#Le brief du 02 septembre 2024

Cyberattaque en cours contre l’université de Reims Champagne-Ardenne

Le 02 septembre 2024 à 18h03

Dans un email envoyé aux étudiants que nous avons pu consulter, l’université explique que son site « subit actuellement une attaque massive de Bots. Cette offensive a pour but de saturer nos systèmes, compromettant gravement la capacité du site à traiter les requêtes et paralysant son fonctionnement ».

D’après nos constatations, le site ne répond pas ou est très lent suivant les cas. Parfois, nous avons également une erreur 404 (page introuvable) ou 504 (délai de passerelle dépassé).

« Alors que la rentrée universitaire est en cours, notre priorité absolue est de rétablir la stabilité du site et de protéger l'expérience de nos utilisateurs. Nos équipes œuvrent à contrer cette attaque et à en minimiser les impacts ». En attendant un retour à la normale, il est demandé de contacter l'assistance inscription ou le service de scolarité.

Cette cyberattaque arrive quelques jours seulement après celle contre l’université de Paris-Saclay. Elle est qualifiée de « massive » par l’université, qui annonce notamment que « tous ses serveurs internes » sont touchés.

Dans les deux cas, cela se passe en pleine période de (ré)inscription pour les étudiants.

Le 02 septembre 2024 à 18h03

Cyberattaque en cours contre l’université de Reims Champagne-Ardenne

Nouvelles bisbilles entre Apple et Spotify, cette fois sur la gestion du volume sur l’iPhone

Le 02 septembre 2024 à 16h01

Depuis plusieurs mois, les personnes se servant de Spotify sur un iPhone rencontrent des difficultés avec les enceintes compatibles Spotify Connect. La modification du volume est capricieuse, voire inopérante. Comme le signalaient nos confrères d’iGen en mai, c’est également le cas avec Chromecast.

D’où vient ce changement ? D’une décision d’Apple. L’entreprise ne veut plus que son iPhone soit utilisé comme simple télécommande. Plus précisément, avec Spotify Connect, le flux audio est envoyé directement des serveurs vers l’enceinte connectée, l’iPhone ne servant plus que de poste de pilotage.

Dans ce contexte, Spotify affichera dès demain une notification quand on appuiera sur les boutons physiques de volume lorsqu’on utilise une enceinte Spotify Connect. Le message préviendra qu’il faut se servir de la réglette disponible dans l’application.

Ces boutons fonctionnent très bien en AirPlay ou lors d’une simple connexion Bluetooth. Spotify demande donc à être traitée de la même manière, ce problème avec Connect ne concernant que les appareils d’Apple.

À TechCrunch, la société affirme que la décision d’Apple peut être considérée comme une violation du DMA. Son point de vue est clair : puisque ces boutons fonctionnent quand on utilise Apple Music sur un HomePod, il serait normal que Spotify ait la même chose pour son Connect.

Le 02 septembre 2024 à 16h01

Nouvelles bisbilles entre Apple et Spotify, cette fois sur la gestion du volume sur l’iPhone

Xavier Niel rejoint le conseil d’administration de ByteDance, maison mère de TikTok

Le 02 septembre 2024 à 15h07

Depuis vendredi, ByteDance affiche sur son site que Xavier Niel a rejoint son conseil d'administration. Le fondateur d'Illiad remplace Philippe Laffont, responsable du fond d'investissements américain Coatue Management.

Le départ de celui-ci n'est pas une surprise puisque The Information avait eu vent, il y a 15 jours, de la volonté de Coatue de vendre une partie de ses actions de l'entreprise. L'arrivée du président du conseil d'administration d'Illiad est plus étonnante. Aucune information ne laissait présager des rapprochements avec ByteDance.

Rappelons que ByteDance est actuellement sous la menace d'une loi américaine calibrée et votée par le Congrès des États-Unis pour l'obliger à vendre TikTok US.

Du côté européen, l'entreprise chinoise continue d'être surveillée. Elle a dû retirer définitivement sa version « Lite » de TikTok en aout dernier.

Le 02 septembre 2024 à 15h07

Xavier Niel rejoint le conseil d’administration de ByteDance, maison mère de TikTok

[MàJ] Windows permet de désinstaller Recall… puis fait marche arrière : c’était un « bug »

Mise à jour le 2 septembre à 11h30 : Microsoft explique à The Verge que la possibilité de désinstaller Recall était un bug, qui sera corrigé dans la prochaine mise à jour.

Le 02 septembre 2024 à 12h18

En mai, Microsoft présentait ses Copilot+ PC, avec des fonctionnalités exploitant de l’intelligence artificielle. Celle qui a fait (et fait encore) couler le plus d’encre est sans aucun doute Recall. Il faut dire que la fonctionnalité n'est pas anodine : elle prend des captures d’écran à intervalles réguliers puis analyse toutes les images pour vous permettre de faire des recherches dans votre historique d'utilisation de la machine.

Microsoft n’avait pas anticipé le tollé qui a suivi face à ce que certains ont rapidement interprété comme un pillage (plus ou moins forcé) de leurs données. L’éditeur est rapidement revenu sur certains points avec notamment un renforcement de la sécurité et un passage en opt-in (consentement explicite) alors qu’il était initialement prévu que Recall soit activé par défaut.

Supprimer Recall avec la mise à jour KB5041865…

Jusqu’à présent, il était possible de désactiver Recall et de supprimer les captures d’écran déjà prises bien évidemment, mais pas de supprimer la fonctionnalité de Windows. Comme le rapporte Neowin (via Deskmodder), Recall peut désormais être désinstallé, c’est en tout cas ce que laisse faire la mise à jour KB5041865.

Pour cela, il suffit de faire la combinaison de touches Win + R, de saisir optionalfeatures dans le champ texte et de décocher Recall (si vous avez une machine compatible, évidemment). En plus d’être désactivée, la fonctionnalité sera supprimée de Windows.

Là encore, on se demande bien pourquoi Microsoft n’a pas intégré cette possibilité dès le début ! Le lancement de Recall pour les Insider sur Copilot+ PC est pour rappel prévu pour le mois d’octobre, après plusieurs reports.

…mais Microsoft fait volte-face

Dans une communication à The Verge, Microsoft revient sur cette fonctionnalité, qui allait pourtant dans le bon sens : « Nous sommes conscients d'un problème avec Recall qui est incorrectement répertorié comme une option dans le menu "Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows" du Panneau de configuration […] Ce sera corrigé dans une prochaine mise à jour », explique Brandon LeBlanc, responsable produit sénior Windows chez Microsoft.

Le 02 septembre 2024 à 12h18

[MàJ] Windows permet de désinstaller Recall… puis fait marche arrière : c’était un « bug »

  • Supprimer Recall avec la mise à jour KB5041865…

  • …mais Microsoft fait volte-face

L’administration britannique prévoit de publier des détails sur ses algorithmes

Le 02 septembre 2024 à 12h00

Le détail des systèmes algorithmiques utilisés par le gouvernement britannique sera rendu accessible dans un fichier public, rapporte le Guardian. 
Une décision prise après que de nombreuses associations ont pointé les risques de biais et de préjugés « bien ancrés » dans les machines.

Ces dernières sont utilisées par le gouvernement britannique pour des applications aussi diverses que la tentative de détection de mariages blancs ou la lutte contre la fraude et les erreurs dans les demandes d’aide sociale.

À la suite d’une contestation en justice par un groupe de défense des droits numériques et le Conseil pour le bien-être des migrants en août 2020, le ministère de l’Intérieur britannique avait cessé d’utiliser un système algorithmique dédié à la classification des demandes de visa. Ils y argumentaient que le système était « profondément raciste et biaisé » envers certaines nationalités.

Public Law Project, association dédiée à faciliter l’accès à la justice, a produit son propre recensement des systèmes algorithmiques utilisés par la force publique britannique et en compte 55 à l’heure actuelle.

Le 02 septembre 2024 à 12h00

L’administration britannique prévoit de publier des détails sur ses algorithmes

À l’université de Caltech, aux États-Unis, plus de la moitié des étudiants en STEM sont des femmes

Le 02 septembre 2024 à 11h00

Une répartition de ce type en cursus sciences, technique, ingénierie et mathématiques (STIM, STEM en anglais) est suffisamment rare pour être soulignée : à la rentrée 2024, le California Institute of Technology (Caltech) accueillera 113 femmes et 109 hommes comme étudiants. 


La recherche montre que les garçons ne sont pas meilleurs que les filles en maths, mais des messages récurrents imprégnés dans la société continuent de leur faire croire l’inverse. Résultat, aux États-Unis, 50 % des diplômes de biologie sont obtenus par des femmes, contre 20 % de ceux en science informatique et 20 % de ceux en ingénierie, rapporte le Los Angeles Times.

Les jeunes filles noires et latinos sont les plus découragées de suivre ce type de cursus, note d’ailleurs l’American Association of University Women.

Pour parvenir à ce résultat, Caltech a mis de nombreuses mesures en place – les femmes ne sont admises que depuis 1970 à suivre les cours de cette université vieille de 133 ans.

Parmi les mesures récentes, la mise en avant de role model, via l’organisation des conférences à destination des lycéennes. L’une d’elles a été donnée par Katie Bouman, diplômée de Caltech et connue pour avoir mené l’équipe qui a reconstitué les premières images du trou noir supermassif M87 au centre de la Voie lactée.

Caltech a par ailleurs étendu son programme Women in STEM, proposant à 500 jeunes filles et leurs familles deux journées complètes d’exploration de l'université pour comprendre ce que signifie y étudier.

La directrice des admissions indique par ailleurs avoir travaillé sur la réputation de l’université, pour la faire évoluer de celle d'un établissement extrêmement difficile à un lieu unique et passionnant pour les bonnes personnes.

Parmi les résultats concrets de ces opérations, Caltech a vu les candidatures exploser de 8 000 avant la pandémie à 14 000 aujourd’hui. Son taux d’admission s’est rétracté de 3,14 %, et la part d’étudiants acceptant leurs offres d’admission a augmenté pour atteindre les 64 %.

Le 02 septembre 2024 à 11h00

À l’université de Caltech, aux États-Unis, plus de la moitié des étudiants en STEM sont des femmes

Debian 12.7 et 11.11 disponibles, attention à Secure Boot

Le 02 septembre 2024 à 09h30

Les équipes de développement ont publié samedi deux bulletins pour avertir de la disponibilité des mises à jour pour Debian 12.7 (Bookworm, version actuelle) et 11.11 (Bullseye, version précédente). Comme toujours, si vos systèmes déjà en place appliquent les mises à jour régulièrement proposées, il n’y a rien à faire. Dans le cas contraire, elles vous attendent dans l’outil dédié ou en ligne de commande.

Dans les deux cas, il peut y avoir un problème avec Secure Boot :

« Les utilisateurs qui démarrent d'autres systèmes d'exploitation sur le même matériel, et qui ont activé Secure Boot, doivent savoir que shim 15.8 (inclus dans Debian 11.11 [ou 12.7, ndlr]) révoque les signatures des anciennes versions de shim dans le microprogramme UEFI. Cela peut empêcher l’amorce d'autres systèmes d'exploitation utilisant une version de shim antérieure à la 15.8. »

Il est donc conseillé de procéder avec soin dans ce type de situation. L’équipe recommande de désactiver temporairement Secure Boot avant de mettre à jour les autres systèmes d’exploitation éventuellement concernés.

Rappelons enfin que l’arrivée de ces versions d’entretien permet une mise à jour des images ISO d’installation. Depuis la page des téléchargements, les versions proposées sont donc les dernières. Il n’est toujours pas nécessaire de préparer un nouveau support d’installation, car les anciennes versions se mettront simplement à jour une fois le système en place.

Le 02 septembre 2024 à 09h30

Debian 12.7 et 11.11 disponibles, attention à Secure Boot

Bluesky gagne plus d’un million d’utilisateurs en trois jours

Le 02 septembre 2024 à 08h28

Le 02 septembre 2024 à 08h28

Bluesky gagne plus d’un million d’utilisateurs en trois jours

SpaceX de nouveau autorisée à voler, déjà deux lancements de Falcon 9

Le 02 septembre 2024 à 08h05

Après le retour d’un premier étage raté – la fusée s’est couchée et a explosée sur la barge – l'administration fédérale de l'aviation américaine (FAA) avait interdit SpaceX de vol le temps d’une enquête.

L’attente aura été de courte durée (c’est le moins que l’on puisse dire) puisque la FAA a déjà redonné son feu vert, quelques jours seulement après l’incident. Dans le même temps, l’enquête continue, comme l'indique SpaceNews. Aucune précision n’est apportée par l’une ou l’autre des parties.

Le premier étage est tombé le 28 août, SpaceX a demandé l’autorisation de relancer les vols le 29 et obtenu le feu vert le 30. Sans attendre, deux fusées ont déjà décollé le 31 août pour des missions Starlink. On attend maintenant une date pour Polaris Dawn, qui doit être la première mission privée de l’histoire avec une sortie spatiale.

Début juillet, SpaceX avait déjà été clouée au sol par les autorités américaines après un problème avec le rallumage du moteur du deuxième étage. La société avait dû attendre deux semaines pour procéder à des lancements.

Le 02 septembre 2024 à 08h05

SpaceX de nouveau autorisée à voler, déjà deux lancements de Falcon 9

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