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Traduction et écriture inclusive dans Word

Traduction et écriture inclusive dans Word

Le 02 novembre 2017 à 10h35

La dernière mise à jour de Word pour les abonnés Office 365 lui permet d’effectuer des traductions, ce dont l’entreprise se fait doucement une spécialité. 60 langues sont prises en charge, 11 (dont le français) via un traitement de type apprentissage profond (censément de meilleure qualité).

Plusieurs nouvelles vérifications liées au langage inclusif apparaissent également : handicap, orientation sexuelle, origine ethnique et sexisme. Les éléments considérés comme exclusifs sont soulignés par des pointillés gris. Via un clic, Word suggère alors une solution et explique pourquoi. Par exemple, « tous les développeurs » devient « toutes les développeuses et tous les développeurs ». En plein débat sur l'écriture inclusive, nul doute que l’ajout fera réagir.

On notera cependant que Word ne fait que suggérer des formules plus neutres et que l’utilisateur est libre de ne pas en tenir compte. Ces recommandations peuvent être désactivées dans les paramètres de vérification.

Plusieurs autres ajouts sont également arrivés en octobre pour les abonnés Office 365 : la lecture immersive et la lecture vocale dans Word pour iPad, la version finale de Visio Online, de nouvelles visualisations et statistiques dans MyAnalytics, une nouvelle galerie pour la page d’accueil d’Office 365 ou encore la possibilité dans Office Lens de scanner des pages multiples pour les réunir dans un seul document.

Le 02 novembre 2017 à 10h35

Commentaires (23)

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En plein débat



Débat ? Quel débat ? L’Académie a écrit que c’était une ineptie (pour résumer).

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tmtisfree a écrit :



Débat ? Quel débat ? L’Académie a écrit que c’était une ineptie (pour résumer).



Débat entre les SJW/féministes extrémistes d’un côté et les gens “normaux” de l’autre (les derniers étant régulièrement emmerdés par les premiers).


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Mais quelle horreur. Une raison de plus de ne pas utiliser de soft MS.<img data-src=" />

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Surtout on met bien sous le tapis la question du prix de ce gadget (“formation”, réécriture + test de formulaires qui fonctionnent depuis des années)

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tmtisfree a écrit :



Débat ? Quel débat ? L’Académie a écrit que c’était une ineptie (pour résumer).







Il suffit de déplacer le débat vers la légitimité de l’Académie. Ce qui a été fait par les novlangueurs.&nbsp;


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On notera cependant que Word ne fait que suggérer des formules plus neutres et que l’utilisateur est libre de ne pas en tenir compte.



Euh… Merci?

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C’est clair; on nous met des ‘e’ partout maintenant; mais bizarrement, ça n’embête pas ces gens là dans certains cas…



Je cite JF Revel, dans un viel article :



“Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille. De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie.”





L’article, toujours d’actualité malgré ses 20 ans, est ici

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coket a écrit :



C’est clair; on nous met des ‘e’ partout maintenant; mais bizarrement, ça n’embête pas ces gens là dans certains cas…



Je cite JF Revel, dans un viel article :



“Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille. De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie.”





L’article, toujours d’actualité malgré ses 20 ans, est ici



Et dans l’ensemble la langue francaise est bien faite. La preuve : on dit LA vaisselle, LA cuisine, alors qu’un homme peut boire SON café en lisant SON journal dans SON fauteuil <img data-src=" />

Bon il y a aussi qques loupés, puisqu’on parle d’UNE couille, UNE moustache, et UN vagin <img data-src=" />


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“Devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.”



Je ne sais pas si l’Académie Française fait souvent des déclarations aussi tranchées…pour le coup, je suis plus que d’accord, et je considère que l’écriture inclusive est un délire de féministe extrémiste qui (comme c’est souvent le cas) n’améliorera en rien la condition des femmes…c’est même tout le contraire, puisque ce débat nous détourne des vraies questions (égalité de traitement au travail, par exemple).



En fait ce sujet m’énerve de façon déraisonnable, donc je vais en rester là ;)

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Dingue de voir autant de réactions rétrogrades. <img data-src=" />

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En plein débat sur l’écriture inclusive, nul doute que l’ajout fera réagir.





C’est bien, les gens ont le sens des priorités. C’est ça le sujet qui fait débat, pendant qu’on passe en état d’urgence permanent (*) dans l’indifférence générale, que le Code du Travail disparaît peu à peu, qu’on donne l’autorisation à Monsanto de continuer à nous empoisonner.



(*) D’ailleurs, je m’excuse s’il faut dire “étate d’urgence permanente”, je n’ai pas Word sous la main pour vérifier.

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Patch a écrit :



Bon il y a aussi qques loupés, puisqu’on parle d’UNE couille, UNE moustache, et UN vagin <img data-src=" />







<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



UN testicule, UNE chatte.



Et la moustache, c’est mixte. <img data-src=" />


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SebGF a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



UN testicule, UNE chatte.



Et la moustache, c’est mixte. <img data-src=" />



C’est rarement bien porté par les femmes <img data-src=" />


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tmtisfree a écrit :



Débat ? Quel débat ? L’Académie a écrit que c’était une ineptie (pour résumer).







Je considère l’Académie de la langue française comme capable de donner uniquement un avis. Cependant, ils restent intéressant à écouter, leurs avis étant généralement argumentés et ce sont des personnes avec une bonne connaissance de la langue française.







coket a écrit :



C’est clair; on nous met des ‘e’ partout maintenant; mais bizarrement, ça n’embête pas ces gens là dans certains cas…



Je cite JF Revel, dans un viel article :



“Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille. De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie.”





L’article, toujours d’actualité malgré ses 20 ans, est ici







Haha, j’aime bien cette citation, ça démontre bien la différence qu’il y a entre le genre grammaticale et le genre biologique.



Je suis personnellement contre l’écriture inclusive. Pour 2 raisons : c’est illisible et c’est un non sens dans la cause féministe.

Bon, tout d’abord, comment je dois lire “les lecteur.rice.s de nxi sont sympas” ? On perd totalement la relation entre l’écrit et l’oral.

Ensuite, en français, on parle de genre grammaticale et on les as nommé “masculin” et “féminin”, . Or comme on peut voir avec la phrase de JF Revel, c’est surtout une convention qui est même jugé comme impropre par l’Académie, parfois je vois que l’on parle de genre “non marqué” (masculin) et “marqué” (féminin). En effet, ceci est déjà plus proche de la réalité. Historiquement, le genre masculin désigne les objets animés/vivants, le genre féminin des concepts et le neutre tout le reste. Le genre féminin a ensuite inclus des objets animés non pubères. A ceci s’ajoute le fait que le genre neutre du latin, proche du masculin ont tous les deux fusionnés pour former le genre masculin actuel.

Si il y a donc un genre qui est neutre, c’est bien le genre masculin/non marqué (d’où la raison de la règle du “au pluriel, masculin l’emporte sur le féminin”, parce qu’ici c’est le genre neutre). Le genre féminin au contraire apporte un sens en plus, il se distingue du neutre.

Ainsi, à mon avis, au lieu de féminiser des termes, je considère que l’on devrait au contraire plutôt utiliser le genre non marqué.


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Jarodd a écrit :



C’est bien, les gens ont le sens des priorités. C’est ça le sujet qui fait débat, pendant qu’on passe en état d’urgence permanent (*) dans l’indifférence générale, que le Code du Travail disparaît peu à peu, qu’on donne l’autorisation à Monsanto de continuer à nous empoisonner.



(*) D’ailleurs, je m’excuse s’il faut dire “étate d’urgence permanente”, je n’ai pas Word sous la main pour vérifier.





Pour une fois, je suis d’accord avec un peu près tout. Sauf évidemment le « Code du Travail disparaît peu à peu » parce que on n’a jamais vu en France un Code diminuer d’épaisseur, et « l’autorisation à Monsanto de continuer à nous empoisonner » parce qu’il est maintenant amplement documenté que le rapport alarmiste et partial du CIRC n’est qu’une mascarade de Science (un peu comme les rapports du GIEC : même organisme corrompu, même méthode d’escroc)


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… oui . Entre ceux qui t’explique que changer la langue c’est la fin du monde… et ceux qui t’explique qu’il faut surtout pas y changer car “il y à plus important”, tout est bon pour éviter le sujet sérieux : non le masculin n’a pas à l’emporter sur le feminin et non la langue n’a pas à être figée.

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hurd a écrit :



… oui . Entre ceux qui t’explique que changer la langue c’est la fin du monde… et ceux qui t’explique qu’il faut surtout pas y changer car “il y à plus important”, tout est bon pour éviter le sujet sérieux : non le masculin n’a pas à l’emporter sur le feminin et non la langue n’a pas à être figée.





<img data-src=" /> Même si je ne suis pas forcement fan de l’écriture inclusive, il faut que l’on fasse évoluer la langue pour rééquilibrer l’utilisation des genres


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hurd a écrit :



… oui . Entre ceux qui t’explique que changer la langue c’est la fin du monde… et ceux qui t’explique qu’il faut surtout pas y changer car “il y à plus important”, tout est bon pour éviter le sujet sérieux : non le masculin n’a pas à l’emporter sur le feminin et non la langue n’a pas à être figée.





Dredi en force <img data-src=" />

Résumons :




  • “faire diverger écrit et orale, d’une façon moins lisible et pratique, n’est pas une bonne manière de faire évoluer les mentalités, et dégrade la maîtrise de la langue par la population” devient “changer la langue c’est la fin du monde” ;

  • “si on dépensait l’argent mis à implémenter tout ça dans une meilleure égalité salariale plutôt ?” devient “il faut surtout pas y changer car “il y à plus important”” ;

  • “le genre marqué l’emporte grammaticalement sur le genre non marqué” devient “le masculin doit l’emporter sur le féminin” ;

  • “ce changement est irréfléchi” devient “la langue doit être figée” ;

    Y’a-t-il d’autres hommes de paille que tu aimerais partager ? <img data-src=" />



    Je suis personnellement agréablement surpris de voir le comportement de Word :



    Par exemple, « tous les développeurs » devient « toutes les développeuses et tous les développeurs »



    Au lieu de l’immonde :



    « tou.te.s les développeur.euse.s »



    Ou le vomitif :



    « tou-te-s les développeur-euse-s »



    On a une formulation correcte, techniquement et fonctionnellement inclusive, et pas horriblement chiante à lire. C’est rare de le dire, mais Microsoft a bien fait les choses <img data-src=" />

    Être inclusif, c’est déjà possible. Si on veut que le langage le supporte mieux, c’est aussi possible. Mais la solution n’est pas d’accoler des -e- partout comme autant d’emplâtres sur des jambes de bois.


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V_E_B a écrit :



Dredi en force <img data-src=" />

Résumons :




  • “faire diverger écrit et orale, d’une façon moins lisible et pratique, n’est pas une bonne manière de faire évoluer les mentalités, et dégrade la maîtrise de la langue par la population” devient “changer la langue c’est la fin du monde” ;







    La formulation de la critique de l’académie Française sur le sujet est bel est bien dans cet esprit de catastrophisme débile. Je n’invente rien.







    V_E_B a écrit :



  • “si on dépensait l’argent mis à implémenter tout ça dans une meilleure égalité salariale plutôt ?” devient “il faut surtout pas y changer car “il y à plus important”” ;





    Il est idiot d’opposer les deux.







    V_E_B a écrit :



  • “le genre marqué l’emporte grammaticalement sur le genre non marqué” devient “le masculin doit l’emporter sur le féminin” ;





    Je n’ai jamais parlé de ça . Homme de paille toi même.





    V_E_B a écrit :



  • “ce changement est irréfléchi” devient “la langue doit être figée” ;





    Parce que justement ce changement n’est pas irréfléchis, c’est politique.







    V_E_B a écrit :



    Y’a-t-il d’autres hommes de paille que tu aimerais partager ? <img data-src=" />





    Raté.


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J’en profite pour te conseiller de te renseigner sur les racine historique de la primauté du masculin sur le feminin. Ce fut une décision politique, dans un contexte misogyne qui à justifié la disparition de la règle de proximité. On peut s’interroger sur la praticité de revenir dessus, mais l’interrogation de la légitimité de ce choix est plus que légitime.

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hurd a écrit :



Ce fut une décision politique, dans un contexte misogyne qui à justifié la disparition de la règle de proximité.





Ok, ce choix était peut-être misogyne, mais aujourd’hui, en pratique, crée-t-il réellement une discrimination?

Si non, aucune raison de changer. Si oui, tant qu’à changer, autant partir sur une simplification de notre langue (qui est déjà bien assez compliquée), plutôt que sur l’invention de ce qui est en quelque sorte un nouveau genre, dont les règles d’accord sont objectivement ultra-moches (ok, peut-être pas totalement objectif).







tazvld a écrit :



Je considère l’Académie de la langue française comme capable de donner uniquement un avis. Cependant, ils restent intéressant à écouter, leurs avis étant généralement argumentés et ce sont des personnes avec une bonne connaissance de la langue française.





Je ne suis personnellement pas toujours convaincu du bien-fondé des avis de l’académie française :nextinpact.com Next INpact

Globalement, je les qualifierais de conservateurs, or l’avis d’un conservateur n’est généralement pas le plus objectif et nuancé lorsqu’il s’agit de parler de transformations.

Dans le cas de l’écriture inclusive, je trouve leur avis complètement excessif, bien que je sois moins aussi de l’avis que c’est une horreur. (un péril mortel pour la langue française, sérieux?)


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De leur avis, je retiens surtout leurs arguments, il faut leur accorder une certaine expertise pour ce qui est de la langue. Leur avis a donc un certain poids qu’il ne faut pas négliger dans ce domaine. Mais cela ne t’empêche pas d’être contre, mais faut-il encore avoir des arguments.

Personnellement, je serais pour une révision du français écrit, qu’il soit bien plus logique, que l’on retire les difficultés inutiles (“ph” pour “f” par exemple ou les h non prononcé), qu’il garde un lien fort avec le français orale, que l’on supprime des marque d’un passé qui n’a plus lieu d’être (par exemple la révision qui à fait parler d’elle en supprimant les accents circonflexes inutiles).

Par exemple, le mot “hui” n’existe que dans l’expression aujourd’hui, expression qui est déjà la concaténation de “au jour d’hui” autant finir le boulot et écrire “aujourdhui” voir “aujourdui” (puisque le h n’apporte rien), ça ne change en rien le mot qui est un concept à par entière et plus une composition de concept.

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Je trouve que la solution de Microsoft sur l’écriture inclusive manque d’élégance : pourquoi le féminin avant le masculin ? (Même problème dans l’autre sens), parler de l’un avant l’autre posera problème pour certaines personnes et ne sera pas neutre. (Dans un cas, le type est macho “galant”, dans l’autre il est macho tout court.)

Le seul moyen de résoudre ça pour de vrai c’est d’ajouter le neutre et de parler au neutre.

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