#Le brief du 30 août 2024

Le média hardware AnandTech baisse le rideau

Le média hardware AnandTech baisse le rideau

Après 27 ans de tests et d’actualité hardware, le média spécialisé AnandTech baisse le rideau. Ryan Smith, son rédacteur en chef, a annoncé la fin des activités éditoriales. Le site restera cependant accessible « indéfiniment », avec un hébergement assuré par son propriétaire, le groupe Future PLC.

Le 30 août 2024 à 17h14

Une nouvelle page se tourne pour les internautes en quête d’une information à la fois professionnelle et pointue sur le plan technique en matière de composants informatiques. 27 ans après sa mise en ligne, en avril 1997, le site américain AnandTech annonce sa fermeture par l’entremise de Ryan Smith, qui portait la casquette de rédacteur en chef depuis 2014.

Ryan Smith ne s’épanche pas sur les raisons qui motivent cette fermeture, mais il salue toutefois le travail et les nombreux efforts qui ont permis au site de traverser les différentes crises et évolutions du paysage des médias spécialisés en ligne. « Peu de choses sont éternelles, et le marché du journalisme technique écrit n’est plus ce qu’il a été – et ne le sera plus jamais. Il est donc temps pour AnandTech de mettre un terme à ses activités et de laisser la prochaine génération de journalistes tech prendre sa place dans l’air du temps », écrit-il.

Lancé comme un projet passion avant même qu’un modèle économique n’émerge pour les médias spécialisés, AnandTech a été piloté de façon indépendante par son fondateur, Anand Lal Shimpi, jusqu’en 2014.

À la façon d’un Hardware.fr en France (qui a cessé ses activités éditoriales en 2018), il s’était spécialisé dans le traitement technique de l’actualité des composants, avec comme marque de fabrique des tests particulièrement détaillés. En 2014, suite au départ d’Anand Lal Shimpi chez Apple, le média intègre le groupe Purch (alors éditeur de Tom’s Hardware et d’autres publications spécialisées tech ou jeu vidéo), lui-même racheté par le géant britannique Future PLC quatre ans plus tard.

Future ne fait aucun commentaire sur cette fermeture. Ryan Smith précise tout de même que le propriétaire conservera « indéfiniment » en ligne le site et ses archives. Avant de conclure son ultime billet sur un appel à la profession, qui ne peut que trouver un certain écho dans la communauté Next.ink :

« À tous les journalistes tech actuels ou en devenir, je vous implore de rester fidèle à vous-même et aux besoins de vos lecteurs. Le traitement en profondeur n’est pas toujours aussi sexy ou excitant que d’autres voies, mais aujourd’hui plus que jamais, il faut contrer le sensationnalisme et le cynisme avec des articles ou des tests de qualité, susceptibles de soutenir des conclusions réfléchies ».

Le 30 août 2024 à 17h14

Le média hardware AnandTech baisse le rideau

Navigateurs : Vivaldi 6.9 renforce la personnalisation

Navigateurs : Vivaldi 6.9 renforce la personnalisation

Mise à jour de rentrée pour Vivaldi, qui passe en 6.9 dans ses déclinaisons desktop, avec des nouveautés centrées sur la personnalisation et l’interface. Le navigateur, qui cultive toujours son orientation « power user », s’enrichit par ailleurs d’une version dédiée à Windows sur ARM.

Le 30 août 2024 à 11h21

Après une 6.8 dont les nouveautés se concentraient sur le client de messagerie intégré, l’équipe de Vivaldi livre en cette période de rentrée la version 6.9 de son navigateur, dont les apports se concentrent cette fois sur des aspects de personnalisation et d’interface. À commencer par la possibilité de renommer un onglet individuel directement depuis la navigation, de façon à faciliter son identification dans une pile d’onglets ou dans le panneau de fenêtres.

Cette option de personnalisation trouvera tout son sens dans le nouveau mode d’affichage dédié à la synchronisation entre des instances de Vivaldi installées sur d’autres ordinateurs. « Il est donc plus facile que jamais de reprendre la navigation sur un nouvel ordinateur en gardant l’organisation préparée ailleurs », fait valoir l’équipe.

Vivaldi 6.9 inaugure par ailleurs la possibilité de gérer ses téléchargements par glisser déposer à partir de la fenêtre dédiée. Les clients intégrés Courrier et Agenda profitent quant à eux d’une mise à jour (2.1) qui signe la correction d’une quarantaine de tickets, listés au sein du changelog général de cette version 6.9.

À cette occasion, le navigateur se décline pour la première fois en une édition « Windows ARM64 », destinée en premier lieu au marché naissant des PC Copilot+. L’équipe promet à ce sujet qu’il ne s’agit pas d’un simple portage destiné à assurer la disponibilité de son logiciel, mais bel et bien d’une version optimisée pour tirer au mieux parti des bénéfices de l’architecture ARM.

Le 30 août 2024 à 11h21

Navigateurs : Vivaldi 6.9 renforce la personnalisation

[MaJ] Apple et NVIDIA voudraient investir dans OpenAI, qui dépasse les 200M d’utilisateurs

Mise à jour du 30 aout 10h42 : ajout des précisions sur Apple, NVIDIA et le nombre d’utilisateurs.

Le 30 août 2024 à 10h42

OpenAI est en pourparlers en vue de lever plusieurs milliards de dollars lors d'un nouveau tour de table qui valoriserait la startup à plus de 100 milliards de dollars, rapporte le Wall Street Journal. Trois personnes ont indiqué au New York Times qu'Apple et NVIDIA seraient intéressés à y contribuer, confirmant des informations initialement publiées par Bloomberg et le Wall Street Journal.

OpenAI vient par ailleurs de déclarer que ChatGPT comptait désormais plus de 200 millions d'utilisateurs actifs hebdomadaires, soit deux fois plus qu'il y a un an, et que 92 % des entreprises Fortune 500 utilisent ses produits, rapporte Axios.

Ce nouveau tour de table constituerait la plus importante injection de capitaux extérieurs dans OpenAI depuis que Microsoft y avait investi environ 10 milliards de dollars en janvier 2023. Le tour devrait en effet être emmené par le fonds américain Thrive Capital, dirigé par l'homme d'affaires Joshua Kushner, engagé à hauteur d'un milliard de dollars, et complété par certains actionnaires historiques, dont Microsoft.

OpenAI avait été évaluée pour la dernière fois à 86 milliards de dollars à la fin de l'année dernière, contre 29 milliards en février 2023, « alors qu’on estime qu’elle a perdu 500 millions de dollars » en 2022, avait alors noté Wayne Hu, associé au sein de la société de capital investissement SignalFire.

Des documents consultés par le Wall Street Journal indiquent que ces dernières semaines, un ou plusieurs actionnaires d'OpenAI ont négocié la vente de leurs actions à un prix qui valoriserait l'entreprise à 103 milliards de dollars.

Au début de l'année, le chiffre d'affaires d'OpenAI s'élevait à 3,4 milliards de dollars sur une base annuelle, selon une personne au fait du dossier.

Mais OpenAI, qui a dépensé plus de 100 millions de dollars pour construire GPT-4, travaille actuellement sur son prochain modèle, qui devrait coûter encore plus cher.

Microsoft, qui a déjà investi 13 milliards de dollars dans la startup depuis 2019 et qui détient 49 % de ses actions, prévoit de nouveau d'y injecter de l'argent, d'après le WSJ. Cette forte participation soulève aussi des questions auprès de certains (y compris des régulateurs) sur une éventuelle mainmise de Microsoft sur le développement d’OpenAI, d’autant plus avec le passage éclair de Sam Altman chez Microsoft après s’être fait virer de sa société.

OpenAI ayant hébergé sa technologie sur la plateforme cloud Azure de Microsoft, une partie de cet argent lui est d'ores et déjà revenue. Un retour sur investissement qui pourrait aussi expliquer, en partie, ce pourquoi Microsoft serait prêt, de nouveau, à investir dans OpenAI.

Et ce, même si Microsoft a aussi embauché, en début d'année, le PDG et une grande partie de l'équipe d'Inflection AI, un rival d'OpenAI, pour développer des outils d'IA pour les consommateurs, relève le WSJ, pour qui les deux entreprises sont également « de plus en plus en concurrence » :

« En juillet, Microsoft a renoncé à son statut de membre sans droit de vote du conseil d'administration d'OpenAI, en partie pour faire un geste à l'égard des régulateurs qui examinent leur relation. Elle a également ajouté récemment OpenAI à sa liste de concurrents dans le domaine de l'IA et de la recherche dans un document réglementaire. »

Le 30 août 2024 à 10h42

[MaJ] Apple et NVIDIA voudraient investir dans OpenAI, qui dépasse les 200M d’utilisateurs

Les comptes bancaires brésiliens de Starlink bloqués par la justice

Le 30 août 2024 à 09h59

Après avoir menacé de bloquer le réseau social X, le juge brésilien Alexandre de Moraes est cette fois passé à l'action en ordonnant le blocage des comptes bancaires non pas du réseau social mais de la filiale de SpaceX, Starlink, explique Reuters.

Cette décision aurait été prise en raison de l'absence de représentants légaux du réseau social X dans le pays.

Mais Elon Musk a réagi en expliquant que « SpaceX et X sont deux entreprises complètement différentes avec des actionnaires différents », qu'il possède environ 40 % de SpaceX et considère donc que cette action est illégale. Il qualifie au passage le juge de « dictateur » qui « punit de manière inappropriée les autres actionnaires et le peuple brésilien ».

Arguant du fait que « de nombreuses écoles et hôpitaux isolés dépendent du réseau Starlink de SpaceX », Elon Musk a aussi déclaré que « SpaceX fournira gratuitement un service Internet aux utilisateurs brésiliens jusqu'à ce que cette question soit résolue, car nous ne pouvons pas recevoir de paiement, mais nous ne voulons pas couper les vivres à qui que ce soit ».

L'agence de presse explique, par ailleurs, que le réseau social n'était pas encore bloqué cette nuit dans le pays, alors que l'entreprise s'attend à ce que l'ordre du blocage tombe « bientôt ».

Le 30 août 2024 à 09h59

Les comptes bancaires brésiliens de Starlink bloqués par la justice

[MàJ] Windows permet de désinstaller Recall… puis fait marche arrière : c’était un « bug »

Mise à jour le 2 septembre à 11h30 : Microsoft explique à The Verge que la possibilité de désinstaller Recall était un bug, qui sera corrigé dans la prochaine mise à jour.

Le 02 septembre 2024 à 12h18

En mai, Microsoft présentait ses Copilot+ PC, avec des fonctionnalités exploitant de l’intelligence artificielle. Celle qui a fait (et fait encore) couler le plus d’encre est sans aucun doute Recall. Il faut dire que la fonctionnalité n'est pas anodine : elle prend des captures d’écran à intervalles réguliers puis analyse toutes les images pour vous permettre de faire des recherches dans votre historique d'utilisation de la machine.

Microsoft n’avait pas anticipé le tollé qui a suivi face à ce que certains ont rapidement interprété comme un pillage (plus ou moins forcé) de leurs données. L’éditeur est rapidement revenu sur certains points avec notamment un renforcement de la sécurité et un passage en opt-in (consentement explicite) alors qu’il était initialement prévu que Recall soit activé par défaut.

Supprimer Recall avec la mise à jour KB5041865…

Jusqu’à présent, il était possible de désactiver Recall et de supprimer les captures d’écran déjà prises bien évidemment, mais pas de supprimer la fonctionnalité de Windows. Comme le rapporte Neowin (via Deskmodder), Recall peut désormais être désinstallé, c’est en tout cas ce que laisse faire la mise à jour KB5041865.

Pour cela, il suffit de faire la combinaison de touches Win + R, de saisir optionalfeatures dans le champ texte et de décocher Recall (si vous avez une machine compatible, évidemment). En plus d’être désactivée, la fonctionnalité sera supprimée de Windows.

Là encore, on se demande bien pourquoi Microsoft n’a pas intégré cette possibilité dès le début ! Le lancement de Recall pour les Insider sur Copilot+ PC est pour rappel prévu pour le mois d’octobre, après plusieurs reports.

…mais Microsoft fait volte-face

Dans une communication à The Verge, Microsoft revient sur cette fonctionnalité, qui allait pourtant dans le bon sens : « Nous sommes conscients d'un problème avec Recall qui est incorrectement répertorié comme une option dans le menu "Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows" du Panneau de configuration […] Ce sera corrigé dans une prochaine mise à jour », explique Brandon LeBlanc, responsable produit sénior Windows chez Microsoft.

Le 02 septembre 2024 à 12h18

[MàJ] Windows permet de désinstaller Recall… puis fait marche arrière : c’était un « bug »

  • Supprimer Recall avec la mise à jour KB5041865…

  • …mais Microsoft fait volte-face

Sur X, des images volées d’influenceuses européennes servent à promouvoir Donald Trump

Sur X, des images volées d’influenceuses européennes servent à promouvoir Donald Trump

Le 30 août 2024 à 08h05

Le 30 août 2024 à 08h05

Sur X, des images volées d’influenceuses européennes servent à promouvoir Donald Trump

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