#Le brief du 27 mars 2025

Blizzard ressuscite des personnages morts dans World of Warcraft à la suite de DDoS

Le 27 mars 2025 à 17h16

L’édition Classic de World of Warcraft dispose d’un mode Hardcore. Son principe, comme dans d’autres jeux contenant ce genre de mode, est aussi simple que radical : si votre personnage meurt, c’est pour de bon. En temps normal, tout joueur peut être ressuscité, avec une petite « perte de temps » à la clé.

La règle du mode Hardcore s’accompagne d’un corolaire chez Blizzard : il n’y a aucune exception. Que vous soyez mort(e) au cours d’un raid, à cause d’une chute ou simplement d’une déconnexion, il n’y a aucun moyen de contestation. Plus exactement, vous pouvez contester, mais Blizzard ne fera rien. Aucune exception n’a été faite depuis que le mode existe.

Jusqu’à maintenant, et pour des raisons très spécifiques. World of Warcraft, au même titre que nombre de plateformes en ligne, subit régulièrement des attaques distribuées par déni de service (DDoS). Il semble que certaines de ces attaques aient visé tout particulièrement la guilde OnlyFangs (on appréciera le jeu de mots), comme le rapporte Ars Technica.

Ainsi, au cours des dernières semaines, une partie de la guilde a vu ses personnages mourir pour cause d’inaccessibilité soudaine des serveurs, entrainée par ces attaques. Or, les membres de la guilde ont commencé à s’interroger : les attaques DDoS semblaient calquées sur leur planning de raid, quand ils se réunissaient en groupe pour s’attaquer à du contenu haut niveau (le Repaire de l’Aile Noire).

La situation a empiré, jusqu’à ce qu’un membre important de la guilde finisse par publier un message dans Discord annonçant la fin probable de l’aventure. Il indique ne plus se sentir à l’aise avec l’investissement demandé, « juste pour faire un raid avec l'anxiété et probablement la réalité d'être à nouveau DDOSé et de mourir ».

Or, il y a deux jours, Blizzard a réagi. Dans un message publié dans les forums, l’éditeur évoque des « attaques DDoS sans précédent » et annonce que la règle absolue sur les morts en mode Hardcore est amendée. « Contrairement aux nombreuses autres façons dont les personnages peuvent mourir dans Hardcore, les attaques DDoS sont le fruit d'efforts malveillants de la part d'acteurs tiers, et nous pensons que la gravité et les résultats des attaques DDoS justifient une réponse différente », indique l’entreprise.

« À l'avenir, Blizzard pourra choisir -à notre seule discrétion - de faire revivre les personnages Hardcore qui périssent lors d'un événement de masse que nous jugeons incompatible avec l'intégrité du jeu, tel qu'une attaque DDoS », a donc décidé Blizzard. À noter que le message concerne manifestement l’ensemble des joueurs et joueuses affectés, et pas spécifiquement la guilde OnlyFangs.

Le 27 mars 2025 à 17h16

Blizzard ressuscite des personnages morts dans World of Warcraft à la suite de DDoS

Le navigateur Vivaldi intègre nativement Proton VPN

Le 27 mars 2025 à 11h13

La dernière version desktop en date de Vivaldi (Windows, macOS, Linux) intègre désormais nativement le client permettant d'utiliser les services de réseau privé virtuel de la société suisse Proton. « lI suffit d’ouvrir les réglages de votre navigateur, d’activer Proton VPN pour Vivaldi et de commencer à naviguer avec sa protection en quelques secondes », promet l'éditeur. L'intégration de Proton VPN aux versions mobiles de Vivaldi n'a pour l'instant pas été confirmée.

« Nous sommes toutes deux des entreprises européennes, fières de ne pas être dans l’orbite de la Silicon Valley, qui joue la carte de l’extraction, ou de la Chine qui exerce une surveillance étatique. Nous ne pensons pas que vos données personnelles doivent être une monnaie d’échange », commente Jon von Tetzchner, fondateur de Vivaldi, dans un billet de blog.

Proton AG, fondée en 2014 en Suisse, s'est pour mémoire d'abord fait connaître avec sa messagerie Proton Mail, basée sur la promesse du respect de la vie privée des utilisateurs. La société a ensuite étoffé son portefeuille de services virtualisés avec, notamment, le lancement d'un VPN.

Proton VPN est accessible gratuitement, sans limite de volume ou de bande passante, sans publicité et sans journalisation de l'activité des utilisateurs. La formule gratuite permet d'utiliser 314 serveurs relais dans six pays. Un abonnement payant permet quant à lui de profiter de fonctionnalités supplémentaires.

Parmi les différents navigateurs du marché, Edge ou Opera intègrent aussi un VPN, sans limite de bande passante dans le cas du second.

Le 27 mars 2025 à 11h13

Le navigateur Vivaldi intègre nativement Proton VPN

Silicon Valley : les inégalités créent les « conditions de l’instabilité et de la révolte »

Le 27 mars 2025 à 10h32

Dans le berceau de la tech occidentale, les inégalités de richesse n’ont jamais été aussi fortes, selon le Silicon Valley Index.

Produit par Joint Venture Silicon Valley, un think tank qui s’intéresse depuis 1993 à la santé économique de la région californienne, le document constate que 9 milliardaires possèdent 15 fois plus de liquidités que la moitié de la population de cette zone de 200 km².

À eux neuf (parmi lesquels Mark Zuckerberg, patron de Meta, Larry Page et Sergey Brin, fondateurs de Google, Jan Koum, cofondateur de WhatsApp, Jensen Huang, patron de NVIDIA, ou Laurene Powell Jobs, philanthrope et veuve du fondateur d’Apple), ils détiennent 150 milliards de dollars, quand 447 000 foyers voisins s’en partagent 10 milliards.

Au total, la péninsule compte 56 milliardaires et 145 000 millionnaires, et 1 % des ménages les plus aisés (9 000 foyers) détiennent 42 % de la richesse de la région.

À l’opposé du spectre, 30 % des foyers ont besoin d’une aide extérieure pour vivre, et 10 % vivent avec moins de 5 000 dollars par an.

Un contexte qui crée « les conditions de l’instabilité et de la révolte », a alerté le président du Joint Venture Silicon Valley début mars.

Le 27 mars 2025 à 10h32

Silicon Valley : les inégalités créent les « conditions de l’instabilité et de la révolte »

Google développera désormais Android en interne

Le 27 mars 2025 à 09h12

Le développement d’Android se fait depuis toujours sur deux branches en parallèle : la branche interne, dans laquelle Google intègre ses nouveautés, et la branche AOSP (Android Open Source Project, sous licence Apache 2.0). Les deux sont gérées en même temps, Google reversant au fur et à mesure les modifications validées dans la branche open source.

L’éditeur a cependant décidé de changer ses plans, comme il l’a indiqué hier à Android Authority. Le développement de certains composants se fait en effet dans la branche AOSP (comme la pile Bluetooth, le cadre de virtualisation, SELinux…), mais la majorité se fait dans la branche interne. Cette dernière est donc en avance sur la branche publique la plupart du temps. Les deux développements progressant à des vitesses différentes, la fusion entraine des problèmes, Google publiant alors des correctifs.

Pour remédier à ce qu’il considère comme un problème de rationalisation et de complexité inutile, Google internalise donc tout le développement d’Android. Cela ne signifie pas que le système devient fermé, « simplement » que tous les développements seront d’abord réalisés sur la branche interne. Les modifications seront reversées régulièrement à la branche publique, toutes ensemble. Le problème de fusion des branches serait donc évité.

Selon Google, ce changement prendra effet la semaine prochaine. Il ne devrait pas entrainer de changements majeurs pour les développeurs, ni pour les plateformes utilisant AOSP (comme LineageOS), qui attendent en général des versions spécifiques. En revanche, ce changement a une répercussion sur la temporalité : la branche publique sera systématiquement en retard de plusieurs semaines sur la branche interne. Les développeurs participant à AOSP auront ainsi moins de visibilité.

Android Authority dit comprendre l’intérêt technique de ce changement, qui lui semble aller dans le bon sens. En revanche, nos confrères relèvent qu’il sera plus complexe pour les journalistes de découvrir à l’avance certaines technologies. L’année dernière, l’examen du code avait permis de déterrer de nettes améliorations à venir pour la caméra des téléphones Pixel.

Le 27 mars 2025 à 09h12

Google développera désormais Android en interne

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