#Le brief du 24 mars 2025

La Chine dévoile un robot coupeur de câbles sous-marins

Le 24 mars 2025 à 15h56

Faut-il y voir une menace voilée ? La Chine dispose désormais d'un robot capable de s'attaquer à l'armature renforcée et aux multiples précautions des câbles sous-marins. L'information a été révélée samedi par le South China Morning Post (SCMP), média anglophone basé à Hong Kong, et reprise dimanche par Courrier International.

D'après le quotidien hongkongais, le projet serait à mettre au crédit du China Ship Scientific Research Centre (CSSRC). Ce centre de recherche chinois dispose de plus de trente bateaux dédiés à l'exploration des fonds marins, à la recherche scientifique ou à l'innovation technologique associée.

C'est au sein de ce centre qu'une équipe aurait spécifiquement planché sur la question du sabotage des câbles sous-marins, par lesquels peuvent transiter de l'électricité ou des flux de données. Ses travaux auraient été rendus publics au travers d'une publication scientifique dans une revue chinoise spécialisée dans les sciences de l'ingénieur en février dernier.

Le robot en question aurait été conçu pour prendre place à bord des submersibles chinois dédiés aux grandes profondeurs, à l'image du Fendouzhe, qui a déjà réalisé des plongées à plus de 10 000 mètres.

S'il n'a pas vocation à atteindre de telles profondeurs, le robot du CSSRC aurait été conçu pour fonctionner jusqu'à 4 000 mètres. Pour ce faire, il disposerait d'une coque en alliage de titane et de joints à compensation d'huile pour résister à des pressions susceptibles de dépasser 400 atmosphères. Il s'acquitterait de sa mission principale à l'aide d'un disque diamant de 150 mm de diamètre capable d'opérer à 1600 tours par minute, grâce à un moteur de 1 kW.

« Le lancement de cet appareil intervient alors que la présence de la Chine dans les infrastructures sous-marines s’étend », souligne le SCMP. « Cette révélation marque la première fois qu’un pays révèle officiellement qu’il dispose d’un tel atout, capable de perturber des réseaux sous-marins critique », remarque encore le quotidien.

Le 24 mars 2025 à 15h56

La Chine dévoile un robot coupeur de câbles sous-marins

Écran gaming : Samsung mise (toujours) sur la 3D sans lunettes

Le 24 mars 2025 à 11h59

On la pensait passée de mode, mais la 3D (au sens affichage en relief) pourrait faire son retour sur le devant de la scène. C'est du moins l'ambition portée par Samsung, qui annonce aujourd'hui la disponibilité commerciale de l'Odyssey 3D (G90XF), un moniteur PC 27 pouces doté d'un système d'affichage 3D fonctionnant sans lunettes dédiées.

Le fabricant sud-coréen exploite pour ce faire une technologie de suivi oculaire doublée d'un composant optique lenticulaire, tous deux présentés comme propriétaires. Le dispositif doit ainsi permettre à l'écran d'afficher une image différente à chacun des deux yeux de l'utilisateur, avec la capacité d'ajuster le décalage entre les deux flux d'image pour tenir compte de la position du regard, et ainsi créer une impression de relief optimale.

La prise en charge de l'affichage stéréoscopique sera cependant limitée aux jeux compatibles avec l'application dédiée éditée par Samsung, baptisée Reality Hub. Seuls deux titres sont évoqués pour l'instant : The First Berserker : Khazan, un soul-like du studio Nexon, et la future extension du jeu Lies of P., un autre action-RPG, édité cette fois par Neowiz Games.

Le principe de la 3D stéréoscopique a fait l'objet de nombreux développements ces dernières années, notamment chez des acteurs comme Alioscopy, mais il ne s'est jamais imposé durablement sur le marché, même si Sony exploite une technologie similaire à celle de Samsung depuis 2020 sur une gamme d'écrans dédiée aux professionnels de la conception. Les fabricants de TV ont quant à eux collectivement mis un terme à la course à la 3D à partir de 2016.

Reste à voir si le niveau de qualité atteint par Samsung motivera l'industrie et les joueurs à reconsidérer la promesse de la 3D. Le fabricant sud-coréen a présenté son Odyssey 3D en août dernier à l'occasion du salon Gamescom de Cologne, et l'exposait à nouveau en janvier dernier au CES de Las Vegas. Il donne désormais rendez-vous au 31 mars prochain pour l'ouverture de la commercialisation, à un prix qui reste encore non communiqué.

Outre son affichage 3D stéréoscopique et l'intégration d'un dispositif de suivi oculaire (eye tracking), le G90XF se présente comme un moniteur 27 pouces affichant une résolution 4K (3 840 x 2 160) sur une dalle IPS au format 16:9. La fiche technique tout juste mise en ligne évoque un taux de rafraîchissement pouvait atteindre 165 Hz, une compatibilité Freesync Premium, une connectique DisplayPort 1.4, HDMI 2.1, un hub USB 3.1 Gen1 (sans connecteur type-C) et deux hauts parleurs de 5W. L'annonce presse de Samsung mentionne une compatibilité NVIDIA G-Sync – qui serait logique vu le positionnement haut de gamme de l'écran, mais celle-ci n'apparaît pas, pour l'instant, sur la fiche technique.

Le 24 mars 2025 à 11h59

Écran gaming : Samsung mise (toujours) sur la 3D sans lunettes

Minecraft va avoir droit à une mise à jour graphique conséquente

Le 24 mars 2025 à 09h24

En fin de semaine dernière s’est tenu le Minecraft Live. Durant cet évènement, l’éditeur Mojang a annoncé plusieurs nouveautés, dont certaines importantes. Une importante mise à jour graphique va avoir lieu, qui n’est pas sans rappeler les objectifs du « Super Duper Pack » qui avait été proposé pour l’édition Bedrock, avant d’être supprimé, car trop complexe à maintenir.

La future mise à jour, nommée « Vibrant Visuals », proposera ainsi un éclairage directionnel, un brouillard volumétrique ainsi que « des milliers d’éléments conçus individuellement » pour enrichir l’aspect visuel du jeu. Il s’agit de traitements graphiques venant s’ajouter sur la base du jeu qui, elle, ne change pas : Minecraft reste tourné vers le pixel et les graphismes « old school ».

« Grâce aux améliorations apportées par l'éclairage volumétrique, vous pourrez observer les rayons du soleil traverser l'Overworld et chaque bloc projeter sa propre ombre. La lumière brillera à travers vos fenêtres et vous pourrez voir des reflets dans l'eau et sur la surface des blocs métalliques, tandis que la diffusion sous la surface apportera une douce lueur aux feuilles et à l'herbe », a déclaré Mojang.

Ces fonctions seront optionnelles et pourront donc être complètement désactivées, si l’on préfère le rendu classique, ou si les performances ne sont pas assez bonnes. Le jeu de base Minecraft, tant qu’il n’est pas modifié, réclame en effet plus de puissance du processeur qu’une bonne carte graphique. En revanche, les effets ajoutés tireront largement parti du GPU et Mojang n’a pas abordé la question de la configuration nécessaire. L’éditeur a quand même précisé que ce point serait bientôt abordé, car il fait actuellement l’objet de tests.

On ne sait pas non plus quand cette mise à jour sera proposée. Elle sera d’abord proposée sur l’édition Bedrock, puis répercutée sur l’édition Java. Dans tous les cas, Vibrant Visuals fonctionnera avec l’ensemble des mondes existants, puisqu’il s’agit de traitements graphiques. Par ailleurs, la version spéciale RTX, créée en partenariat avec NVIDIA, n’est pas remise en cause, mais restera à part.

Dans une interview donnée à IGN, Ingela Garneij, productrice de Minecraft Vanilla, a donné plusieurs autres informations. Par exemple, il ne faut pas attendre de Minecraft 2, en dépit des rumeurs courant depuis longtemps. Elle indique cependant que l’équipe compte continuer à fournir des mises à jour pendant des années, même si le travail n’est pas simple. La technologie utilisée a 15 ans et ralentit les ajouts.

Le 24 mars 2025 à 09h24

Minecraft va avoir droit à une mise à jour graphique conséquente

Fin de partie pour 23andMe, en passe d’être vendue

Le 24 mars 2025 à 09h00

La société de tests ADN 23andMe ne se relève pas des aléas traversés ces dernières années : elle vient de se placer sous la protection de la loi états-unienne sur les faillites. Sa directrice, Anne Wojcicki, a démissionné pour pouvoir devenir candidate au rachat de manière indépendante.

L’annonce fait suite à une série de difficultés. Après son entrée en bourse en 2021, 23andMe n’a pas su convaincre, ne parvenant pas à dégager de bénéfices.

Des textes partent de trois groupes de personnes pour en faire un quatrième au-dessus d'eux.
Yasmine Boudiaf & LOTI / Better Images of AI / CC-BY 4.0

En 2023, la société a par ailleurs subi une cyberattaque d’ampleur, à la suite de laquelle les données génétiques de la quasi-totalité de ses 7 millions d’usagers se sont retrouvées dans la nature.

Fin 2024, sa restructuration ne s’était pas, non plus, passée sans heurts.

Pour les usagers installés dans des zones où la loi protège les données personnelles, il est encore possible de supprimer ses informations et données génétiques pour éviter qu’elles ne soient transmises à un futur acheteur. 


C’est en tout cas ce que recommande le procureur général Bonta aux clients installés en Californie – l’État américain a passé une loi similaire au Règlement européen sur la protection des données (RGPD). 


Le 24 mars 2025 à 09h00

Fin de partie pour 23andMe, en passe d’être vendue

Jeux vidéo et protection des enfants : l’Europe prend des mesures

Le 24 mars 2025 à 08h09

Cette histoire débute par une plainte de l'Association suédoise des consommateurs CPC Network contre le jeu Star Stable Online (simulateur d’équitation) et ses incitations auprès des enfants. La Commission a ensuite demandé à l’éditeur (Star Stable Entertainment AB) de fournir des informations sur ses pratiques commerciales.

Résultat des courses, « un certain nombre de pratiques enfreignent la législation de l'UE en matière de protection des consommateurs et pourraient particulièrement être préjudiciables aux enfants ». Voici quelques griefs :

  • « lancer des appels directs aux enfants dans les publicités, les exhortant à acheter ou à persuader les adultes d'acheter pour eux de la monnaie ou des objets dans le jeu ;
  • utilisation de techniques de pression telles que « achats limités dans le temps » pour inciter indûment les enfants à acheter de la monnaie virtuelle dans le jeu ou du contenu dans le jeu ;
  • manque d'informations claires et transparentes, adaptées aux enfants, sur l'achat et l'utilisation de monnaie virtuelle dans le jeu  […] ;
  • incapacité de l'entreprise à s'assurer que les influenceurs qui font la promotion de leurs produits précisent clairement le contenu commercial et n'influencent pas indûment les enfants avec leurs techniques de marketing ».

Star Stable Entertainment AB a maintenant un mois pour répondre et proposer des engagements afin de corriger le tir.

Enfin, CPC Network et la Commission européenne publient un guide des « principes clés des monnaies virtuelles dans les jeux ».

Les grandes lignes sont notamment une tarification claire et transparente, avec des informations précontractuelles. Le guide recommande aussi d’éviter « les pratiques dissimulant le coût des contenus et des services numériques dans le jeu, ainsi que celles obligeant les consommateurs à acheter de la monnaie virtuelle ». Dernier point et pas des moindres : « respecter les vulnérabilités des consommateurs, en particulier lorsqu'il s'agit d'enfants ».

Le 24 mars 2025 à 08h09

Jeux vidéo et protection des enfants : l’Europe prend des mesures

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