de nombreuses années. Toutefois il se pourrait que dans dix ans on puisse jouer à n’importe quel jeu Steam dans un navigateur.


Le 29/10/2014 à 12h 08

Le support utf-8 ?!



Je ne vous félicite pas, c’est à cause de vous que le cөmmunisme vaincra ! ☭

Déjà ils chantent c’est la lutteuh finaleuh… ♪

Mais on résistera ! ☨



Si vous me cherchez, je suis déjà dehors. ⟿

Le 29/10/2014 à 08h 09

Encore un qui a tout compris à l’économie. Ou qui se fait graisser la patte.

Le 28/10/2014 à 19h 23







DUNplus a écrit :



Merci, je vais regarder<img data-src=" />





Un autre conseil un peu du même genre que celui de XMalek : ce qui importe ce n’est pas l’intelligence de l’IA mais sa perception par les joueurs et leurs interactions avec elle.



Notamment l’IA doit-elle surprendre les joueurs ? Ou au contraire est-il important pour le jeu que les joueurs humains puissent comprendre l’IA et prédire ses faits et gestes ? Soit parce que l’acquisition de cette compréhension est un moteur du plaisir des joueurs, soit parce que l’IA ne doit pas devenir un obstacle au plaisir. Paradoxalement mieux vaut souvent une IA simple, déterministe et lisible qu’une IA sophistiquée et adaptative.



Note que pour qu’une IA devienne prévisible il est avant tout important de fournir au joueur des clés de lecture. Si ton IA pondère des centaines de variables pour déterminer ses stratégies mais que le joueur ne peut comprendre son raisonnement, il va certainement être frustré. Dans ce cas l’important sera de communiquer les lignes de réflexion de l’IA.


Le 28/10/2014 à 15h 37







sksbir a écrit :



Alors le coup du pif paf pouf, non pour l’homme, mais du coup, c’est aussi parce qu’on essaye ce coup là avec les réseaux neuronaux ( pif paf pouf, et j’ai une intelligence artificielle opérationelle ) que c’est pas de l’intelligence non plus





Difficile d’être certain de ce que tu as voulu dire mais si j’ai bien compris tu affirmes qu’il faut plus qu’un amas désordonné de neurones pour faire de l’intelligence, en somme qu’il faut davantage de programmation. Ce qui semble contredire tes précédents propos mais avec quoi je suis d’accord : l’intelligence humaine est le fruit de cette interaction entre programmation innée et adaptation acquise.



Et lorsque nous allons faire grandir nos IA nous allons devoir les modeler en intégrant ici des algorithmes durs spécialisés (filtres de pré-traitement par exemple - nous le faisons déjà), là des réseaux adaptatifs profilés pour certaines tâches (tout comme les configurations neuronales varient d’une partie du cerveau à l’autre) et interagissant entre eux.







sksbir a écrit :



Oui aussi… mais comme déjà dit, entre cette état et l’état final de l’intelligence révélé, il s’est passé un truc quelque part, à un moment donné.. et “quelque part” et “à un moment donné”, c’est aussi à l’échelle de l’univers.





Il s’est passé “des” trucs. Des ruptures, oui, puisque c’est ainsi que l’évolution fonctionne, par à-coups.


Le 28/10/2014 à 10h 38







Lafisk a écrit :



Le probleme de ce que tu dis, c’est que l’evolution humaine est tres lente.





Mes propos ne portent que sur une seule génération. Il va de soi qu’entre générations le programme est réécrit.







sksbirTu définis l’intelligence comme le fruit de l’évolution[/quote a écrit :



Tout d’abord je n’ai pas défini l’intelligence.

* J’ai démoli les définitions fournies de l’intelligence.

* J’ai souligné que si certains animaux simples sont considérés intelligents nos IA doivent aussi l’être.

* J’ai insisté sur le fait que toute intelligence est indissociable de son substrat physique, lequel la limite énormément.



En revanche, oui, j’affirme que l’intelligence organique est le produit de l’évolution. Si tu n’es pas d’accord, si tu penses qu’elles vient d’un dieu ou autre, si tu penses qu’elle est issue d’un phénomène que les sciences ne peuvent expliquer, merci de le dire et nous arrêterons ici la discussion car poursuivre deviendrait stérile.



[quote]Tu sors la carte de la complexité avec les “réseaux neuronaux”, et que c’est de cette complexité que sortira l’intelligence, j’affirme pour ma part que ça n’est pas ça qui provoquera son émergence. Comme déjà dit, en ce qui me concerne , l’intelligence, c’est un peu comme la vie, c’est quand le tout est “plus” que la somme des parties. On sait créer des mécanismes comme ces fameux réseaux neuronaux, des “sommes de parties” qui sont très complexes mais qui ne sont QUE la somme des parties.





J’ai du mal à comprendre si tu cherches à dire que notre compréhension actuelle de la synergie de ces parties est insuffisante (et alors je voudrais savoir sur quels éléments tu t’appuies) ou si tu y vois quelque chose de mystique et d’inaccessible à toute création humaine.


Le 28/10/2014 à 09h 06







zhebulonn a écrit :



tu dis qu’une IA ne peut pas suivre un autre schéma que notre intelligence.





Non je n’ai pas dit ça. Tu as mal compris une de mes phrases.





Or, selon toi, une IA ne PEUT pas se reprogrammer puisque l’humain ne le peut pas.



Non. Tous deux pourront un jour se reprogrammer, en revanche aucun n’a besoin de se reprogrammer pour exhiber une intelligence.


Le 28/10/2014 à 09h 03







sksbir a écrit :



Tu pars du principe que l’intelligence est déjà là et c’est à une intelligence déjà établie que tu donnes ce genre de “paramètres”.





Comment expliques-tu que tous les cerveaux humains soient à peu près identiques ? Les mêmes zones contenant les mêmes organisations neurales ? Ce n’est pas programmé peut-être ? Tu penses que l’intelligence est dissociable de ce support physique pré-programmé ?





Un réflexe comme celui de fermer les yeux sous l’eau n’est pas une preuve de l’intelligence.



Je ne dis pas que c’est de l’intelligence, je dis que l’intelligence opère dans et repose sur un carcan automatisé, programmé.





Tu ne peux pas donner une instruction comme “protège ta vie” ou “soit curieuse” à une IA d’aujourd’hui. Parce que cela sous entend que cette IA est déjà intelligente pour comprendre ce qu’est la vie, ce qu’est son “moi”.



La peur ne nécessite pas la conscience de soi, la plupart des animaux ont des réflexes de survie mais pas de conscience d’eux-mêmes. La plupart du temps ce n’est qu’une réaction à ce qui est un peu plus gros, à ce qui se déplace vite, à certains traits physiques, etc. Des réseaux neuraux artificiels pourraient déjà faire ça, tout comme des robots évitent les obstacles et les humains.



Quant à la conscience de soi elle viendra avec la puissance de calcul, comme dans le règne animal.





Tu prends donc l’existence de l’intelligence comme un postulat, tout comme les nouvelles de SF d’ailleurs : l’intelligence est déjà là, ou alors, elle est créée par une opération magique ou intervention plus ou moins divine



Le fruit de l’évolution simplement. Tous les êtres humains sont intelligents parce qu’ils sont programmés pour le devenir après des centaines de millions d’années d’essais-erreurs.





Le problème, c’est que dans les IA d’aujourd’hui, ça n’est pas un postulat. Et les systèmes qu’on sait construire actuellement ne sont que des imitations de l’intelligence.



Je ne suis pas d’accord : nombre de réseaux neuraux artificiels sont dores et déjà plus intelligents que certains animaux simples. Quant à savoir si tu considérerais ces animaux comme intelligents…



En revanche les réseaux organiques sont généralement spécialisés dans des tâches de survie et de reproduction quand nous spécialisons nos réseaux artificiels pour des tâches comme la reconnaissance visuelle ou sonore ou de la manipulation d’objets. La différence ce sont les entrées : nos réseaux artificiels ne sont connectés qu’à certains capteurs spécifiques et ne sont stimulés qu’en réponse la réussite de la tâche que nous leur avons imposé. A contrario un animal a une gamme plus large d’entrées et son réseau est stimulé lors de la prise de nourriture ou autres.





Et la discussion ne m’énerve pas, mais la mauvaise foi, si :)



Inutile de m’insulter une seconde fois. Tu ne comprends pas ce que je dis, soit, tu n’es pas d’accord, très bien, mais ne deviens pas odieux.







Lafisk a écrit :



Ben c’est le principe meme de l’evolution et du genre d’IA dont on parle, pour pouvoir resoudre de nouveaux probleme, soit l’IA est deja paree et elle ne change pas, au pire elle apprend, en faisant de nouveaux reseaux et… soit elle ne peut pas resoudre le probleme et doit evoluer pour le resoudre.





La structure et la substance du cerveau humain ne changent pas et pourtant il s’adapte. Pas besoin de changer le programme, seulement ses données : les poids des connexions par exemple. C’est équivalent à la création ou la mort d’une connexion chez m’être humain.


Le 28/10/2014 à 08h 33







zhebulonn a écrit :



A vérifier, mais il me semble que contrairement à ce qu’on pouvait penser, le cerveau créé des neurones durant toute son existence.





Peu importe : ce que je veux dire c’est que l’essence même de la chose ne change pas. Une IA qui se reprogrammerait serait équivalente à un humain qui altérerait son code génétique. La création de connexions ou de neurones ne bouleverse pas la structure et la substance mêmes du cerveau.



 

Mais un enfant sera par la suite capable d’en avoir un.



Oui parce que son code génétique le lui permet. En revanche il ne sera jamais capable d’écouter huit discours simultanés, certains motifs ne lui apparaîtront jamais y compris dans des domaines sur lesquels il travaillera toute sa vie, et lorsqu’il créera une oeuvre plastique il ne s’intéressera qu’à la mince fraction du spectre qu’il perçoit.

 



Tu t’en sers pourtant pour dire comment doit être une IA et sur quoi elle doit se baser.



Et alors ? Ce ne me fait pas de mon intelligence humaine “L’intelligence” ou le pinacle de celle-ci. Ça en fait simplement une intelligence suffisamment élevée pour créer d’autres intelligences.


Le 28/10/2014 à 05h 01







Lafisk a écrit :



Pas d’accord, le principe meme d’une IA si evoluee est que justement elle est capable d’apprendre, de creer ses heuristiques, de nouvelles fonctions etc … en d’autre mot s’etendre elle meme.









Anthodev a écrit :



Non mais j’écris (réécris en cas d’erreur) ma mémoire en incorporant les données que j’ai lu pour faire ce que je souhaite accomplir.









zhebulonn a écrit :



Donc oui, l’humain s’adapte bien plus qu’on ne le croit. Le cerveau passe son temps à créer de nouvelles connexion, à s’adapter.





Mais c’est toujours le même réseau neuronal. Les données sur lesquelles le programme opère ont simplement changées.



Une IA réécrira peut-être son programme un jour tout comme des humains modifieront peut-être un jour leur code génétique. Mais ce n’est pas nécessaire pour produire une adaptation, il suffit de modifier les poids des connexions du circuit comme dans notre réseau. Ce n’est pas réécrire le programme. Et ce genre d’adaptation est déjà à l’œuvre de nombreux systèmes.







sksbir a écrit :



Tu confonds intelligence et réactions ataviques.





Mais ces réactions font partie de notre comportement, l’intelligence opère via, à travers et sur la base de ces réactions. Elle ne peut en être dissociée dans son fonctionnement.



Par ailleurs j’aurais pu illustrer mon exemple avec des limites de l’intelligence comme notre incapacité à suivre plusieurs fils de pensée simultanés ou nos limites à distinguer certains motifs et qui fait qu’il nous a fallu des millénaires pour abandonner les épicycles ou qu’il nous faut des années de recherche pour comprendre la communication des oiseaux. On dit que la crevette n’est pas intelligente alors qu’elle est moins intelligente que nous car incapable de percevoir les choses comme nous, tout comme nous sommes incapables de percevoir ce qu’une espèce plus intelligente percevrait d’emblée.



Nous sommes incapables de concevoir des mécanismes supérieurs d’intelligence comme un enfant est incapable de concevoir le raisonnement abstrait. Mais ces formes pourraient éventuellement nous classer comme non-intelligent ou semi-intelligent. Notre intelligence s’inscrit dans nos limites biologiques et elle n’est pas un repère absolu.





Autrement dit, on est sorti de nos paramètres soit disant préprogrammés.



Ceux qui ont créé cet avion et tout ce qui va avec ont été motivés par la survie, le pouvoir et la curiosité. Ils ont suivi les paramètres de leur programme.





mais bon, quand on veut pas comprendre…



Je te renvoie la phrase. SI la discussion t’énerve, inutile de t’en mêler.


Le 27/10/2014 à 20h 17







Anthodev a écrit :



Une IA est plus évoluée, on va prendre un exemple. (..) le programme va se réécrire pour se permettre de se connecter à des bases de données extérieures (sans que l’on les ai spécifié avant), augmenter soi-même ses caractériques pour traiter/stocker ces données (augmentation de l’espace disque, utilisation de CPU d’autres ordinateurs (de calcul bien sûr) de soi-même), va apprendre lui-même tout ce qu’il y a à savoir sur la médecine, va ensuite traiter la question en compulsant les données du problème puis retourner un résultat.





Tu as déjà réécrit ton code génétique, spéculé en bourse pour gagner l’argent pour louer les services de mille individus pour parvenir à tes fins et épluché des bases de données extra-terrestres ? Non ? C’est bien ce que je pensais.



Une IA évoluée ne réécrira PAS son programme. Son programme serait suffisamment généraliste pour être adaptatif à toute tâche selon les données reçues tout comme le fait notre réseau neuronal. Mais c’est toujours le même programme.





La programmation elle même pourrait être considéré comme un outil trop complexe pour l’Homme actuellement. 98% de la population n’a aucune idée de comment fonctionne précisément un programme informatique mais est pourtant largement dépendant de ces derniers (et encore moins sont capables de coder à bas niveau voir en assembleur).



Coder en assembleur n’est pas difficile. La complexité n’est pas là.

En revanche je suis d’accord pour dire que la programmation est trop complexe pour le cerveau humain : les programmeurs eux-mêmes n’y arrivent qu’après avoir perdu beaucoup de temps et pas sans commettre de nombreuses erreurs. Et ne parlons même pas du taux d’abandon, surtout sur les grands projets.





Si un jour (c’est du fantasme complet là) tous les programmeurs disparaissent d’un coup de la surface du globe, la civilisation s’effondrera en un rien de temps.



Bien sûr que non. L’essentiel serait surmonté en une semaine, le gros en six mois, le reste en cinq ans. Il y a encore plein de gens qui ont des connaissances pré-informatiques.


Le 27/10/2014 à 18h 28







sksbir a écrit :



Les programmes et artefacts que nous créons aujourd’hui sont incapables d’évoluer, c’est à dire de sortir des limites qu’on leur a imposé au départ.

Si les crevettes sont capables d’avoir un nouveau type de comportement face à un nouveau prédateur ou plus généralement un changement imprévu de leur environnement, alors elles sont intelligentes.





Mais survivre face à un prédateur s’inscrit toujours dans les mêmes contraintes : la survie par une réaction sur la base des stimuli visuels et sensoriels.



Après une crevette a une panoplie limitée de réactions. Mais tout comme tu es incapable de t’arrêter de respirer pendant dix minutes pour tromper un prédateur ou de lui sacrifier tes enfants pour t’enfuir. Sont-ce des limites de ton intelligence ?



Bien qu’intuitive ta distinction s’écroule rapidement car, à nouveau, les comportements de l’être humain sont eux aussi inscrits dans des paramètres préprogrammés. Tous sans exception il me semble, y compris l’art et la science.





Le jour où une google car s’arrêtera d’elle même devant un garage pour se faire changer ses pneus juste parce qu’elle aura compris toute seule que garage –&gt; pneus –&gt; pneus pour moi, alors qu’on ne lui aura jamais programmé de routine concernant sa propre maintenance, ce jour là, oui, les google cars seront intelligentes… on n’en est pas là.



Si une google car s’arrêtait d’elle-même son propriétaire la ramènerait. Si Google a rencontré ce problème ils ont donc sans doute ajouté un programme superviseur pour vérifier qu’elle ne prend pas ce genre de décisions d’elle-mêmes. Tout comme il t’est impossible de te retenir de respirer jusqu’à l’asphyxie.



Cela dit nos voiture incluent de plus en plus de capteurs, cela devient sans doute ingérable ou inefficace pour des algorithmes traditionnels, et je ne serais pas surpris d’apprendre que certaines voitures utilisent dores et déjà des réseaux neuronaux pour détecter la venue de certains problèmes en fonction de leurs capteurs internes.







zhebulonn a écrit :



Euuuh, il y a des personnes qui essayent pourtant.<img data-src=" />





Je ne crois pas qu’ils voient dans leur chien un partenaire reproductif, ils le voient plutôt comme un artifice générateur de plaisir au même titre qu’un jouet sexuel. C’est un choix conscient, contrairement à l’attirance sexuelle.


Le 27/10/2014 à 17h 54

Un autre exemple : chez l’être humain plusieurs parties du cerveau sont dédiées à la réalisation de traitements mathématiques des signaux reçus (audition, vision, etc). Ce ne sont évidemment pas des comportements acquis, ce sont des programmes innés. Et c’est en interagissant avec ces parties programmées du cerveau que les parties intelligentes de notre vision fonctionnent.



Intelligence = circuits adaptatifs + programmes.

Le 27/10/2014 à 17h 44







Choub a écrit :



Tu mélanges un peu tout, Google fait des voitures qui roulent sans conducteurs, mais ne fabrique pas des circuits intelligents capable d’évoluer et de générer des actions inattendues, ce qui serait suicidaire pour le pilotage d’une voiture.





Je reconnais que je m’avance peut-être un peu en parlant de la Google Car mais je ne crois pas : je ne pense pas qu’il soit possible de concevoir un algorithme intégrant tous les paramètres. Je pense qu’ils ont forcément un programme adaptatif et intelligent en son centre, interagissant avec, via et sur la base d’algorithmes traditionnels.


Le 27/10/2014 à 17h 41







Choub a écrit :



Tu pars hors sujet là





Pas du tout : tu demandais si c’était le fruit d’un programme ou d’un comportement intelligent, or je rappelle depuis tout à l’heure que tous les êtres biologiques sont autant le fruit d’une très importante pré-programmation que de comportements acquis. Notre intelligence c’est la somme des deux. Il en ira de même pour la google car : elle prendra sans doute de façon intelligence sa décision face à un accident mais ce sera sur la base de valeurs adjugées par le programmeur ou un algorithme programmé. Tout comme tu choisis ou non de te reproduire mais toujours avec une femme et pas avec un chiot labrador.


Le 27/10/2014 à 17h 28







zhebulonn a écrit :



Mais si c’est le programmeur qui fait le choix, il ne s’agit plus d’une IA.









Choub a écrit :



Mettez vous d’accord, soit c’est une IA qui prend seule ses décisions, soit son périmètre est restreint, et donc ses décisions sont limitées aux choix codés en dur, et on ne parle plus vraiment d’IA.





Et vous, vous éviterez l’oiseau ou l’enfant ? Êtes-vous sûrs que cette hiérarchie n’est pas programmée ?



Ou, d’une façon provocante : vous êtes attirés par les jeunes femmes pulpeuses plutôt que par les chiots labradors. Dans le cadre de ce paramètre préprogrammé vous êtes bien sûr libres de déployer n’importe quelle stratégie de reproduction, du viol au restaurant romantique, en passant par ce vieux Barry White.



Une Google Car contiendra un mélange d’intelligence et de programmation, comme n’importe quel être biologique. Sa part de programmation à elle sera simplement plus grande mais il y aura bien des circuits intelligents. Il est tout à fait concevable que ce soit un réseau neural qui prenne in fine les décisions de vie et de mort mais en se basant sur des poids évalués par des algorithmes programmés.


Le 27/10/2014 à 17h 18







Choub a écrit :



Nope, elle devrait juste sélectioner l’action ayant le plus de chance de réussite et autorisant un maximum de survivants.





Pas forcément. Tout dépend de ce qu’ont prévu les programmeurs. Ils pourraient attribuer un poids différent selon l’âge.





Sauf que cela dépend de tout les paramètres à l’instant T, et suivant la théorie du chaos, ceci est imprévisible.



Attention : tous les systèmes à multiples paramètres ne sont pas forcément chaotiques. Ici les nombres de véhicules et de passagers n’ont probablement pas de conséquences chaotiques. En revanche les positions et vitesses des véhicules engendrent presque certainement des comportements chaotiques : dix centimètres de plus ou de moins feront que l’algorithme choisira de heurter telle voiture plutôt que telle autre.







atomusk a écrit :



il ne va pas compter le nombre de pietons, et le nombre de passager pour savoir “qui je dois sauver”





Probablement que si. Parce qu’il est probable que les programmeurs intégreront ces facteurs dans l’algorithme. Là aussi c’est un choix fait par des hommes.


Le 27/10/2014 à 17h 08







sksbir a écrit :



Le probleme vient de ce qu’on associe à la locution “Intelligence Artificielle”. Les outils que tu cites sont réels, mais n’ont pas de rapport avec l’IA, en tout cas, pas celle dont il faudrait avoir peur.

Tous ces outils fonctionnent dans les limites de leur programmation, et tant qu’il en sera ainsi, l’IA au sens initial n’existe pas.

Le jour où un mécanisme sortira de sa programmation et fera des choses inattendues dans le sens de “pas programmé pour”, et non pas dans le sens de “on a induit une réponse aléatoire avec un générateur du même nom”, alors , on pourra parler de d’IA.



Jusque là, on ne fait que de l’imitation.





Je ne suis pas d’accord ; c’est une question de degré : tu ne dirais pas qu’une crevette est intelligente et pourtant entre une crevette et un être humain la différence n’est qu’une question de puissance de calcul. Où, dans le règne animal, l’intelligence commence t-elle ? Toute frontière précise serait arbitraire.



D’ailleurs tu sous-estimes la programmation humaine : le fait que certaines formes en particulier, celles du sexe opposé, induisent chez moi une réaction sexuelle, le fait que les disproportions infantiles m’attendrissent (grande tête, grands yeux, marche cahotante, etc), l’appétence pour le sucre, la volonté de socialisation et de domination, la volonté de communiquer par la parole, la curiosité, le plaisir à résoudre des problèmes, et bien d’autres choses, sont biologiquement préprogrammées. Nous évoluons dans notre totalité dans les limites des comportements programmés.


Le 27/10/2014 à 14h 42







Lafisk a écrit :



Ca dépend vraiment de ce qu’il appellent vide, une coquille complètement vide ne ferait vraiment pas grand chose.





Je voulais simplement souligner que ce qui meut l’intelligence ce sont ses pulsions, ses désirs, ses sensations, etc. Sans cela le système est inerte. Il ne peut donc y avoir d’intelligence “neutre”.







Jean_Peuplus a écrit :



Le jour ou le cerveau n’aura plus de secret pour l’homme alors oui, ça prouverait qu’on peut faire mieux





Mais non, on fera “mieux” bien avant d’avoir tout compris de notre cerveau. Et peut-être même avant de comprendre comment ce mieux fonctionne.


Le 27/10/2014 à 14h 28







Lafisk a écrit :



Une IA vide comme tu le décris ne serait pas une poupée mais elle doit certes passée par une phase d’apprentissage, une fois cet apprentissage fait rien ne l’empêche d’aller au delà de nos connaissances.





Une AI vraiment vide n’apprendrait pas puisqu’elle ne ferait rien. Il faut sans doute du désir ou du plaisir pour apprendre spontanément, ou leurs équivalents.


Le 27/10/2014 à 14h 26







127.0.0.1 a écrit :



Ah… ces américains et leur manie de tout ramener à la prière, a Dieu et au Mal.





C’est injuste : pour le coup ses propos se rapprochent davantage d’une image de rôliste / amateur de fantasy que d’une image religieuse







Khorne77 a écrit :



Enfin, on a encore un peu de sursis étant donné qu’il faut la technologie quantique pour qu’une machine puisse parvenir à réfléchir comme un humain.





Seulement sur les sites new age. Non il n’y a pas de mystérieux effet quantiques qui serait le siège de la conscience. Tout ce qu’il faut pour faire une AI c’est de la puissance de calcul - plus de puissance ! - et de meilleurs algos.





Cependant, l’homme est la seule espèce à être capable de faire autant d’atrocités dans le monde sur : la faune, la flore, son environnement et sur sa propre espèce.



Seulement parce que l’homme est le plus puissant. N’importe quel chat ferait passer le pire de nos serial killers pour un charmant individu. Crois-moi, si les chats étaient à notre place, la Terre serait un putain d’enfer pour toutes les espèces. Et pour ma part j’attends toujours de voir des lions, des loups ou des ours monter une SPA.


Le 27/10/2014 à 14h 15







Ph11 a écrit :



De plus, on tend à vouloir créer une IA afin de reproduire une intelligence humaine.





Je ne crois pas. Si tel était le cas les titres des articles de recherche seraient très différents. Il me semble que nous cherchons d’abord à créer des intelligences (forcément non-humaines), et plus particulièrement des intelligences qui nous soient utiles.



Certains cherchent à la rigueur à créer des programmes capables d’imiter des êtres humains. En général ces programmes n’ont pas grand chose d’intelligent.





Et qu’en est-il de l’éthique, de la morale, de l’éducation et donc des comportements, des choix ? La machine intelligente sera-t-elle éclairée ?



A l’heure actuelle les AI “libres”, basées sur des réseaux librement adaptatifs (plutôt que sur des algorithmes programmés), sont tellement spécialisées que la question ne se pose pas. Et si elle se pose dans un avenir proche ce sera au niveau d’une équipe ou deux, travaillant sur des super-calculateurs, pas au niveau du domaine de recherche dans son ensemble. C’est un problème de puissance de calcul et d’entrées/sorties limitées.



Si tu prends la Google Car par exemple, ses équipes sont confrontées à des problèmes éthiques. Mais pas la voiture qui, elle n’a jamais conscience des sacs à viande qui occupent l’habitacle des voitures. La voiture n’a aucun défi éthique, ce sont ses programmeurs qui en ont.





Je demande simplement si, en plus d’une IA, on peut créer cela et si les scientifiques, pouvant être de sacrés ignares de la métaphysique ou des sciences humaines ou tout simplement les mépriser, s’en soucient seulement ou croient que l’intelligence suffira à elle seule pour créer une personne…



Là encore tu présupposes qu’ils cherchent à créer une personne, ce qui est très majoritairement faux. Et je n’ai pas l’impression qu’ils soient plus ignares de ces problématiques que la moyenne, plutôt moins souvent.







sksbir a écrit :



Le test de turing n’est pas là pour montrer qu’on a affaire à une IA, il est là pour valider si l’appareil qui passe le test donne l’illusion de l’intelligence.





Non, pas l’intelligence, la capacité à simuler l’humanité. On peut imaginer des machines bien plus intelligentes que nous qui échoueraient au test de Turing et des machines très stupides qui le réussiraient.





Aujourd’hui, tous ceux qui concoivent des IA sont des prestidigitateurs.



Seulement ceux qui tenter de passer le test de Turing. Les autres conçoivent des outils dont l’utilité n’a rien d’une illusion, de la reconnaissance faciale au diagnostic médical







lionnel a écrit :



Tout à fait d’accord, Elon Musk devrait vraiment arrêter de lire des livres de SF et s’interesser un peu plus à l’économie.





Si ce mec avait écouté des types “avec les pieds sur Terre” comme toi il ne se serait jamais lancé dans l’automobile, la banque ou l’aérospatiale, trois bastions réputés inébranlables dans lesquels il s’est pourtant imposé en partant de zéro.


Le 28/10/2014 à 16h 48







Strimy a écrit :



De ce que j’ai pu voir sur la Nightly (je l’ai désactivé vu l’instabilité du bordel <img data-src=" /> ), ce n’est pas forcément un process par onglet. Le fonctionnement a l’air configurable et actuellement, ça semble être un process pour l’UI (firefox.exe) + un process pour les onglets (un plugin-container.exe). L’UI est vraiment plus réactive vu qu’elle n’est plus bloquée par les onglets, par contre, si un onglet vient à crasher, il embarque tous les autres (mais pas l’UI).





Pas besoin de multiprocessus pour avoir un système réactif, au contraire : de simples threads suffisent.



Le découpage en plusieurs processus est normalement motivé par des questions de sécurité : isoler les données mémoires de chaque onglet pour empêcher un site de récupérer ta saisie. Si vraiment ils ne font que séparer la coquille des sites proprement dit alors ça ne protège que ton historique, tes mdp stockés, etc. Important mais moins protecteur qu’un chrome par ex.



Bon, ce serait une bonne nouvelle à mes yeux cela dit.


Le 28/10/2014 à 15h 53

Mouais. C’est sûr, niveau sécurité c’est mieux (mais osef pour moi : dès que j’ai besoin de sécurité j’ouvre un navigateur différent rien que pour la page en question - et en mode anonyme).



En revanche niveau perfs et conso mémoire c’est beaucoup plus lourd. De plus si des pages sont constamment actives ça peut devenir un gouffre : avant l’OS empêchait le processus du navigateur de se goinfrer mais avec mais plusieurs processes il va accorder à chaque page le même temps CPU qu’une appli entière.



Espérons qu’ils aient au moins prévu de fermer des processes après un temps d’innactivité.









m1k4 a écrit :



Oula mon process monitor va plus ressembler à rien, j’ai +150 onglets d’ouverts dans mon FF <img data-src=" />





Ouais, le gestionnaire des tâches de Windows est toujours à la ramasse sur ce point.

En fait depuis qu’ils l’ont ravalé (dans 7 ?), c’est plus joli sauf qu’il faut trois quarts d’heures pour le lancer et qu’il y a moins de fonctionnalités.

<img data-src=" />


Le 28/10/2014 à 15h 24







romainsromain a écrit :



C’est marrant comme ils sont plus prompts à frapper sur le peuple ( en général) que de chercher parmi la 60ène de député fraudeurs du fisc, de reformer leur statut, etc ..





Quelqu’un t’a déjà répondu mais je ne résiste pas au fait de mentionner que cette liste de soixante députés est justement le fruit d’un croisement de fichiers, plus particulièrement de la déclaration publique de patrimoine des parlementaires avec leurs déclarations fiscales.



Autrement dit tu accuses l’administration de ne pas faire un certain travail en t’appuyant justement sur ce travail. Savoureux.


Le 28/10/2014 à 11h 49







ActionFighter a écrit :



Procès d’intention.





Réalisme.





Pas faux, mais est-ce que les gens lisent déjà tous les tracts papiers ? J’en suis pas sûr. Suffit que la tête sur la première page ne leur revienne pas pour qu’ils mettent de côté sans regarder.



je n’ai pas dit que c’était parfaitement efficace, seulement que c’est beaucoup plus efficace que la mise à disposition d’un site que personne n’ira voir.





Oui, en déremboursant des médicaments et en augmentant le coûts des mutuelles, il y a moyen de faire des économies.



Oui en déremboursant des médicaments inutiles, en faisant la chasse aux prescriptions infondées (statines en prévention primaire par ex - cf la revue Prescrire) et en mettant sur pied une politique efficace de négociation des prix des médicaments puisque la France les paie trop cher.



Soit vingt milliards d’économies d’après les rapports publiés et sans aucun dommage pour le patient - au contraire.



Et histoire d’agir sur le fond en accompagnant tout ça d’une publicité de toute somme reçue des mains des labos (notamment ces directeurs de grands assos médicales qui font du conseil à 2k€ la journée auprès des labos et recommandent ensuite leurs molécules), en interdisant plusieurs formes de démarchage, en classant comme corruption les cadeaux reçus, en mettant sur pied une formation médicale continue publique, une évaluation de l’efficacité des médicaments sur la base des fichiers de santé et en créant une obligation de divulgation de toutes les données récoltées par les labos lors de leurs tests.


Le 28/10/2014 à 10h 43







ActionFighter a écrit :



Suffit de proposer la dématérialisation en opt-in auprès de la mairie, et tout le monde sera content.





Et dans certaines mairies tout le monde sera curieusement en opt-in…



Bon et puis même pour les personnes qui seraient vraiment en opt-in, combien iront voir le site réunissant toutes les professions de foi qui les concernent ? Qu’on le veuille ou non ces professions de foi papier restent un bon moyen pour les partis peu connus de se faire entendre des électeurs.



Je pense que c’est une fausse bonne idée d’économies. Au lieu de chercher quelques millions sur le processus électoral, cherchons quelques milliards dans le financement de la santé. Il y a de quoi faire d’après les nombreux rapports commandités par l’état.


Le 28/10/2014 à 10h 49

Ils pourraient être sympas et faire des listes de sites avec du contenu français…

Le 27/10/2014 à 15h 48







Konrad a écrit :



«J’ai volé une pomme à l’étalage et je ne me suis pas fait condamner, donc nous ne vivons pas dans un État de droit, CQFD.» <img data-src=" />





Apparemment tu ne comprends pas la différence essentielle : les serveurs de mon site de piratage sont dans un pays qui se fout du droit d’auteur. Quant au site pour engager des tueurs à gage il est distribué et va savoir où vit son administrateur et quelles lois s’appliquent.


Le 27/10/2014 à 14h 34



Internet, une zone de non droit ? La cour d’appel de Colmar a rappelé le 7 octobre dernier que ce n’était clairement pas le cas



Ce n’est tellement pas le cas que je vais sur le même site de piratage depuis cinq ans, c’est dire comment le droit règne. Au passage, si vous voulez louer un tueur à gages, il y a un site pour ça. Ergotons : le droit des pays hébergeurs est respecté. Et puisque le monde est un état de droit (ou pas), CQFD.

Le 27/10/2014 à 13h 16

C’est marrant mais dans un cas comme dans l’autre je n’ai pas l’impression que tout ça soit dans mon intérêt. <img data-src=" />

Le 27/10/2014 à 09h 18

Ont-ils pensé à prévoir une durée de péremption des données après laquelle celles-ci seraient effacées ?



Au passage je rappelle ma position : centralisation = publication. Tout ce qui est centralisé se retrouve un jour ou l’autre dans la nature et aux mains de personnes malfaisantes ou intéressées (à des fins marketing, policières ou de recrutement par ex). Dans le cas présent ça reste acceptable pourvu qu’on n’offre pas les données de cinquante années d’éducation d’un coup.



Enfin j’aurais quand même préféré une centralisation au niveau régional pour limiter la casse avec migration automatique des données lors du changement de rectorat.

Le 24/10/2014 à 13h 00



Selon les conclusions de l’étude, ce sont les (…) « lecteurs de livres de sciences humaines ou d’essais politiques, philosophiques ou religieux et les lecteurs de livres scientifiques, techniques ou scolaires ».



Personnellement, ce que j’adore, ce sont tous ces ouvrages anti-capitalistes vendus chez Amazon mais pas offerts au téléchargement. <img data-src=" />



Bon, sinon, petit appel perso : si les chercheurs pouvaient distribuer des epub en plus de ces pdf lourdingues, ce serait vraiment cool. Je ne parle même pas des paywalls encore en vie (moins dans l’IT qu’ailleurs heureusement) pour lesquels le petit Jésus vous condamnera à une déportation pour l’éternité à Guantanamo. Oui il est comme ça, faut pas le chercher : on peut être miséricordieux mais quand même pas avec les infidèles et les paywalls.



Second appel perso : les gars c’est sympa de partager, merci. Mais si vous pouviez publier un peu moins de “javascript pour les nuls” et “devenir un maître hacker ninja en trois jours” et un peu plus de Martin, de Knuth, de K&R, de GoF, de Teinenbaum, etc, ce serait vraiment cool.

Le 23/10/2014 à 15h 48







Maozriubh a écrit :



En cas de faillite bancaire, la garantie de l’état est plafonnée, et la manque n’a pas les actifs pour tout couvrir… ils doivent simplement respecter un ratio qui est très éloigné de la réalité, surtout qu’il ne prends pas en compte le hors bilan.



Biensûr que si. Pour 100€ de cash, la banque prête 1000€…





Clarifions les choses : le ratio de fonds propres est de 1:10 à 1:20 et cela fait dire beaucoup de bêtises à certains.



Sauf que les fonds propres c’est la différence entre les actifs et la dette. Autrement la banque prête dix à vingt fois ses fonds propres mais cela ne correspond qu’à 90% ou 95% de ses actifs. Sa dette reste bien sûr toujours inférieure à ses actifs. Et c’est pour cela que le fonds de réserve est faible, car celui-ci ne viendrait qu’en soutien des actifs de la banque. Quant au plafond de cette garantie il est de 100k€, ce qui est suffisant pour la grande majorité.



Si la banque prête 10 fois plus que ton cash, c’est que ton cash ne représente qu’une petite part de leurs actifs. Ce ne sont pas tes actifs qui sont prêtés dix fois. Ils ne sont même pas prêtés une fois, un peu moins.





C’est suite à la crise, comme elles n’ont plus confiance entre elles, les échanges de cash ont lieu quotidiennement afin de se couvrir au maximum sur les risques de contrepartie.



A ma connaissance les chambres de compensation fonctionnaient déjà sur une base quotidienne. Si tu as une source pour ces affirmations ou un mot-clé à rechercher je suis preneur.


Le 23/10/2014 à 14h 07







tmtisfree a écrit :



Le chemin sera long pour reconquérir la liberté de s’assurer ailleurs qu’au Ponzi national.





Tu l’as dit bouffi ! Pour ma part j’ai confié mon argent à un type appelé Madoff, il a tout investi dans un mix de dérivés de crédits immobiliers provenant de Fanny Mae et autres noms prestigieux, et d’un portefeuille des grandes actions comme Enron parce que le pétrole ça au moins c’est solide. On ne me la fait pas à moi, je rentre pas dans votre Ponzi.



PS : un Ponzi s’écroule quand la base de bénéficiaires est devenue plus large que la base de cotisants. Or avec la mort des baby-boomers ce serait plutôt l’inverse. Mais bon, peu importe, je t’ai déjà démontré une fois par a+b que la qualificatif de Ponzi était absurde et tu t’entêtes. Oui tu m’avais donné ton lien tout naze qui prétend que l’incohérence se fait aujourd’hui quand elle remonte en fait à l’origine et est négligeable.


Le 23/10/2014 à 14h 01







Maozriubh a écrit :



La création monétaire c’est pas uniquement les intérêts… bien loin de là.





Mais je n’ai pas dit ça, je t’invite à me relire et je ne comprends pas le pourquoi de cette intervention qui ne m’apprend rien.





Les banques n’aiment pas qu’on utilise cette monnaie, et ils font tout pour qu’on s’en passe (nfc, carte bleue, etc.)



Alors que les consommateurs, eux, adorent compter de petites pièces, détestent acheter sur Internet et s’ils utilisent des cartes de crédit c’est uniquement contraints et forcés ?





Lors que vous voyez votre compte crédité de 100€, ce n’est pas le billet que vous avez donné à la banque. Ce n’est qu’une écriture : ou autrement dit, c’est de la monnaie scripturale, qui n’a aucune valeur en dehors de votre banque.



Sa valeur est garantie par la loi, comme l’est toute reconnaissance de dette, et la justice peut piocher dans les actifs de la banque pour obtenir paiement de cette reconnaissance.





Grace à vos 100€ de monnaie centrale, la banque va surement prêter plusieurs fois ces 100€, sous forme de monnaie scripturale également, tant que la personne ne récupère pas des billets.



Non, pas plusieurs fois, du moins pas simultanément.





Et c’est comme ça qu’on créé de la monnaie. La banque a besoin d’avoir de la monnaie centrale et tente autant que possible d’éviter de la refiler.



La banque n’a besoin de monnaie centrale que pour t’en fournir quand tu retires au distributeur. Pour le reste elle a seulement besoin que ses actifs demeurent légèrement plus élevés que ses dettes et ces actifs sont rarement sous forme de monnaie.


Le 22/10/2014 à 15h 02







Winderly a écrit :



Je comprend pas ce principe, quelqu’un peut m’expliquer s’il vous plait ? Merci d’avance.





Imagine que tu es sur une île isolée qui produit uniquement du thon. Tu pêches 100 thons par an et tu émets 100€. Donc 1€ = 1 thon (système un peu simplifié). Si jamais tu crées de la monnaie sans créer plus de thons, tu crées de l’inflation (tu auras pas exemple 2€ = 1 thon). Si jamais tu détruis de la monnaie sans créer plus de thons, tu crées de la déflation (ou tu réduis l’inflation).



Payer des intérêts à la banque centrale détruit de la monnaie et fait donc baisser l’inflation.



Maintenant j’ai un doute sur les raisons qui font que simplement rembourser la somme empruntée crée de l’inflation. Il me semble que ça tient au fait qu’en empruntant tu génères plus d’inflation que tu n’en avais crée parce que les acteurs prennent en compte les liquidités existantes et créent eux-mêmes de la monnaie en empruntant ou en étalant des paiements (si j’ai 100€ et que je prête 100€ contre une promesse de remboursement de 120€, il y a désormais 220€ dans l’économie puisque je peux aussi négocier ma créance de 120€ : cette créance est devenue une monnaie). Ils font ça tout le temps mais le fait d’avoir injecté de la monnaie amplifie le mouvement.


Le 22/10/2014 à 13h 07







Patch a écrit :



je vois autant de rapport entre ta réponse à Maozriubh qu’entre une orange et un avion.









HarmattanBlow a écrit :



C’est trop simpliste même si je suis d’accord pour dire que nos démocraties n’ont pas grand chose de démocratique. Mais même selon ta logique tu reconnaitras qu’il y a plus de chances pour qu’un président français vivant à Paris et entouré de français façonne un pays au goût des français qu’un président international vivant dans une ville internationale entouré d’internationaux.





Celle-ci.







Maozriubh a écrit :



Il n’y a pas que la banque centrale qui a été dégagée au seul profit des marchés. Avant, n’importe qui pouvait aller dans son agence bancaire et demander à investir sur une obligation d’état en direct. Maintenant, ce n’est plus possible.





Simplement parce que les obligations sont rarement émises, rarement vendues et très vite achetées.





Ce n’est pas les intérêts qui créent ou non de l’inflation. C’est la création monnétaire.



Les intérêts réduisent l’inflation puisqu’il faut alors supprimer plus d’argent que ce qui avait été émis. Donc l’absence d’intérêts crée de l’inflation.





Les exemples, je suppose que tu as en tête la république de Weimar : c’était pas un problème d’intérêt sur la dette nationnale, mais bien une émission massive de devises non adossées sauf erreur de ma part.



Encore une fois l’absence d’intérêts contribue à l’inflation. L’inflation apparaît quand tu augmentes la masse monétaire par rapport aux actifs sur lesquels repose cette monnaie (la réalité est plus compliquée que ça en fait).



Quant à des exemples, Weimar, les assignats, le Zimbabwé, l’Argentine ou le Vénézuela aujourd’hui, le Mexique dans les 80’s, les sueurs froides de la France des 50’s aux 70’s (d’où le nouveau franc et la loi de 73), plusieurs pays à la fin de la WW2. Tu as plein d’exemples coquasses avec des billets en quintillions, des pièces de plusieurs milliards, des prix qui doublent tous les jours ou tous les mois, etc. Le problème de l’inflation est qu’elle entraîne l’inflation parce que les entreprises anticipent une hausse et montent donc leurs prix pour se couvrir afin de ne pas perdre d’argent entre le moment où elles vendent et le moment où elles utiliseront cet argent.





Seulement, actuellement, c’est totalement biaisé : les US impriment en masse de la monnaie dans un jeu de vases communiquants avec la Fed qui rachète les bonds US… logiquement, une telle mise en circulation de monnaie centrale devrait avoir un impact direct sur le cours du dollar : et là, ben non.



Parce que le dollar est une monnaie de réserve et donc que la demande mondiale pour cette monnaie est très supérieure à ce qu’émet la FED. Tout le monde veut avoir des dollars pour pouvoir acheter du pétrole ou des titres cotés en dollars parce que la finance se fait avant tout en dollars et que le dollar est une valeur sûre puisque l’économie mondiale bat à son rythme.



C’est donc du fait d’une trop grande demande étrangère. Qui d’ailleurs embête bien les américains : ils ont beau baisser les taux ce sont les étrangers qui accaparent le gros de leurs émissions et ils sont obligés d’ajuster le dollar en fonction des problèmes mondiaux plutôt qu’en fonction de leurs problèmes domestiques (dilemne de Triffin). Du coup ils s’endettent et créent des bulles, et déstabilisent le dollar, l’économie américaine et l’économie mondiale. Cela leur donne de la puissance mais cela les appauvrit et crée une bombe à retardement mondiale.



Le problème c’est que, encore une fois, les critiques sont nombreuses, les propositions sensées plus rares.





Au final, on arrivera à un défaut de paiement, tôt ou tard. Rien de dramatique, on en a déjà connu plusieurs dans l’histoire de France.



Malheureusement de nos jours les dettes sont avant tout souscrites par des étrangers. Ce qui d’une part a tendance à créer un effet domino (faillite du système financier mondial), d’autre part à créer des conflits vu que les pays apprécient moyennement quand ils se trouvent soudain avec des trous de plusieurs dizaines ou centaines de milliards dans leurs économies.



Disons que si demain la France annule sa dette elle ne sera pas seule et tu peux être certain qu’il y aura beaucoup de guerres dans le monde à ce moment-là et des taux de chômage extraordinaires partout, la situation grecque sera la situation normale pour tout le monde.



Pour rappel la crise de 2008 ce sont 800 milliards qui a priori ne valaient plus rien (plus exactement on ne savait pas s’ils valaient encore quelque chose). Aujourd’hui la dette française est de 2000 milliards environ. Cela dit il y a encore plusieurs décennies avant le défaut a priori.


Le 22/10/2014 à 11h 59



Difficile de connaître précisemment l’impact de la disparition de l’euro.



Les années 90 ne sont pas si lointaines.

Le 22/10/2014 à 11h 51







Maozriubh a écrit :



Il façonnera plutôt le pays en fonction des lobby agissant en France…





Les lobbies existent partout et toujours mais il est évident qu’un français fera quand même un pays plus au goût des français qu’un allemand ou un polonais. Regarde l’Iran, regarde la Russie, regarde la Grèce, regarde la France. Dans tous les cas les lobbies sont très influents. Il n’empêche que tous ces pays sont très différents.





D’ailleurs, si le sujet t’intéresse, je t’invite à te renseigner sur les citoyens constituants… ça apporte une petite lueur d’espoir.



Non, je vais certainement pas trouver espoir en un mouvement partant du principe qu’il suffit de coller cent bons pères de famille dans une salle pour que la sagesse les imprègne et que soudain ils trouvent les réponses à des problèmes extrêmement complexes et à l’échelle internationale. Si demain tu tires cent types au sort pour qu’ils rédigent une constitution, rien ne sera résolu. On aura déjà de la chance s’ils n’empirent pas la situation.



Ce sont des problèmes complexes, il ne suffit pas de jeter les dirigeants actuels ou de les remplacer par des types tirés au sort pour résoudre quoi que ce soit. Et de toute façon ne me parle pas de Chouard, ce mec m’afflige.



Commençons d’abord par avoir de vraies solutions et par les propager.





Bien au delà de la monnaie, il faut revoir tout le processus de création monnétaire et permettre aux états de se financer auprès de leur banque centrale et non plus uniquement sur les marchés.



Mais là aussi fais gaffe, on entend beaucoup de conneries, surtout chez Chouard. Déjà avant 73 la France empruntait majoritairement au privé. Pour une bonne raison.



D’après Chouard si nous empruntons au privé c’est parce qu’un vilain juif milliardaire et ses copains politiciens ont saigné la France. Jamais je ne l’ai entendu expliqué pourquoi nous empruntons réellement au privé.



Le problème est simple :

a) L’état doit payer des intérêts. Sinon il crée de l’inflation et l’inflation est un cercle vicieux très dangereux qu’il faut juguler (pas complètement mais beaucoup) sous peine d’emballement et de destruction de l’économie. L’histoire d’à peu près tous les pays en témoigne, on a des centaines d’exemples dramatiques.



b) Si l’état s’emprunte à lui-même (la banque centrale appartenant à l’état) alors le jour où il va être endetté on sait comment ça va se finir : il va annuler sa dette envers lui-même. Donc les politiciens tirent généreusement sur le cordon (ils savent que c’est sans risque) et créent de l’inflation en masse, et les acteurs économiques n’ont pas confiance en une monnaie d’un état qui s’emprunte à lui-même et cela génère de l’inflation.



Malheureusement le problème est loin d’être simple et si demain la France emprunte gratuitement 3% de son PIB par an ça va dégénérer en à peine cinq ou dix ans. C’est bien plus toxique que d’imposer les citoyens pour le même montant : ils y perdent la même chose en inflation mais au moins on n’a pas d’emballement.



On peut trouver des solutions alternatives mais il n’y a pas de solution miracle.





Le système actuel est devenu complètement fou avec les différentes planches à billets (USA avec ses plans QE, Japon également, etc.)



Le problème c’est qu’on en lit beaucoup de critiques mais peu de propositions sensées pour le remplacer. Et là aussi l’histoire nous enseigne que 70 ans sans que le système ne s’auto-détruise c’est un record. Je ne sais pas s’il tiendra cent ans et comment ça se terminera mais a priori on n’avait encore jamais tenu aussi longtemps (le féodalisme était plus stable mais la contrepartie est la pauvreté et la privation de liberté).







Patch a écrit :



c’est différent chez nous? ah bon?





Voir ma réponse précédente à Maozriubh.


Le 22/10/2014 à 11h 06







Maozriubh a écrit :



Mais de quelle démocratie parles-tu ? Nous votons pour élire nos maîtres, pas pour choisir nos lois. La démocratie représentative n’a de démocratie que le nom.





C’est trop simpliste même si je suis d’accord pour dire que nos démocraties n’ont pas grand chose de démocratique. Mais même selon ta logique tu reconnaitras qu’il y a plus de chances pour qu’un président français vivant à Paris et entouré de français façonne un pays au goût des français qu’un président international vivant dans une ville internationale entouré d’internationaux.







Maozriubh a écrit :



Nous n’avons aucun avantage à en tirer en l’état… à part le chomage de masse and co qui découlent de la devise unique ne permettant plus aux états d’équilibrer leur balance commerciale en jouant sur les taux de change.

Ben oui, pour être compétitif maintenant, il faut licencier… avant l’euro, on dévaluait la monnaie.

Vive l’europe hein…





Le propos est fondé mais l’euro n’a pas tant d’effet que ça : le chômage de masse existait bien avant et notre déficit commercial fait que les effets négatifs d’une dévaluation seraient importants et mettraient longtemps à s’atténuer. Ne parlons même pas de la dette détenue par des étrangers qui avec une dévaluation rapide exploserait à moins de les léser, ce qui exposerait à une rétorsion de même ampleur. Il faudrait attendre dix ans après la sortie de l’euro (durée des obligations) et les taux d’intérêt augmenteraient pendant ces dix années. Mieux vaut une lente dévaluation, sur le long terme.



Oui l’euro est une nuisance, non sa disparition ne résoudrait pas grand chose. J’y suis favorable mais ça ne changera pas grand chose, sauf sur le long terme.


Le 23/10/2014 à 14h 47

Ça a l’air d’être un très bon 4x, en revanche son ancêtre Alpha Centauri se distinguait par l’histoire qu’il racontait au cours de la partie et cette dimension semble ici absente ou du moins moins mise en scène. Ce serait vraiment dommage.

Le 23/10/2014 à 14h 20



La connectivité mobile amène également la question des VPN.



Toujours pas de support pour Open VPN par contre ? <img data-src=" />



Parce que bon, l’idée de pouvoir forcer W10 à avoir recours au VPN serait bonne mais sans OpenVPN ça ne me servira pas à grand chose.

Le 23/10/2014 à 09h 07







jb18v a écrit :



<img data-src=" /> <img data-src=" />





Oups, oui, merci, j’ai encore un peu de mal avec l’anglais traduit du japonais par des coréens.



PS : pour ceux qui ne connaissent pas. ;)


Le 23/10/2014 à 08h 41







Zekk a écrit :



Encore une saloperie qui veut me géolocaliser en boucle et checker mon histo web.





All your life belong to us.


Le 22/10/2014 à 10h 21







XMalek a écrit :



Bref je pense que son départ n’est qu’une tentative de faire amende hoinorable et qu’il vient de finir sa carrière dans le jeu vidéo.





Je pense qu’il vient de finir sa carrière tout court.