Twitter ne protège pas les femmes, selon Amnesty International
Le 21 mars 2018 à 09h41
1 min
Internet
Internet
Dans un rapport « Toxic Twitter », l'ONG livre les résultats d'une étude de 16 mois au Royaume-Uni et aux États-Unis, comprenant des entretiens avec 86 femmes.
« L'étude souligne l'expérience particulière de violence et d'outrage subie sur Twitter par les femmes de couleur, de minorités ethniques ou religieuses, lesbiennes, bisexuelles ou transgenres (comme les personnes non-binaires) et les femmes avec un handicap » écrit Amnesty.
Selon l'organisation, le réseau social ne prend pas les mesures appropriées sur le sujet, alors que son format encouragerait les réactions rapides et massives. De quoi condamner ces femmes au silence ou à la censure, pour Amnesty.
Elle réclame donc des actions rapides de Twitter, en premier lieu l'application cohérente de ses règles de modération. Elle demande aussi que Twitter partage des exemples d'abus qu'il ne tolère pas et des statistiques sur sa rapidité d'action. Ces mesures doivent, bien sûr, être en accord avec les règles internationales sur les droits humains.
Début mars, Twitter a promis d'agir sur la question, en demandant l'avis des internautes sur la marche à suivre pour un climat plus serein.
Le 21 mars 2018 à 09h41
Commentaires (17)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 21/03/2018 à 12h55
Twitter ne protège pas les femmes, selon Amnesty International
Donc, selon Amnesty International, les femmes ont besoin d’être protégées.
#patriarcat
Le 21/03/2018 à 13h17
Dire qu’un poulet a deux ailes ne contredit pas qu’une autruche, aussi, a deux ailes. " />
Le 21/03/2018 à 13h18
C’est le NXI qui titre ça, pas Amnesty. :)
Le 21/03/2018 à 14h55
Le 21/03/2018 à 15h05
Comme je disais dans mon premier commentaire : Twitter s’est donné des règles, que la société les applique, rien de plus. C’est tout ce que demande Amnesty.
Quant au rapport entre Amnesty et des organisations religieuses extrémistes, j’ai du mal à le saisir.
Le 21/03/2018 à 16h16
Le 21/03/2018 à 18h39
Le 21/03/2018 à 10h35
:Vomir: feminisme a deux balle
Le 21/03/2018 à 10h51
C’est surtout une question de respect envers certains utilisateurs qui sont “des femmes de couleur, de minorités ethniques ou religieuses, lesbiennes, bisexuelles ou transgenres (comme les personnes non-binaires) et les femmes avec un handicap”.
Quand Twitter dicte des règles, il doit les respecter.
Mais c’est sûr que quand on ne se sent pas concerné…
Le 21/03/2018 à 11h19
Par contre les hommes de couleur, de minorités ethniques ou religieuses, homos, bisexuels ou transgenres (comme les personnes non-binaires) et les hommes avec un handicap non bien sûr jamais de problème…
Le 21/03/2018 à 11h26
C’est malheureusement assez simple, tant qu’on conservera l’anonymat sur ce type de plateforme, des commentaires comme celui-là
Le 21/03/2018 à 11h37
Infraction -> suppression du compte.
Récidive avec un autre compte -> bannissement de l’adresse IP ou du numéro de téléphone.
ça parait simple. Qu’Est-ce qui empêcherait Twitter de l’appliquer, à part de la mauvaise volonté?
Le 21/03/2018 à 11h51
+1
Le 21/03/2018 à 11h54
en tant que plate-forme, ce n’est pas son rôle, il me semble. Si on commence à rendre twitter responsable de tout ce qui est posté sur le site…
Le 21/03/2018 à 12h40
Perso ce qui m’agace toujours un peu dans ces études, c’est que quasi-systématiquement, elles ne font pas la comparaison entre les outrages subits par les groupes mis en avant par rapport aux autres groupes, ou aux utilisateurs dans leur ensemble.
Je suis allé voir rapidement (je peux donc me tromper), mais cette étude ne semble pas faire exception. 62,35% des femmes ont fait l’objet d’outrage… ok. Et c’est combien sur la population en moyenne? 25%? 62.35%? 75%? Une étude sans témoin, c’est pas très scientifique.
Après je ne sais pas dans quelle mesure c’est l’étude qui est partielle ou la diffusion dans les médias, mais les quelques fois où j’ai pris la peine d’aller voir en détail l’étude, c’était bien l’étude qui était vide.
C’est important parce que l’interprétation et la réaction appropriée n’est pas du tout la même si Twitter est un lieu de harcèlement généralisé (dont des groupes cités mais pas particulièrement), ou si Twitter est un lieu d’acharnement spécifique sur certaines populations.
C’est d’autant plus regrettable que le sujet est sérieux et mériterait un traitement sérieux
Le 21/03/2018 à 12h42
“comprenant des entretiens avec 86 femmes.”
Ah bah au moins c’est du sérieux, sacré échantillon.
Le 21/03/2018 à 12h52
Suppression de compte sans avertissement ? c’est un peu dur.
Mais le souci est surtout ta solution à la récidive.
De très nombreuses personnes n’ont pas d’IP fixe (c’est rare sur le fixe, quasi inexistant sur le mobile), donc le bannissement de l’ip est inefficace.
Quand au numéro de mobile, il n’est pas obligatoire, et j’ai vraiment pas envie que tous les services me demandent mon numéro de mobile pour l’inscription, pour moi (et sans doute pas mal d’autres personnes) c’est un bloqueur