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OpenAI ne prévoit pas d’être rentable avant 2029

Le 11 octobre à 12h00

Selon des projections de l'entreprise obtenues par The Information et relayées par l'Agefi, le créateur de ChatGPT ne prévoit pas d'être rentable avant 2029, année pour laquelle OpenAI espère pouvoir atteindre les 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires.

D'ici là, l'entreprise, qui vient de lever 6,6 milliards de dollars et d'obtenir 4 milliards de dollars de crédit, prévoit des pertes significatives. En 2026, l'entreprise devrait perdre 14 milliards de dollars. Elle pense cumuler 44 milliards de dollars de pertes entre 2023 et 2028.

Le média américain pointe aussi le fait que les 13 milliards de dollars de crédit payés par Microsoft en utilisation de serveurs pour l'entrainement de ses modèles seront bientôt épuisés.

Le 11 octobre à 12h00

Commentaires (16)

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Le trou noir de l'IA !
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OpenAI ne prévoit pas d’être rentable avant 2029.
Fixed. :cap:




:pastaper:
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J'avoue, j'ai été tenté aussi.
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Je doute qu'une seule boite "IA" pure soit rentable un jour. Par contre, ça fait le bonheur des boites de fournisseurs de matos. Et un carnage sur le climat.
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C'est clair. Nvidia doit se frotter les mains, comme les vendeurs de pelles à l'époque de la ruée vers l'or !
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Ils se frottent tout autant les mains qu'à l'époque de la ruée vers le bitcoin. Il faut donc voir le bon côté des choses : à force de frotter des mains, ça fait de l’électricité statique, ça alimente les data centers.

Problem solved.
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Ah non, je pense que le message est hautement clair en fait ...

Jusqu'en 2029, petit prix, développement de l'usage, attrait des capitaux et investissement, et donc implicitement "destruction de la concurrence" pour se foutre en situation de monopole.

Une fois tous les services mis en place et basés sur ChatGPT et contrats passés avec les boites, augmentation drastique de l'abonnement mensuel.

Allez hop, à la caisse les clients coincés et drogués.
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Pas certain.

Les SDK de Google pour Gemini reprennent le format des API d'OpenAI par exemple.

Tout comme LLaMA est en train de s'imposer comme un standard dans les modèles auto hébergés et open weight. Mistral un peu moins, Large n'étant pas ouvert ils se ferment des portes là où Meta s'impose par ce biais.

Et Microsoft développe elle aussi ses propres modèles avec Phi en open models, comme LLaMA.
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Je pensais plutôt à toute la partie "pour Entreprises", et donc OpenAI dans Azure.
La construction des modèles applicatifs sur ces briques technologiques crée du vendor-locking.

Combien de boites vont mettre des pièces dans l'open source / auto hébergement alors qu'elles sont déjà full "goto le cloud, gérer son propre IT c'est has-been" ?

faut pas se leurrer, le plus gros du marché de l'IA viendra de là (tous leurs chatbot, moteur d'IA et cie dans les sites et applications)

Ensuite, regardes les % d'usages des cloud : Aws reste loin devant Azure et Google, parce qu'il a démarré le 1er et que les entreprises ont signé avec le premier.

Faire l'effort de quitter Aws est TRES couteux.
Ils ne s'en rendent pas encore complètement compte mais sortir d'un cloud Aws, c'est pire que de changer d'outil de virtu (vmware) qui est déjà pas simple.

Je pense qu'ici, ils sont dans une target de préparation de monopole "classique silicon valley" :
* marche forcée du CA -> faut être le 1er et le rester
* levées de fond à balle donc bénéfices osef
* dans 5 ans, 1st provider et 60-70% du marché captif, on augmente les tarifs.

Je dis pas qu'ils vont réussir mais je pense que c'est leur fond de pensée et leur cible.
Après, on est pas à l'abri que l'IA soit une vraie bulle (pas comme le Cloud), et qu'elle fasse psshhhiittt si on rentre en difficultés économiques et que les "belles promesses" ne donnent pas les résultats escomptés et survendus

(remplacer les gens, remplacer les devs .... euh lol ?)
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Justement c'est bien ce que je disais. Les services OpenAI ne sont que des API pour attaquer un modèle hébergé par eux, ou managé par Azure et mis à disposition d'un client. Le client a juste un endpoint à taper.

Derrière, tu as besoin d'un SDK pour l'exploiter dans tes applications dans tous les cas. Même s'il y a quelques applis prêtes à l'emploi en quickstart, c'est pas la panacée.

Et il se trouve que les concurrents intègrent un mode de compatibilité avec le même contrat d'API pour faciliter la réversibilité.

La partie vendor lock est plutôt dans le cas de l'utilisation des services managés comme tout ce qui est AI search et compagnie. Sauf que là, c'est au final le cloud provider qui met tout ceci à disposition. Chez Azure c'est du OpenAI (parce qu'ils ont mis quelques pépettes dedans), chez les autres, ce sont aussi leurs produits.
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Tema la taille de la bulle !
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En soi, c'est le parcours usuel des entreprises de la Tech.

En cherchant rapidement pour comparer avec les 3 principaux CSP :

- AWS, créé en 2002, a commencé à être rentable en 2015 apparemment.
- Azure, fondé en 2008, aurait dégagé du profit à partir de 2017.
- GCP, lancé en 2008 aussi, ne gagnerait de l'argent que depuis 2023.

Ce genre de technologie représente des investissements énormes (Microsoft a balancé 15 milliards dedans au début), la rentabilité n'est jamais immédiate dans de tels investissements. OpenAI a été fondé en 2015 pour rappel.
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Pour le cas de l’IA, je trouve qu’il y a des enjeux différents. On n’est plus vraiment sur une startup classique qui joue au winner takes all.

Mon intuition c’est que derrière l’IA, il y a des enjeux de pouvoir potentiellement tellement immenses que la rentabilité n’a même plus d’intérêt. Les gens / entreprises qui investissent dans OpenAI ne le font pas pour la rentabilité immédiate mais pour le potentiel pouvoir gigantesque qui pourrait découler du contrôle d’OpenAI.

J’ai l’impression que l’IA comme produit grand public ne sera jamais économique. Mais comme outil permettant de parvenir au sommet du pouvoir (économique ou politique) quel qu’en soit le prix, ça oui ça va cartonner et à mon avis on n’est pas au bout de nos surprises.
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C'est pour ça que j'ai comparé avec les Cloud providers. Les technologies autour de l'intelligence artificielle sont des "core tech". Plutôt que d'être un produit visible et clé en main pour des utilisateurs (comme le sont les médias sociaux par exemple, dont la rentabilité a mis du temps ici aussi, quand ils sont rentables), ça devient une brique de fondation intégrée partout.

Et donc un incontournable technologique qui peut utiliser d'autres produits comme fer de lance.

Typiquement, Azure a eu la transformation en SaaS de l'offre bureautique de Microsoft comme locomotive, en plus des offres aux développeurs. Même chose pour GCP qui est avant tout l'infra des services Google. Tout comme de nos jours, le moindre bidule est connecté à un cloud provider.

Aujourd'hui, les technos de l'IA sont intégrées dans ces produits (Copilot est flanqué partout par Microsoft, Google placarde du Gemini à tout va, etc). Et même si demain OpenAI n'est toujours pas rentable (rappelons qu'à la base c'est une organisation à but non lucratif et un laboratoire de développement), la belle affaire. Avec sa transformation en entreprise 100% commerciale, elle se fait racheter par MS et on n'en parle plus. Par contre, la techno va rester et continuer de s'intégrer partout. Tout comme la concurrence est rude et la consolidation va bientôt arriver.

C'est clairement de la stratégie long terme, et l'observer par le prisme de ChatGPT est pour moi une erreur.
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Sans aller jusqu'à parler de pouvoir politique, pour des entreprises de la tech il y a un côté où l'IA est le nouveau relai de croissance qui peut emporter dans son sillage toutes les autres technos de l'entreprise.

Microsoft était une entreprise vieillissante et qui se faisait doucement grignoter des parts de marché de tous les côtés, à rebours de leurs heures de gloire où ils avaient un monopole de fait sur tout ce qui compte. Ils étaient loin de voir leur survie menacée, mais ils étaient en lente voie de ringardisation. Leur partenariat avec OpenAI les a remis au goût du jour, et les revoilà comme l'une des entreprises les plus en avance sur la nouvelle grande techno importante du monde de l'IT.

Meta s'est vautré comme pas deux avec son Metaverse et Facebook est devenu le réseau des vieux. Ils se disent que s'ils veulent pas devenir une vieille gloire sur le déclin, l'IA est leur chance d'être une boîte sur laquelle il faut compter.

De leur côté, plusieurs startups européennes doivent sentir que l'IA est un "perturbateur" (disruptor) suffisant pour rebattre les cartes et que si elles arrivent à se placer suffisamment tôt, elles ont une petite chance de se faire aussi grosses que les grosses boîtes de la Silicon Valley, alors elles tentent leur chance (Stability AI, DeepL, Anthropic, Mistral...)
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C'est ChatGPT qui l'a prédit ?

OpenAI ne prévoit pas d’être rentable avant 2029

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