Il s’agit, selon le communiqué, d’un « élément clé du pacte vert pour l'Europe ». Il définit à l’horizon 2050, la vision d’un « monde où la pollution est réduite à des niveaux qui ne sont plus nocifs pour la santé humaine et les écosystèmes naturels, ainsi que les étapes à franchir pour y parvenir ». Utopie ou réalité ? Seul l’avenir nous le dira…
Le plan d'action fixe des objectifs clés pour 2030 « afin de réduire la pollution à la source par rapport à la situation actuelle ». Parmis les objectifs, il y a : améliorer la qualité de l'air afin de « réduire de 55 % le nombre de décès prématurés causés par la pollution », de l'eau en réduisant les déchets, des sols « en réduisant de 50 % les pertes de nutriments et l'utilisation des pesticides chimiques », etc.
Commentaires (30)
#1
Bah, il suffira de demander une dérogation au ministère de l’agriculture, comme pour le glyphosate.
#2
Utopie. A titre d’exemple, il y en aurait pour des siècles à nettoyer toutes nos merdes en plastique disséminées dans la nature et les océans. Pendant qu’on en rejette toujours plus chaque jour.
Et aussi pour les néonicotinoïdes.
On ne verra jamais le quart des objectifs de ce plan d’action atteint de notre vivant. A part si l’espèce humaine disparaissait, je ne vois pas comment ce serait possible, l’humain est trop égoïste pour changer radicalement de mode de vie…
#3
Ce n’est pas d’une utopie ni de la réalité… C’est juste de la com’…
Sinon, ils ne viseraient pas 2050 !
#4
Transport en commun gratuit (à minima pour les résidents des ville couverte par le réseau ou une obligation pour les entreprise a payer a 100% l’abonnement pour leurs employer a tarif réduit) et grosses incitations à arrêter l’automobile en ville en faveurs des transport en commun ou de moyen de déplacement personnel plus petit type vélo.
Ça fera déjà un énorme effet sur la qualité de l’air.
#5
On peut commencer par faire l’inventaire. Jusqu’ici les effets n’allaient pas jusqu’au politique sur la branche phytosanitaire.
Cependant, je ne comprends pas ce qui interdit à nos universitaires (et par extension les universités européennes) agronomes de réorienter toutes leurs recherches vers des rendements d’éco-conception concurentiels. Je suis convaincu que c’est d’autant plus simple aujourd’hui que durant les 60 dernières années dont on peut facilement comprendre les effets par le manque de recul propre à la croissance démographique…
#6
C’est pas la France qui se fait condamner régulièrement pour non respect des normes européennes sur la qualité de l’air??
Je sens que nous allons être à la pointé pour 2030…
#7
Pour la teneur en PM10 et oxydes d’azotes (champions du diesel!) dans l’air.
Pour la teneur en nitrates dans l’eau “potable”.
Pour la pollution radioactive (pas l’Etat, mais EDF, du pareil au même) Golfech, Cruas, le Bugey…
Il avait dit quoi Macron au sujet de la convention citoyenne pour le climat? ‘fin, il renie son propre programme à la présidentielle, il allait pas tenir un engagement qui n’était pas écrit !
#7.1
Pour les PM10 et malgré les idées reçues, ce n’est pas le diesel le principal responsable.
#7.2
C’est tout de même un contributeur important, à telle enseigne qu’on relève des concentrations jusqu’à 20% supérieures au “fond urbain” près du trafic routier.
#7.3
Et contairement au bruit, le relevé en “heatmap” des aires chargées en particules fines est difficle à obtenir.
#8
La France et la moitié des pays européens
#9
les transports en commun “gratuit” ne sont pas forcément une bonne idée dans les faits, du moins s’ils le sont à la source
mais l’obligation de l’employeur de rembourser l’abonnement, c’est déjà une meilleure idée
en Belgique, la plupart des administrations offrent l’abonnement en transport en commun gratuitement avec un mécanisme de tiers payant (tu n’as même pas à avancer l’argent) et beaucoup de fonctionnaires ont vite fait le calcul et n’utilisent plus la voiture quand c’est possible ou sur la totalité du trajet
#10
Ayant fait partie jusqu’à cette semaine de ceux qui ramassent les déchets dans les voies de circulation (de la rue en pleine ville à l’autoroute) je confirme, c’est une utopie inatteignable même en rêve.
C’est triste, mais la réalité n’est que rarement autre.
#11
…sur 35% du territoire et 47% de la population ayant un taux de 12% supérieur à 68% des relevés.
L’important c’est les valeurs. Surtout en pourcentage.
#12
Contre 200 à 300% pour les oxydes d’azote. C’est un contributeur mais pas le plus important.
#12.1
Tu cherches encore une fois à me faire dire ce que je n’ai pas dit.
#12.2
La quantité d’émission de PM10 et 2,5 dépend du raffinage du carburant.
Les véhicules diesel sont cependant les seuls responsables des pics d’azote observés mais ils ne sont pas les seuls à polluer ! toutes les combustions polluent abondamment l’air.
Le problème n’est donc pas de savoir si on doit prioriser certains émetteurs sur d’autres, mais comment à partir de ces données pousser chaque technologie ou technique jusqu’à ce qu’elle fasse ce qu’on lui demande.
Sur les véhicules il y a donc consensus car les systèmes catalytiques sont insuffisants rapportés au volume d’émetteurs : à jetter à la poubelle ou passer à l’electrique donc.
Pour d’autres combustions il est possible d’utiliser des systèmes de tri des fumées plus efficaces et c’est là qu’on va…
#13
De plus en plus, dans la pollution par particules, ce sont les pneus et les plaquettes de freins qui prennent le dessus. Comme tu le dis c’est le volume d’émetteurs qui est problématique. Mais je vois rarement plus d’une personne par voiture, et les voitures sont de plus en plus lourdes. 2 tonnes de tare pour 100kg (quelques arrondis pour simplifier les calculs) c’est 95% de pollution générée par la bagnole, avant même d’incriminer son mode de propulsion. V’là le rendement.
#13.1
Cela étant dit l’electrofrein reste une possibilité techniquement viable. D’autant plus efficace qu’on a déjà inventé le pneu increvable mais chut, faut pas le dire aux écolos…
#14
Tolérance zéro, zéro SDF, et maintenant zéro pollution… Et ça va se faire en claquant des doigts.
#15
On tient compte ou pas de toutes nos chinoiseries importées ???
#15.1
Ils espèrent peut-être que l’application de la TVA sur toutes les importations générées par des achats en ligne sera suffisante ?
#16
Il serait quand même grand temps qu’on donne de vrais cours de physique, de biologie et de science de l’ingénieur dans les écoles de sciences politiques. Certes, je suis de ceux qui pensent que les politiques doivent faire des choix audacieux et fixer des objectifs ambitieux, mais il faut qu’ils soient réalistes et atteignables, et ça ne peut se faire qu’en étant fondé sur la science. Fixer comme objectif le zéro pollution, c’est ne rien comprendre à comment fonctionnent nos sociétés industrielles.
#16.1
Pourquoi faire ? Quand ta part théoriquement non atteignable d’électorat “amateur” mais pas “adhérent” tu l’obtient avec des argumentations non-scientifique ça n’a aucun intérêt (et je ne parle même pas des votes utiles/contre…).
Et même si ça se réalisait, avec des formules ou des modèles a X variables, en plus d’être partiellement comprises, t’imagine bien que chacun trouvera a redire sur celle a restreindre en priorité sachant qu’aucunes de ces restrictions n’est, pour l’instant, d’origine naturel ou faisant mondialement consensus.
Quand on parle pollution il y a une citation qui revient souvent :
“Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas.”
Elle ridiculise l’utilité de l’argent en déplaçant sont rôle car le simple fait de croître en nombre et/ou en exploitation de ressource peut suffire a générer une pénurie (on pourrait très bien y arriver avec du troc) par contre je suis persuadé que si l’environnement en bon état est si mal considéré aujourd’hui c’est parce qu’il n’a jamais été suffisamment rare.
L’argent ne se mange pas mais le dernier poisson coûtera sûrement des milliards.
Sinon sans avoir besoin d’optimisme je suis sur qu’une parti de ces objectifs est atteignable, rien que diminuer forcement le nombre de décès a cause de la pollution de l’air par exemple : dans Mad Max quasiment personne ne meurt a cause de la pollution de l’air.
#17
La définition d’une pollution, c’est une destruction ou une dégradation d’un écosystème, qui peut affecter aussi les humains. Là ils parlent de pollution en général, et pas uniquement de dommages à la santé humaine résultants de la pollution.
Lorsqu’on utilise une surface agricole pour produire de la nourriture, même si c’est uniquement une action mécanique à la main, sans intrants chimique et sans machine qui consomme de l’énergie, on détruit l’écosystème existant pour créer un nouvel écosystème géré par l’homme. Ca rentre dans la définition d’une pollution. Pour supprimer toute pollution, il faut que l’homme cesse d’exister. La question est davantage celle de la recherche d’une harmonie avec la nature, et d’une juste répartition des ressources communes entre les humains et les autres espèces qui peuplent la planète. Plutôt que de chercher à supprimer toute pollution (objectif inatteignable dans le contexte actuel), il vaut mieux se concentrer sur des objectifs plus concrets qui sont atteignables à court terme. Diminuer notre consommation d’énergies fossiles, arrêter l’artificialisation des sols, la destruction des forêts primaires et celles des fonds marins sont déjà des objectifs très ambitieux. Quand on aura commencé à réellement progresser sur ces sujets (ce n’est pas le cas actuellement), on pourra envisager de supprimer toute pollution.
#17.1
Modifier la chimie de son environnement c’est l’une des premières conséquences de l’existence du vivant, en cela ta définition de la pollution peut s’appliquer a tout être vivant.
Un objectif de 0 pollution au sens strict imposerait 0 être vivant c’est donc pipeauté et invendable (et de la com, la dessus on est bien d’accord).
La recherche d’un équilibre ou d’une harmonie en l’état actuel serait intéressant et pertinente si le postulat était unanimement partagé et si l’objectif était une stabilité social sur du très long terme (allez 10000 ans sans guerre, un exploit), ce qui ne semble pas être le cas amha .
Sachant qu’il n’y a pas de contraintes naturelles actuellement ressenties uniformément et mondialement (il y en a même qui subissent et s’en foutent), les contraintes seraient donc artificielles (avec une place possible au green washing donc, triste mais c’est comme ça ) :
Imposer une taxe sur les produits polluants sur une zone limité: on parlera a raison de concurrence déloyale ou de distorsion de concurrence.
Imposer une décroissance démographique :
Imposer une limitation d’accès aux ressources : on part en guerre si ce n’est pas pour y accéder ce sera contre ceux qui tentent de le faire.
Uniquement investir massivement dans la recherche : pas de plan B.
Mais avant de parler de restrictions applicables aux espèces culpabilisés (problème exclusif aux animaux sociaux : individu vs collectif ) j’aimerais bien faire le parallèle avec d’autre espèces :
Si demain tu remplace l’être humain par n’importe quel autre espèce un poil moins sociale ayant les mêmes capacités d’influences et le même coût environnemental la planète serait très certainement hyper pollué sans même que ça pose un quelconque problème de conscience et la régulation serait déjà acté (disparition de l’espèce).
D’une certaine manière a cause ou grâce a notre conscience nous temporisons et anticipons nos perspectives, le fait d’être une espèce sociale n’y est pas pour rien, cependant le fait d’être une espèce sociale est lié a notre instinct de reproduction (et si t’arrive a passer outre tout en étant intégré et pacifique la sélection naturel ne change pas cette caractéristique).
Rassurant ou inquiétant concernant cette problématique c’est que quoi que nous fassions dans quelques millions d’années la zone habitable se sera déplacé, la Terre rendu insondable ressemblera a Mercure et les habitants de Titan se féliciteront d’être les seuls et uniques êtres vivants du cosmos , jusqu’à preuve du contraire.
#18
Oui alors que la Chine n’a jamais été condamnée, elle, c’est un exemple à suivre !
#18.1
Si par des ONG.
Accessoirement, la Chine n’est pas en Europe, ni adhérente à l’Union Européenne.
#19
Si il y a une solution réaliste pour tenir cet objectif, (et certains écologistes y pensent), aucun humain vivant sur Terre en 2050, tous sur Mars ! :)
#19.1
J’ai quand même l’impression que la Terre en 2050 restera plus habitable que Mars.