La commission sénatoriale sur la souveraineté numérique se saisit de Libra

La commission sénatoriale sur la souveraineté numérique se saisit de Libra

La commission sénatoriale sur la souveraineté numérique se saisit de Libra

« Alors que les premiers détails concernant le projet de Facebook d’émettre en 2020 sa propre cryptomonnaie (projet Libra) ont émergé, la commission d’enquête examinera les conséquences de cette évolution fondamentale ».

Voilà ce qu’annonce le site du Sénat. Selon Franck Montaugé et Gérard Longuet, respectivement président et rapporteur de cette commission, Libra « pourrait bouleverser les conditions d’exercice de la souveraineté des États bien au-delà du domaine monétaire ». À cette fin, le Gouverneur de la Banque de France et les représentants des plus gros services en ligne vont être prochainement auditionnés.

Outre Atlantique, la commission bancaire du Sénat a également annoncé l’audition de Facebook. Elle est programmée pour le 16 juillet.

Commentaires (14)


Mieux vaut tard que jamais, mais au moins c’est dans la bonne direction.


Vu le peu d’éléments concrets qu’on a sur Libra, j’ai du mal à voir sur quoi exactement va se pencher la commission.


ah mince ! parce qu’il faut un vrai sujet pour monter une commission ? <img data-src=" /> (et un peu <img data-src=" /> aussi)


Bonne réactivité, je suis surpris !!








S8N a écrit :



Bonne réactivité, je suis surpris !!





Je suis surpris que tu sois surpris…

Le Sénat fait tout ce qu’il peut (auditions de Benalla et de ses copains, entre autres) pour prouver que les Sénateurs sont utiles à quelque chose (ce qui reste à prouver en regard des sommes très importantes que coûte le Sénat et au fait que les vrais décisions importantes sont prises à l’Assemblée nationale).

Tellement de gens souhaiteraient la disparition du Sénat que les sénateurs se rendent compte qu’ils doivent évoluer pour ne pas disparaître…



Pourquoi tant de haine (et de suspicion) envers Libra?

C’est quand même moins pire que le Bitcoin…


Libra -&gt; Facebook -&gt; Impact potentiellement rapide sur grand ensemble de personnes non initiées.


Pour le côté « haine » c’est contrôle par Facebook, le géant qui a aussi Whatsapp et Instagram et a montré à plusieurs reprises qu’il se soucie comme d’une guigne du respect de la vie privée de ses utilisateurs. Je laisse imaginer les effets déplorables si en plus il a accès aux transactions bancaires.



Pour le côté « suspicion », Libra s’inscrit à moitié comme un bitcoinoïde, à moitié comme un paypaloïde, sans qu’on sache vraiment de quoi il en retourne.

Sachant que les meilleures blockchains connues traitent au maximum un nombre de transaction de très très loin inférieures à ce que fait un Paypal (je pense à PascalCoin, qui est confidentielle mais est une des rares à revendiquer le « infinite scaling », sans qu’on sache vraiment si elle serait en mesure de titiller des volumes bancaires), il est impossible que Facebook utilise une vraie blockchain. Il est donc fort probable qu’on aura juste un paypaloïde géré par Facebook, avec peut-être des fonctionnalités supplémentaires, mais j’ai un gros gros doute sur l’aspect blockchain.



Après si des experts du sujet blockchain souhaitent me contredire, je serais ravi d’entendre leurs arguments.


La confidentialité, l’environnement, et le risque de voir Facebook décider de battre sa propre monnaie, dès qu’il aura suffisamment d’utilisateurs captifs de Libra.


Il vaut mieux qu’elle se forme trop tôt et qu’elle puisse étudier la chose à ce moment-là qu’après coup quand au final c’est trop tard.



Tout le monde se plaint que l’Etat réagi à la bourre, là il anticipe.


Pour être franc, ça me paraît fort d’être un comité-théodule duquel il ne sortira rien.

S’il y a un danger pour la souveraineté, il est plus que probable que le gouvernement va agir.


C’est clairement la raison pour laquelle elle est formée quant on lit l’article du Sénat.



NXI n’a pas cité à mon sens le passage le plus important. Le billet mentionne que l’enjeu réside principalement dans la concurrence que le privé peut faire face aux missions régaliennes de l’Etat et les obligations de résultat qui vont avec.


Au moins on a contre pouvoir, car à l’assemblée national on retrouve des godillots et peu de débat démocratique car cela empêche d’aller vite.








Soriatane a écrit :



Au moins on a contre pouvoir, car à l’assemblée national on retrouve des godillots et peu de débat démocratique car cela empêche d’aller vite et mal.



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