Cette semaine, YouTube a dévoilé sa nouvelle politique de régulation des contenus. « Nous supprimerons le contenu niant que des événements violents bien documentés, tels que l’Holocauste ou la fusillade à l’école élémentaire de Sandy Hook, se soient déroulés » a tambouriné la plateforme.
Le Guardian a relevé hier que YouTube a interdit à des enseignants d’uploader chez le même hébergeur des archives relatives à Adolf Hitler, au motif que ces contenus violaient l’interdiction de la promotion des discours de haine.
Scott Allsop, qui tient la chaîne MrAllsopHistory, enseignant dans une école internationale roumaine, s’est ainsi plaint que YouTube ait fermé un temps durant sa chaîne pour cause de discours haineux. Sa chaîne contient 120 clips historiques, amassés au profit des enseignants et étudiants, et « couvrant divers aspects de l’histoire du monde au cours des 1 000 dernières années. Le matériel nazi a représenté environ 10 % de toutes ces vidéos » prévient-il sur Twitter
« J’ai eu de la chance, YouTube a réexaminé ces contenus et a reconnu rapidement son erreur, mais beaucoup d’autres n’ont pas eu cette opportunité » explique-t-il dans le fil. « Il est vital que la plateforme travaille à corriger les dommages causés par cette nouvelle politique le plus rapidement possible ».
Richard Jones-Nerzic, un autre YouTuber a subi le même sort. « Cette vidéo contient du contenu qui peut être inapproprié ou offensant pour certains publics » lui a expliqué la plateforme, via ses algorithmes de détection. « C’était un documentaire des écoles de la BBC » a-t-il répondu .
Trois textes vont demander aux plateformes de démultiplier ces traitements automatisés : la directive droit d’auteur (article 13 devenu 17), la future loi contre la cyberhaine de la députée Laetitia Avia et enfin le règlement contre le terrorisme, qui exige un retrait en 24 h.
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