Pour les deux influenceuses, le problème était que des publications « ne mentionnaient pas leur intention commerciale ».
Pour Lianeanea, la répression des fraudes indique qu’elle recevait « des contreparties sous forme de produits en gratuité par des partenaires commerciaux afin de promouvoir leurs produits dans ses publications ».
Dans le cas de lenoutsa, elle était « rémunérée par des partenaires commerciaux pour promouvoir leurs produits ou services dans ses publications ».
Or, comme le rappelle la DGCCRF, « toute publication relevant d’un partenariat commercial rémunéré en numéraire ou en contreparties doit permettre d’identifier son caractère de publicité et la personne pour le compte de laquelle elle est réalisée ». Elle demande donc aux deux influenceuses de « se mettre en conformité avec cette obligation ».
La DGCCRF multiplie les annonces ces dernières semaines. Elle dispose pour rappel d’une nouvelle arme « name & shame » sur les injonctions depuis le début de l’année, et n’hésite donc pas à s’en servir… à qui le tour ?
Commentaires (35)
#1
Même si je pense que cela n’aura que très peu d’effet sur les personnes concernées et leurs communautés, c’est bien de montrer ces pratiques au grand jour.
Les “influenceurs” ne sont rien de plus que des publicitaires 2.0 intégrés dans la stratégie marketing des entreprises. Pour moi ce sont des putes à publicitaires, rien de plus.
C’est une contradiction qui me fait souvent rire lorsque beaucoup parlent de la télévision à l’ancienne avec toutes ses pubs tout en encensant Youtube et compagnie qui sont juste des énormes plateformes publicitaire.
#1.1
Bah, ce sont des animateurs de télé-achat (mais n’est pas Pierre Bellemare qui veut).
#1.2
Heureusement on trouve quand même des chaînes “sérieuses”.
Là on le CSA bossait pour 5 chaînes programmées, maintenant c’est un bot privé qui supervise je ne sais combien de milliers de minutes par minute.
#1.3
Tous les influenceurs ne sont pas à ce niveau là, tout de même.
En général, ceux qui ont atteint une certaine taille, souvent suffisante pour se payer eux-mêmes ou leur équipe, sont généralement plus “propres”.
#1.4
Disons qu’ils ne s’en cachent pas, ou moins, mais quand je vois une chaine comme Vilbrequin(pour rester dans le francophone) avec leur nombre d’abonnées et de vues pour chaque vidéo faire systématiquement des partenariats pour financer leurs vidéos je me dis qu’en fait c’est juste impossible de gagner sa vie “proprement” via Youtube (en même temps la plateforme n’a jamais été conçue pour ça, c’est juste un détournement de l’usage de base qui à amené à la situation actuelle)
Pour la technique Linustechtips marche pareil, ils ont une base d’abonnés énorme et des vues par millions et pourtant toutes leurs vidéos sont sponsorisées car Youtube rémunère que dalle (encore une fois ça n’a jamais été conçu pour faire office d’activité professionnelle principale)
#1.5
La partie dingue, c’est qu’une émission avec 1 000 000 de spectateurs à la télévision aura plus de budget qu’une vidéo de 20 minutes vue 1 000 000 de fois.
C’est assez dingue que les partenariats commerciaux pour ce genre de vues semble se chiffrer en dizaines de milliers d’€ (source qui me semble bien pourrie mais bon c’est pour donner une idée d’ordre de grandeur…).
Derrière ils vont toucher quelques milliers d’euros avec les pubs de youtube (avec de la chance).
#1.7
Les influenceurs souffrent du même mal qui a touché les chaines TV au lancement de la TNT : les budgets comm ne sont pas extensibles et se divisent par le nombre de diffuseurs, autrement dit plus il y a de canaux de diffusion moins chacun touche d’argent
#1.9
Je misais surtout qu’un influenceur lifestyle / beauté ça demande moins d’investissement de départ, donc des influenceurs qui peuvent être plus amateurs que d’autres et ignorer certaines règles.
#1.6
En quoi faire un partenariat n’est-il pas “propre” ?
C’est de la pub, c’est dit clairement, y’a souvent des timecodes, tous les annonceurs ne peuvent pas être “annoncés” parce que “filtrés” en amont par les youtubeurs en général (un youtubeur a trop à perdre à “vendre” de la me*de que la télé).
Pour moi, c’est la façon de faire de la publicité qui me semble le plus “propre” justement.
#1.8
Les partenariats en tant que tels ne me dérange pas tant qu’ils sont clairement énoncés, ce qui n’est pas si souvent le cas vu la multiplication des condamnations pour ce motif ces derniers temps.
Après perso je fait le distinguo entre 2 types de Youtubeurs (terme générique s’appliquant à toutes les plateformes) :
Ah et pour le coup du “trop à perdre” t’en parlera aux demeurés millionnaires type GMK et Akram qui ont arnaqués sciemment leurs influencés en faisant la promo de l’escroquerie Powerbox, ce qui ne leur à valu absolument aucune baisse d’audience, comme quoi …
#1.10
Il y a autant de types d’influenceurs que de types de publics. Et le créateur de contenus proposera des contenus commerciaux plus ou moins en relation avec son contenu qui attire sa “communauté”, sachant que plus le contenu commercial se rapproche du contenu principal, plus ça fait vendre : principe de la publicité “native” (publicite rédactionnelle) et du placement de produit (l’image du produit intégrée au contenu global).
#1.11
Pour le coup, je ne connais ni Akram ni GMK.
Effectivement, je penses que j’ai un biais du survivant : je ne vois que les influenceurs “de qualité” pour me forger un opinion… Qui n’est du coup pas bonne.
C’est vrai que certains “gros” influenceurs peuvent avoir des casseroles sans avoir trop perdu en influence.
Merci pour ton éclairage ! 👍😉
#1.12
Je ne les connaissais pas non plus avant que certaines chaines que je suis (Vilebrequin et Deus Ex Silicium notamment) ne dénoncent cette escroquerie, comme quoi comme dit le dicton “en bien ou en mal l’essentiel est de faire parler de soit”
Bon après avoir tenté de jeter un oeil à leurs vidéos …. bah j’ai pas le niveau requis pour apprécier “ça”
(visiblement avoir une famille riche à millions ça permet d’acheter plein de belles voitures mais pas un cerveau)
#2
Pour la génération concernée, le tweet d’un influenceur a plus de poids que toutes les annonces de la DGCCRF.
Comptons plutôt sur les concurrentes des 2 influenceuses pour profiter de l’occasion de rabaisser leurs consœurs.
#3
Oui, et avec également de belles pratiques humaines de m concernant LTT :
https://www.theverge.com/2023/8/16/23834190/linus-tech-tips-gamersnexus-madison-reeves-controversy
#3.1
Tu as envisagé la possibilité que ce soit de la diffamation ?
#4
Vu que Linus a indiqué qu’il allait changé sa façon de faire, je ne pense pas…
#4.1
On parle de la partie Gamer Nexus ou celle de Madison ?
Par ce que la partie Gamer Nexus n’est pas liée à l’humain (ce sont des problèmes dont LTT était déjà conscient et essayait de mettre en place des solutions … c’est en partie pour ça qu’ils ont engagé un nouveau CEO).
Pour moi c’était une attaque d’un concurrent, et il a s’est pris un petit retour de bâton.
Pour le coté Madison il n’a rien dit (trop de risques légalement). Ils ont “juste” engagé une enquête externe.
C’est d’ailleurs dans la source que tu as mentionné
#5
Il faut se féliciter de la belle représentation de la gente féminine dans le monde de l’arnaque quand même.
#6
Celle la, il faut que je l’encadre
#6.1
J’avoue qu’elle n’est pas française ! 😅
Mais par contre, on le voit avec la news sur Unity : la confiance, ça se perd très très vite, et un influenceur à trop à perdre à “pousser” un produit craignoss.
Je te l’accorde : le terme “partenariat” est assez confusant. Selon moi, il reste “valide” puisque le “but commun” peut être que le produit soit mis en avant, ce qui permettra ensuite de faire de nouveaux partenariats par la suite. Mais c’est capilotracté.
Par contre, il est souvent évident qu’il s’agit de sponsorisation.
#6.2
Oui, un partenariat ou une collaboration commerciale, ça peut signifier prononcer le nom de la marque dans des vidéos, proposer un code de remise dans la boutique en ligne d’une marque, montrer un produit à l’écran, faire un instant “pub” de qques dizaines de secondes, associer le nom de la marque et celui du tiktoker/instagramer dans des événements, etc. Et souvent un peu de tout ça à la fois.
#7
“Partenariat” n’est pas du tout le bon terme, car il y a de l’argent qui change de main de la marque à la personne. La marque est un sponsor et on ne connait souvent pas si la personne qui le met en avant utilise bien le produit, en général ce n’est pas le cas (genre sponso de marque de téléphone Android faite via un iPhone…).
Un partenariat c’est normalement aller ensemble vers un but commun :
https://dictionnaire.lerobert.com/definition/partenariat
Idem…
#8
Le commentaire de l’année…
#8.1
A partir du moment où on souhaite mettre en valeur ce qui sépare statistiquement les hommes des femmes, il faut aussi accepter les statistiques négatives.
#9
Sur un panel de 2 personnes ?
#9.1
Dans les autres annonces les femmes étaient un peu majoritaires.
(4⁄4, 2⁄3, 2⁄6)
Mais on a surtout affaire à de l’influenceur “lifestyle” ou “beauté”, le sexe n’a pas de lien direct.
Dans le détail il faut aussi voir si c’est un manque de professionnalisme ou une volonté de tromper l’audience.
#9.2
A noter que je n’arrive pas à trouver de liste exhaustive des influenceurs épinglés et ont dirait que les anciens influenceurs ne sont plus sur le site de la DGCCRF
Vous accédez à ce lien ?
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/influenceurs-injonction-par-la-dgccrf-de-cesser-des-pratiques-commerciales-trompeuses-sur-3
#9.3
Non : accès refusé
#9.4
Non, accès refusé, j’ai eu le soucis en essayant de répertorier ceux qui ont été épinglés. Du coup je vais juste me dire que Nextinpact a certainement fait passer le message à chaque fois.
Vu le titre du lien (…sur-3) et le dernier lien (…sur-9) ça semble se tenir (il y a des liens qui terminent par des lettres, mais on a bien les liens de 0 à 9). La page 10 n’existe pas encore.
(et je viens de remarquer que j’ai foiré le lien 2⁄6 … le voicis)
#10
…
#11
Si tu veux t’amuser à faire des statistiques pour généraliser certaines idées, le minimum c’est d’avoir non seulement les personnes épinglées mais aussi la liste des personnes investiguées.
Ce que tu n’auras pas.
Car j’espère que vous vous rendez compte que votre raisonnement est aussi puissant que de dire “il y a quand même une grosse représentativité de la gente masculine dans les arnaques chez les garagistes”
#12
Faudrait en parler à NordVPN ou à Dorado Games ;)
#13
L’arnaque des puces moteur Powerbox 3 (vidéo) - turbo.fr 25/07/2020
Autre exemple : je me rappelle d’une affaire qui concerne des personnalités du showbiz et des réseaux sociaux (influenceurs cinéma) qui ont promu l’achat de NFT dans le cadre du financement participatif d’un projet de film d’animation qui ne verra probablement jamais le jour : Kev Adams accusé d’avoir promu une arnaque au NFT - 20minutes.fr 24/04/2023
#14
Les “publireportages” sansention du fait qu’il s’agit d’un article pour lequel le sujet a payé, c’est aussi visé ?