QuCube : des Français obtiennent 14 millions d’euros pour construire un CPU quantique de 100 qubits
Le 24 octobre 2018 à 09h44
1 min
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Ce projet est le lauréat de l'appel à propositions de l'ERC (Conseil Européen de la Recherche) Synergy Grant 2018. Il associe trois instituts de recherche français (CEA-Leti, INAC et Institut Néel du CNRS) et obtient un financement de 14 millions d'euros sur six ans pour développer un CPU quantique, explique le CEA.
Les chercheurs espèrent réaliser « un processeur quantique rassemblant au moins une centaine de bits quantiques (qubit) physiques, et permettant la démonstration d’un premier qubit logique fonctionnel, étape décisive vers un futur ordinateur quantique ».
« À l'heure actuelle, ce serait le processeur quantique le plus puissant du monde » affirme Maud Vinet (CEA-Leti) aux Échos, mais en précisant qu'il peut se passer beaucoup de choses en six ans.
La scientifique explique que « l'idée de QuCube est de lever les incertitudes sur la possibilité de construire un ordinateur d'un million de qubits ».
Le 24 octobre 2018 à 09h44
Commentaires (43)
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Abonnez-vousLe 24/10/2018 à 09h28
Si ça aboutit c’est pas cher pour ce que c’est.
Le 24/10/2018 à 09h55
14 millions ça me semble que dalle. Quand on immagine ce que ca peut faire un ordinateur quantique…
Et quand on voit que des sociétés pèsent des centaines de milliards de dollars…
Le 24/10/2018 à 09h56
je me disais la même chose.
Après ça n’est que la partie subvention européenne, il y a peut-être (j’espère) d’autres sources de financement (pas précisé dans le communiqué du CEA, ni sur les Echos) .
Le 24/10/2018 à 10h26
Attention, c’est un ERC, donc un financement pour faire de la recherche. On parle ici de payer le matos et les salaires pour de la recherche pas pour faire une solution industrielle.
Donc on est sur de la preuve de concept, pas sur de l’utilisation. Et y a encore un sacré gap entre les deux (sous réserve qu’ils y arrivent)
Le 24/10/2018 à 10h37
C’est beaucoup 14 millions dans la recherche Française.
Le 24/10/2018 à 10h37
À l’heure actuelle, ce serait le processeur quantique le plus puissant du monde
Quand il sortira, s’il sort un jour, il sera en retard de dix ans parce que les autres seront à cent fois plus de qubits (DWave a un QPU à 2000 qubits depuis 2017).
Le 24/10/2018 à 11h01
de mémoire c’est 72 qbits le record actuellement, et si je me rappelle bien, la difficulté de rajouter des qbits n’est absolument pas linéaire, plutôt exponentiel.
Le 24/10/2018 à 11h27
Faut bien apprendre à marcher avant de savoir courir. Et ils en sont parfaite ment conscient, si on prend la fin du paragraphe cité :
mais en précisant qu’il peut se passer beaucoup de choses en six ans.
Le 24/10/2018 à 11h58
C’est l’avantage des financements européens (en bio on peut avoir 2-3 millions sur 5 ans, contre 200k répartis sur 4 équipes sur 5 ans pour les financements français)
Le 24/10/2018 à 11h59
faut lire jusqu’au bout : “La scientifique explique que « l’idée de QuCube est de lever les incertitudes sur la possibilité de construire un ordinateur d’un million de qubits ».”
C’est la différence entre la recherche et l’industrie…
Le 24/10/2018 à 12h23
de plus l’exemple donné est à mettre en perspective… (lire la page wikipedia de D-Wave aussi : c’est plutôt amusant)
(tl;dr : ce n’est pas vraiment un ordinateur quantique chez D-wave, c’est un truc qui fait tourner un seul algorithme mais comme l’indique Charly32, faut bien commencer quelque part)
Le 24/10/2018 à 12h29
C’est particulièrement important même pour un ERC. Enfin, j’ai travaillé dans un des labo qui reçoit la bourse mais sur une thématique légèrement différente donc je suis plutôt content pour eux. Je reste perplexe par rapport à l’article de presse:
Pour surpasser les capacités de calcul d’un ordinateur classique (lequel comprend aujourd’hui plusieurs milliards de transistors), le nombre de bits quantiques élémentaires doit atteindre plusieurs millions.
Normalement un Qubit ne vient pas seul et il y a tout un nombre de Qubit adjacent pour faire de la correction d’erreur et de la sauvegarde (lié aux temps de décohérence). Si on parle bien de 100 réels Qubits, c’est gigantesque contrairement à ce qui est écrit.
Le 24/10/2018 à 12h48
un calculateur quantique général de 300 qubits permettrait de simuler - théoriquement - la formation de tout l’univers depuis le Big Bang d’après David Deutsch
Le 24/10/2018 à 13h24
Le truc de base quoi
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Le 24/10/2018 à 13h27
bah on faisait la même chose sur une Casio ou une TI-86 au lycée, ouais " />
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Le 24/10/2018 à 14h33
Et après quelques calculs savants sur ton 300 qubits on s’apercevrait que le résultat obtenu est différent de ce qu’on observe.
Pas de bol, on a pas les conditions initiales ni de théorie unifiée entre la gravité et le reste des forces fondamentales! Sans parler de l’effort algorithmique derrière.
Et avec 300 qubits tu ne simulerai que les interactions des atomes entre eux, mais tu ne parles pas des particules le constituant voir au-delà.
Le 24/10/2018 à 14h56
Le 24/10/2018 à 14h57
Moi je rebondis sur ce que tu dis : peu de puissance bien utilisée ça vaut bien mieux que plein de puissance mal utilisée.. Sur ce, je vais faire un peu d’assembleur sur ma Ti-92 et installer Windows 10 sur le Culcul 😅
Le 24/10/2018 à 15h15
Le 24/10/2018 à 15h28
A condition que la physique quantique n’ait pas eu d’influence sur la formation de l’univers ou ait émergé après celle-ci ? :-)
Le 24/10/2018 à 16h42
Qui va croire que c’est en recherchant/concevant sur 100 qubits qu’on va pourvoir automatiquement avoir des réponse de la faisabilité à 1 M ? Par modélisation, extrapolation ou autre esbroufe à la mode en pseudoscience ?
Difficile d’être convaincue par les motifs avancés : mais peut-être est-ce seulement un paravent pour protéger des idées, auquel cas soit.
Le 24/10/2018 à 18h41
Le 25/10/2018 à 09h21
bah allez lire leur projet déposer à l’ERC, ou mieux passez un doctorat, l’HDR, montez une équipe et devenez expert à l’ERC pour leur expliquer qu’ils sont trop cons et financent des menteurs de première.
….
On parle de recherche là, rien n’est acquis et rien ne dit qu’ils y arriveront. Mais si l’ERC a accepté de les financer à ce niveau là, c’est que côté théorie et faisabilité ça tient la route. C’est pas le premier venu qui peut obtenir de tels financements.
Il est toujours possible que les équipes qui ont déposé le projet aient truqué leur données pour obtenir le financement, mais vu qu’il s’agit de plusieurs équipes venant de 2 instituts différents, la probabilité est proche de 0.
Le 25/10/2018 à 16h51
C’est la différence entre l’industrie et la recherche, pour paraphraser l’autre participant… l’une avance sans se préoccuper de l’autre qui philosophe et tente de suivre à coup de millions de l’argent des autres.
Avec cette logique, personne ne fera jamais de CPU quantique (QPU). S’ils savaient ce qu’ils faisaient, on ne les appellerait pas des chercheurs (oui, il y a des chercheurs dans l’industrie).
Je m’interroge sur le sens de vouloir réaliser un QPU à 100 qubits pour prouver qu’un à 1 M est faisable : je ne vois pas comment on peut procéder. Je ne remets pas en cause les compétences de quiconque.
Le 25/10/2018 à 17h13
J’ai déjà un doctorat et j’ai mieux à faire que du suivisme.
Comme mentionné plus haut, je ne m’intéresse pas aux personnes mais aux faits : rien n’indique aussi bien théoriquement que pratiquement qu’il soit possible d’extrapoler la faisabilité d’un QPU à 1 M de qubits à partir d’un à 100 qui n’existe en plus que sur le papier, soit 4 ordres de grandeurs d’écart tout de même. Il n’y a pas 36 méthodes pour combler un tel gouffre.
Je pense que ce domaine n’a rien d’une priorité publique, alors que l’industrie est déjà (comme souvent) en avance de 10 ans.
Le 26/10/2018 à 09h51
Et vous pensez bien.
Les domaines scientifiques où l’Europe est leader mondial se comptent sur les doigts d’une main :
1/Le C.E.R.N. et son anneau.
2/I.T.E.R., futur D.E.M.O., à Cadarache, près de Marseille.
3/Areva et le nucléaire civil (voire militaire, avec le CDG -SNLE- et son successeur).
Il y en a probablement deux autres, moins connus; les projets de cœur et de cerveau artificiels, comme celui de Lausanne, sont en retard sur les travaux russes exposés sur www.2045.com
L’Europe, ancien continent scientifiquement dominant, n’est plus aujourd’hui qu’en 3ème position, après les États-Unis d’Amérique/le Canada, et le Japon/la Chine/Singapour.
L’économie suivant la science, l’Europe est devenue plus pauvre que l’Amérique et l’Asie du Nord.
Et c’est de pire en pire, aucune entreprise numérique européenne dans le top 10 mondial, etc.
Le 26/10/2018 à 11h47
C’est pour cela que les Nobels sont américains, ou encore un prochain australien https://siecledigital.fr/2018/10/25/la-fibre-optique-2-00-pourrait-etre-100-fois…
La fibre optique cent fois plus rapide, alors que les directeurs de recherches du CNRS travaillent en science théorique, sans aucune application valable ni même intéressante, alors que tout est dans l’expérimental.
Les calculs en physique des plasmas à 7-8 dimensions ne sont théoriquement pas accessibles aux humains, pour I.T.E.R., il faut donc des Qubits pour accélérer les supercalculateurs numériques. D’où la timide initiative européenne.
Le 26/10/2018 à 11h50
C’est pour cela que les Nobels sont américains, ou encore un prochain australien https://siecledigital.fr/2018/10/25/la-fibre-optique-2-00-pourrait-etre-100-fois…
Par prestige intellectuel ne rapportant que quelque fierté mal placée, car improductive même à très long terme (sur des décennies ou siècles).
Dans l’immédiat de la recherche qui compte en France, les calculs en physique des plasmas à 7-8 dimensions ne sont théoriquement pas accessibles aux humains, pour I.T.E.R., il faut donc des Qubits pour accélérer les supercalculateurs numériques.
D’où la timide initiative européenne.
Le 26/10/2018 à 11h57
Le 26/10/2018 à 12h04
Évaluer en comparant 100 Qubits avec 2000, vingt fois plus.
La plus grande avancée des trente dernières années est internet, issu de la NASA, qui fait de la science exp.
Vous pensez français, voyez mondial.
Parce qu’en France, l’accent est mis sur le prestige intellectuel, qui n’a jamais rapporté grand chose.
La première priorité de la science française aujourd’hui est de pouvoir
effectuer des calculs en physique des plasmas dans des champs scalaires
à 7-8 dimensions minimum, calculs qui ne sont théoriquement pas
accessibles aux humains à part quelques phénomènes dignes de la médaille
Fields, pour I.T.E.R., il faut donc des Qubits pour accélérer les
supercalculateurs numériques.
D’ici-là,
le projet de fusion nucléaire domestiquée aura un peu avancé, mais ce
n’est pas avant 2050 qu’il deviendra expérimental, permettant peut-être
vingt-cinq ans plus tard à l’Europe de retrouver son rang de pionnière,
comme du temps de Newton, Darwin, Curie ou Einstein, qui donna la bombe H
aux USA.
Le 26/10/2018 à 12h15
De 1) aller au US et regardez combien de nationalitée sont représentées dans les labo au niveau des doctorants et des post-doc : y a plus beaucoup d’américain dans le lot. Leur labo tiennent grâce aux étrangers
Quelques ex en bio :
Et j’en oublie d’autres et c’est pareil sur les autres domaines, regardez la naissance du web par exemple, ou encore l’existence des disques durs (découlent des recherches sur la magnétorésistance géante - nobel français au passage).
Il est impossible de savoir à l’avance où la recherche va nous conduire, c’est justement tout l’intérêt de ce travail. Vous raisonnez comme un politique, qui pense au très court terme uniquement. Le très court terme c’est pour l’industrie car elle doit être rentable, pas pour la recherche.
Le 26/10/2018 à 12h21
Comme vous dites, tout chercheur européen sait qu’aux États-Unis, son salaire est multiplié par 3, cinq, 10 ou peu importe le nombre, l’argent n’est pas leur limite, car ils en produisent, contrairement à l’Europe.
https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-et-la-nasa-dopent-leur…
Plus sérieusement, les découvertes, aléatoires comme la plupart, c’est vrai, ou programmées, comme le vaccin contre le Sida, doivent aider les autres et/ou rapporter de l’argent, sinon elles ne servent à rien, découvrir n’est pas une fin en soi !
Sinon pour pallier l’ANR, il y a l’ESA, dans laquelle la France a le plus gros budget.
Pas ou peu de recherche scientifique française malgré Cédric Villani, mais des astronomes, c’est toujours ça :-)
Le 26/10/2018 à 12h23
Le 26/10/2018 à 12h34
Pour simplifier, les deux plus grandes découvertes humaines sont la Lune, qui a donné internet au DARPA, et Mars, qui donnera des technologies pas encore imaginables.
Pour la Lune, le seul lieu en Europe contacté par la NASA a été le pic du midi, à l’époque le plus haut observatoire sur Terre. Depuis, ils ont mis Hubble en orbite, bientôt James Webb, et n’ont plus besoin de l’Europe, sauf peut-être pour Jupiter ou Mercure (Bepi Colombo).
Pour les chercheurs scientifiques et autres doctorants, il y a dans le sud-ouest de la France des labos privés anglais qui embauchent, en sous-traitant pour Airbus, une autre réussite européenne, même si dépassée par Boeing ou la technologie nippone de Japan Airways.
Le 26/10/2018 à 12h37
Faut pas non plus exagérer, le salaire est en gros x2,5 en post doc. Mais les contreparties sont telles qu’ils ont un gros turn over car c’est pas tout le monde qui peut/veut faire carrière
En gros 10jours de vacance max/an, quand on a le droit. parfois on peut avoir plus mais faut négocier et c’est sans solde, et après 2 ans les impots sont très importants. Et bien sur il n’y a pas d’accord de cotisation entre la France et les USA, donc pas de chomage en rentrant et pas de cotisation pour sa retraite (et ça coute trop chère de rapatrier ses cotisations)
C’set surtout qu’ils investissent dans les moyens et fournissent pas mal de grant et surtout des grant sur des montants importants et sur des durées importantes (un peu comme l’ERC ici).
Pour comparer en france on passe son temps à monter des dossiers pour avoir 10 ou 20k sur l’année, verser en 2 fois … et les financements ANR sont plus de l’ordre du 200k, à partager en 4 équipes et à diviser sur 4 ans !
Il nous manque des grants de 5-10 ans avec 100/200k/équipe et par an. là on pourrait se concentrer sur notre recherche plutot que la paperasse …
Le 26/10/2018 à 12h43
Le 26/10/2018 à 12h49
Oui, les chercheurs invités par les États-Unis en leur proposant des salaires suffisamment multipliés pour les faire venir, ont déjà du galon, sinon ils ne les inviteraient pas.
Mais sans y aller, il y a aussi en France des entreprises qui marchent.
Les subventions découlent des politiques publiques, qui en Europe sont la construction, l’agriculture, l’aéronautique, les quelques industries restantes, comme l’automobile, quant aux USA, les grants vont au pétrole avant sa disparition (déplétion, entamée en 2015, depuis, la production est en courbe descendante, inversement proportionnelle des prix à la pompe), au numérique, digital en anglais, au militaire ($500 billion a year, à force ça fera deux milliards de dollars par jour, grâce auxquels ils restent la première puissance mondiale devant l’Europe ou l’Asie du Nord, comme en bombardant le Japon en 1945), et aussi à l’aéronautique, Boeing, Lockheed Martin (militaire), la NASA, Space X..
Le nucléaire français a coûté depuis De Gaulle près de 500 milliards d’euros, la conquête de Mars demandera cinq fois moins d’argent tout en en rapportant bien plus, espérons que l’expérience, internationale c’est vrai, de Cadarache, ait plus de retombées matérielles, même si pas avant 40 à 50 ans, d’ici là la Lune et Mars seront colonisées et produiront leur propre énergie.
Le 26/10/2018 à 13h25
Et, pardon pour le doublon, l’économie de 2000-2020 est à 60% numérique, celle de 2021-2040 est à moitié robotique, et la France a avec Aldébaran un des leaders du secteur.
Le 26/10/2018 à 15h09
1/ Il y a beaucoup trop de suppositions sans intérêt dans le 1er § pour que j’y consacre un demi neurone.
2/ Cette vision linéaire théorique de la recherche (publique) était à la mode il y a 70-80 ans : en réalité, elle ne contribue que de manière marginale à la croissance et l’innovation, c’est à dire in fine à la création de richesse, la seule métrique digne d’intérêt pour l’humain (cf travaux de Robert Solow, prix Nobel).
Les chercheurs des institutions publiques ont évidemment tout intérêt (financier, carrière, prestige, etc.) à laisser propager le mythe de leur propre indispensabilité (du moins pour ceux qui ne sont pas totalement économiquement ignares).
PS : c’est aussi un mythe qu’Internet a été créé par la recherche publique US : c’est en fait un chercheur d’une boîte privée (Bolt, Beranek & Newman) qui a proposé l’idée de base en 1960 en discutant d’un réseau informatique reliant les ordinateurs entre eux par réseau large dans un rapport ayant pour titre « Man-Computer Symbiosis » :
A network of such [computers], connected to one another by wide-band communication lines [which provided] the functions of present-day libraries together with anticipated advances in information storage and retrieval and [other] symbiotic functions.
Le 26/10/2018 à 15h56
Doublon
Le 26/10/2018 à 16h18
Le 27/10/2018 à 09h43
Pourquoi ?
Les États-Unis sont le cerveau du monde, la Chine son atelier.
Le 27/10/2018 à 10h45
L’argent n’est cependant pas le premier moteur des pensées humaines, car avant lui vient le plaisir.
Même les plus riches, comme le créateur d’Android, ne sont pas à l’abri -au contraire !- de la tentation https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0600040766767-google-accuse-davoir-…