Stadia : Google met fin à son studio de jeux vidéo, quel avenir pour la plateforme ?

(reply:1852111igaboy) J’avais recommandé GeForce Now à un collègue féru de (obsédé par ?) Dark Souls 3. Il ne voulait jouer qu’à ce jeu-là et son PC était à la peine. Un mois après qu’il s’abonne, le jeu était retiré et ce n’est pas le seul jeu à avoir eu ce destin. Dans de telles conditions, je ne le conseille plus. A ce que j’ai compris, NVIDIA ajoutait la compatibilité des jeux sans demander l’autorisation des ayants droit. Du coup, soit ils ont remarqué et ont laissé NVIDIA faire, soit non et au moment où ils s’en aperçoivent les choses sont mises en ordre d’un point de vue contractuelle ou ils font retirer le jeu.

(reply:1852163:CryoGen) Peut-être confonds-tu avec Phil Harrison. Jade Raymond a travaillé chez Ubisoft sur ses grosses licences. C’est là qu’elle est devenue “célèbre”. Ensuite, de mémoire, elle est partie chez Electronic Arts pendant environ 6 mois puis a quitté pour rejoindre Google. De son côté, Phil Harrison a travaillé pour Sony. Il était là à l’époque du lancement chahuté de la PS3, période pendant laquelle Sony s’est montrée particulièrement arrogante avec un prix de 600 EUR, arguant que les clients n’auront qu’à travailler plus pour pouvoir se la payer. Ensuite, il parti travailler chez Microsoft. Il était là au lancement de la Xbox One avec son Kinect 2 obligatoire qui alourdissait la note de 100 EUR et devait être branché même si on ne s’en sert pas, la tentative de mise à mort du marché des jeux d’occasion et l’obligation d’être connecté à internet en permanence. En réponse à la presse qui relayait le mécontentement de certains joueurs vis-à-vis de la connexion internet obligatoire, on a eu droit à des “deal with it” et au grand con de Don Mattrick qui disait que pour les joueurs qui ne peuvent pas connecter leur console, Microsoft a une solution : la Xbox 360 (console précédente). J’ai été étonné que Google prenne Phil Harrison. Certes, sur le papier, ayant travaillé pour Sony et Microsoft, il a de l’expérience. Mais chaque fois qu’il était là, la société a foiré le lancement de sa console et a eu une attitude très arrogante à l’égard des joueurs. Il n’était jamais le chef mais je pense qu’il installait une mentalité de merde. Et avec lui aux commandes de Stadia, rebelotte. On vend un pack de lancement cher pour un service qui semblait encore en bêta, on propose à la vente au prix Day One des jeux dont certains ont trois ans. Bref, encore du beau foutage de gueule. Vraiment, je ne comprends pas qu’on ait pu recruter ce type. Quelle erreur ! Et venant de trois entreprises de classe mondiale !

Je crois que les GAFA apprennent de manière douloureuse que s’installer sur le marché des jeux vidéo ne s’improvise pas. En engageant Jade Raymond et Phil Harrison qui ont tous deux évolué dans le secteur pendant des années, les pontes de Google auront cru que les choses marcheraient comme sur des roulettes. De même, Facebook a engagé quelques ténors pour Oculus sans que cela ne débouche sur des jeux d’anthologie (Lucky’s Tale en jeu phare, vraiment ?!). En outre, le marché de la VR n’a pas grandi autant qu’espéré (oui, je sais, c’est un peu HS parce que ce n’est pas du cloud gaming). Du côté d’Amazon, au moins un projet de jeu a été abandonné mais un autre devrait aboutir prochainement. Des trois, je pense que c’est Amazon qui semble avoir le mieux géré son entrée sur le marché des jeux vidéo. A défaut d’en avoir mis plein la vue, ils ne se sont attirés les foudres de personne. En tout cas, je n’ai pas vu de retours négatifs (je n’ai pas cherché non plus !).

Entièrement d’accord. Microsoft a bien fait de se décider à racheter des studios qui marchent. Je pense que les GAFAM ont sous-estimé la difficulté à monter de bons studios.

Ha ha. Je le disais encore l’autre jour.