#Le brief du 03 mars 2025

Le lancement d’Ariane 6 est encore reporté…

Le 03 mars 2025 à 17h10

C’est via un message sur son live qu’Arianespace annonce la mauvaise nouvelle : « le lancement n’aura pas lieu aujourd’hui ». La vidéo invite à suivre les réseaux sociaux pour en savoir davantage. Il y a à peine une heure, les voyants étaient encore au vert.

Ce premier lancement commercial devait avoir lieu fin 2024, mais il a été repoussé à début 2025 au mois de novembre. Il avait ensuite été programmé au 26 février, puis repoussé au 3 mars, sans plus de succès donc. Le vol inaugural s’était déroulé en juillet dernier, avec des soucis sur l’APU durant la fin de la mission.

Pour le moment, aucune nouvelle date ni aucune précision n’est donnée. L’enjeu est important pour rappel, puisqu’il s’agit pour l’Europe de conserver un accès autonome à l’espace, d’autant plus en cette période trouble de tension géopolitique.

Le 03 mars 2025 à 17h10

Le lancement d’Ariane 6 est encore reporté…

Chez Apple, le Siri « conversationnel » serait très en retard

Le 03 mars 2025 à 15h17

Si l’on en croit le souvent très bien renseigné Mark Gurman de Bloomberg, Apple serait particulièrement en retard sur la version conversationnelle de Siri. Une version présentée initialement durant la WWDC de l’année dernière et qui devait faire initialement partie du bouquet Apple Intelligence.

Sur le bouquet de services déployé progressivement depuis cet automne, un gros tronçon arrive avec les mises à jour 18.4 d’iOS et 15.4 de macOS, dont les bêtas publiques sont disponibles depuis la semaine dernière. Or, force est de constater que le nouveau Siri n’est pas présent. Sa nouvelle présentation (avec effet halo) est bien là, quelques voix plus naturelles sont proposées, toutes les fonctions Apple Intelligence sont présentes en Europe, mais point d’interface conversationnelle.

Selon Mark Gurman, Apple rencontrerait de grandes difficultés. La société a pris le train de l’intelligence artificielle très en retard et paierait aujourd’hui son manque d’initiative. Le Siri conversationnel ne serait ainsi plus du tout prévu pour iOS 18. Il ne faudrait en fait pas l'attendre avant iOS 19, au mieux, voire iOS 20 en 2027.

Toujours selon Gurman, Apple aurait changé ses plans, préférant rebâtir Siri sur une approche à « deux cerveaux ». Le premier serait pour les commandes simples habituelles (créer un rappel, définir une alarme ou un réveil, actionner la domotique…), tandis que l’autre serait prévu pour les commandes plus complexes. Apple travaillerait sur un système fusionnant les deux approches et nommé en interne « LLM Siri ». Il serait annoncé à la prochaine WWDC en juin et arriverait dans une version réellement exploitable au cours de l’année suivante, sans garantie.

De quel type de fonction parle-t-on exactement ? Comme nos confrères de MacG l’indiquaient ce matin, Apple en avait fait la démonstration il y a six mois, dans une publicité pour un « Siri plus personnel » dans le cadre d’une campagne centrée sur l’iPhone 16 Pro. On peut y voir l’actrice Bella Ramsey (popularisée par la série The Last of Us) poser une question : « Quel était le nom du gars que j’ai rencontré il y a deux ou trois mois au Café Grenel ? ». La question inclut plusieurs paramètres et nécessite un contexte étendu. Aujourd’hui, la version de Siri présente dans iOS 18.4 est incapable d'y répondre.

Le terrain de l’IA est pour l’instant difficile pour Apple, notamment la fiabilité. La BBC est particulièrement remontée contre l’entreprise par exemple, à cause d’une fonction Résumé ayant créé des informations inexactes sur la base des notifications envoyées par l’application du média. Une fonction depuis désactivée par Apple, qui n’a pas fourni de date pour son retour. La version finale d’iOS 18.4 serait une bonne occasion.

Le 03 mars 2025 à 15h17

Chez Apple, le Siri « conversationnel » serait très en retard

Teleperformance utilise de l’IA pour que ses équipes aient moins l’accent indien

Le 03 mars 2025 à 09h44

Le leader des call center, le français Teleperformance, déploie un système d’intelligence artificielle pour modifier l’accent de ses travailleurs indiens anglophones en temps réel. 
Le but, déclare son directeur général délégué Thomas Mackenbrock à Bloomberg : les rendre plus facilement compréhensibles de la clientèle internationale de la société.

Développé par la start-up californienne Sanas, dans laquelle Teleperformance a investi 13 millions de dollars il y a quelques semaines, l’outil est nommé traduction d’accent. Mêlé à de la suppression de bruit, il est actuellement déployé dans les call centers en Inde.

Teleperformance, qui employait 490 000 personnes fin 2023, fournit des services de support client et de modération de contenu à de grandes entreprises comme Apple, Bytedance ou Samsung.

L’explosion de l’IA générative a provoqué l’inquiétude des investisseurs sur la pérennité des centres d’appels, le cours de bourse de Teleperformance chutant l’an dernier à son niveau le plus bas depuis 2016. La fintech Klarna venait de déclarer que l'IA lui permettait de réaliser le travail de 700 personnes.

Pour apaiser les inquiétudes, la société cherche à utiliser l’IA pour améliorer le travail plutôt que remplacer ses employés, explique Bloomberg. Outre l’outil de Sanas, elle utilise de l’IA pour aider les nouveaux employés ou pour transcrire des appels afin d'effectuer des contrôles qualité.

Le 03 mars 2025 à 09h44

Teleperformance utilise de l’IA pour que ses équipes aient moins l’accent indien

Linux Mint prépare une révision de son menu principal

Le 03 mars 2025 à 09h19

La populaire distribution Linux Mint, basée sur Ubuntu, recevra bientôt un menu principal remanié. Clément Lefebvre, son développeur principal, l’a dévoilé samedi dans un billet de blog faisant le bilan de février.

Outre un avertissement sur la fin d’un certificat root le 14 mars pour Firefox 128 et la nécessité de mettre à jour le navigateur, on apprend qu’un nouveau menu principal sera bientôt proposé. Dans la capture fournie, on peut voir plusieurs éléments intéressants.

D’abord, le panneau latéral gauche est plus large, avec des raccourcis dont les noms sont maintenant visibles en intégralité. On note aussi la présence de tous les dossiers usuels (Home, Bureau, Documents, Images…). Toujours dans cette zone, le nom d’utilisateur et l’avatar apparaissent en haut. En revanche, les boutons de déconnexion, d’arrêt et de verrouillage d’écran sont déplacés en bas à droite du menu.

Bien que la nouvelle soit partagée dans le cadre des informations sur Linux Mint, Lefebvre rappelle que le menu fait partie de Cinnamon. Il est donc très probable qu’il s’agisse du menu principal de la future version 6.6 de l’environnement de bureau. On devrait ainsi le voir dans toutes les distributions sur lesquelles Cinnamon est utilisé.

Le développeur fournit également quelques statistiques d’utilisation, où l’on apprend que la version Cinnamon de Linux Mint a représenté 44,8 % des téléchargements de la distribution. Viennent ensuite Xfce (22,7 %), MATE (17,3 %), LMDE (9,4 %) et EDGE (5,8 %).

À propos de la variante EDGE, Clément Lefebvre précise que la prochaine mouture de Linux Mint n’en aura pas. La version 22.2 du système sera en effet basée sur Ubuntu 24.04.2 (LTS), avec le noyau 6.11 dans sa version HWE (Hardware Enablement). La version EDGE fournissant simplement un noyau plus récent (la politique de la distribution sur ses composants est assez conservatrice), la bascule vers HWE est jugée suffisante.

Le 03 mars 2025 à 09h19

Linux Mint prépare une révision de son menu principal

Firefly Aerospace : la sonde Blue Ghost s’est posée sur la Lune

Le 03 mars 2025 à 08h36

Après la sonde Odysseus (avec un alunissage un peu chaotique) c’est donc la seconde mission privée à se poser sur la Lune. Jason Kim, patron de Firefly Aerospace, se félicite que sa sonde soit « stable et verticale », comme le rapporte l’AFP.

Ce nom vous dit quelque chose ? Firefly Aerospace est une des neuf entreprises américaines sélectionnées en 2018 pour le retour des américains sur la Lune, avec la NASA : Astrobotic Technology, Deep Space Systems, Draper, Intuitive Machines, Lockheed Martin Space, Masten Space Systems, Moon Express et Orbit Beyond.

« Nous avons effectué deux manœuvres d’évitement des dangers lors de l’alunissage, ce qui montre que notre logiciel a fonctionné exactement comme il le fallait », affirme la responsable du programme Blue Ghost, Ray Allensworth. L’alunissage a eu lieu hier, à 9h34 (heure de Paris), dans la zone cible de 100 mètres, à côté d’une structure volcanique appelée Mons Latreille. La mission avait décollé le 15 janvier. Tous les détails se trouvent par ici.

« Notre atterrisseur lunaire Blue Ghost a maintenant une maison permanente sur la surface lunaire avec 10 charges utiles de la NASA et une plaque avec le nom de chaque employé de Firefly », ajoute Jason Kim dans un communiqué. Les opérations vont maintenant débuter.

La sonde a déjà plusieurs rendez-vous : « Le 14 mars, Firefly s’attend à capturer des images haute définition d’une éclipse totale lorsque la Terre bloquera le soleil au-dessus de l’horizon de la Lune. Le 16 mars, Blue Ghost capturera ensuite le coucher de soleil lunaire, fournissant des données sur la façon dont la poussière lunaire lévite en raison des influences solaires et crée une lueur de l’horizon lunaire documentée pour la première fois par Eugene Cernan sur Apollo 17 ».

Vous pouvez revivre ce moment dans la vidéo ci-dessous (l’alunissage se déroule à 1h26 dans la vidéo). Il y a quelques jours, la sonde avait envoyé une vidéo d’un survol de la Lune. La suite est déjà connue avec Blue Ghost 2 en 2026 et Blue Ghost 3 en 2028.

Le 03 mars 2025 à 08h36

Firefly Aerospace : la sonde Blue Ghost s’est posée sur la Lune

Intel : les usines dans l’Ohio repoussées, un appel à « réembaucher Pat Gelsinger »

Le 03 mars 2025 à 08h11

Il y a trois ans, Intel annonçait la construction de deux usines dans l’Ohio avec 20 milliards de dollars d’investissement. L’ouverture était prévue pour 2025, mais le géant américain est entre temps tombé dans une période financière très compliquée. L’année dernière, les usines n’étaient déjà plus attendues qu’entre 2027 et 2028.

Selon Reuters, qui se base sur des déclarations d’Intel, « la première usine à New Albany ne devrait être achevée que d’ici 2030 […] Elle entrera en service peu de temps après, entre 2030 et 2031 ». La seconde usine devrait être terminée en 2031 avec un début des opérations l’année suivante.

Il y a quelques jours, Craig Barrett (ancien CEO d’Intel) s’est exprimé sur l’avenir de la société dans Fortune. Il y affirmait qu’Intel « ne devrait pas vendre son activité de fonderie à TSMC » et balayait d’un revers de la main l’idée d’un démantèlement, très mauvaise selon lui.

« Dès que vous annoncerez que vous scindez Intel, vous perdrez l’élan et les ressources dont vous avez besoin pour réussir. À mon avis, une bien meilleure décision pourrait être de licencier le conseil d’administration d’Intel et de réembaucher Pat Gelsinger pour terminer le travail qu’il a bien conduit lors des dernières années », lâche l’ancien CEO.

Pat Gelsinger avait pour rappel brusquement quitté l’entreprise début décembre. Le communiqué laconique du fondeur annonçait qu’il prenait sa retraite et « démissionnait du conseil d'administration, à compter du 1ᵉʳ décembre 2024 ». Depuis, David Zinsner et Michelle Johnston Holthaus assurent l’intérim.

Le 03 mars 2025 à 08h11

Intel : les usines dans l’Ohio repoussées, un appel à « réembaucher Pat Gelsinger »

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