Un sénateur s’inquiète des « dysfonctionnements » de certains GPS
Le 22 octobre 2018 à 09h46
1 min
Droit
Droit
Au travers d’une question écrite adressée la semaine dernière au Premier ministre, le sénateur Éric Gold interpelle l’exécutif sur les « dysfonctionnements aux conséquences parfois dramatiques » de certains dispositifs d’assistances GPS.
« Des maires et des riverains se plaignent en effet que des camions, étrangers mais pas uniquement, viennent se « perdre » dans les centres-villes, ou empruntent des voies non dimensionnées avec un tonnage non adapté. Cela occasionne, au mieux de la gêne, au pire de réels dangers, voire des accidents mortels », avance l’élu RDSE.
Selon lui, les conducteurs doivent certes « faire preuve de discernement » dans l’utilisation de leurs assistants de navigation. Mais « il semble que les informations données par les GPS soient régulièrement mises en cause ». Il invite ainsi Matignon à lui présenter les obligations des fabricants « en matière de cartographie de navigation », s’agissant notamment de la mise à jour de leurs données.
Le 22 octobre 2018 à 09h46
Commentaires (31)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 22/10/2018 à 09h09
Oui enfin soit la route est autorisée aux véhicules en question et il n’y a rien à dire, soit elle leur est interdite et ils sont hors la loi, je ne vois pas trop ce que le GPS vient foutre là dedans
Le 22/10/2018 à 09h25
Les GPS étant prévus pour les véhicules particuliers, ils n’intègrent généralement pas toutes les interdictions propres aux poids-lourds (tonnage, hauteur, largeur, etc.) et c’est surement ça qui pose problème.
Après je ne sais pas si un GPS spécifique pour les véhicules de transports existent…
Le 22/10/2018 à 09h28
Le GPS trace en général la route la plus rapide, sans prendre en compte le gabarit du véhicule (comme indiqué par le sénateur dans sa question). Ainsi, il peut envoyer un semi-remorque dans des villages interdits aux camions. Quand c’est un transporteur polonais ou lituanien (cas rencontrés dans mon village), qui s’est tapé 2000 km à travers l’Europe, les arrêtés municipaux sont rarement connus.
La question posé par le sénateur concerne une problématique réelle et elle est bien formulée, j’espère qu’il obtiendra une réponse.
Le 22/10/2018 à 09h32
Il invite ainsi Matignon à lui présenter les obligations des fabricants « en matière de cartographie de navigation », s’agissant notamment de la mise à jour de leurs données.D’ici à ce que les maires se retrouvent légalement obligés de renseigner la carto sur une plateforme gouvernementale il y a pas des kilomètres.Et ce serait pas si mal finalement.
Le 22/10/2018 à 09h38
Tout à fait. Et en complément de la carto si les arrêtés restreignant la circulation de certains véhicules peuvent être envoyés aux concepteurs de GPS ce sera bien aussi.
Le 22/10/2018 à 09h56
Sauf que les arrêtés sont concrètement appliqués sous forme de panneaux qu’il suffit de lire.
Je fais régulièrement de la route en traversant différents coins de france et crois moi, je m’en cogne pas mal des législations locales et du pourquoi du comment. Je me pose juste la question de savoir si j’ai le droit ou pas.
Le 22/10/2018 à 09h59
Le 22/10/2018 à 10h01
Le GPS ne dispense pas de regarder les panneaux qui indique le tonnage maximum. Apres s’il y a des arrêtés mais pas de panneaux comme certain coin vers chez moi c’est un autre problème.
Le 22/10/2018 à 10h03
Le 22/10/2018 à 10h11
Donc en suivant leur raisonnement à la con … la cartographie GPS prime sur le code de la route ?
“oh j’y peux rien msieur l’agent mon gps m’a dit de m’y engager, le fleuve n’est pas pour la voiture ?”
ca me fait penser ya 2 jours, j’entre en ville (panneau de ville classique) donc 50kmh max, le gps a continué de m’indiquer à 80 … faut juste avoir un minimum de discernement …
le gps est une AIDE à la conduite, non le cerveau qui a passé son permis et doit lire les panneaux posé sur la route ….
Si les gens ont pris le gps au lieu du cerveau pour prendre la route, faut leur retirer le permis, que ce soit des particuliers en voiture comme des conducteurs de poids lourd étrangers ; qui rappelons le ; sont des PROFESSIONNELS de la route.
Le 22/10/2018 à 10h39
Sauf que…
Aujourd’hui, les plus gros GPS sont google maps et Waze (presque frères). Que ces deux systèmes sont basés sur des remontées ou carrément une communauté d’utilisateurs. Qu’ils ne prennent pas en compte les gabarits (enfin si, voiture, piéton et vélo).
Je crains, comme en général dés qu’un politique ne s’exprime, qu’il n’y ait pas là, la moindre étude sur la question. On veut une fois de plus pondre une réglementation et se demander, après, si elle est applicable.
Le 22/10/2018 à 10h47
Le 22/10/2018 à 11h06
Donc on ne doit rien faire à part retirer des permis ?
L’erreur est humaine, et il ne suffit que d’une fois. Si on peut perfectionner les assistants d’aide à la conduite, ça ne serait que bénéfique.
Le 22/10/2018 à 11h28
Il me semble qu’imposer à Google Maps et Waze d’avoir un mode “poids lourd” en plus de “voiture” serait une bonne idée et parfaitement applicable.
Par chez moi aussi je vois plein de poids-lourds prendre une route interdite au plus de 3.5T, tout ça pour un chemin qui au final fait gagner 200m.
Le 22/10/2018 à 11h34
Comme déjà evoqué par certains, le GPS ne doit pas se substituer au code de la route. Les panneaux sont là pour indiquer les particularités lorsqu’il y a contrainte comme le tonnage max autorisé.
Le problème ne semble pincipalement pas être causé par les applis GPS, mais plutôt par les conducteurs professionnels qui font d’une appli pour particuliers (Waze, Maps and co) un outil de travail, alors que des solutions professionnelles de guidage existent entre autres chez Tomtom, Garmin, Mio, pour les poids lourds.
Waze et Maps indiquent gratuitement le trafic routier, ce qui est certainement payant sur les solutions professionelles.
Le 22/10/2018 à 11h50
Effectivement, une question à suivre (enfin, surtout la réponse…)
J’ai remarqué que dans certains coins « paumés en camrbousse », un nombre croissant de gens emprunte les petites routes, car là où le raccourci était connu uniquement des gens du coin, avec les grands voyageurs et les vacanciers sur les grand-routes, maintenant une grande majorité des gens se sert de son GPS, et on voit des routes parfois assez dégradées bien plus utilisées qu’avant, ce qui est dans certains cas problématique
Le 22/10/2018 à 11h56
Selon lui, les conducteurs doivent certes « faire preuve de discernement » dans l’utilisation de leurs assistants de navigation.
Aurore Bergé vient d’annonce qu’une loi obligeant les gens à faire preuve de discernement était en préparation " />
Le 22/10/2018 à 12h22
Mais arrêtez de parler de GPS grand public hein, il y a des GPS spécifiques pour les véhicules soumis à restrictions.
Le 22/10/2018 à 12h23
Le 22/10/2018 à 12h26
Le 22/10/2018 à 12h31
Le 22/10/2018 à 12h54
Le 22/10/2018 à 13h15
Le 22/10/2018 à 13h21
sans parler de trajets qui étaient auparavant des “raccourcis” et qui ne le sont plus du fait d’une forte fréquentation " />
Le 22/10/2018 à 13h57
Pour le coup les GPS se sont améliorés sur le trafic : je pense à Waze ou GMaps par exemple qui savent te dire où sont les bouchons, quels itinéraires bis emprunter, etc.
Le 22/10/2018 à 16h52
Les camions ne sont pas toujours équipé de GPS Poids Lourd (qui prennent en compte les caractéristique du véhicule et les limitations de la route). Les utilisateurs de plus en plus connecté utilise alors leurs GPS personnelle sans réfléchir et se retrouve dans des situations dangereuses. C’est un problème qu’on ne connaissait pas avant la démocratisation de smartphone. Maintenant c’est du quotidien.
Les conducteurs PL suivent leurs GPS et ne regardent pas les panneaux.
Le 22/10/2018 à 18h20
Le 23/10/2018 à 07h54
y a une petite typo… tu as mal épelé “pédagogie” " />
Le 23/10/2018 à 08h02
Le 23/10/2018 à 13h03
Le 23/10/2018 à 15h22