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Starliner : la NASA ne sait toujours pas sur quel pied danser, une décision attendue fin août

Le 16 août à 08h19

Le lancement de la capsule habitable de Boeing avait tourné au « running gag » avec des retards à répétition. Le retour sur Terre suit le même chemin. Il y a quelques jours, l’Agence spatiale américaine annonçait officiellement réfléchir à un plan B : un retour de la capsule à vide. Les deux astronautes rentreraient alors en février 2025 à bord d’une capsule SpaceX.

Ménageant la chèvre et le chou, la NASA ajoutait que le retour habité de Starliner était la solution privilégiée. Une décision devait être annoncée mi-août. On y est, et… pas de décision, qui a été reportée à la fin du mois, comme le rapporte SpaceNews.

De nouveaux examens sur l’état de la capsule vont être menés la semaine prochaine, ou la suivante. Starliner a, pour rappel, rencontré cinq fuites d’hélium et des problèmes avec cinq de ses propulseurs du système de pilotage par jets de gaz (RCS). Et lors de son premier vol (sans équipage), la capsule n’avait pas atteint la Station spatiale internationale.

Les propulseurs RCS semblent concentrer les efforts de la NASA : « La principale analyse que nous attendons est un modèle 3D détaillé du système à l’intérieur de la vanne », afin d‘essayer de comprendre au mieux les soucis et les risques que cela peut entrainer.

Quoi qu’il en soit, le calendrier se resserre pour Boeing et la NASA : « Nous arrivons à un point où, en cette dernière semaine d’août, nous devrions vraiment prendre une décision, si ce n’est plus tôt ». La mission Crew-9 de SpaceX a par exemple été décalée, faute notamment de place sur le module américain pour s’arrimer.

Le 16 août à 08h19

Commentaires (7)

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La NASA pourrait envoyer une capsule crewdragon vide (elle peux s’arrimer à l’ISS de façon autonome) pour les ramener de suite mais ça ferait très cher le sauvetage ! (Un petit 50M$)

La solution d’envoyer la crewdragon avec seulement 2 personnes pour revenir à 4 dans 6 mois est donc privilégiée pour des raisons de cout.

Donc l’excuse de dire que crew9 a été retardé car plus de dock d’amarrage est donc fausse (certes, les 2 docks du module américain sont plein mais y en a 8 en tout sur l’ISS dont au moins 2 ou 3 de vides)
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La mission Crew-9 de SpaceX a par exemple été décalée, faute notamment de place sur le module américain pour s’arrimer.
Impossible de s'arrimer tant que la capsule Boeing est arrimée. Et avec ses potentiels propulseurs défaillants, un désarrimage de la capsule -si tant est qu'il puisse être fait en autonome- est problématique. Si la capsule ne s'éloignerait pas assez de la station, elle pourrait venir percuter cette dernière.
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Comme je l'ai dis, pas de place sur le module américain mais qu'est-ce qui l’empêche de s'arrimer sur un module européen ou russe ?
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De ma compréhension, chaque port d'amarrage répond à une norme différente.
Les capsules US ne peuvent donc pas se connecter sur les autres port
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j'ai lu sur un forum US que cette starliner n'est pas atomatisée : il faudrais quelqu'un dedans pour la désarrimer de l'ISS
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Apparemment les ports ne répondent pas tous aux mêmes normes, donc ils ne sont pas tous disponibles...
http://www.capcomespace.net/dossiers/ISS/docking_system.htm
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Merci Boeing et la NASA pour avoir redirigé le crachoir de Ariane vers Starliner.

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