#Le brief du 27 mai 2025

Firefox 139 accélère sur le HTTP/3

Le 27 mai 2025 à 16h45

La nouvelle mouture du navigateur, publiée mardi, est assez légère sur les nouveautés, après plusieurs versions particulièrement riches.

Parmi les changements notables, on remarque ainsi une amélioration « considérable » des performances de téléversement en HTTP/3, notamment sur les reprises de connexions et les connexions à hauts débit et délai. Firefox 139 sait également préserver la transparence des PNG collés dans le navigateur et lancer des traductions pleine page sur les fiches des extensions (une demande populaire selon Mozilla).

Logo de la fondation Mozilla

Firefox 139 introduit aussi la personnalisation du fond d’écran pour la page Nouvel onglet. On peut ainsi choisir une couleur dans une grille ou sélectionner une image, y compris en provenance de sa propre réserve. Cette fonction est en cours de déploiement chez les nouveaux utilisateurs, mais on peut l’activer manuellement via les Firefox Labs.

Ces derniers permettent d’ailleurs de tester une autre fonction en préparation : les aperçus de liens. En plaçant le curseur sur un lien et en appuyant sur le raccourci Alt + Maj, un panneau s’ouvre pour donner un aperçu de la page en question, agrémenté d’informations résumées par une IA fonctionnant localement et affichées sous forme classique de liste à puces. Aucune donnée n’est envoyée à des serveurs, indique Mozilla.

Enfin, Firefox 139 colmate dix failles de sécurité, dont une critique.

Le navigateur s'est pour mémoire récemment enrichi d'une barre d’adresse optimisée et de nouvelles options de recherche.

Le 27 mai 2025 à 16h45

Firefox 139 accélère sur le HTTP/3

Roumanie : une société française aurait contribué aux ingérences d’extrême-droite

Le 27 mai 2025 à 12h48

Un réseau de quinze sites web, dont trois ont activement republié du contenu de médias d’extrême-droite, seraient reliés à la société française DirectWay, selon les travaux de DFRLab. 


La société est aussi liée à l’agrégateur d’information Ziar.com et anime le compte X @_Direct_News, deux outils qui ont servi à diffuser de la désinformation, et notamment à amplifier les accusations d’ingérence… de la France et de l’Union européenne dans les élections roumaines.

Alors que la Roumanie retournait aux urnes ces 4 et 18 mai, DFRLab constate que Ziar.com et DirectNews ont activement participé à amplifier la thèse de l’échec du candidat pro-européen Nicușor Dan (celui-ci a finalement remporté 53,6 % des voix au second tour).

Ziar.com a notamment promu en page d’accueil plusieurs médias d’extrême-droite, dont Realitatea Plus, ActiveNews et Gândul. Realitatea Plus a par ailleurs été condamné à une amende de 10 000 lei (environ 2 000 euros) pour diffusion illégale de matériel de campagne en faveur du candidat d’extrême-droite George Simion le jour des élections.

Sur X, le compte DirectNews a diffusé une fausse victoire de George Simion, s’aidant d’une capture de Realitatea Plus affirmant que le candidat d’extrême-droite avait obtenu 52 % des voix (il en a remporté 46,4 % au second tour).

element5digital/Unsplash

DFRLab constate que ces deux outils sont liés à un réseau de quinze sites qui diffusent des informations génériques ou liées à l’actualité roumaine à une audience francophone. Ces sites sont liés au portail d’actualité africain.info, qui lui-même semble cibler plusieurs pays africains par le biais d’agrégateurs spécifiques à chacun d’entre eux. De 2017 à 2025, le réseau aurait ciblé jusqu’à 13 pays francophones avant d’être redirigé à destination de tous les pays d’Afrique et 47 pays d’Asie.

D’après DFRLab, l’administrateur de ce réseau de sites, qui en comprend aussi deux dédiés à l’homéopathie et aux traitements par les plantes, est un ressortissant roumain installé à Lyon. La personne est aussi le patron de DirectWay.

Le 27 mai 2025 à 12h48

Roumanie : une société française aurait contribué aux ingérences d’extrême-droite

Demander la permission des artistes « tuerait » l’industrie de l’IA, pour Nick Clegg

Le 27 mai 2025 à 09h14

En plein débat sur la régulation de l’intelligence artificielle au Royaume-Uni, l’ancien directeur des affaires publiques de Meta, Nick Clegg, a affirmé que rendre le consentement des artistes obligatoire avant le traitement de leurs données risquerait de « tuer » l’industrie de l’IA.

Alors qu’il faisait la promotion de son dernier livre, Nick Clegg, par ailleurs vice-Premier Ministre du Royaume-Uni de 2010 à 2015, a estimé que les artistes devraient avoir le droit de retirer leurs œuvres (opt out) de jeux d’entraînements.

En revanche, relaie le Times, il a déclaré impossible de demander leur consentement avant de constituer les bases de données en question :

« Je ne vois pas comment on peut demander à tout le monde d'abord. Je ne vois pas comment cela pourrait fonctionner. Et d'ailleurs, si vous le faisiez en Grande-Bretagne et que personne d'autre ne le faisait, vous tueriez du jour au lendemain l'industrie de l'IA dans ce pays. »

Les propos de Nick Clegg font écho à ceux d’OpenAI, qui affirmait en mars que la course à l’IA serait « terminée » si la société ne gardait pas la possibilité d’accéder à toutes les données comme elle le souhaitait.

Avalanche de copyrights par Flock

Ces déclarations se font alors que le Royaume-Uni débat depuis quelques mois de la manière de régir l’explosion de l’IA. En février, artistes et médias se mobilisaient pour éviter qu’une exception au droit d’auteur ne soit créée.

Dans le cadre de la négociation de la Data (Use and Access) Bill, Paul McCartney, Dua Lipa, Elton John et des centaines d’autres ont signé une nouvelle lettre ouverte en mai pour demander à ce que les sociétés d’IA rendent publics les travaux sous droits d’auteur utilisés pour entraîner leurs machines.

En France, un collectif de 450 artistes dont Jean-Michel Jarre, Étienne Daho et Yael Naim appelait il y a deux jours à un plan de sauvegarde de la création musicale humaine.

Le 27 mai 2025 à 09h14

Demander la permission des artistes « tuerait » l’industrie de l’IA, pour Nick Clegg

L’application Carte Vitale activable sans France Identité dans 46 départements

Le 27 mai 2025 à 08h55

L’application mobile Carte Vitale permet d’obtenir une alternative à la carte physique, sans pour autant la remplacer. Elle fournit également plusieurs autres services, dont la consultation de tous les derniers paiements effectués chez les professionnels de santé, notamment les pharmacies.

Elle a été lancée en mars sur Android et iOS, avec une disponibilité sur l’ensemble du territoire. Le moyen privilégié pour se connecter est France Identité, ce qui suppose de posséder la carte d’identité au format carte bancaire et de l’avoir enregistrée dans le service. Cependant, pour 23 départements, il était possible de s’en passer.

Comme l’ont signalé hier nos confrères d’iGen, l’activation sans France Identité est désormais disponible dans 46 départements. Les régions concernées sont Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est, Normandie, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce mécanisme sera étendu à la totalité des départements d’ici la fin de l’année.

Sur la fiche de l’application, on peut lire que l’activation nécessite quand même d’avoir un smartphone compatible, d'être affilié à un organisme de l’assurance maladie ouvert à l’appli carte Vitale et de disposer d’une pièce d’identité valide. Là encore, d’ici la fin de l’année, tous les régimes d’assurance maladie seront pris en charge par l’application.

Dans les notes de mise à jour, on peut lire un rappel sur l’équipement progressif des professionnels de santé.

Le 27 mai 2025 à 08h55

L’application Carte Vitale activable sans France Identité dans 46 départements

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