#Le brief du 06 octobre 2025

Le parquet de Paris enquête sur Siri

Le 06 octobre 2025 à 16h52

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris contre l’assistant vocal Siri et sa maison mère Apple, d’après Politico.

Cela fait suite à la plainte déposée en février par la Ligue des droits de l’Homme (LDH), elle-même appuyée sur le témoignage de Thomas Le Bonniec, ancien employé du sous-traitant d’Apple Globe Technical Services. 


Au sein de l’entreprise irlandaise, le lanceur d’alerte avait pour mission d’analyser des réponses de Siri aux usagers pour en améliorer la qualité. En pratique, il s’agissait donc d’écouter des milliers d’enregistrements d’utilisateurs.

Après avoir saisi sans succès la CNIL française et son homologue irlandaise, Thomas Le Bonniec s’est tourné vers la justice française avec la LDH.

La procédure a été confiée à l’Office anti-cybercriminalité (OFAC).

Ancien député, l’avocat Julien Bayou invite les utilisateurs français d’iPhone à s’associer à sa démarche de recours collectif. Permise par la plainte de la LDH, elle est aussi inspirée par la class action déjà lancée aux États-Unis contre Apple. 


L’entreprise a régulièrement nié conserver les enregistrements audio des interactions avec Siri « à moins que l’utilisateur ne donne explicitement son accord ». 
En décembre 2024, elle a néanmoins accepté de payer 95 millions de dollars pour faire cesser les poursuites de ces usagers états-uniens, n’admettant sa responsabilité qu’à demi-mots.

Le 06 octobre 2025 à 16h52

Le parquet de Paris enquête sur Siri

Concrètement, à quoi ressemble la consommation d’énergie d’OpenAI ?

Le 06 octobre 2025 à 11h35

Les estimations de l’énergie dépensée pour l’usage de modèles d’intelligence artificielle générative varient énormément d’une source à l’autre.

Pour donner un point de comparaison, IEEE Spectrum s’est appuyé sur les propres chiffres d’OpenAI pour estimer sa consommation énergétique et ceux d’un rapport de 2024 de Schneider Electric pour estimer l’évolution de la demande énergétique du secteur à 5 ans.

Certaines estimations évaluent à 20 Wh l’énergie dépensée pour qu’un modèle d’IA générative réponde à une requête complexe. Dans un article de blog de juin, cela dit, Sam Altman affirmait, sans détailler les fondements de son calcul, qu’une requête envoyée à ChatGPT requérait en moyenne 0,34 Wh d’électricité.

En partant de cette estimation conservatrice, un internaute réalisant 25 requêtes dans la journée utiliserait donc 8,5 Wh dans ses interactions avec ChatGPT, soit l’équivalent de « l’usage d’une ampoule LED de 10 watt pendant une heure ».

OpenAI affirme que 2,5 milliards de requêtes lui sont envoyées chaque jour, ce qui équivaut à 850 MWh d’électricité consommés, soit l’équivalent de « la recharge complète de 14 000 véhicules électriques », évalue IEEE Spectrum.

En un an, ces chiffres théoriques atteignent les 912 500 millions de requêtes, soit autant d’électricité que 29 000 foyers américains (310 GWh).

En reprenant l’estimation de Schneider Electric de 15 TWh d’électricité consommés en 2024 par les sociétés d’IA génératives, le média déduit que 5 100 milliards de requêtes ont été formulées sur cette période.

Sur la base de ces estimations et des projections de consommation d’énergie de Schneider Electric pour 2030 (qui envisage un passage de 15 TWh à 347 TWh en cinq ans), IEEE Spectrum évalue les besoins d’infrastructures à 38 campus de données équivalents à ceux du projet Stargate (en installant les premiers centers de données de 1 GW). Ces campus devraient théoriquement consommer jusqu'à 8,76 TWh par an pour justifier les 332 TWh supplémentaires envisagés en 2030 par Schneider Electric.

Le média souligne par ailleurs que produire 347 TWh revient à faire tourner 44 réacteurs nucléaires.

Précisons néanmoins qu’aux États-Unis et en Chine, pays d’origine des plus gros acteurs de l’intelligence artificielle, l’essentiel de l’électricité reste générée par combustion d’énergie fossile.

Le 06 octobre 2025 à 11h35

Concrètement, à quoi ressemble la consommation d’énergie d’OpenAI ?

Oracle corrige une vilaine faille critique déjà exploitée dans son E-Business Suite

Le 06 octobre 2025 à 11h15

Le 06 octobre 2025 à 11h15

Oracle corrige une vilaine faille critique déjà exploitée dans son E-Business Suite

Gmail abandonnera l’import POP3 et Gmailify en janvier 2026

Le 06 octobre 2025 à 09h32

Google vient d’annoncer deux changements à venir pour son service Gmail : l’import POP3 et Gmailify seront abandonnés en 2026.

La fonction nommée « Accès POP » permet d’utiliser le protocole POP3 pour importer des e-mails de comptes tiers. Le point de vue de Google est simple : il est avantageusement remplacé par IMAP depuis bien longtemps, qui peut gérer plus d’un appareil et synchronise les courriels en temps réel.

Gmailify est une étrange fonction créée il y a presque dix ans pour apporter des options spécifiques de Gmail à des tiers. On pouvait ainsi récupérer la protection antispam, les notifications e-mail sur les appareils mobiles, la catégorisation des courriers ou encore la fameuse recherche.

Dans les deux cas, Google recommande de reconfigurer les connexions existantes en IMAP, ce qui signifie une suppression des configurations en place si POP3 ou Gmailify est utilisé. Dans le cas d’une entreprise ou d’un environnement scolaire, les utilisateurs sont invités à se rapprocher de l’équipe d’administration.

Précisons cependant que le passage à IMAP ne peut se faire que dans l'application mobile. La version web ne permet pas cette manipulation. Dans ce cas, Google recommande d'inverser la logique : se rendre sur les comptes tiers et les configurer pour qu'ils envoient automatiquement les nouveaux e-mails vers l'adresse Gmail souhaitée.

Le 06 octobre 2025 à 09h32

Gmail abandonnera l’import POP3 et Gmailify en janvier 2026

Naïma Moutchou, nouvelle ministre de l’intelligence artificielle et du numérique

Le 06 octobre 2025 à 08h32

Le 06 octobre 2025 à 08h32

Naïma Moutchou, nouvelle ministre de l’intelligence artificielle et du numérique

Délices & Gourmandises : 6 millions d’euros d’amende pour démarchage téléphonique abusif

Le 06 octobre 2025 à 08h24

Les agents de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CCRF) ont enquêté sur la société de droit irlandais Merrios exploitant la marque Délices & Gourmandises. Ils ont relevé deux manquements :

  • le démarchage téléphonique de consommateurs inscrits sur Bloctel, à des horaires interdits pour le démarchage téléphonique et via des messages pré-enregistrés ;
  • l'absence des informations obligatoires concernant le recours à un dispositif de médiation au stade pré-contractuel et post-contractuel.

Des pratiques interdites. La société écope ainsi d’une amende administrative d’un peu plus de six millions d’euros, 6 031 372,5 euros précisément.

Dans le même temps, l’entreprise irlandaise est « enjointe de respecter les dispositions du Code de la consommation en matière de pratique commerciale agressive, de transmission des informations pré-contractuelles et contractuelles aux consommateurs et de démarchage téléphonique ».

En plus des deux précédents griefs, il lui est aussi reproché d’avoir une « pratique commerciale réputée agressive, consistant à faire croire aux consommateurs qu’ils sont les gagnants d’un gain, alors qu’ils sont dans l’obligation, pour tenter de le percevoir, d’effectuer une commande ».

Merrios a deux mois pour cesser cette pratique, « sous astreinte d’un montant global pouvant s’élever jusqu’à 10 000 euros par jour de retard en cas d’inexécution de chacune des injonctions prononcées ».

Le 06 octobre 2025 à 08h24

Délices & Gourmandises : 6 millions d’euros d’amende pour démarchage téléphonique abusif

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