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519 commentaires

Cybercriminalité : les pistes de Cazeneuve après les attentats de Charlie Hebdo

Le 21/01/2015 à 22h 15






dematbreizh a écrit :

Lors d’une actualité précédente, vous avez mêlé ayants droits et lutte contre le terrorisme, c’est à mon goût exagérer.
http://www.nextinpact.com/news/91714-apres-drame-charlie-hebdo-encore-menaces-su…


Juste un commentaire sur ce point precis: ce n’est pas si exagere. Le lobby du copyright n’a rien a voir avec cette affaire, mais il a deja prouve qu’il cherche toujours a recuperer ce genre d’initiative pour alimenter ses propres arguments envers la censure sous plusieurs formes. L’idee de base est “si vous le faites pour la pedophilie / le terrorisme / l’antisemtisme / l’homophobie / etc., vous pouvez le faire pour le piratage des oeuvres.” (Et l’un de ces lobbyistes a ete particulierement odieux a un moment. Ils peuvent aller tres loin dans le cynisme.)

Et vu l’orientation des propositions post-Charlie, ils vont avoir pas mal de munitions.



Le 21/01/2015 à 22h 05

Il nous prend pour des buses ou c’est juste mon impression?


L’essentiel du discours ministériel a été d’imprégner les esprits avec un principe simple : sécurité ne s’oppose pas à liberté, la première étant garante de la seconde.

En gros, FUD. Ayez peur des terroristes, puis faites-nous confiance pour regler le probleme, meme si on vous demande juste de la fermer et de nous suivre comme des moutons vers l’abattoir.

Mais surtout…

En face, Cazeneuve répond au contraire que les attentats ont « largement démontré la centralité de ces enjeux de cybersécurité, et par là même l’absolue nécessité qu’il y a aujourd’hui à renforcer notre dispositif de lutte contre les cybermenaces ».

Des gens se radicalisent (surtout en prison), achetent des armes de guerre, et vont tuer des gens en vrai… mais tout ca, c’est la faute d’Internet. Ces attentats n’ont rien demontre sinon que les derives securitaires ne protegent pas. Que des gens qui veulent tuer pour quelque raison que ce soit (en particulier les plus absurdes) trouveront un moyen.

Nous sommes en mode Vigipirate en continu depuis des annees, au point que “Vigipirate” ne signifie plus rien. Nous sommes meme en alerte Vigipirate maximum (rouge) depuis longtemps… alors il a fallu un nouveau degre, le “Vigipirate: alerte terroriste”.

Nous sommes espionnes presque en permanence sur Internet, les lois d’exception s’enchainent (sans etre toutes appliquees, ou sans que nous ayons le temps de mesurer l’impact des precedentes), les discours menacants se succedent et un certain parti extreme se developpe… Mais c’est la faute d’Internet. Pas des politiques clivantes, des discours alarmistes, des reformes irreflechies et partisanes, d’une culture qui deresponsabilise les individus…

C’est facile, ca ne culpabilise personne, c’est Internet!

Parfois, j’ai envie de mettre des baffes.

nb: oui, il y a une dimension numerique a la propagation d’idees radicales. Mais 1- l’arsenal legislatif en place est suffisant et 2- il est loin d’etre aussi “central” qu’il le pretend.


Les rumeurs et leurs conséquences  : nouveaux cas avec Apple, GoPro et BlackBerry

Le 20/01/2015 à 18h 54

Il y a plusieurs cas ici.
Les rumeurs infondees sont une chose. Par exemple, le cas des brevets qu’Apple a rachete: il y a un fondement peut-etre sincere, mais mal analyse.
Mais il y a aussi les rumeurs intentionnelles, comme le cas du Club Med. Certains ont volontairement cree de faux profils pour demarrer des rumeurs afin d’influencer l’OPA. Ce cas est directement malhonnete.

Mais l’idee importante est l’impact sur la Bourse. Ces rumeurs ont un impact majeur parce que la Bourse est un mecanisme completement fou, capable de s’emballer en quelques secondes sur des bases particulierement faibles.
Comme beaucoup d’autres mecanismes humains (qu’ils soient economiques, legislatifs, politiques… ou technologiques), une bonne idee a une epoque ne le reste pas forcement quelques annees plus tard. Quand les abus ou les disfonctionnements deviennent trop flagrant, il est temps d’y reflechir a nouveau. Le probleme est la resistance au changement dont ils peuvent faire preuve. :(

Et +1 pour le sous-titre. Les citations comme celles-ci ne seront pas obsoletes avant longtemps. :)


Il ne s’agit pas d’adopter un Patriot Act à la française, selon Axelle Lemaire

Le 15/01/2015 à 18h 41

Enorme, comme d’habitude. Il faut vraiment s’attendre a tout avec eux. Surtout le pire.

Parler de “respect des principes republicains” et les mettre a la poubelle un par un.
Aller defiler une demi-heure sous la banniere “Je Suis Charlie” et en pietiner les valeurs cinq minutes apres.
Annoncer vouloir mettre fin a l’endoctrinement et fournir les arguments necessaires a celui-ci.
Rappeler les valeurs de la France, dont “Fraternite”, et encourager la mefiance et le communautarisme.
Lutter contre le terrorisme en paroles et lutter contre Internet dans les actes.

Bref, des actes aux antipodes de leurs nobles paroles.
Et ils esperent recevoir du peuple de la confiance? du soutien? du respect? C’est mal parti.


« Têtes de con » : une salariée licenciée pour ses propos sur Facebook obtient gain de cause

Le 09/01/2015 à 22h 19

Peut-etre, un jour proche, certains apprendront qu’il faut arreter de poster n’importe quoi sur Internet. (Et qu’ils n’auraient meme pas du commencer, idealement.)
Je suis pour la liberte d’expression, mais les libertes, surtout les plus fondamentales comme celle-ci, s’accompagnent de responsabilites. Si tu veux traiter des collegues de “tetes de c…” en public, il faut assumer que travailler avec eux ne sera plus aussi simple.
Apres, il y a toujours le debat de savoir si les propos sont publics ou prives, mais il est generalement intelligent de supposer quand on les poste qu’ils sont publics par defaut sur des sites comme Twitter et Facebook. Aucun des deux n’a ete concu dans l’idee de minimiser la diffusion d’information, bien au contraire, et les bugs ou reglages par defaut amenent souvent les posts a etre diffuses au plus large.

Ca ne regle evidemment pas la question juridique puisqu’il est toujours possible devant un tribunal d’expliquer que l’intention etait d’en faire un message prive… mais je trouve toujours assez drole que certains n’arrivent pas a comprendre que la vie privee n’est pas juste quelque chose qui s’applique magiquement sur Internet.


2014, excellente année pour les salles de cinéma malgré le piratage

Le 06/01/2015 à 21h 08


« Quand un espace est bien préservé, il marche bien » résume Goldsmith.

Ce qui resume bien la pensee des majors: toujours plus de barrieres, encore plus d’appropriation (parfois meme frauduleuse, sauf qu’il est impossible de les attaquer en justice pour ca) et moins de droits pour n’importe qui d’autre. Un monde regit par l’idee que tout est une “propriete”.

De plus, ca signifie que “leur propriete” doit etre etablie et consacree par les pouvoirs publics, et que eux-memes n’ont aucun effort a fournir. Meme si le but de cette forme speciale de “propriete” n’en est pas une au sens materiel du terme et a ete etablie, a la base, pour en promouvoir la creation et la diffusion. Le fait que l’evolution technologique a rendu ces deux procedes plus faciles et moins couteux, pratiquement a la portee de tous, ne semble pas avoir change leur mentalite.

“Controle” est le maitre-mot. Controler ce a quoi nous avons acces, donc indirectement ce que nous “voulons” voir, cela leur permet de reduire les risques lorsqu’ils investissent dans un film (puisque presque tout le monde “voudra” voir le dernier super-blockbuster qui a coute quelques dizaines de millions de dollars). Pouvoir decider quand une diffusion a lieu permet de creer de l’attente et de negocier a la hausse les droits de diffusion.

Mais la ou ils pouvaient le justifier par les couts et duree de diffusion et de stockage qui rendaient les copies materielles difficiles a gerer, Internet a completement change la donne. Ils continuent a se faire des millions, mais il perdent le controle. Le public reprend en main le controle, le choix de decider ce qu’il veut voir, et quand il veut le voir… pour des couts de stockage et de diffusion, certes non nuls, mais devenus presque negligeables a l’unite. Et vu qu’ils n’ont pas connu d’autre modele depuis longtemps, ils rechignent a reflechir a un nouveau modele, plus adapte a la situation actuelle.


The Talos Principle prive les pirates d'ascenseurs

Le 30/12/2014 à 16h 06






rbag a écrit :

Si ils voulaient avoir la galaxie en local cela aurait obligé à avoir sur le disque des gens l’intégralité de la galaxie, et donc de permettre aux plus futés de repérer les systèmes qui pourraient rapporter beaucoup pour l’exploration par exemple.


Est-ce que tu as joue au jeu “Elite” original? Des galaxies entieres a explorer, le tout tenant sur une disquette 3.5” (ou peut-etre deux, grand maximum). Certes, les graphismes n’etaient pas du meme niveau, et le gameplay etait assez simple, mais les capacites de stockage ont aussi evolue.
Je suppose que les donnees galactiques de l’epoque etaient generees par algorithmes plutot que toutes stockees unitairement, mais ce devrait te donner une idee des possibilites. Apres, si certains trouvent “fute” de craquer les donnees du jeu plutot que de jouer, c’est leur probleme. Chacun joue comme il l’entend.
Je trouve de plus en plus hallucinnant de voir comment les createurs de jeu veulent nous dicter “comment” jouer, souvent “quand” et parfois meme “ou”. Ca devient vraiment penible.



Les signalements de contenus illicites ouverts aux grands yeux de la DGSI

Le 29/12/2014 à 22h 30






OlivierJ a écrit :

Le problème de ce genre de lois (celle dont on discute), c’est que les gens qui la votent pensent vraiment que ça va aider à lutter contre le terrorisme. Les débats à l’Assemblée ont parfois été consternants.


Non, le probleme est que les gens qui la votent n’en pensent rien. Je reconnais que ce serait un travail enorme de leur part que de devoir lire, se renseigner et comprendre toutes les lois qui leur passent sous le nez. Mais le probleme est la: la plupart des deputes et senateurs votent sur commande de leur parti, avec des excuses minables et une surdite tres selective des arguments de l’opposition. Et ca vaut quels que soient “la majorite” et “l’opposition” du moment.
On les a elu pour qu’ils fassent ce travail de comprehension et de selection des lois… mais il est tellement plus facile de dormir dans un amphitheatre, puis d’aller sourire beatement devant le peuple en lui disant ne penser qu’a l’interet du plus grand nombre.

Nous sommes dans une ere ou tout doit aller vite, ou il faut prouver au peuple que l’on agit (ou s’agite) pour assurer sa reelection, plutot que de prendre le temps du debat et de la comprehension. Il faut voter toujours plus de lois, toujours plus dans l’urgence. Et il faut se montrer capable d’ecraser l’opposition plutot que d’ecouter ses arguments. Prouver sa force devant une opposition minoritaire. Et tenter de masquer sa faiblesse devant des lobbies riches et influents. Fort envers les faibles, faible envers les puissants. Noble mentalite.

Ca atteint un tel degre de cynisme que certains expliquent ouvertement, sans la moindre nuance ou ambiguite que “ce n’est plus la teneur du texte qui est en jeu”, ou encore qu’ils votent des lois qu’ils savent mauvaises.

Alors oui, les debats sont consternants. Pas parce que ceux qui votent ces lois sont convaincus de bien faire, d’oeuvrer pour “le bien general”, mais plus fondamentalement parce qu’ils se moquent du debat lui-meme, parce qu’ils ne voteront absolument pas selon les arguments presentes, mais seulement selon les consignes du parti auquel ils appartiennent. Ca s’illustre tres bien quand on voit la teneur des “contre-arguments” de la majorite face aux arguments developpes par l’opposition. Contre-arguments qui se resument pressque systematiquement au seul mot “defavorable”.

Il y a bien quelques exceptions, quelques individus conservant leur liberte de penser et de voter, mais ils sont minoritaires. Insignifiants a l’echelle de nos pretendues “representations”.



Du changement dans l'affichage de l'un de nos espaces publicitaires

Le 29/12/2014 à 22h 12

En general, PCInpact / NextInpact a ete tres reglo sur les pubs. A part quelques exceptions (des periodes ou certains pubs specifiques etaient particulierement ennuyeuses), j’ai navigue sur ce site en desactivant les ad-blocks.
De meme, je n’ai active que deux options: desactiver les pubs intrusives et les boutons sociaux. Je ne vois pas pourquoi vous utilisez des publicites intrusives… ni pourquoi quiconque les conserverait quand on peut les desactiver, et je n’utilise aucun reseau social (meme si je suis inscrit sur un ou deux d’entre eux, je ne m’y connecte pas).

En conclusion, je n’ai pour le moment aucun grief au sujet de votre utilisation de la publicite.


[MàJ] Les députés rétablissent la revente du fichier des cartes grises

Le 18/12/2014 à 19h 11


Cette communication, qui donne lieu à la perception d’une redevance, est entourée de garanties législatives suffisantes.

Pour une fois que quelque chose allait dans le bon sens… Bon on se doutait bien que ca ne passerait pas, mais l’excuse est assez enorme.
Enfin, ils peuvent sortir toutes les enormites qu’ils veulent puisqu’ils n’ont pas de comptes a rendre aux citoyens… ou plus precisement puisque les citoyens se moquent des actes des politiciens pour qui ils votent…


Thierry Mariani, les hotspots Wi-Fi et la Hadopi... mettons les points sur les i

Le 12/12/2014 à 23h 02






Drepanocytose a écrit :

Dire des conneries sur un sujet précis n’implique pas que sur tous les sujets on ne dit que des conneries. Il a sûrement un domaine privilégié (comme toi, comme moi, comme tout le monde), et je parie ma chemise que sur son vrai domaine d’expertise, il nous explose à plate couture toi et moi réunis.


Ok, mais on en vient au probleme qu’il vote sur tous les sujets, aussi bien son “vrai domaine d’expertise” - quel qu’il puisse etre - que ceux auxquels il ne connait strictement rien.
Donc, je ne le connais pas assez, mais supposons que son domaine soit la justice (au hasard), le voici a voter sur l’industrie, l’agriculture, le numerique, la “culture”, l’administration… Autant de sujets sur lesquels sa competence est totalement incertaine. (Et sur le numerique, elle est apparemment abyssale).

De plus, l’article tend a signifier qu’il faut lui lacher du lest sur le sujet d’HADOPI parce que d’autres obstacles, plus anciens, s’opposaient deja a un Wifi ouvert et generalise. J’estime pour ma part que si ces obstacles existaient, ca ne le dedouane pas d’en avoir ajoute avec HADOPI.
Bref, il s’etonne effectivement d’une situation a laquelle il contribue, meme s’il n’en est pas la cause premiere.

La conclusion est cependant juste: sa contribution a d’autres lois est encore plus grave que celle a HADOPI.



Opposé à une taxe, Google News ferme en Espagne

Le 12/12/2014 à 18h 03






joma74fr a écrit :

Voilà typiquement le genre d’affirmation qui me gêne. En résumé, ça veut dire grossomodo :




  • Les éditeurs, la presse veulent gagner de l’argent

  • Google ne fait qu’indexer des pages web et fait de la publicité gratuite aux éditeur

  • Google = internet = public = suite de liens html = gratuit


     Mais on pourrait faire la même liste à charge pour Google :


  • Google collecte des données, vend de la publicité ciblée, organise la synergie entre ses différents services/outils/filiales

  • La presse, les éditeurs produisent du contenu dont Google News se sert pour attirer des utilisateurs sur ses services

  • Google se prend pour le grand ordonnateur d’internet alors qu’il n’est qu’un composant parmi d’autres sur la toile

    En somme, internet c’est l’anarchie, c’est gratuit, on a le droit de faire n’importe quoi et ceux qui essaient de vendre des services payant sur le web sont des escros. Vive Google le bienfaiteur (j’en fais un peu trop là, mais ça me fait rire)
     
    Sérieusement, Google aussi veut gagner de l’argent, Google construit des services pour ses propres besoins et intérêts avant tout (comme toute société commerciale) et internet est un espace public mais Google n’agit pas toujours pour le bien d’internet.


    Tres mauvais resume de ma position. Tu m’attribues des arguments que je n’ai pas avance.


    • Je ne critique pas les editeurs de presse de vouloir faire de l’argent. Ou as-tu lu ca? Je critique leur volonte de faire d’un lien hypertexte et trois lignes un “bien” monetisable alors que le lien hypertexte est la base du Net.

    • De meme, je n’ai pas dit que Google ne faisait pas d’argent la-dessus. Ils en font, meme si c’est indirect dans le cas de Google News, mais ce n’est pas le probleme ici.

      Internet est une forme d’anarchie au sens basique du terme: pas de hierarchie. Mais il y a des regles, et des possibilites de monetisation. Si tu relis le debut de mon commentaire, j’ai bien precise qu’il etait possible d’etre en accord avec Google sur certains points seulement, et c’est mon cas ici: je n’ai parle que de la notion de citer un extrait et de faire un lien, le premier point etant une exception assez reconnue au droit d’auteur comme au copyright, le second etant la base meme d’Internet. Pour le reste, je sais que Google a lui-meme des comportements abusifs.

      La ou ces editeurs de presse se comportent comme des “escrocs” (pour reprendre ton propre terme, meme utilise avec ironie), c’est quand ils font tout pour etre indexes, puis s’en plaignent. C’est le seul reproche que je fais en impliquant l’idee qu’ils ont un comportement abusif.

      Bref, je trouve que tu me reponds un peu agressivement sur des points que je n’ai ni avances ni meme sous-entendus.




Le 11/12/2014 à 19h 38






Euratom a écrit :

C’est assez étrange, tu défends davantage un agrégateur de contenu que les éditeurs de contenu. Pourtant un agrégateur de contenu est par définition une coquille vide qui capte la production des autres. Le jour ou t’auras plus rien à lire, tu regretteras peut-être ces entreprises hyper-subventionnées qui se plaignent plus qu’elles n’agissent et pleurent derrière la bien-pensance de l’utilité de leur présence dans la société pour piller les autres.

Le problème est plus complexe que l’opposition manichéenne ayants-droit vs. Google, ce dernier étant aussi, voire plus, pourri que ceux que tu critiques.



On peut etre d’accord avec Google sur certains points et rester en desaccord sur d’autres.
L’idee de faire payer un titre, un lien et trois lignes de contenu, surtout dans l’idee de faire de la publicite a la source, c’est une aberration et il n’est pas difficile d’etre d’accord avec Google sur ce sujet.

Je ne sais pas si bingo est 100% pour Google, mais sur ce point je ne vois pas trop comment qualifier le comportement des editeurs de presse autrement que “abus pueril”.

Ajoutons que ces sites pourraient facilement se desindexer de Google s’ils le souhaitaient vraiment, mais qu’ils aiment cette publicite gratuite… sauf qu’ils veulent en plus etre payes pour le droit de… recevoir cette publicite.
Rappelons que Internet est public par defaut, et que si tu ne souhaites pas etre public, tu dois le parametrer toi-meme. Ici, c’est simple: robots.txt. Et la preuve a deja ete fournie que certains de ces editeurs autorisent explicitement Google News dans leurs robots.txt et continuent pourtant a se plaindre d’etre indexes par le mechant Google. Il y a un principe de droit general qui veut que tu ne peux pas porter plainte contre autrui pour les consequences de tes propres actes… mais ca ne vaut pas en politique.

Alors evidemment, le probleme pourrait etre different (et encore, ca reste a voir) si Google reprenait l’integralite des articles indexes - mais il ne s’agit ici que d’extraits - ou indexait malgre eux des sites qui manifestait (via robots.txt) leur volonte de ne pas etre indexes. Rien de tout ca ici, donc les editeurs n’ont pas ma sympathie.



L’Assemblée nationale refuse à nouveau de surtaxer les ebooks avec DRM

Le 08/12/2014 à 15h 29


Lorsque deux parties en conflit sont dans l’erreur, chacune ayant en partie raison et en partie tort, la première à le reconnaître et à proposer une solution mutuellement avantageuse est forcément en position de supériorité.

Ca, c’est vrai dans la vie reelle. En politique, il semble que quand deux parties en conflit sont dans l’erreur, la premiere a le reconnaitre passe pour un faible et se fait huer (mode “vous etes avec nous ou contre nous”). En appeler ainsi a la raison ne marchera pas dans un contexte ou seule les positions caricaturalement simples semblent tolerees.


Pourquoi et comment The Pirate Bay sera bloqué en France

Le 05/12/2014 à 19h 21






krisjnt a écrit :

Ils sont quand même pas malin. Une connexion SSH à un serveur étranger qui ne bloque pas l’accès, et bim, c’est reparti pour un tour !


Lis l’article:

S’il est exact que toute mesure de blocage peut être contournée par une partie des internautes, d’une part il n’est pas établi que la grande majorité des internautes, qui est attachée à la gratuité des communications et de nombreux services sur l’internet, a la volonté affermie de participer à une piraterie mondialisée et à grande échelle et d’autre part les mesures sollicitées visent le plus grand nombre des utilisateurs, lesquels n’ont pas nécessairement le temps et les compétences pour rechercher les moyens de contournement que les spécialistes trouvent et conservent en mémoire.

Traduction: on s’en moque car la plupart des “pirates” sont des casuals qui ne feront pas l’effort de chercher activement (et payer dans certains cas) des solutions de contournement. Donc, l’objectif n’est pas la “tolerance zero”, mais juste de decourager une majorite d’entre eux en rendant la navigation difficile.

Personnellement, je suis plus gene par cet article L336-2 qui n’a strictement aucune borne.
“Toute mesure propre a faire ceser le blocage”, c’est le genre de truc qui n’aurait jamais du passer le Conseil Constitutionnel. La loi doit etre proportionnee et encadree. Qu’est-ce qui, dans l’absolu, empeche les ayant-droits de reclamer la prison a perpetuite pour les recalcitrants? Dans les textes, rien. Ils peuvent demander ce qu’ils veulent du moment qu’ils montrent que ca mettra fin a l’atteinte a leur pretendue “propriete”. (Et il serait effectivement difficile pour un mec de pirater en prison.) Le juge n’est pas oblige de leur accorder, mais c’est une question d’appreciation personnelle a un degre tel que la loi ne devrait pas le permettre.
Et la, ca autorise la demande de censure… sans la moindre justification autre que “ca marche”… et cela meme quand il est reconnu que ca ne marche pas reellement. Tres, tres fort.



Des parlementaires veulent extraire la CFAO des cabinets dentaires

Le 03/12/2014 à 21h 13


Or, il y aurait un problème : selon l’article 4127-215 du Code de déontologie, « la profession dentaire ne doit pas être pratiquée comme un commerce ». Ces parlementaires pensent justement que l’arrivée de la CFAO ferait plonger ces acteurs dans des activités commerciales.

Argument pertinent. Pas forcement juste, mais raisonnable, propre a demarrer un debat correct.


Et pour couronner le tout, l’arrivée de l’informatique et de l’impression dentaire 3D « pourraient créer à terme la disparition d’emplois et la fermeture de nombreux laboratoires de prothèses dentaires, déjà touchés par plus de 30 % d’importations de prothèses dentaires hors Union européenne ».

A l’inverse, cet argument est creux. L’objectif d’un gouvernement n’est pas de forcer la survie d’un domaine d’activite. Si celui-ci devient obsolete, il disparaitra.
(Voir la “petition des marchands de chandelle” pour une illustration poussee a l’extreme de ce principe.)


Les industries culturelles claironnent leur apport dans l’économie européenne

Le 01/12/2014 à 18h 35


… une étude jaugeant le poids des industries culturelles sur les autres industries européennes.

Deja la, j’ai envie de mettre des baffes. Deja parce que l’expression “industrie culturelle” me herisse le poil, mais surtout parce que “l’industrie culturelle” ne fonctionne selon aucun des modeles de l’industrie reelle. Le “produit” est immateriel, les “regles d’exception” constituent la norme dans ce domaine, et le mode de financement n’a strictement rien a voir. La seule raison pour laquelle elles partagent la meme denomination de “industrie” est un abus de language, similaire a celui de “propriete intellectuelle”.

Pour le reste, les commentaires de Patrick Messerlin sont excellents. Les modes de calcul, incluant le maximum de monde, parfois plusieurs fois, et ne mentionnant pas le cout (en subventions) du secteur… bref maximisant tout ce qui peut l’etre et parfois plus… sont juste aberrants.

Je me demande ce que donnerait une telle etude sur, disons, l’industrie automobile: elle fabrique des voitures, qui servent a transporter personnes et marchandises, dans des cadres prives et professionels. Incluons donc dans “l’apport a l’economie” toutes les professions ou les professionels utilisent des voitures, ainsi que celles ou les clients utilisent des voitures…

A noter que ces gens semblent apprecier les comparaisons automobiles, mais je ne les avais jamais vu pousser le bouchon aussi loin.
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Tatsu-Kan a écrit :

J’aime beaucoup leur reflexion.
Ils incluent le “jeux vidéo” quand c’est arrangeant.
Comme tout le monde le sait, les JV représentent un très très gros CA, plus important que le cinéma.
Et pourtant, ils crachent dessus à la moindre occasion.
Il me semble me souvenir qu’ils considèrent que le JV est une sous-culture.


Ca, c’est la cerise sur le gateau, en effet.
Mais bon, ca depend aussi de qui ils essaient de persuader. Cette etude est visiblement du type “nous sommes prosperes, alors aidez-nous”. Quand ils sont en mode “nous sommes en crise, alors aidez-nous”, ils essaient de soustraire un maximum de trucs. Le jeu video est alors naturellement exclu dans son integralite. C’est facile et ca change radicalement les resultats.
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Au Parlement européen, Paris aux petits soins avec les ayants droit

Le 27/11/2014 à 23h 24


Si on compile, Paris ne veut pas d’une modification de la directve sur le droit d’auteur, souligne paradoxalement que la culture est un secteur en crise, mais également le plus « prospère » en Europe, créateur d’emploi, d’innovation, de croissance, etc.

Ce genre de double discours est courant chez eux.
Il faut etre vraiment naif, corrompu ou completement indifferent pour laisser passer ca.
Et pour moi, l’hypothese de la naivete chez ces politiciens est assez peu probable. :\

Les discours des lobbies du coypright sont toujours simples: aidez-nous a toucher plus d’argent parce que nous sommes en crise, mais ne nous enlevez aucun avantage puisque nous sommes prosperes et que cela profite a tous.
Deux discours opposes, tout deux melant un peu de mensonge et beaucoup d’hypocrisie, pour arriver a la meme conclusion: ils veulent toujours plus de fric et de controle, tout en ayant moins d’efforts a fournir.


Les députés ne veulent pas d'une définition positive du domaine public

Le 22/11/2014 à 00h 13






Pokey a écrit :

Si je comprends bien, pour hériter de ses parents ou grands-parents il faut les avoir connu, sinon on n’est pas ayant droit, on n’est qu’un parasite. Soit. Imaginons que mon père, artiste de génie mais incompris à son époque, décède à ma naissance. Je ne l’ai jamais connu. 20 ans, 30 ans après sa mort, son œuvre est reconnue et prend enfin de la valeur. Je ne l’ai pas connu, donc je n’aurais pas à hériter de son patrimoine incorporelle (droits) qui a réalisé toute sa valeur seulement après sa mort.


Non, le fait que les heritiers n’ont pas connu leur ancetre n’est ici qu’un grossissement du fond du probleme: ils n’ont pas cree l’oeuvre dont ils heritent les droits. Or le droit d’auteur est cense encourager a creer, objectif que le droit d’auteur prolonge apres la mort ne remplit pas. Et pour ceux qui disent que c’est pour avoir quelque chose a leguer, je precise que les auteurs peuvent faire comme n’importe qui d’autre: economiser ou placer de l’argent.


Il est normal de lutter contre quelques abus, mais ça ne doit pas justifier que l’on remette en cause tout un système de durée de protection qui fonctionne raisonnablement pour la plus grande majorité.

Tu justifies d’une minorite (les “genies meconnus”) pour justifier une rente… qui beneficie generalement a une autre minorite (les producteurs ou les heritiers de “genies reconnus”).
De meme, tu justifies que le systeme fonctionne pour “une majorite” (d’artistes… qui sont une minorite dans la societe… Et encore, il est deja discutable que ca fonctionne pour la majorite d’entre eux) n’a pas a etre remis en cause, meme s’il nuit a une majorite de citoyens (une vraie majorite pour le coup).
Bref, ton argument ne fonctionne qu’en choisissant tres soigneusement ton echantillon. XD

Sinon, je suis d’accord pour que l’on commence par lutter contre les abus. Je n’ai cependant pas l’impression que nous serons d’accord sur ce qu’est un “abus”, mais on peut essayer. :)



Le 22/11/2014 à 00h 02






Zerdligham a écrit :

(75 ans après la mort de l’auteur si je ne m’abuse, je ne connais pas la règle pour les œuvres collectives ou d’entreprise (l’entreprise étant potentiellement immortelle…))


De memoire, c’est actuellement 70 ans apres la mort de l’auteur, et 70 ans fixe pour les oeuvres collectives. A confirmer.

Pour le reste j’approuve la comparaison sur la duree des droits sur les brevets comparee a celle sur les oeuvres.



SFR préfère vendre le FTTLA de Numericable, même lorsque son FTTH est plus rapide

Le 18/11/2014 à 19h 50


Il nous a été confirmé que la box de Numericable était privilégiée puisqu’elle était meilleure que celle de SFR au niveau de ses fonctionnalités et de son ergonomie

Et si tu te moques de la “box” et que tu veux juste une ligne Internet pour te connecter sans les services debiles autour? Bah, pas le choix, tu prends la “box” qu’on te propose et basta. Tu veux de la qualite? C’est bien, mais selon nos criteres.


Fleur Pellerin justifie le blocage administratif des sites terroristes

Le 17/11/2014 à 21h 59






pentest a écrit :

Si, on peut. Mais on ne va pas pour autant bloquer la rue.


Pas mieux. :)



La Commission copie privée a perdu un autre de ses membres

Le 13/11/2014 à 22h 43






CreaYouz a écrit :

Je me demande combien de tune ils arrosent tout les politiques pour rester tranquillement dans leurs coin à faire ce qu’ils veulent !


Voir la repartition des fameux “25%”. Une grande partie de “l’incitation” a voter pour leurs arguments est la. Apres, faut voir si tu as quelques mois a perdre dans une montagne de papier.
Pour le reste, c’est plus opaque. (Ce qui n’est pas peu dire vu que la repartition des 25% n’est pas franchement transparente…)



Le 13/11/2014 à 22h 41


Selon le rapporteur public, qui vient épauler le Conseil d’État par son analyse juridique, les barèmes seraient malgré tout licites : d’une part, la redevance doit impérativement être perçue, d’autre part, les industriels n’auraient pas laissé assez de temps au ministère de la Culture pour repenser le fonctionnement de la Commission.

Je suis d’accord - tres limite, mais d’accord - avec le second point. Le premier, l’obligation de collecte, ne peut par contre pas servir d’excuse a un processus vicie. “Oh, desole, on a ponctionne quelques millions de trop, mais on etait oblige.” D’autant plus que cette meme excuse n’a pas empeche l’annulation de plusieurs baremes precedents.


Harvard : des caméras secrètes pour étudier la fréquentation des salles de classes

Le 10/11/2014 à 20h 17

Concernant Facebook:http://xkcd.com/1390/


Familles de France réclame une Commission Copie Privée sans industriels

Le 10/11/2014 à 20h 00

“Il faudrait comparer tout dans son ensemble pour établir des classements. Dans certains pays, effectivement et ce n’est pas négligeable, la copie privée est moins élevée… mais le prix d’une place de concert est beaucoup plus cher que le prix moyen en France ! De plus, dans certains pays moins coûteux, la chanson locale, le cinéma local, la culture locale ont beaucoup plus souffert, parfois ont disparu !”

Oui, je veux bien “comparer tout dans son ensemble”. Mais dans ce cas, il faut pas juste comparer les prix et la quantite produite. Il faut comparer l’ensemble des systemes legislatifs, reglementaires et autres et le mettre en balance avec la production dans sa quantite et sa qualite.
Notre systeme actuel encourage la rente pour quelques entites (physiques ou morales) et decourage la creation reelle. Trop de contraintes, d’incertitudes juridiques. Ils ne l’etoufferont pas, mais je pense que la creation aujourd’hui se fait plus malgre le systeme que grace a lui.


Adblock prend de l'ampleur, les éditeurs répliquent, la guerre commence

Le 05/11/2014 à 21h 53

Pour moi, il y a deux criteres genants qui font que je bloque ou non des pubs.




  • Le tracage et le partage de donnees.

  • La gene visuelle.

    Le premier cas est simple: je ne supporte pas les regies qui tracent mes habitudes de navigation, voire les partagent.

    Le second est subjectif: je n’aime pas les pubs qui detournent trop mon attention de ce que je veux regarder. Cela elimine d’office pratiquement toutes les pubs animees, et certaines dont le theme de couleur est trop eloigne du reste du site. Que ca attire le regard quelques instants, ca passe, c’est meme le but. Mais quand quelque chose bouge sur le cote d’un article, ca m’irrite et je bloque directement.

    Apres, c’est du cas par cas, dans un sens ou dans l’autre.

    (nb: je me souviens d’une pub en particulier sur PCInpact qui etaient animee de la pire des facons: la couleur dominante changeait radicalement presque chaque seconde. Impossible de lire un article sans ce truc qui flashait sur le cote. J’avais remis PCI sur liste noire pendant plusieurs mois jusqu’a ce qu’elle disparaisse.)


Copie privée : en cas de barème illicite, le ministère ne souhaite pas de remboursement

Le 31/10/2014 à 18h 21






kypd a écrit :

En France les juristes s’accordent pour dire que sans sanction il n’y a pas de délit, on peut toujours attaquer ad vitam eternam, tant qu’il n’y a pas sanction il est peu probable que le coupable ne récidive pas, il y est pour ainsi dire encouragé !


Tres bon constat, helas sans consequence tant que le gouvernement prendra inconditionnellement le parti des ayants-droits.

Pour le moment, le ministere de la culture du “president normal” du “changement c’est maintenant” continue exactement comme avant: il encourage la justice a ignorer la loi ou a la contourner pour le seul benefice d’un groupe d’interets prives.



Avec le Sprout, HP veut mélanger les objets réels au virtuel

Le 30/10/2014 à 17h 59

Ca ne me conviendra pas. Quand je tape, je regarde l’ecran et utilise le clavier au toucher, avec un bref coup d’oeil de temps a autre pour m’assurer que mes doigts sont toujours bien positionnes. Un clavier virtuel supprime la sensation du toucher et ne laisse donc pas d’autre choix que de regarder ou je tape. De plus, la frappe au toucher pourrait etre bien trop sensible et epuisante, me forcant a suspendre mes doigts au-dessus du clavier en attendant la frappe.
Bref, ca peut convenir pour des usages occasionnels, pas pour un usage intensif… qu’il soit bureautique ou ludique.


Electronic Arts : une class-action pour tromperie jugée irrecevable

Le 23/10/2014 à 17h 15

En resume, la langue de bois ne peut pas etre poursuivie en justice.
Je connais pas mal de politiciens qui soupirent de soulagement. XD


Comment l’offre légale sera poussée sur Allocine.fr ou Premiere.fr

Le 23/10/2014 à 00h 12

Recaputilons ce qui est necessaire au developpement de “l’offre legale” dont on nous rappelle qu’elle est deja si geniale qu’on se demande encore pourquoi il faut des initiatives de ce genre…




  • Rendre les oeuvres disponibles: on manque toujours d’une veritable incitation donc les ayants-droits font de la retention.

  • Cataloguer cette disponibilite: un catalogue central est une idee, mais il ne serait pas necessaire de proceder ainsi - et a nos frais - si on laissait tranquille les sites de referencement… voire les tentatives de nouveaux modeles de diffusions.

  • Offrir une interface de consultation du catalogue: ca serait certainement lie au point precedent - voire meme aux deux precedents - si on laissait de nouveaux business models se developper.

    Bref, on saute toujours la premiere etape. Et si un catalogue de ce genre est necessaire, ca souligne le fait que l’offre existante est completement eclatee et difficile d’acces pour des raisons… que l’on connait helas tres bien.


Contre les « pirates », Canal+ rêve de radars et d’amendes automatiques

Le 21/10/2014 à 00h 24

Rien que la, il fait tres fort.


Il évoque des tests effectués par Canal+ sur la série 24H Chrono diffusée en même temps en France qu’aux États-Unis, ou Mafiosa, disponible d’un seul jet dans son intégralité. Or ces contenus auraient été «&nbsp;massivement&nbsp;» piratés sur les réseaux, sans que la chaîne ne constate d’accroissement de ses abonnements.”
Conclusion: les gens ne veulent pas s’abonner a une offre obsolete (support TV + diffusion a heure fixe), hors de prix, avec engagement d’un an… pour une ou deux series a succes.
“Conclusion : «&nbsp;l’argument de l’absence d’œuvre, leur diffusion à un rythme qui ne convient pas, c’est faux&nbsp;! C’est de la démagogie. Il faut arriver à sanctionner le piratage qui est du vol&nbsp;! (…) On n’arrivera pas à vendre des séries si on ne le combat pas.&nbsp;»”
Ca tombe bien, le “piratage” le plus commun n’est du “vol” que dans l’esprit obsessionnel des ayant-droits. Donc, il n’y a rien a sanctionner. A l’extreme limite, le “piratage” commercial peut rentrer dans cette definition, mais meme la il entraine plus un manque a gagner qu’une perte franche, donc ce n’est toujours pas du vol.S’il veut une preuve que le “piratage” n’est qu’une option “par defaut” pour pas mal de gens (et non un substitut complet a l’offre legale), il n’a qu’a voir a quel point Netflix etait attendu, et cela malgre les lacunes majeures de ce service. Il devrait imaginer un service vraiment complet a un prix du meme ordre, et son impact pour celui qui arriverait a le lancer… MAGLRE les efforts constants de la filiere du divertissement pour restreindre la diffusion des oeuvres.


Terrorisme : blocage et déréférencement administratifs adoptés au Sénat

Le 16/10/2014 à 16h 11

Toujours les memes arguments creux:

&nbsp;“Nous sommes fasse une réalité très différente de celles que nous avions eue à connaître dans le passé”
&nbsp;Bah oui, c’est maintenant le PS qui est au gouvernement. Enfin, plus ou moins.

&nbsp;“Si elle (une personnalite designee par la CNIL) constate une irrégularité, prévient le texte, elle peut à tout moment recommander à l’autorité administrative d’y mettre fin.”
&nbsp;Qu’est-ce que la CNIL vient faire dans cette histoire?

&nbsp;“Il n’a pas connaissance de ce qui est diffusé. Et nous ne pouvons pas le saisir autrement que dans des conditions très précises.”
&nbsp;C’est bete, mais pour faire respecter la loi, il faut la respecter soi-meme sinon elle n’a aucune valeur.Ca n’empeche pas les juges de faire leur travail, et il existe meme des procedures accelerees pour obtenir des mesures temporaires en attendant un jugement de fond. Mais bon, meme ca, ca ne les satisfait pas, semble-t-il.Il leur faut un controle direct et sans contestation possible. Du moins pas avant que le site ne soit inaccessible (plus ou moins… plutot moins que plus, d’ailleurs).

&nbsp;Rien de surprenant au final, mais toujours le meme constat: les positions prisent par les politiciens dependent plus de qui est au pouvoir que des convictions revendiquees, affichees, mais jamais reellement assumees par le parti.


Copie privée : nouvelle procédure CADA contre le ministère de la Culture

Le 10/10/2014 à 17h 32

Tous &nbsp;mes encouragements.
Dommage qu’il y ait autant de resistance sur le sujet: quand vous devez faire autant d’efforts pour obtenir ce qui devrait etre public des l’origine, c’est autant d’efforts que vous ne pouvez pas consacrer a d’autres choses.

Apres, plus ils resistent, plus ils donnent envie de verifier. :p


Hadopi : 82 % des IP ne partagent qu’une seule œuvre audiovisuelle

Le 09/10/2014 à 17h 56


Plutôt que d’opter pour des envois indifférenciés, que se passerait-il si l’on n’envoyait des recommandations qu’à ceux qui ne partagent plus qu’une œuvre ? Calculette à la main, il affirme «&nbsp;qu’on détecterait environ trois fois plus de mise à disposition et en cas d’efficacité de l’avertissement, il aurait un effet d’arrêt 2,5 fois plus important&nbsp;»
<img data-src=" />Je suis le seul a trouver que, meme si ca augmentait reellement “l’effet d’arret” (ce qui est deja douteux), ca aurait moins d’effet reel sur le partage? Ceux qui partagent “une seule oeuvre” (du moins sur le radar) sont probablement ceux qui pratiquent le moins. Certains ont peut-etre meme deja arrete, mais laissent tourner le logiciel de partage par ignorance ou habitude.
&nbsp;
Pour rire, j’imagine la securite routiere (ils aiment bien les comparaisons automobiles) envoyer des tracts de sensibilisation a des gars qui ont conduit une seule fois dans toute leur vie.
<img data-src=" />&nbsp;


Hadopi : la lettre incendiaire des professionnels du cinéma à Fleur Pellerin

Le 09/10/2014 à 17h 48


Cette communication «&nbsp;biaisée et incessante diffuse dans le public l’idée qu’il n’y a pas lieu de s’opposer au piratage&nbsp;(que le secrétaire général de l’Hadopi&nbsp;appelle désormais «&nbsp;partage&nbsp;», terme positif qui fait même penser qu’il s’agit d’une pratique à promouvoir) et met en accusation non pas les contrefacteurs, mais les ayants droit, présentés comme coupables d’une prétendue insuffisance de l’offre légale. »
Moui, parce que la communication “biaisee et incessante”, c’est juste le truc d’Eric Walter.Rien a voir avec les pratiques honnetes et objectives des lobbies du divertissements.<img data-src=" />

Deja, les entendre parler de “piratage” ou “piraterie”, c’est totalement neutre, n’est-ce pas? Et faire payer leurs campagnes de communication constantes par la Copie Privee (le contribuable) ou la HADOPI (le contribuable), c’est parfaitement honnete, bien sur.
Quant a leurs messages “pirater, c’est mal” sur un DVD achete legalement, s’adressant donc aux clients honnetes, ce n’est pas du matraquage aveugle.
Serieusement, le terme meme de “industries culturelles” que l’on peut lire a longueur de temps est lourd de sens, alors ne venez pas faire la morale aux autres pour le choix de leurs termes. Merci.
&nbsp;
Quand j’en entend certains (pour l’exemple qui suit, c’est la branche australienne de ces memes lobbies) parler de “piratage” envers ceux qui s’abonnent a Netflix puis l’utilisent via proxy pour elargir leur catalogue (seul le catalogue US est a peu pres potable), je me dis qu’il y a des claques qui se perdent.


70 ans de protection pour les producteurs, chanteurs et musiciens

Le 07/10/2014 à 18h 15






Ami-Kuns a écrit :

Au points ou en est autant qu’ils demande l’ad vitam aeternam.


Presque fait: l’un d’entre eux a demande “l’eternite moins un jour”.
Veridique.



Le 07/10/2014 à 18h 14

“Certains d’entre eux subissent par conséquent une perte de revenus à la fin de leur existence.“Et certains d’entre nous subissent une perte de revenus cinq minutes apres avoir termine un travail… La majorite d’entre nous en fait. S’ils ne veulent pas de “perte de revenus”, qu’ils economisent, ou qu’ils cotisent a des caisses de retraites.&nbsp;50 ans de revenus sur une meme oeuvre, c’est deja beaucoup trop.

Sans compter que tout ceci n’est pas du droit d’auteur, mais du droit voisin. Il ne s’agit donc pas de recompenser l’auteur d’une oeuvre, mais le ou les interpretes. Ils peuvent se faire de l’argent comme n’importe qui d’autre: en s’activant, en interpretant, en donnant des concerts ou en effectuant des enregistrements.

&nbsp;D’ailleurs, je suis curieux: hors clause contractuelle, les acteurs, cameramen, preneurs de son, eclairagistes et autres personnel du cinema touchent-ils une rente pour chaque projection d’un film? pour chaque vente de DVD? pour chaque telechargement “legal”?Sinon, quelle est la difference avec le chanteur ou interprete qui a enregistre un morceau de musique?


Un patent troll perd son procès contre 42 studios et éditeurs de jeux vidéo

Le 27/09/2014 à 00h 07






tifounon a écrit :

Je ne sais pas si la partie perdante est condamnée au dépens comme chez nous.


Pas systematiquement. Ca peut etre ajoute par le juge, mais c’est un facteur de plus qui pousse certains a marchander avec les trolls: le cout du proces est potentiellement enorme, et meme en cas de victoire tu n’es pas forcement rembourse.



Exclusif : la justice condamne Google pour avoir ignoré le droit à l'oubli

Le 25/09/2014 à 22h 44






yeagermach1 a écrit :

Pour moi oui et si ils veulent pas ils se restreignent aux pays dont ils veulent bien respecter la législation.


C’est une conclusion possible, mais qui revient a tuer Internet: ce que tu proposes est une serie d’Intranet nationaux, avec eventuellement quelques grands groupes internationaux qui auraient les moyens d’analyser et de s’adapter (ou contourner?) les legislations de tous les pays.
Enfin presque: au lieu d’Intranets structurels, ce serait laisse a l’equipe de chaque site de bien vouloir se “nationaliser” volontairement… tout en sachant que ce serait de pure forme puisque ces limitations seraient faciles a contourner… sauf a sur-bloquer les IPs “louches”.

Ca me parait un peu usine a gaz, mais ce n’est que mon avis.



Le 24/09/2014 à 19h 02






yeagermach1 a écrit :

Comme cela la Chine pourra continuer a censurer pour les ip chinoises, les francais pour les IP fr et co.


Comparaison erronnee: la Chine filtre elle-meme Internet. Elle demande aux sites de filtrer ce qu’ils veulent sous peine d’interdiction, mais elle ne peut pas condamner un site a une quelconque amende pour refus de cooperer. (Et de maniere amusante, tout le monde leur reproche leur censure… Mais c’est une bonne methode quand c’est “chez nous”?)


Les sites webs ont une obligation de moyen pas de résultat. A partir du moment ou ils montrent qu’a partir d’une IP FR, l’info est plus dispo. Ils ont realisé ce qu’on leur demande.

Je suis heureux que tu t’en tiennes a l’obligation de moyens. (Certains legislateurs s’attendent parfois a une obligation de resultats, ce qui est ridicule.)


Après on parle pas de tous les sites webs, mais juste des moteurs de recherche. Ils sont déjà capable de nous donner du contenu en fonction de l’IP, ils peuvent encore le faire la.

A un detail pres: le requerant n’est pas alle s’adresser aux moteurs de recherche, mais juste a Google. Lui a les moyens, je te l’accorde. Mais qu’en serait-il d’un moteur plus modeste aux moyens plus limites? Il lui faudrait etudier la loi de chaque pays? Comment s’assurer que quelqu’un ne se pointe pas avec un PDF contrefait pour demander un retrait “ordonne par le tribunal de mon etat”? (Ne rigole pas, l’exemple est reel.) Et qu’en est-il des lois en general et non d’une decision de justice unitaire?
En vertu du principe d’egalite entre les justiciables, un intermediaire ne doit pas etre traite differemment selon qu’il soit Google ou un autre moteur de recherche. Et j’ai du mal avec l’idee de separer les moteurs de recherche des autres sites web. Donc la question est doit-on exiger de tout moteur de recherche, voire de tout site web, qu’ils se conforment a la loi de chaque pays?



Le 23/09/2014 à 20h 31






yeagermach1 a écrit :

Le droit francais s’applique a tout ce qui est accessible depuis la France (et c’est pas nouveau).


C’est pas nouveau, mais cette question est loin d’etre simple.
Tout Internet est (en theorie du moins) accessible d’un point quelconque du reseau. Donc, Internet entier est accessible de la France. Cela rend-il le droit francais applicable a tout Internet? Ou aux seuls sites webs visant explicitement le public francais? Ou aux seuls sites heberges en France?
Dans le premier cas, comme je le disais, certains pays vont adorer le concept de pouvoir appliquer leurs lois a Internet sous pretexte qu’il est “accessible” depuis leur pays.
Dans le second, sur quels criteres?
Seul le dernier cas est facile a trancher, mais n’atteindra pas beaucoup de sites.

Tu ecris ensuite que le site peut simplement afficher un resultat different pour chaque pays. Google le fait dans une certaine mesure… mais ce n’est pas simple du tout. Est-ce que tout site devrait appliquer ces mesures? Ou etablir un geo-blocage?
Et quid des mesures de contournement? (VPN, proxy…) N’y a-t-il qu’une obligation de moyens? (je l’espere fortement) ou de resultat? (autant mettre fin au Net, la)

Les questions techniques et juridiques se melent ici pour rendre l’idee d’une regulation nationale appliquee au Net tres complexe.

Alors idealement oui, il serait bien que le public francais ait acces a Internet d’une maniere qui respecte le droit francais. Pas de diffamation, pas d’appel a la haine, pas de violation de copyright, et j’en passe. En pratique, c’est une autre histoire. Je dirais presque “a moins de faire comme les chinois”, mais meme eux ont un resultat tres mitige.



Le 22/09/2014 à 18h 46

“mais la magistrate a préféré opter pour un déréférencement mondial puisque …”
… le droit francais s’applique sur tout Internet?
Je connais des chinois (entre autres) qui vont apprecier des precedents juridiques de ce genre.


Copie privée : l’UFC réclame une gouvernance plus démocratique

Le 24/09/2014 à 21h 13


(…)frappant l’ensemble des unités de stockage, soit tout sauf les PC, (…)


Du côté des producteurs phonographiques, il y aurait même urgence à réunir cette commission, Pascal Nègre (SNEP, SCPP) craignant que de nouveaux produits échappent à ce prélèvement. L’iPhone 6 en est d’ailleurs un bel exemple (…)

Amusant parce que, d’un point de vue fonctionnel, je trouve que le smartphone se rapproche bien plus d’un PC (de poche) que d’un baladeur (l’equivalence qu’ils ont pose pour etablir leurs premier baremes “d’urgence” sur ces produits… encore une cause d’annulation d’ailleurs, vu que la comission n’est pas supposee fonctionner par “equivalence” etablie arbitrairement).

Ainsi, le smartphone peut etre un support de copie privee, mais il est tout aussi possible de l’utiliser comme support direct de telechargement d’une oeuvre achetee en format numerique. Ce type d’usage n’etant pas une “copie privee”, il devrait etre exclu du calcul.

D’ailleurs, j’aimerais bien voir la tete des sondages pour les “etudes d’usage”. Si une question est du type “quel volume d’oeuvres legalement achetees avez-vous sur votre iPhone?”, la reponse sera tres largement surestimee. “Quel volume d’oeuvres legalement achetees avez-vous copie sur votre iPhone depuis un autre support personnel?”, ca serait plus precis… Et connaissant les ayants-droits et leurs cabinets d’etudes, la question risque d’etre plus “Combien d’oeuvres avez-vous sur iPhone, et combien d’entre elles ont ete piratees, sale voleur?”


Le 24/09/2014 à 20h 56






Tim-timmy a écrit :

plutot d’accord sur le fond, faut que ça bouge, mais du coup une fois en majorité, consommateurs et industriels ont quand même en majorité l’intérêt de payer le moins possible, donc à voter tout à la baisse à fond

moralité : Quand on essaie de déléguer les responsabilités aux intéressés-même en espérant que ça s’équilibre et que ça roule, c’est pas une bonne idée ..


Deja, il y aurait une possibilite: les ayants-droits pourraient attaquer les decisions en justice, a la difference par rapport a la situation actuelle que des sommes ne seraient pas indumment preleves en attendant la decision. Donc, ca rendrait le systeme plus juste.

Ensuite, si 23 de la commission estimait qu’aucun prejudice n’etait a rembourser (ce qui serait etonnant vu qu’aucun de ses membres n’a jamais ete contre le concept meme de la RCP) et que ces conclusions etaient appuyees soit par une absence de contestation des ayants-droits, soit par un jugement du Conseil d’Etat, ou serait le probleme?

Mais surtout, les ayants-droits ont un avantage numerique meme en cas de composition aux trois-tiers: leur position est quasiment unanime, alors que les autres camps ont des interets plus divers. Ainsi, il serait possible pour les ayants-droits de convaincre des fabricants de disques durs en consentant a une legere baisse de ce cote-ci tout en accablant les fabricants de smartphone par une augmentation de ce cote-la. Quant aux “consommateurs”, nous savons deja que certains d’entre eux votent systematiquement en leur faveur.



Copie privée : la SACEM veut 100 millions d'euros en plus

Le 22/09/2014 à 18h 57


Le soutien nécessite non seulement une régulation efficace, mais aussi de l’argent. Nous pouvons en récolter sans pénaliser le contribuable, en augmentant d’un point le taux de la copie privée et en l’étendant aux ordinateurs

En deux phrases, il parvient a dire tant de betises. C’est hallucinant.




  • La RCP n’est pas un “soutien”, mais la compensation d’un prejudice. S’il veut du soutien a la creation, il faut voir ailleurs… Deja que les fameux “25%” de la RCP ont une legitimite douteuse. (Deja que la RCP actuelle a une legitimite douteuse, devrais-je dire.)

  • Cette “recolte” penalise grandement le contribuable. Du moins celui qui n’a pas les moyens d’aller chercher ses supports informatiques a l’etranger.

  • “Augmenter d’un point”, c’est enorme quand on sait que la RCP sur certains supports est deja une part non-negligeable du prix du support lui-meme. (Plusieurs fois le prix du support dans le cas des CD et DVD.)

  • L’etendre aux ordinateurs n’est plus une question de copie privee. L’ordinateur est exclu de la RCP parce qu’il est le point d’arrivee d’une oeuvre achetee, copie normale, prevue dans l’achat lui-meme. Pour etre honnete, il faudrait a l’inverse reduire la RCP sur les tablettes et smartphones qui peuvent eux aussi telecharger l’oeuvre directement.

    nb: Bonus round

    … pour financer les industries culturelles.

    Ce terme de “industries culturelles” me herisse toujours le poil. Je prefere le terme de “industrie du divertissement”, mais ca sonne moins bien a leurs oreilles, j’imagine.


Les conditions des industriels pour un retour en Commission copie privée

Le 19/09/2014 à 20h 58






V_E_B a écrit :

Plus simple encore que ça : les industriels n’arrivent pas à digérer que convaincre un seul consommateur fournisse aux ayants droits la majorité absolue, et qu’au moin un représentant du collège consommateur soit aussi parti pris avec les ayants droits. En résumé : les ayants droits ont par défaut la majorité absolue.
Il n’y a pas que les industriels à ne pas digérer qu’une assemblée représentant des intérêts divers voit un intérêt avoir la majorité absolue…


D’ailleurs, je me demande s’il ne suffirait pas de rearranger la composition de la CCP pour mieux representer les proportions reelles. A minima, 12 consommateurs, 6 ayant-droits et 6 industriels serait plus realiste que les proportions actuelles.
Ca forcerait les ayant-droits a reellement convaincre une part importante des representants autres. Ca ne resoudrait pas tous les problemes de cette entite, mais la rendrait au moins un tout petit peu legitime, ce qu’elle n’est absolument pas pour le moment. Elle a meme du mal a etre legale, tant dans sa constitution que dans ses decisions.



Le 18/09/2014 à 23h 43

M. Rony devrait passer un peu de temps a ecouter ce que les autres disent putot que de rester enferme dans son petit monde.

“Les règles actuelles sont légitimes, …”
“Ça ne mange pas de pain, mais pour l’instant, nous n’avons pas eu de remontées signalant des difficultés particulières.”
Manifestement, il n’ecoute pas:




  • les consommateurs, les vrais, ceux qui votent avec leur portefeuille en achetant a l’etranger;

  • le conseil d’etat qui a invalide plusieurs decisions de la CCP a la suite;

  • les industriels qui lui pointent les problemes;

  • certains sites (comme NextInpact).
    Et quand bien meme les regles seraient legitimes, s’ils ne respectent meme pas ces regles, sa declaration ne vaut rien.

    “Les industriels n’arrivent pas à digérer qu’un ou deux consommateurs votent avec nous.”
    “Le problème des industriels est qu’ils n’arrivent pas politiquement à convaincre tous les consommateurs que ces barèmes sont un scandale sur patte.”
    Que certains representants d’associations de consommateurs se laissent berner/acheter (rayez les mentions inutiles… ou pas) ne rend pas ces decisions acceptables. Encore une fois, le fait que les consommateurs reels utilisent tous les moyens disponibles pour acheter ailleurs devrait etre une indication.
    En parallele, combien d’acheteurs etrangers viennent profiter de notre RCP-record?

    “Et le collège des consommateurs n’est pas vendu à celui des ayants droit !
    Personne n’a dit que le college des consommateurs etait vendu. Il en suffit d’un.


La Hadopi sur le ring de la copie privée dans les box

Le 17/09/2014 à 18h 48






MarcRees a écrit :

c’est dit dans l’actu si la remarque me visait ;)


Non, je ciblais plutot les commentaires qui appelaient au respect de ce “droit”.

(nb: l’article lui-meme et d’autres commentateurs l’ont aussi rappele, donc je fais un peu doublon, mais ca semble avoir du mal a passer. Je peux le comprendre, ce n’est pas juste, surtout etant donne le cout de la RCP, mais ce n’est juste pas l’etat actuel du droit.)



Le projet de loi sur le terrorisme adopté par les députés : notre compte-rendu

Le 17/09/2014 à 18h 44

On peut tenir compte des “Je soutiens le concept A, mais je vote pour non-A”?

J’en tiens deja un ici:

Marie-Françoise Bechtel (UMP) : “la liberté de la presse est une et indivisible mais les temps ont changé”. Elle est favorable à l’exfiltration de cette incrimination de la loi de 1881 vers le Code pénal.

Traduction: “La liberte de la presse est une et indivisible, mais divisons-la quand meme.”

Apres, le “J’ai changé car le contexte a changé”… A ce que je vois, la seule chose qui a vraiment change depuis 2010, c’est la majorite au pouvoir. Alors oui, effectivement, le contexte a change.