#Le brief du 08 février 2021

Apple offre finalement 500 dollars aux développeurs rendant leur DTK ARM

Apple offre finalement 500 dollars aux développeurs rendant leur DTK ARM

Le 08 février 2021 à 08h57

Il y a quelques jours, Apple annonçait offrir royalement 200 dollars aux développeurs qui rendaient leur kit de développement ARM, alors qu’ils avaient déboursé 500 dollars pour l’obtenir.

Une pingrerie, d’autant que ces 200 dollars ne pouvaient être dépensés que dans un Mac équipé d’une puce M1, et uniquement jusqu’en mai. En comparaison, lors de la transition vers Intel, Apple avait envoyé des iMac d’une valeur de 1 300 dollars pour remercier les développeurs.

Les 200 dollars ont généré une grogne, qu’Apple a entendue. En conséquence, la somme est relevée à 500 dollars, qui peuvent être à présent dépensés dans n’importe quel produit du catalogue de l’entreprise et jusqu’à la fin de l’année. De quoi calmer un peu, d'autant qu'Apple a un besoin vital des développeurs pendant la nouvelle transition.

Et pour encourager les développeurs à rendre leur DTK, Apple ajoute que Big Sur 11.2 est la dernière version à être envoyée au kit : il n’y aura plus de mises à jour.

Le 08 février 2021 à 08h57

Apple offre finalement 500 dollars aux développeurs rendant leur DTK ARM

Bandes-annonces au Super Bowl LV :  Fast & Furious 9, Falcon et le Soldat de l’Hiver, Clarice…

Bandes-annonces au Super Bowl LV :  Fast & Furious 9, Falcon et le Soldat de l'Hiver, Clarice…

Le 08 février 2021 à 08h57

Ce week-end, se tenait la grande finale du championnat de football américain organisé par la National Football League (NFL). Elle a vu s’imposer les Buccaneers de Tampa Bay face aux Chiefs de Kansas City (31 à 9).

Comme toujours avec cet événement sportif et hautement médiatique, de nombreuses publicités ont été diffusées (certaines avec une bonne dose d’humour, parmi lesquelles on retrouve Shift4 dont le patron vient de se payer les quatre places à bord d’une capsule Crew Dragon de SpaceX.

2021 ne déroge pas à la tradition des bandes-annonces et autres trailers pour des films et séries à venir, même si les dates de sorties sont toujours incertaines compte tenu de la crise sanitaire. On peut citer Fast & Furious 9 (déjà présent l’année dernière), Raya et le Dernier Dragon, Falcon et le Soldat de l'Hiver, ainsi que Clarice (série basée sur Le Silence des agneaux). Entertainment Weekly les a regroupés par ici et vous pouvez aussi les voir dans cette liste de lecture sur YouTube.

Le 08 février 2021 à 08h57

Bandes-annonces au Super Bowl LV :  Fast & Furious 9, Falcon et le Soldat de l’Hiver, Clarice…

TNT : Catherine Morin-Desailly veut faciliter le déploiement de la TV en utra-HD

TNT : Catherine Morin-Desailly veut faciliter le déploiement de la TV en utra-HD

Le 08 février 2021 à 08h57

Dans une proposition de loi déposée au Sénat, la centriste Catherine Morin-Desailly, membre de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, veut moderniser la TNT. Son texte reprend des briques du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle, abandonné sur le bord de la route suite à la crise sanitaire.

La sénatrice souhaite ainsi que le Conseil supérieur de l’audiovisuel puisse à titre expérimental « autoriser l’usage de ressources radioélectriques par voie hertzienne terrestre pour la diffusion dans des formats d’images améliorés de programmes de services de télévision préalablement autorisés par voie hertzienne terrestre ».

Formats améliorés ? « CMD » veut accompagner le déploiement de l’ultra-HD. Elle entend à ce titre obliger les téléviseurs (d’abord ceux de plus de 110 centimètres de diagonale) proposés sur le marché à permettre la réception « des programmes gratuits de télévision numérique terrestre en ultra haute définition ».

« Une obligation progressive de compatibilité » qui se ferait par étapes. 

Le 08 février 2021 à 08h57

TNT : Catherine Morin-Desailly veut faciliter le déploiement de la TV en utra-HD

Microsoft supprimera l’ancien Edge le 13 avril

Microsoft supprimera l'ancien Edge le 13 avril

Le 08 février 2021 à 08h57

Le « nouvel » Edge est maintenant là depuis plus d’un an. Avec la mouture 20H2 de Windows 10, le navigateur est même devenu une partie intégrante du système.

Mais l’ancien Edge est toujours là. L’installation de son remplaçant ne fait que le masquer. Il reste donc à le supprimer du système, ce que seul Microsoft peut faire. Et la société l’a décidé : ce sera fait avec le patch Tuesday d’avril.

Le 13 avril, le vieux navigateur sera désinstallé de tous les Windows 10 remontant jusqu’à la branche 1803. Soit, à date, toutes les versions semestrielles des trois dernières années.

Il n’y aura plus aucune possibilité de faire fonctionner l’ancien Edge. Ce qui signifie également que les machines n’ayant pas encore installé le nouveau l’auront automatiquement.

Comme le note notamment Neowin, il reste les cas un peu étranges des branches 1507 et 1607, supportées via la LTSB (Long-Term Servicing Branch). L’ancien Edge y sera toujours présent, mais mieux ne vaudra pas s’en servir : son support technique s’arrête le 9 mars.

Le 08 février 2021 à 08h57

Microsoft supprimera l’ancien Edge le 13 avril

Google devant le Conseil d’État, après sa sanction monstre infligée par la CNIL

Google devant le Conseil d’État, après sa sanction monstre infligée par la CNIL

Le 08 février 2021 à 08h57

Le Conseil d’État examinera jeudi la requête en référé déposée par Google LLC et Google Ireland Limited contre la délibération de la CNIL rendue en décembre dernier, d’abord révélée dans nos colonnes

En plus d’être condamné à une sanction de 100 millions d’euros, le géant du Net avait été enjoint notamment d’informer les internautes des cookies soumis à leur consentement, par exemple par le biais d’un bandeau. 

Google avait trois mois pour se plier, sous peine d’une astreinte de 100 000 euros par jour de retard.

Le 08 février 2021 à 08h57

Google devant le Conseil d’État, après sa sanction monstre infligée par la CNIL

Debian 10.8 et ses nouvelles images ISO sont là

Debian 10.8 et ses nouvelles images ISO sont là

Le 08 février 2021 à 08h57

Debian reçoit régulièrement des « versions à point » collectant l’ensemble des correctifs publiés depuis la sortie de la branche stable en cours.

Ces versions contiennent également quelques correctifs supplémentaires. La 10.8 n’échappe pas à la règle et en propose pour Firefox ESR, Chromium, Flatpak, VLC, the Linux kernel, OpenSSL, X.Org, APT et Thunderbird. Nouvelle mouture également du pilote pour GPU NVIDIA, afin de colmater une brèche.

Ces versions ont l’avantage de générer de nouvelles images ISO. Elles permettent ainsi des installations ou réinstallations avec des composants à jour.

Le 08 février 2021 à 08h57

Debian 10.8 et ses nouvelles images ISO sont là

Beam lève 9,5 millions de dollars pour son futur navigateur

Beam lève 9,5 millions de dollars pour son futur navigateur

Le 08 février 2021 à 08h57

La société a été créée par Dominique Leca et Sébastien Métrot, tous deux Français. Le premier est notamment connu pour avoir créé Sparrow, un client email pour Mac qui avait connu son heure de gloire, avant d’être revendu à Google.

La nouvelle structure ambitionne de créer un navigateur centré sur les idées. Le concept est que chaque nouvelle recherche crée une session, présentée sous forme de carte. Quand la session se termine, la carte résume les grands traits de ce qui a pu être appris, selon un ordre dont la pertinence devra bien sûr être évaluée.

Tout ou presque peut être modifié dans la carte. On peut ajouter du texte, réorganiser les contenus, supprimer des liens, etc.

Les deux entrepreneurs sont partis du constat que les sessions de surf sur le web, en dépit d’une recherche d’informations, nous laissent finalement avec peu de nouvelles connaissances. Le nouveau navigateur – on ne sait rien du socle technique – ambitionne donc de changer la donne.

Et le concept plait, puisque la société vient de réaliser une belle levée de 9,5 millions de dollars, menée par Pace Capital. Plusieurs investisseurs sont de retour (Spark, Amaranthine, C4V et Alven), tandis que des business angels se joignent à la fête, dont Christian Reber, Harry Stebbings et Albert Wenger.

On ne sait pas quand le navigateur doit sortir. Sur le site officiel de Beam, on peut simplement s’inscrire pour être prévenu quand la bêta sera là. Et pour l’instant, elle n’est prévue que pour Mac.

Le 08 février 2021 à 08h57

Beam lève 9,5 millions de dollars pour son futur navigateur

5G : deux dispositions de la loi dite « anti-Huawei » validées par le Conseil constitutionnel

5G : deux dispositions de la loi dite « anti-Huawei » validées par le Conseil constitutionnel

Le 08 février 2021 à 08h57

Saisi par Bouygues Télécom notamment, le juge n’a vu aucune atteinte au principe de liberté d’entreprendre ou encore d’égalité devant les charges publiques. Cette loi soumet à autorisation préalable l'exploitation des équipements de réseaux 5G. 

Les opérateurs télécoms à l’origine de cette question prioritaire de constitutionnalité reprochaient au dispositif de les obliger à changer tout ou partie de leurs équipements déjà en place en cas de refus d’autorisation. 

De même, selon eux, ce texte tourné contre Huawei raboterait leur éventail de choix. La question des coûts n’est pas en reste puisque ces opérations, imposées par la loi, sont à la seule charge des acteurs privés. 

Pour le Conseil constitutionnel, les dispositions ont pour but « de préserver les intérêts de la défense et de la sécurité nationale, prémunir les réseaux radioélectriques mobiles des risques d’espionnage, de piratage et de sabotage qui peuvent résulter des nouvelles fonctionnalités offertes par la cinquième génération de communication mobile ». 

« Ce faisant, ces dispositions mettent en œuvre les exigences constitutionnelles inhérentes à la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation ».

En outre, le régime d’autorisation est limité : il ne concerne que les appareils de cinquième génération, « lorsque les fonctions de ces appareils présentent un risque pour la permanence, l’intégrité, la sécurité ou la disponibilité du réseau ou pour la confidentialité des messages transmis et des informations liées aux communications ». 

De plus, « l’autorisation ne concerne que les entreprises qui, exploitant un réseau de communications électroniques au public, ont été désignées par l’autorité administrative comme opérateurs d’importance vitale ».

Si des charges sont effectivement susceptibles d’être occasionnées, elles ne résulteraient que « des seuls choix de matériels et de fournisseurs initialement effectués par les opérateurs, lesquels ne sont pas imputables à l’État ».

Comme la sécurisation des réseaux de communication mobile « est directement liée aux activités des opérateurs qui utilisent et exploitent ces réseaux afin d’offrir au public des services de communications électroniques », le législateur n’a pas reporté sur eux des dépenses qui incomberaient à l’État.

Il ajoute enfin que « le législateur n'a visé ni un opérateur ou un prestataire déterminé ni les appareils d'un fabricant déterminé ». Il est donc en substance inexact de parler de « loi anti-Huawei ».

Le premier alinéa de l’article L34-11 du code des postes et des communications électroniques, et un bout de phrase de l’article L34-12 passent donc haut la main le test de conformité au bloc de constitutionnalité.

Le 08 février 2021 à 08h57

5G : deux dispositions de la loi dite « anti-Huawei » validées par le Conseil constitutionnel

Twitter va bouger une partie de ses installations sur site dans le Cloud de Google

Twitter va bouger une partie de ses installations sur site dans le Cloud de Google

Le 08 février 2021 à 08h57

Les deux partenaires viennent d’annoncer l’extension d’un accord entamé en 2018 sur l’hébergement de services et données dans Google Cloud. Une extension qui va s’étendre sur plusieurs années et a de fortes chances d’être reconduite.

Après les clusters Hadoop en 2018, Twitter va bouger cette fois ses services d’analyse, traitements de données et charges de machine de learning dans Data Cloud.

À TechCrunch, Sudhir Hasbe, directeur gestion produit de Google Cloud, explique que l’objectif du nouvel accord est de permettre une analyse plus rapide des données. Un enjeu de taille puisque chaque tweet, retweet ou like provoque une cascade d’opérations pour mieux cerner les habitudes.

« Twitter peut amener de grosses quantités de données, analyser et obtenir des perspectives sans la charge d’avoir à s’inquiéter d’une infrastructure, d'une gestion des capacités ou de combien de machines ou serveurs ils pourraient avoir besoin », explique Hasbe.

Le directeur n’est sans doute pas peu fier de voir l’accord se renforcer avec un acteur aussi majeur. D’autant que sur le terrain du cloud, Google est loin d’être premier, puisque Microsoft et surtout Amazon dévorent plus des deux tiers du marché à eux seuls.

Le 08 février 2021 à 08h57

Twitter va bouger une partie de ses installations sur site dans le Cloud de Google

Starlink : SpaceX revendique plus de 10 000 clients, une station terrienne fait parler d’elle en France

Starlink : SpaceX revendique plus de 10 000 clients, une station terrienne fait parler d’elle en France

Le 08 février 2021 à 08h57

La société l’annonce dans un document transmis à la Federal Communications Commission (FCC) et repéré par CNBC. SpaceX y affirme : « les performances de Starlink ne sont ni théoriques ni expérimentales. Plus de 10 000 utilisateurs aux États-Unis et à l'étranger utilisent aujourd'hui le service ». L’entreprise revendique des débits de 100 Mb/s en téléchargement et 20 Mb/s en upload, avec une latence inférieure à 31 ms dans 95 % des cas.

Les lancements de satellites afin de renforcer la constellation continuent à un rythme soutenu (faisant grincer des dents chez certains astronomes), en utilisant des premiers étages recyclés d’autres missions. En France aussi le projet fait parler, notamment à Saint-Senier-sur-Beuvron (non loin du Mont-Saint-Michel).

C’est en effet dans cette commune que SpaceX souhaite installer une station de base, mais le maire Benoît Hamard fait part de sa surprise et de son mécontentement, comme le rapporte France 3 (voir également ce reportage sur BFM TV) : 

« C'est un projet qui nous a été imposé. La commune ne touchera pas grand chose. On ne sait rien sur tout ça. Je ne signerai aucune autorisation sans études poussées sur les conséquences dans le sol et sur l'homme. Il y a trop de zones d'ombres ». Pour rappel, l’Arcep a autorisé Starlink à exploiter des fréquences dans les 18 et 28 GHz, comme indiqué dans cette décision du 1er décembre 2020.

Pour François Dufour (élu régional et écologiste ) « il s'agit quand même de cinq dômes électriques qui vont recevoir des ondes venant des satellites. Et des travaux gigantesques vont être menés en sous-sol. On est pourtant ici en zone humide, près du Beuvron. Il faut absolument des études plus poussées. Que les autorités fassent leur boulot […] Il faut savoir que ces dômes vont capter 550 km au-dessus de nos têtes et propulser à 800 km de chaque côté, l’alimentation de la fibre optique ou 5G ».

Des arguments battus en brèche par « GaLaK » sur Twitter qui publie des photos de tels sites « pour relativiser un peu ». « Pour les curieux, il y a sur cette commune un site de régénération d'un réseau longhaul de fibre optique, c'est pour cela qu'elle a été sélectionnée », ajoute-t-il.

Le 08 février 2021 à 08h57

Starlink : SpaceX revendique plus de 10 000 clients, une station terrienne fait parler d’elle en France

Altice fermera RMC Sport 3 et 4 le 2 mars 2021

Altice fermera RMC Sport 3 et 4 le 2 mars 2021

Le 08 février 2021 à 08h57

C'est la suite logique du plan de départs du groupe et de son retrait partiel du monde du sport, qui avait déjà mené à la fermeture de RMC Sport News en juin dernier. 

Dans un email et une page de support, SFR indique à ses clients que dès le 2 mars prochain, « les chaînes RMC Sport 3, RMC Sport 4, RMC Sport Access 3, Kombat Sport et Armenia TV ne seront plus disponibles dans votre offre TV de SFR ».

Certains programmes seront ainsi redistribués comme l’UEFA Champions League, l’Europa League et la Premier League sur RMC Sport 1 et RMC Sport 2.  

Le 08 février 2021 à 08h57

Altice fermera RMC Sport 3 et 4 le 2 mars 2021

Tianwen-1 envoie sa première photo de Mars

Tianwen-1 envoie sa première photo de Mars

Le 08 février 2021 à 08h57

Comme prévu, début 2021 est une année importante pour la planète rouge, qui va être sous les feux de plusieurs projecteurs : la Chine, les Émirats arabes unis et les États-Unis (en collaboration avec l’Europe et la France pour certains instruments).

La sonde chinoise Tianwen-1 est en approche. Elle se placera en orbite le 10 février, et en attendant elle a déjà envoyé une première photo en noir et blanc de la planète rouge alors qu’elle se trouvait encore à 2,2 millions de kilomètres.

La mission doit ensuite aller se poser sur Mars et libérer un petit rover. De leur côté, les États-Unis effectueront la délicate manœuvre d’atterrissage du rover Perseverance le 18 février.

L’Europe aussi s’intéresse à notre cousine, mais la mission ExoMars a été reportée à 2022 (au lieu de 2018 au départ)

Le 08 février 2021 à 08h57

Tianwen-1 envoie sa première photo de Mars

Espace : l’ESA et la JAXA continuent leur collaboration

Espace : l’ESA et la JAXA continuent leur collaboration

Le 08 février 2021 à 08h57

Pandémie oblige, le directeur général de l'Agence spatiale européenne (Jan Wörner) et le président de l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (Dr Hiroshi Yamakawa), « ont participé à une réunion bilatérale en ligne le 4 février, confirmant l'état des activités de coopération entre les deux agences ».

L’ESA en profite pour préciser que les relations entre les deux institutions continueront de plus belle lorsque Josef Aschbacher remplacera Jan Wörner à la tête de l’Agence spatiale européenne.

Le 08 février 2021 à 08h57

Espace : l’ESA et la JAXA continuent leur collaboration

Covid-19 : Canal Détox (Inserm) revient sur « l’usage et l’efficacité des vaccins »

Covid-19 : Canal Détox (Inserm) revient sur « l’usage et l’efficacité des vaccins »

Le 08 février 2021 à 08h57

Aussi bien sur les réseaux sociaux que dans la presse, « la question de l’efficacité des vaccins anti-Covid actuellement disponibles ou en cours de développement se pose de manière accrue depuis l’émergence et la diffusion de variants du SARS-CoV-2 plus contagieux ».

« Ces vaccins parviendront-ils toujours à générer la production d’anticorps efficaces contre ces nouvelles formes du virus ? », se demande l’Institut national de la santé et de la recherche médicale.

Quelques éléments de réponses :

« D’après les premières données disponibles, les deux vaccins à ARN sur le marché en Europe (Moderna et Pfizer BioNtech) semblent être en mesure de neutraliser les variants, en particulier le variant britannique qui se répand rapidement en France. Moderna a même indiqué que son vaccin aurait toujours une activité neutralisante réduite mais effective contre le variant sud-africain qui est celui qui inquiète un peu plus les scientifiques.

Très récemment, le vaccin Novavax basé sur l’injection de protéines recombinantes a annoncé les premiers résultats de ses essais cliniques. Il a démontré une efficacité contre les formes sévères du Covid à 90 % lorsque testé au Royaume Uni, mais réduite à 60 % en Afrique du Sud. Même si des différences socio-économiques pourraient en partie expliquer ces observations, il est aussi évident que plus de 90 % des cas de Covid dans l’essai conduit en Afrique du Sud impliquait un variant différent de ceux circulant au Royaume-Uni »

L’Inserm revient aussi sur le délai entre les deux injections, et la possibilité de l’allonger pour augmenter le nombre de personnes recevant une première dose. « Cette stratégie n’a pas été retenue par crainte d’une efficacité diminuée du vaccin si la seconde dose n’était pas donnée dans les délais testés dans les essais cliniques ».

« Par ailleurs, le risque existe qu’une immunité collective insuffisante/partielle, obtenue avec une seule dose, laisse le temps au virus de muter », explique l’Inserm. Dans tous les cas, « la question de l’efficacité à long terme des vaccins contre la Covid demeure en effet au cœur des préoccupations ».

« Si l’efficacité des vaccins déjà autorisés fait consensus sur la base des données disponibles, le recul sur ces dernières n’est que de quelques mois. Il est donc important de continuer les recherches pour déterminer si l’efficacité diminue au cours du temps ».

Le 08 février 2021 à 08h57

Covid-19 : Canal Détox (Inserm) revient sur « l’usage et l’efficacité des vaccins »

Et voici la plateforme « CNRS Images »

Et voici la plateforme « CNRS Images »

Le 08 février 2021 à 08h57

Il ne s’agit pas d’une nouveauté à proprement parler, mais du regroupement des vidéothèque et photothèque en un seul et même endroit. Une vidéo de présentation a été mise en ligne.

« Vous pourrez y retrouver tous ses contenus multimédias : images, photographies, vidéos, expositions… Les quelque 50 000 photos et 2 000 vidéos en ligne du CNRS bénéficient ainsi d’un nouvel écrin graphique et ergonomique », explique le Centre national pour la recherche scientifique.

Le 08 février 2021 à 08h57

Et voici la plateforme « CNRS Images »

Marseille suspend son projet de vidéoprotection dite « intelligente »

Marseille suspend son projet de vidéoprotection dite « intelligente »

Le 08 février 2021 à 08h57

La mairie de Marseille a décidé de suspendre le projet de vidéoprotection dite « intelligente » engagé en 2015, rapporte France 3. Elle a demandé un audit du système de caméras de surveillance reliées au centre de visionnage de la police municipale.

En 2018, l'ancienne majorité municipale avait signé un contrat avec la société SNEF pour l'acquisition d'un système de vidéoprotection intelligente (VPI), capable de détecter des mouvements de foule, des comportements suspects, un objet, une bagarre... de retrouver une personne signalée par reconnaissance faciale, ou encore de détecter un bruit anormal, comme des coups de feu par exemple.

Tel qu'envisagé, le nouveau système aurait permis de stocker les images prises par les caméras pendant 10 jours. La VPI aurait ainsi permis de faire des recherches rapides à l'aide de filtres, dans les images stockées, dans le cadre d'enquêtes policières ou judiciaires. Dans le cas d'une voiture rouge suspecte, le temps de recherches serait ramené à dix minutes, au lieu de huit heures, selon un spécialiste de la société SNEF.

Mais la nouvelle équipe a suspendu le dispositif, s'interrogeant sur la pertinence et l'efficacité d'un système qui coûte sept millions d'euros par an en fonctionnement.

Le 08 février 2021 à 08h57

Marseille suspend son projet de vidéoprotection dite « intelligente »

BINGO, le nouveau pôle d’innovation dédié au numérique militaire

BINGO, le nouveau pôle d’innovation dédié au numérique militaire

Le 08 février 2021 à 08h57

Après ALIENOR pour l’aérospatiale, GIMNOTE et ORION pour les techniques navales, GINCO pour le NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique), LAHITOLLE pour les techniques terrestres et CI-AILE pour l’aéromobilité, la Direction générale de l’armement (DGA) lance un septième pôle d’innovation dédié aux technologies de l’information et du numérique : BINGO, pour Bretagne Innovation Grand Ouest, relève Opex360.

Pour lancer BINGO, la DGA « Maîtrise de l’Information » (MI, son centre d'expertise ès guerre électronique et cybersécurité), sise à Bruz, près de Rennes, s’est associée avec le Commandement de la Cyberdéfense (COMCYBER), la Direction générale du numérique (DGNUM), le Commandement des systèmes d’information et de communication (COM SIC) de l’armée de Terre, les Écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan et la technopole de Rennes/Saint-Malo (le « Poool »).

BINGO a pour ambitions d'accélérer les échanges entre la DGA, les forces et les industries, capter et accélérer l’innovation, croiser les idées entre les acteurs et de concevoir des solutions techniques globales et originales dans les domaines des technologies de l’information, du numérique, du traitement du signal ou de la cybersécurité.

Le 08 février 2021 à 08h57

BINGO, le nouveau pôle d’innovation dédié au numérique militaire

+ 255 % d’attaques rançongiciels en 2020 d’après l’ANSSI

+255 % d’attaques rançongiciels en 2020 d’après l’ANSSI

Le 08 février 2021 à 08h57

La tendance à la hausse des attaques par rançongiciel à l’encontre d’organisations publiques et privées, identifiée depuis 2018, s’est à nouveau confirmée en 2020, tant à l’échelle internationale que nationale. En 2020, l’ANSSI note ainsi une augmentation de 255 % des signalements d’attaques par rançongiciel dans son périmètre par rapport à 2019.

En matière de victimologie, aucun secteur d’activité ni zone géographique n’est épargné. Cependant, il est observé une hausse des attaques à l’encontre des collectivités locales, du secteur de l’éducation, du secteur de la santé et d’entreprises de services numériques (ESN).

En outre, il est parfois observé une collaboration entre opérateurs de différents rançongiciels. La menace qu’ils représentent serait d’autant plus importante si la concurrence censée régner entre les différents développeurs et opérateurs de rançongiciels laissait place à une émulation.

L’année 2020 s’est par ailleurs illustrée par trois tendances :

  • le Big Game Hunting : parmi les multiples attaques observées, l’ANSSI et ses partenaires constatent qu’un nombre accru de groupes cybercriminels favorisent le ciblage d’entreprises et institutions particulières dans leurs attaques par rançongiciel ;
  • le ransomware-as-a-service(RaaS) : de plus en plus de rançongiciels sont disponibles sur les marchés cyber-criminels par un système d’affiliation et sont utilisés à la fois de façon ciblée et lors de campagnes massives en fonction de la volonté et des capacités des groupes cybercriminels souscrivant au service. La majorité des signalements remontés à l’ANSSI en 2020 ont concerné des rançongiciels fonctionnant selon le modèle économique du RaaS ;
  • la double extorsion : existant depuis novembre 2019, cette tendance consiste à faire pression sur la victime en exfiltrant ses données et en la menaçant de les publier sur un site Internet, généralement en .onion, afin qu’elle paye la rançon. Il est ainsi de plus en plus fréquent qu’un chiffrement soit précédé d’une exfiltration de données.

Le montant de la rançon à destination d’une entité victime est variable aussi bien en fonction du rançongiciel que de la victime. Par exemple, le montant d’une rançon DarkSide peut osciller entre 200 000 et 2 millions de dollars, tandis qu’une rançon WastedLocker peut aller de 500 000 dollars à 10 millions de dollars.

Les opérateurs de rançongiciels, en particulier ceux qui réalisent des attaques de type Big Game Hunting, sont souvent ouverts à la négociation du montant de la rançon. Certains forcent même à la négociation. D’autres opérateurs en viennent même à appeler leurs victimes, leurs clients et parfois leurs prestataires, ou encore à les menacer de tenir au courant des journalistes de leur compromission.

De plus, afin de faire davantage pression sur les victimes, les opérateurs de rançongiciel peuvent aussi menacer de communiquer une partie des informations dérobées aux médias. 

Le 08 février 2021 à 08h57

+ 255 % d’attaques rançongiciels en 2020 d’après l’ANSSI

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