Professeure menacée : interpellations après la diffusion d’une vidéo, l’exécutif monte au créneau
Le 22 octobre 2018 à 09h46
2 min
Droit
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La diffusion d’une vidéo sur laquelle on voit un lycéen menacer une professeure, arme (finalement factice) à la main, a suscité de nombreuses réactions durant le week-end.
Comme le rapporte BFMTV, les faits auraient eu lieu jeudi dernier, à la fin d’un cours, au lycée Édouard Branly de Créteil : « Alors que la professeure est assise face à son ordinateur en train de travailler, Lassana, 16 ans, s'approche d'elle et brandit une arme en sa direction en lui demandant de le noter "absent", puis "présent", réalisant son erreur, alors que lui et plusieurs de ses camarades n'avaient pas assisté au cours. »
Emmanuel Macron a notamment jugé ces faits « inacceptables ». Le président a en outre demandé à ses ministres de l’Intérieur et de l’Éducation de prendre « toutes les mesures » pour que ceux-ci « soient punis et définitivement proscrits de nos écoles ».
Hier, dans un communiqué commun, Christophe Castaner et Jean-Michel Blanquer expliquaient que deux personnes avaient été placées en garde à vue « dès vendredi » par les policiers du Val-de-Marne, « dans le but de faire toute la lumière sur ces agissements ». L’enquête se poursuit.
« Dès la semaine prochaine », un « comité stratégique » devrait se réunir « afin d'arrêter un plan d'actions ambitieux, visant à mettre un terme à de tels comportements ».
Interrogé par Le Parisien, le ministre de l’Éducation a déclaré que cet événement montrait « à quel point » la majorité avait « eu raison de systématiser l’interdiction du téléphone à l’école et au collège ». « À Créteil, on peut se demander si les faits n’ont pas été accomplis pour être filmés et diffusés », a poursuivi Jean-Michel Blanquer. Ce dernier a d’ailleurs encouragé les lycées à interdire les portables, faculté rappelée par la récente loi du 3 août 2018.
Le 22 octobre 2018 à 09h46
Commentaires (30)
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Abonnez-vousLe 22/10/2018 à 13h20
Le 22/10/2018 à 14h16
Le 22/10/2018 à 16h10
Le 22/10/2018 à 18h30
euh vous êtes au courant que la situation est telle qu’on lEN a du mal à remplir ses concours ? au passe d’ailleurs sur l’idée même d’un concours basé uniquement sur la somme de connaissances acquises pour recruter des pédagogues ou encore la suppression par sarko de l’année de formation. Sans compter la difficulté d’évaluer un prof comme “bon”.
C’est un peu simpliste que de penser que tout ça c’est du qu’à des incompétents qui seraient, de fait, majoritaires dans l’EN.
Franchement y a quand même bcp de témoignages actuellement sur twitter Twitter pour se rendre compte que ça va plus loin que de mauvais prof (ou alors on en a un sacré paquet) . Alors ok ce ne sont que des témoignages et donc forcément biaisés mais quand même.
Le 22/10/2018 à 19h05
Le 22/10/2018 à 19h16
Le 22/10/2018 à 20h38
De toute façon quand tu vois que maintenant la manière d’éduquer de ces parents c’est “attention arrête ou le monsieur (boulanger, vigile de Lidl, le voisin) va te gronder”, tu sais qu’on va dans le mur…
Il faut un permis de parenter
Le 22/10/2018 à 09h02
booaf. ça s’insurge, ça dénonce et s’indigne, mais le gamin aura une vague tape sur la main, un rappel à l’ordre et un bon d’achat “digital” et ça recommencera, probablement avec une vraie arme " />" />
Le 22/10/2018 à 09h20
Il aurait pris des coup de règles plus tôt dans sa scolarité, il aurait respecté aujourd’hui l’autorité de l’enseignant.
Les bonnes vieilles méthodes se perdent : la double baffe, celle de l’enseignant et celle des parents lorsqu’ils apprennent les actes de leur progénitures. maintenant les enseignant n’ont même pas le droit de mettre au coins un élève et les parents élèvent à niveau de génie incompris leur fientes qui leur servent d’enfant.
Le 22/10/2018 à 09h30
On dit “professeuse”, respectez un peu le français SVP.
Sinon j’attends de voir le plan d’action en question, histoire de rigoler.
Le 22/10/2018 à 09h33
« Interrogé par Le Parisien, le ministre de l’Éducation a déclaré que cet événement montrait « à quel point » la majorité avait « eu raison de systématiser l’interdiction du téléphone à l’école et au collège ». « À Créteil, on peut se demander si les faits n’ont pas été accomplis pour être filmés et diffusés », a poursuivi Jean-Michel Blanquer. »→ C’est moi qui comprends mal ce paragraphe, ou JMB est davantage scandalisé par le fait que l’événement ait été filmé, plutôt que par l’événement lui-même ??? Pour lui, on peut braquer un prof tant que c’est pas filmé avec un portable ? Et qu’est-ce qui lui permet de penser que la personne qui a filmé était complice de l’assaillant, comme il l’insinue ?
Le 22/10/2018 à 09h33
Un plan d’actions ambitieux, hein ? Comme… taper dans le budget de l’EN pour s’faire bien voir auprès des adorateurs du PIB et d’la croissance ? Parce que ça c’est ambitieux ! Ça c’est disruptif ! Du jamais vu !
J’attends avec impatience la résultante de cette réaction rapide et mûrement irréfléchie à un incident anecdotique qui fait remonter des problèmes de fonds qui ne seront bien évidemment pas abordés par l’ardente ambition du gouvernement en place.
Le 22/10/2018 à 09h39
Plutôt « professeuresse », comme « doctoresse » devrait être employé pour parler des femmes docteurs…
Mais tu as raison sur le point que le suffise « eure » n’est pas correct : en français, la terminaison « eur » ne connaît que trois formes féminines : « euse », « rice » (plus précisément « trice ») et « resse » (on devrait dire « mairesse » pour les femmes maires, vu que ce mot n’est normalement pas épicène).
Maintenant, tout le monde dit « prof » et là, pas de problème : ça marche pour tous les genres.
Le 22/10/2018 à 09h39
Tu comprends mal : il dit que ce fait a eu lieu dans le but d’être filmé, donc sans téléphone pour filmer, il n’aurait pas eu lieu.
En l’absence d’information plus précises, on peut douter de cette affirmation.
Aux US, il aurait dit qu’il fallait armer les profs et que problème aurait été vite réglé : l’assaillant aurait été descendu rapidement mettant fin au problème.
Le 22/10/2018 à 09h39
En même temps, qu’il ait assisté au cours ou pas, il s’est quand même donné la peine de se déplacer pour menacer sa prof.
C’est absolument pas valorisé et comme d’habitude, on se concentre sur le négatif.
Le 22/10/2018 à 09h47
Nan. Là tu as devant les yeux une manœuvre politique très subtile et très acrobatique qu’on pourrait appeler de “Récupération par la négation de la cause”. C’est un combo à 17 pts de dégâts :
CO-CO-CO-Combo ! Vous avez pondu une loi à la con, vous n’avez rien changé au fond du problème, mais vous pouvez vous targuer de l’efficacité de la dites loi en inventant des causes bidons à des conséquences fâcheuse.
Le 22/10/2018 à 09h52
je l’ai compris comme “est-ce bien utile d’interdire à tout prix les portables, alors que sans eux on n’aurait jamais eu l’info ni cette vidéo” ? réaction typique de l’opposition qui cherche à démonter tout ce que fait l’autre (sans que l’une ou l’autre des positions ne m’en touche une réellement, notez " />)
Bref, la politique " />
Le 22/10/2018 à 10h08
Le 22/10/2018 à 10h13
C’est totalement ça : cet abruti est totalement obsédé par les smartphones qu’il ne voit même pas quel était le vrai problème, dans l’histoire !
Et prétendre, même indirectement, que cette agression n’aurait pas eu lieu si personne n’avait été en mesure de la filmer est complètement gratuit et infondé, dans la mesure où, pas plus que moi, il ne connaît le contexte de l’établissement parce qu’il n’y a jamais mis les pieds, et donc passé autant de temps là-bas que les personnes impliquées.
Le 22/10/2018 à 10h19
Le 22/10/2018 à 10h28
HS
Pour info (pour avoir travailler dessus), ces mots existaient en français (genre poetesse, plombière, etc), ils ont jute été supprimés il y a quelques siècles par l’académie française (en meme temps que l’instauration de la règle “le masculin l’emporte”), composée évidemment à 100% d’homme (le but étant justement de dénigrer la position de la femme dans la société. Donc on a pas vraiment affaire à du néologisme mais à un retour en arrière.
A priori ici on serait plutot sur du professeuse :https://fr.wiktionary.org/wiki/professeuse
/HS
Pour en revenir à l’article, ces prof ont tous bien du courage quand on voit à quel point leur hiérarchie est incompétente et ce jusqu’au ministère (je parle même pas de l’extreme droite/droite qui revient avec pour seule réponse la violence physique, comme si on pouvait éduquer un ado à problème par des baffes …).
Ces situations demandent des réponses sur de nombreux points, à la fois au niveau des parents, de la situation économie, des possibilités d’avenir pro et des moyens humains/financiers de l’EN. Mais quelques soient les méthodes mises en place, le minimum serait d’avoir un soutiens sans faille de la hiérarchie vis à vis des enseignants. Bordel, comment faire comprendre à un ado qu’il y aura des conséquences s’il sait parfaitement que le proviseur/inspection brimera plutot l’enseignant que lui ? C’est le monde à l’envers.
Ayant enseigner à l’université, au moins on a pas ce problème (bon on a pas non plus ces types de problèmes) : si un étudiant fout le bordel (ça y en a), il prend la porte. Et perso j’ai jamais eu de compte à rendre à qui que ce soit.
Le 22/10/2018 à 10h29
C’est surtout qu’il n’y aurait pas eu de polémique et qu’il aurait pu continuer à rien branler de sa journée.
Là faut faire le taf et étant incompétent il a peur que ça ce voit.
C’est ça ou c’est juste un abruti. J’hésite encore.
Le 22/10/2018 à 10h54
Le 22/10/2018 à 11h24
Le 22/10/2018 à 11h26
Le 22/10/2018 à 11h45
Le 22/10/2018 à 11h59
Le timing est suspect, un dimanche ? really ?
Le probleme c’est pas l’ecole ou les jeunes, c’est les parents
S’ils ne s’occupent pas de l’éducation de leurs gosses ben faut envisager a supprimer les allocs / amande / TIG / interdiction de procréer
Le 22/10/2018 à 12h05
« Dès la semaine prochaine », un « comité stratégique » devrait se réunir « afin d’arrêter un plan d’actions ambitieux, visant à mettre un terme à de tels comportements ».
ENFIN !!! Une loi contre les comportement idiots ! Depuis le temps qu’on attendait ça !
Le 22/10/2018 à 12h05
Le 22/10/2018 à 13h04
J’suis pas bien convaincu de l’existence de cette liberté dans le secondaire, maintenant je n’y suis pas donc j’ai pas d’info réel de terrain.
Mais même si c’était le cas, je vois pas en quoi c’est un problème : à l’université il n’existe pas vraiment de hiérarchie puisqu’on a des décisions collégiales et dans ce type de cas (bon c’est jamais aussi grave hein, enfin pas à ma connaissance), on ajoute pas de conflit hiérarchique pour régler le problème.
Donc quand bien même les prof seraient autonomes, en quoi ça implique de voir sa hiérarchie “locale” (proviseur) ou régionale (inspection), voir nationale (ministre) contre soi ? La je pige pas trop le raisonnement.