Quand on voit le niveau de technologie qu'ont demandé les missions Apollo, ou celui désormais de la conquête martienne pour 2033, il est évident que les retombées des missions spatiales habitées sont sans équivalent dans la science.
L'ordinateur a été créé par Alan Turing, qui en décryptant l'Enigma nazie gagna la seconde guerre mondiale sur le front ouest, Hitler ayant été défait à l'est à Stalingrad.
Turing travaillait en Angleterre avec Von Neuman qui fut missionné aux États-Unis pour y créer internet, comme Einstein leur apporta la bombe atomique.
Les États-Unis sont le cerveau du monde, la Chine son atelier.
Mais sans le boost scientifique des missions Apollo, le programme ArpaNET n'aurait pas pu progresser aussi vite.
Il est de plus en plus question de budget dans la science du XXIème siècle, c'est bien ce que disent les 5 pages de ce sujet, et l'article lui-même, non ?
Le
26/10/2018 à
13h
25
Et, pardon pour le doublon, l’économie de 2000-2020 est à 60% numérique, celle de 2021-2040 est à moitié robotique, et la France a avec Aldébaran un des leaders du secteur.
Le
26/10/2018 à
12h
49
Oui, les chercheurs invités par les États-Unis en leur proposant des salaires suffisamment multipliés pour les faire venir, ont déjà du galon, sinon ils ne les inviteraient pas.
Mais sans y aller, il y a aussi en France des entreprises qui marchent.
Les subventions découlent des politiques publiques, qui en Europe sont la construction, l’agriculture, l’aéronautique, les quelques industries restantes, comme l’automobile, quant aux USA, les grants vont au pétrole avant sa disparition (déplétion, entamée en 2015, depuis, la production est en courbe descendante, inversement proportionnelle des prix à la pompe), au numérique, digital en anglais, au militaire ($500 billion a year, à force ça fera deux milliards de dollars par jour, grâce auxquels ils restent la première puissance mondiale devant l’Europe ou l’Asie du Nord, comme en bombardant le Japon en 1945), et aussi à l’aéronautique, Boeing, Lockheed Martin (militaire), la NASA, Space X..
Le nucléaire français a coûté depuis De Gaulle près de 500 milliards d’euros, la conquête de Mars demandera cinq fois moins d’argent tout en en rapportant bien plus, espérons que l’expérience, internationale c’est vrai, de Cadarache, ait plus de retombées matérielles, même si pas avant 40 à 50 ans, d’ici là la Lune et Mars seront colonisées et produiront leur propre énergie.
Le
26/10/2018 à
12h
34
Pour simplifier, les deux plus grandes découvertes humaines sont la Lune, qui a donné internet au DARPA, et Mars, qui donnera des technologies pas encore imaginables.
Pour la Lune, le seul lieu en Europe contacté par la NASA a été le pic du midi, à l’époque le plus haut observatoire sur Terre. Depuis, ils ont mis Hubble en orbite, bientôt James Webb, et n’ont plus besoin de l’Europe, sauf peut-être pour Jupiter ou Mercure (Bepi Colombo).
Pour les chercheurs scientifiques et autres doctorants, il y a dans le sud-ouest de la France des labos privés anglais qui embauchent, en sous-traitant pour Airbus, une autre réussite européenne, même si dépassée par Boeing ou la technologie nippone de Japan Airways.
Le
26/10/2018 à
12h
21
Comme vous dites, tout chercheur européen sait qu’aux États-Unis, son salaire est multiplié par 3, cinq, 10 ou peu importe le nombre, l’argent n’est pas leur limite, car ils en produisent, contrairement à l’Europe.
80% des échanges économiques planétaires sont en dollars.
Plus sérieusement, les découvertes, aléatoires comme la plupart, c’est vrai, ou programmées, comme le vaccin contre le Sida, doivent aider les autres et/ou rapporter de l’argent, sinon elles ne servent à rien, découvrir n’est pas une fin en soi !
Sinon pour pallier l’ANR, il y a l’ESA, dans laquelle la France a le plus gros budget.
Pas ou peu de recherche scientifique française malgré Cédric Villani, mais des astronomes, c’est toujours ça :-)
Le
26/10/2018 à
12h
04
Évaluer en comparant 100 Qubits avec 2000, vingt fois plus.
La plus grande avancée des trente dernières années est internet, issu de la NASA, qui fait de la science exp.
Vous pensez français, voyez mondial.
Parce qu’en France, l’accent est mis sur le prestige intellectuel, qui n’a jamais rapporté grand chose.
La première priorité de la science française aujourd’hui est de pouvoir
effectuer des calculs en physique des plasmas dans des champs scalaires
à 7-8 dimensions minimum, calculs qui ne sont théoriquement pas
accessibles aux humains à part quelques phénomènes dignes de la médaille
Fields, pour I.T.E.R., il faut donc des Qubits pour accélérer les
supercalculateurs numériques.
D’ici-là,
le projet de fusion nucléaire domestiquée aura un peu avancé, mais ce
n’est pas avant 2050 qu’il deviendra expérimental, permettant peut-être
vingt-cinq ans plus tard à l’Europe de retrouver son rang de pionnière,
comme du temps de Newton, Darwin, Curie ou Einstein, qui donna la bombe H
La fibre optique cent fois plus rapide, alors que les directeurs de recherche du CNRS travaillent en science théorique, sans aucune application valable ni même intéressante, alors que tout est dans l'expérimental.
Par prestige intellectuel ne rapportant que quelque fierté mal placée, car improductive même à très long terme (sur des décennies ou siècles).
Dans l’immédiat de la recherche qui compte en France, les calculs en physique des plasmas à 7-8 dimensions ne sont théoriquement pas accessibles aux humains, pour I.T.E.R., il faut donc des Qubits pour accélérer les supercalculateurs numériques.
La fibre optique cent fois plus rapide, alors que les directeurs de recherches du CNRS travaillent en science théorique, sans aucune application valable ni même intéressante, alors que tout est dans l’expérimental.
Les calculs en physique des plasmas à 7-8 dimensions ne sont théoriquement pas accessibles aux humains, pour I.T.E.R., il faut donc des Qubits pour accélérer les supercalculateurs numériques. D’où la timide initiative européenne.
Le
26/10/2018 à
09h
51
Et vous pensez bien.
Les domaines scientifiques où l’Europe est leader mondial se comptent sur les doigts d’une main :
1/Le C.E.R.N. et son anneau.
2/I.T.E.R., futur D.E.M.O., à Cadarache, près de Marseille.
3/Areva et le nucléaire civil (voire militaire, avec le CDG -SNLE- et son successeur).
Il y en a probablement deux autres, moins connus; les projets de cœur et de cerveau artificiels, comme celui de Lausanne, sont en retard sur les travaux russes exposés sur www.2045.com
L’Europe, ancien continent scientifiquement dominant, n’est plus aujourd’hui qu’en 3ème position, après les États-Unis d’Amérique/le Canada, et le Japon/la Chine/Singapour.
L’économie suivant la science, l’Europe est devenue plus pauvre que l’Amérique et l’Asie du Nord.
Et c’est de pire en pire, aucune entreprise numérique européenne dans le top 10 mondial, etc.
10 commentaires
QuCube : des Français obtiennent 14 millions d’euros pour construire un CPU quantique de 100 qubits
24/10/2018
Le 27/10/2018 à 10h 45
L’argent n’est cependant pas le premier moteur des pensées humaines, car avant lui vient le plaisir.
Même les plus riches, comme le créateur d’Android, ne sont pas à l’abri -au contraire !- de la tentation https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0600040766767-google-accuse-davoir-…
Le 27/10/2018 à 09h 43
Pourquoi ?
Les États-Unis sont le cerveau du monde, la Chine son atelier.
Le 26/10/2018 à 13h 25
Et, pardon pour le doublon, l’économie de 2000-2020 est à 60% numérique, celle de 2021-2040 est à moitié robotique, et la France a avec Aldébaran un des leaders du secteur.
Le 26/10/2018 à 12h 49
Oui, les chercheurs invités par les États-Unis en leur proposant des salaires suffisamment multipliés pour les faire venir, ont déjà du galon, sinon ils ne les inviteraient pas.
Mais sans y aller, il y a aussi en France des entreprises qui marchent.
Les subventions découlent des politiques publiques, qui en Europe sont la construction, l’agriculture, l’aéronautique, les quelques industries restantes, comme l’automobile, quant aux USA, les grants vont au pétrole avant sa disparition (déplétion, entamée en 2015, depuis, la production est en courbe descendante, inversement proportionnelle des prix à la pompe), au numérique, digital en anglais, au militaire ($500 billion a year, à force ça fera deux milliards de dollars par jour, grâce auxquels ils restent la première puissance mondiale devant l’Europe ou l’Asie du Nord, comme en bombardant le Japon en 1945), et aussi à l’aéronautique, Boeing, Lockheed Martin (militaire), la NASA, Space X..
Le nucléaire français a coûté depuis De Gaulle près de 500 milliards d’euros, la conquête de Mars demandera cinq fois moins d’argent tout en en rapportant bien plus, espérons que l’expérience, internationale c’est vrai, de Cadarache, ait plus de retombées matérielles, même si pas avant 40 à 50 ans, d’ici là la Lune et Mars seront colonisées et produiront leur propre énergie.
Le 26/10/2018 à 12h 34
Pour simplifier, les deux plus grandes découvertes humaines sont la Lune, qui a donné internet au DARPA, et Mars, qui donnera des technologies pas encore imaginables.
Pour la Lune, le seul lieu en Europe contacté par la NASA a été le pic du midi, à l’époque le plus haut observatoire sur Terre. Depuis, ils ont mis Hubble en orbite, bientôt James Webb, et n’ont plus besoin de l’Europe, sauf peut-être pour Jupiter ou Mercure (Bepi Colombo).
Pour les chercheurs scientifiques et autres doctorants, il y a dans le sud-ouest de la France des labos privés anglais qui embauchent, en sous-traitant pour Airbus, une autre réussite européenne, même si dépassée par Boeing ou la technologie nippone de Japan Airways.
Le 26/10/2018 à 12h 21
Comme vous dites, tout chercheur européen sait qu’aux États-Unis, son salaire est multiplié par 3, cinq, 10 ou peu importe le nombre, l’argent n’est pas leur limite, car ils en produisent, contrairement à l’Europe.
https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-et-la-nasa-dopent-leur…
Plus sérieusement, les découvertes, aléatoires comme la plupart, c’est vrai, ou programmées, comme le vaccin contre le Sida, doivent aider les autres et/ou rapporter de l’argent, sinon elles ne servent à rien, découvrir n’est pas une fin en soi !
Sinon pour pallier l’ANR, il y a l’ESA, dans laquelle la France a le plus gros budget.
Pas ou peu de recherche scientifique française malgré Cédric Villani, mais des astronomes, c’est toujours ça :-)
Le 26/10/2018 à 12h 04
Évaluer en comparant 100 Qubits avec 2000, vingt fois plus.
La plus grande avancée des trente dernières années est internet, issu de la NASA, qui fait de la science exp.
Vous pensez français, voyez mondial.
Parce qu’en France, l’accent est mis sur le prestige intellectuel, qui n’a jamais rapporté grand chose.
La première priorité de la science française aujourd’hui est de pouvoir
effectuer des calculs en physique des plasmas dans des champs scalaires
à 7-8 dimensions minimum, calculs qui ne sont théoriquement pas
accessibles aux humains à part quelques phénomènes dignes de la médaille
Fields, pour I.T.E.R., il faut donc des Qubits pour accélérer les
supercalculateurs numériques.
D’ici-là,
le projet de fusion nucléaire domestiquée aura un peu avancé, mais ce
n’est pas avant 2050 qu’il deviendra expérimental, permettant peut-être
vingt-cinq ans plus tard à l’Europe de retrouver son rang de pionnière,
comme du temps de Newton, Darwin, Curie ou Einstein, qui donna la bombe H
aux USA.
Le 26/10/2018 à 11h 50
C’est pour cela que les Nobels sont américains, ou encore un prochain australien https://siecledigital.fr/2018/10/25/la-fibre-optique-2-00-pourrait-etre-100-fois…
Par prestige intellectuel ne rapportant que quelque fierté mal placée, car improductive même à très long terme (sur des décennies ou siècles).
Dans l’immédiat de la recherche qui compte en France, les calculs en physique des plasmas à 7-8 dimensions ne sont théoriquement pas accessibles aux humains, pour I.T.E.R., il faut donc des Qubits pour accélérer les supercalculateurs numériques.
D’où la timide initiative européenne.
Le 26/10/2018 à 11h 47
C’est pour cela que les Nobels sont américains, ou encore un prochain australien https://siecledigital.fr/2018/10/25/la-fibre-optique-2-00-pourrait-etre-100-fois…
La fibre optique cent fois plus rapide, alors que les directeurs de recherches du CNRS travaillent en science théorique, sans aucune application valable ni même intéressante, alors que tout est dans l’expérimental.
Les calculs en physique des plasmas à 7-8 dimensions ne sont théoriquement pas accessibles aux humains, pour I.T.E.R., il faut donc des Qubits pour accélérer les supercalculateurs numériques. D’où la timide initiative européenne.
Le 26/10/2018 à 09h 51
Et vous pensez bien.
Les domaines scientifiques où l’Europe est leader mondial se comptent sur les doigts d’une main :
1/Le C.E.R.N. et son anneau.
2/I.T.E.R., futur D.E.M.O., à Cadarache, près de Marseille.
3/Areva et le nucléaire civil (voire militaire, avec le CDG -SNLE- et son successeur).
Il y en a probablement deux autres, moins connus; les projets de cœur et de cerveau artificiels, comme celui de Lausanne, sont en retard sur les travaux russes exposés sur www.2045.com
L’Europe, ancien continent scientifiquement dominant, n’est plus aujourd’hui qu’en 3ème position, après les États-Unis d’Amérique/le Canada, et le Japon/la Chine/Singapour.
L’économie suivant la science, l’Europe est devenue plus pauvre que l’Amérique et l’Asie du Nord.
Et c’est de pire en pire, aucune entreprise numérique européenne dans le top 10 mondial, etc.