#Le brief du 16 août 2024

Microsoft précise que ses services d’IA ne sauraient être perçus comme fiables

Le 16 août 2024 à 17h53

« Microsoft modifie les petits caractères pour avertir tout le monde de ne pas prendre son IA au sérieux », titre The Register, qui a repéré, dans la mise à jour à venir des conditions de contrat de services Microsoft, publiée le 30 juillet et qui entreront en vigueur le 30 septembre, trois changements relatifs à ses Services d'IA.

Ils rappellent que les contenus générés par des IA ne sauraient être présumés fiables, exonèrent Microsoft de son éventuelle responsabilité en matière de réclamation au sujet de la reproduction de contenu copyrighté, et proscrivent le fait d'effacer les identifiants indiquant qu'un contenu a été généré par une IA.

La version en vigueur ne comporte en effet que cinq paragraphes, contre huit dans la version à venir. Le premier rajout précise que « les services d'IA ne sont pas conçus, prévus pour ou destinés à être utilisés comme des substituts aux conseils de professionnels ».

Le second, relatif à la « Propriété du Contenu », souligne que « Microsoft ne revendique pas la propriété de tout contenu que vous fournissez, publiez, saisissez, soumettez ou recevez des Services d'IA (y compris les commentaires et suggestions) » :

« Vous devrez prendre vos propres décisions quant aux droits de propriété intellectuelle dont vous disposez sur le contenu de sortie et sa facilité d'utilisation, en tenant compte, entre autres, de vos scénarios d'utilisation et des lois de la juridiction concernée. Vous garantissez et déclarez que vous possédez ou contrôlez de toute autre manière tous les droits sur votre contenu, comme décrit dans les présentes Conditions, y compris, sans s'y limiter, tous les droits nécessaires pour que vous puissiez fournir, publier, télécharger, saisir ou soumettre le contenu. »

La version actuelle relève par ailleurs déjà que, en matière de recours par des tiers, « Vous êtes seul(e) responsable de la réponse à toute réclamation de tiers concernant Votre utilisation des services IA conformément aux lois en vigueur (y compris, mais sans s'y limiter, la violation des droits d'auteur ou d'autres réclamations relatives au contenu produit lors de Votre utilisation des services IA) ».

Le troisième rajout a trait aux « Identifiants de contenu » et indique que « Microsoft stocke des informations sur sa création et associe ces informations et le contenu à un identifiant de contenu », laissant entendre que les contenus générés par ses IA seront tatoués de sorte de pouvoir être identifiables comme tels. C'est d'ailleurs l'une des exigences du règlement sur l’intelligence artificielle (AI Act), entré en vigueur le 1er août 2024 et applicable à partir du 2 août 2026 :

« Vous ne pouvez pas créer de contenu dans le but de supprimer ou de modifier les identifiants de contenu ou d'autres méthodes, marques ou signaux de provenance indiquant qu'un résultat a été généré par les Services d'IA, ni utiliser les Services d'IA de toute autre manière pour créer du contenu dans le but d'induire d'autres personnes en erreur sur le fait qu'une sortie a été générée par des services d'IA. »

La mise à jour indique par ailleurs que les clients Xbox ne doivent pas s'attendre à une confidentialité de la part de ses partenaires, dès lors que « les plateformes tierces autres que Xbox peuvent demander aux utilisateurs de partager leur contenu et leurs données pour jouer aux jeux de Xbox Game Studio et que ces plateformes tierces peuvent suivre et partager vos données, sous réserve de conditions ».

Le 16 août 2024 à 17h53

Microsoft précise que ses services d’IA ne sauraient être perçus comme fiables

Cisco annonce 10 milliards de bénéfice, en baisse de 18 %, et le licenciement de 7 % de ses employés

Le 16 août 2024 à 17h47

Un document déposé par Cisco auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) l'informe de son intention de licencier 7 % de sa main-d'œuvre mondiale, soit « au moins 5 500 employés » relève SFGate.

Réduire les coûts par le biais de licenciements et investir ensuite dans des technologies coûteuses telles que l'intelligence artificielle « est une tendance qui a émergé dans certaines entreprises technologiques au cours des deux dernières années », souligne le quotidien californien.

C'est d'ailleurs la seconde fois que le géant de la technologie de San José supprime des milliers d'emplois cette année. Elle avait déclaré 84 900 employés en juillet 2023, avant d'en supprimer « au moins 4 000 en février ».

Le document évoque un « plan de restructuration pour lui permettre d'investir dans des opportunités de croissance clés et d'améliorer l'efficacité de ses activités ».

Cisco estime devoir à ce titre comptabiliser des charges avant impôts « pouvant aller jusqu'à 1 milliard de dollars » afin de faire face aux indemnités de départ et de licenciement uniques, « ainsi que d'autres coûts », résultant de ce plan.

Les résultats du dernier exercice fiscal de Cisco, publiés en parallèle, indiquent un chiffre d'affaires total de 53,8 milliards de dollars, en baisse de 6 % sur un an, pour un résultat net annuel de 10,3 milliards de dollars, lui-même en baisse de 18 %.

Le 16 août 2024 à 17h47

Cisco annonce 10 milliards de bénéfice, en baisse de 18 %, et le licenciement de 7 % de ses employés

La FTC va interdire les faux avis et témoignages achetés, bidonnés, ou générés par IA

La FTC va interdire les faux avis et témoignages achetés, bidonnés, ou générés par IAPhoto de Omar Flores sur Unsplash

Le 16 août 2024 à 16h31

La Commission fédérale du commerce (FTC) des États-Unis vient d'annoncer son intention de s'attaquer à plusieurs types de faux avis et témoignages « en interdisant leur vente ou leur achat et en permettant à l'agence de demander des sanctions civiles à l'encontre des contrevenants avertis ».

« Les faux avis font non seulement perdre du temps et de l'argent aux gens, mais ils polluent également le marché et détournent les activités des concurrents honnêtes », a déclaré Lina M. Khan, présidente de la FTC :

« En renforçant la boîte à outils de la FTC pour lutter contre la publicité mensongère, la règle finale protégera les Américains contre les escroqueries, mettra en garde les entreprises qui jouent illégalement avec le système et promouvra des marchés équitables, honnêtes et compétitifs. »

Seront interdits :

  • de publier, vendre ou acheter de faux avis et témoignages de consommateurs ou de célébrités, qui ont été générés par une intelligence artificielle, lorsque l'entreprise savait ou aurait dû savoir que les commentaires ou les témoignages étaient faux ou erronés ;
  • l'achat et la vente d'avis, qu'il soit positifs ou négatifs ;
  • la publication de critiques et témoignages rédigés par des employés, cadres ou dirigeants de l'entreprise ne divulguant pas clairement et ostensiblement leur lien avec l'entreprise ; la FTC imposera également des obligations s'ils sollicitent la publication d'avis émanant de leurs parents proches ;
  • faire croire que la partie de leur site Web consacrée aux avis comprend tous les avis ou la plupart d'entre eux, alors qu'elle supprime les avis négatifs ; seront aussi interdits les menaces physiques ou juridiques, l'intimidation ou les fausses accusations publiques afin d'empêcher ou supprimer l'avis négatif d'un consommateur ;
  • de vendre ou d'acheter de faux indicateurs d'influence sur les médias sociaux, tels que des followers, des likes ou des vues générés par un bot ou un compte détourné, dès lors que l'acheteur savait « ou aurait dû savoir qu'ils étaient faux et représentaient de manière trompeuse l'influence ou l'importance de l'acheteur à des fins commerciales ».

La règle, dont les détails courent sur la bagatelle de 163 pages et dont la rédaction avait été entamée en novembre 2022, a été approuvée par 5 voix contre 0, et entrera en vigueur 60 jours après la date de sa publication dans le Registre fédéral.

La sanction civile maximale sera de 51 744 dollars par infraction, relève TechCrunch. Toutefois, les tribunaux pourraient imposer des sanctions moins élevées : « En fin de compte, les tribunaux décideront également de la manière de calculer le nombre d'infractions dans un cas donné », précise la FTC.

Le 16 août 2024 à 16h31

La FTC va interdire les faux avis et témoignages achetés, bidonnés, ou générés par IA

Waterland rachète Lebara, le dernier opérateur autorisé à facturer des frais de roaming

Le 16 août 2024 à 13h55

L’annonce a été faite au début de la semaine par Waterland Private Equity. Ce dernier en profite pour donner quelques chiffres : l’opérateur virtuel (MVNO) revendique « plus de quatre millions de clients au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne, en France et au Danemark ».

Waterland Private Equity, qui se présente comme un fonds d’investissement indépendant présent dans 13 pays européens, précise que les discussions ont débutées en janvier. L’entreprise affirme que le but de cette acquisition vise à « soutenir les ambitions de croissance de Lebara sur chacun de ses marchés ». Bien évidemment, l’opération est soumise aux approbations des autorités compétentes.

Comme nous l’avions expliqué l’année dernière, Lebara est le dernier opérateur autorisé par l’Arcep à facturer des frais supplémentaires pour le roaming dans l’Union européenne. Le régulateur des télécoms a publié sa décision en octobre 2023. Elle est valable pendant un an et permet à Lebara de « facturer des frais d’itinérance supplémentaires au détail, dans la limite de la récupération de sa marge nette négative des services d’itinérance au détail ».

Il y a peu, Lebara annonçait changer de crémerie pour son partenaire de réseau en passant d’Orange à SFR durant cet été. « Ce changement se fera de manière totalement transparente pour vous et n'affectera en rien votre expérience quotidienne », affirmait l’entreprise. Lebara était auparavant chez Bouygues Telecom.

Ce rachat est (pour l’instant) le dernier d’une longue liste d’opérateurs virtuels qui changent de mains, mais pas pour atterrir dans celles d’un des opérateurs de réseau cette fois.  Euro-Information Telecom par Bouygues Telecom, Afone par SFR, Coriolis par Altice, la Poste Mobile par Bouygues Telecom… mais ce dernier est compliqué avec des divergences entre SFR et La Poste (qui détiennent respectivement 49 et 51 %).

Le 16 août 2024 à 13h55

Waterland rachète Lebara, le dernier opérateur autorisé à facturer des frais de roaming

Crise à tous les étages chez Sonos, qui annonce le licenciement de 100 personnes

Le 16 août 2024 à 09h13

La marque est en proie à une colère féroce de ses clients depuis le lancement de sa nouvelle application en mai. Cela fait presque une éternité pour les clients qui n’arrivent pas à trouver leurs marques, d’autant plus pour une entreprise qui mise sur sa réputation et propose des produits haut de gamme.

Trois mois plus tard, la situation ne s’est pas calmée et la nouvelle application ne tient toujours pas ses promesses. Selon The Verge, toutes les options sont sur la table chez l’entreprise, notamment celle de relancer son ancienne application. Ce serait un bel aveu d’échec. Mais si c’était pour en arriver là, ce n’était peut-être pas nécessaire d’attendre aussi longtemps…

Ce n’est pas tout. Toujours selon nos confrères, Sonos prépare aussi un plan de licenciement de 100 employés, soit 6 % de ses effectifs. Patrick Spence, CEO de Sonos, a confirmé cette information.

« Cette mesure était difficile, mais nécessaire pour garantir un investissement sans faille dans la feuille de route des produits de Sonos », explique le patron. Moins de personnel pour régler une crise d’envergure avec les clients, développer la nouvelle application et lancer des produits… c’est un concept.

Mais le CEO affirme que tout va bien : « nous sommes convaincus que les actions d’aujourd’hui n’auront pas d’impact sur notre capacité à tenir » la promesse de proposer une application digne de ce nom. Cette dernière reste la priorité.

En octobre 2022, Sonos s’était déjà séparé de 7 % de ses effectifs, soit 130 employés sur les 1 800 de l’époque.

Le 16 août 2024 à 09h13

Crise à tous les étages chez Sonos, qui annonce le licenciement de 100 personnes

Starliner : la NASA ne sait toujours pas sur quel pied danser, une décision attendue fin août

Le 16 août 2024 à 08h19

Le lancement de la capsule habitable de Boeing avait tourné au « running gag » avec des retards à répétition. Le retour sur Terre suit le même chemin. Il y a quelques jours, l’Agence spatiale américaine annonçait officiellement réfléchir à un plan B : un retour de la capsule à vide. Les deux astronautes rentreraient alors en février 2025 à bord d’une capsule SpaceX.

Ménageant la chèvre et le chou, la NASA ajoutait que le retour habité de Starliner était la solution privilégiée. Une décision devait être annoncée mi-août. On y est, et… pas de décision, qui a été reportée à la fin du mois, comme le rapporte SpaceNews.

De nouveaux examens sur l’état de la capsule vont être menés la semaine prochaine, ou la suivante. Starliner a, pour rappel, rencontré cinq fuites d’hélium et des problèmes avec cinq de ses propulseurs du système de pilotage par jets de gaz (RCS). Et lors de son premier vol (sans équipage), la capsule n’avait pas atteint la Station spatiale internationale.

Les propulseurs RCS semblent concentrer les efforts de la NASA : « La principale analyse que nous attendons est un modèle 3D détaillé du système à l’intérieur de la vanne », afin d‘essayer de comprendre au mieux les soucis et les risques que cela peut entrainer.

Quoi qu’il en soit, le calendrier se resserre pour Boeing et la NASA : « Nous arrivons à un point où, en cette dernière semaine d’août, nous devrions vraiment prendre une décision, si ce n’est plus tôt ». La mission Crew-9 de SpaceX a par exemple été décalée, faute notamment de place sur le module américain pour s’arrimer.

Le 16 août 2024 à 08h19

Starliner : la NASA ne sait toujours pas sur quel pied danser, une décision attendue fin août

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