L’annonce a été faite par le nouveau ministre délégué en personne sur Twitter. Il est également député, conseiller régional d'Île-de-France et secrétaire général du Mouvement démocrate.
Il prend donc la suite de Cédric O, mais avec un titre de ministre délégué au lieu de secrétaire d’État. C’est une promotion au niveau du rang protocolaire lui permettant notamment d’assister aux conseils des ministres, comme l’indique le Monde.
Nos confrères ajoutent que c’est « une personnalité peu connue pour son action dans le secteur » du numérique. Parmi les chantiers qui l’attendent, il y a le Digital Markets Act, Digital Services Act, l’accès aux sites pornographiques, le contrôle parental par défaut, la souveraineté numérique, etc.
Commentaires (31)
#1
Sa sœur bosse chez Uber, et avant elle était chez Google 🎉 💰
#1.1
Cadeau
#2
Et au niveau cumul des mandats, ça donne quoi ?
#2.1
Il est député des Yvelines et laissera simplement sa place à son suppléant. Le poste de conseiller régional est cumulable, mais vu sa nouvelle position, il serait plus logique de l’abandonner.
#3
Petite correction, l’annonce a d’abord été faite par un communiqué de presse juste avant 11h, donc avant la publication sur le profil twitter de l’intéressé ;)
-> https://www.gouvernement.fr/actualite/nomination-du-gouvernement-delisabeth-borne
#4
Certaines personne en région AURA peuvent souffler … il sont tranquille pour l’instant
#5
Y a le principe, la théorie puis la pratique, les faits !
Les points se comptent à la fin du match …
#6
C’est là qu’on voit que la méritocratie n’existe pas en France (ou vraiment à la marge) et que l’entregent nous impose des personnes comme ce monsieur. Je ne lui fais pas un procès, il est surement compétent mais sorti du même moule que son père, voire de son grand père.
Comment les français abstentionnistes peuvent-ils avoir envie de revenir voter ?
#6.1
Les abstentionnistes ne votent pas car le paysage politique ne leur ressemble pas.
Le paysage politique ne leur ressemble pas par ce qu’ils ne votent pas.
Le but ne devient donc pas de donner envie aux abstentionnistes de voter (on ne sait pas ce qu’ils veulent vu qu’ils ne l’expriment pas).
Le but devient de plaire à ceux qui votent (donc le paysage politique s’éloigne de plus en plus des abstentionnistes)
Le pouvoir n’a aucune raison de prendre en compte les abstentionnistes vu qu’ils ne voteront pas pour lui.
Le vote ne consiste pas à choisir le candidat parfait mais le candidat le plus proche de ses idées. Le but étant de faire bouger les choses dans son sens petit à petit (rendre populaire un candidat peut rendre populaire ses idées).
(je peux accepter l’abstention lors d’un 2 eme tour car le choix est plus faible)
Et si vraiment il n’y a aucun candidat :
#7
Les Français abstentionnistes comme vous dites n’avaient qu’à voter pour un autre député…
#8
Donc tu ne le connais pas et tu préjuges de ses compétences en fonction du parcours de ses aieux.
Je te répondrais que si ceux qui s’abstiennent se basent sur ce genre de “considérations”, il n’y a rien à faire car quoiqu’on dise ou qu’on fasse le délit de faciès prévaudra.
#9
Techniquement c’est ce qu’on fait ceux qui ont lancé sa carrière politique. Extrait Wikipedia :
Sûrement une coincidence
#9.1
Ou juste rien à voir.
Tu te présente avec la candidate sortante, tu fais une bonne campagne, tu as des diplômes qui parlent.
Personnellement, quand je vais voter, je vote pour celui qui me correspond, pas parce que sont père avait ce poste 10 ans avant.
Donc ca peut jouer oui, mais ca reste du préjugé, comme le dit Carbier.
#10
Son père, le très catholique Jacques Barrot, a entre autres été Ministre du travail. À ce moment membre du Conseil constitutionnel, il est mort d’une crise cardiaque dans les couloirs du métro qu’il ne trouvait pas indigne de transporter sa personne. Il avait abandonné son siège de député à son suppléant, Laurent Wauquiez, qui s’arrangea pour expurger le milieu politique local de toute trace de la progéniture et de la famille de son prédécesseur, on n’est jamais trop prudent.
Je ne le juge pas d’un point de vue politique, mais son parcours eut lieu dans un champ de mines.
#11
C’est une blague ?
A un moment, redescendez les amis.
Franchement.
#11.1
Non désolé, quand je vais voter, je n’analyse pas les carrières de parents des élus… D’ailleurs je m’en tape même de leur milieu.
Visiblement toi si, chacun ses critères. Mais c’est un peu prendre les Français pour des abrutis de penser que papa est le critère de vote principal. Même si comme je le dis, ca peut jouer ! Surtout chez les anciens je pense d’ailleurs.
Pour le coup, si tu creuses un peu vu que tu aimes ca, en 2004, Mme Dubois est élue avec 45% puis 65% de voies et en 2015 elle se représente avec Mr Barrot et ils obtiennent 55% direct. Donc il a très bien pu bénéficier des bonnes prestations de Mme Dubois. Tu verras aussi que visiblement, le canton vote à droite depuis bien longtemps. Donc en étant le candidat de droite, tu ne pars pas avec un handicape.
Mais chacun sa théorie. En tous cas, avant de juger, laissons le faire un peu ;)
#12
Comment le mec est arrivé là, tu penses ?
Que les gens votent ou pas pour lui n’est pas le souci, le souci c’est que le parti l’ait investi lui en tandem avec la sortante, et pas un autre.
Les gens votent pour ce que les partis leur proposent.
#12.1
Vu que es allé voir sa page Wiki, tu dois avoir aussi vu :
“Diplômé de HEC Paris (Master Grande École4) en 2007, après les classes préparatoires économiques et commerciales au Lycée Henri-IV. Barrot est également titulaire d’un Master de Sciences Po Paris (Master Gouvernance Economique5) en 2008, ainsi que d’un master en sciences économiques de l’École d’économie de Paris (2008).
Jean-Noël Barrot obtient un doctorat en sciences de gestion en 2012, pour avoir soutenu la même année une thèse d’économie financière sous la direction de David Thesmar à HEC Paris6. En 2013, il est nommé professeur assistant de finance à la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 2013”
Avant qu’on “lance sa carrière politique” comme tu dis, je pense qu’il a obtenu un peu de légitimité. Il ne te vient pas à l’esprit qu’en plus d’être le fils de machin, c’est surtout un beau parcours d’étude qu’il a ?
#13
Vu son ministère à lui (“Transition numérique et des Télécommunications”), en quoi ça pourrait influer la législation sur Uber (Taxis et livraisons) ?
#13.1
J’imagine parce que ça passe par une appli, donc c’est du “digitale”.
#13.2
Cadeau pour ta question.
#14
C’est là qu’on ne voit rien du tout, oui.
Le choix est vaste, surtout dans une élection législative. Ceux qui ne votent pas trouveront toujours une excuse. L’époque veut qu’il y a de plus en plus de comportement de type “enfant gâté” et de gens qui croient que la politique c’est comme choisir dans un catalogue en ligne.
Les hommes en général n’ont pas changé, les candidats ou élus il y a 50 ans étaient ni mieux ni moins bien qu’à présent. Peut-être mieux sur l’aspect matériel par exemple, actuellement c’est plus difficile de tirer des avantages matériels du statut d’élu, le contrôle est bien plus important.
Tout à fait.
Oui, et c’est la négation de l’individu, si on est défini essentiellement par son ascendance.
Malheureusement il faut le rappeler à chaque fois.
Idem.
Tu devrais te poser des questions vu ce que certains ont l’amabilité de te rappeler.
Je pense que c’est toi qui devrais remonter des abysses où souvent tu descends. La noirceur permanente n’a jamais rien fait avancer.
Pour l’investiture par un parti, il faut avoir des qualités et a priori celle de convaincre les gens de voter pour soi, sans parler d’avoir l’air crédible donc avec un CV correct.
#15
Et tout ça avant la démission du gouvernement suite à une motion de censure.
Compétent le gars.
#16
Non mais sérieusement.
Alors déjà je n’ai pas dit qu’il n’en était pas capable, j’ai dit qu’il n’en est pas forcement plus digne qu’un autre.
Juste pour info, au moment où il a état élu, il avait beaucoup de diplômes certes, mais AUCUNE expérience.
Il a été élu en tandem avec Madeleine Dubois, qui a 35 ans de plus (et donc 35 ans d’expérience de plus).
et, OHHHH SURPRISE, voilà qui est Madeleine Dubois :
MAIS QUELLE COINCIDENCE !!!! Que du mérite, pas de copinage, non non non. Hint : Le fameux Jacques Barrot, c’est le papa du petit Jean-Noël, au cas où votre naïveté vous aurait aussi fait manquer ce détail.
Sérieusement les amis, à un moment c’est beau les bons sentiments, mais le monde est vilain vous savez, quand on ouvre un peu les yeux. Grandissez un peu.
#16.1
Mais comme je le dis, je ne vois pas le rapport. On dirait que tu découvres que le monde politique est un petit monde ? comme tous les autres.
Tu sais ma femme est infirmière, sa mère est infirmière, elles ont commencées dans le même hôpital. Du coup, je me demande si la personne qui a “lancé sa carrière” l’a fait parce qu’elle avait besoin de qqn, qui avait les diplômes et le profil, ou juste parce que c’était la fille à maman. Bref, on peut aller loin avec ces raisonnements de complotiste.
#17
Complotiste, direct.
OK. DIscussion close aussi avec toi.
La bonne journée le bisounours.
#18
Oh merci, c’est la journée des cadeaux.
Mais je lis « Conclusion : la directive sur le commerce électronique joue à plein régime, en particulier son article 4 qui interdit (sauf exception) aux États membres de subordonner de tels services à un régime d’autorisation préalable. ». Donc ça veut dire que le secrétaire d’État a encore moins d’influence potentielle.
Par ailleurs, il n’y a pas que Uber comme société du genre. Donc faire un procès d’intention au type, ça me paraît hasardeux.
#18.1
Non, cette décision ne vaut pas dire cela. Elle veut dire que ce n’est pas le ministre du transport qui gère cette activité et qu’il n’y a donc pas lieu de faire des restrictions à l’exercice de ce genre de services de mise en relation. Et comme c’est un service de la société de l’information, c’est bien le ministère du numérique qui est en charge de ces services. Il peut prendre plein de décisions autres que le besoin d’autorisation préalable.
Personne ne lui fait de procès d’intention. Il est le ministre concerné pour cette activité. Il devra probablement se désister au profit de la première ministre si des décisions concernant cette société ou ce secteur doivent être prises par son ministère.
#19
Vu la mentalité de certains, avoir un beau parcours académique est disqualifiant.
(rien que concernant le PR, il y a clairement une part de jalousie envers le côté brillant et “premier de la classe”, qui ne date pas de maintenant)
En plus avec ces gens-là ils “gagnent” à tous les coups :
(j’ai dit “type” mais homme ou femme bien sûr)
Quel rapport entre une motion de censure (qui n’aura pas lieu d’ailleurs, ou pas de succès) et la compétence du monsieur ?
Mais tu prends vraiment les gens pour des ignares (et ce n’est pas la première fois). Quand on a un minimum de culture politique, on sait qui est Jacques Barrot, et la filiation de Jean-Noël n’a rien d’un secret.
Et son élection en tandem avec Madeleine Dubois est une BONNE chose, vu que ça a permis à Jean-Noël d’acquérir de l’expérience.
C’est aussi de gens comme lui dont on a besoin. Après, il y a d’autres parcours tout à fait honorables en politique, sans passer par de brillantes études (ou des études tout court).
On ignorait totalement que le monde pouvait être vilain.
En vrai, le nombre de fois où j’ai envie de te dire de grandir… quitter le niveau collège.
Alors je vais te faire une révélation : en politique comme ailleurs, avoir de l’entregent est une qualité, et être capable de se faire apprécier est très utile. Ça vaut aussi quand on est élu ou député ou ministre, avoir des capacités de conviction est important voire primordial, ne serait-ce que pour pousser ses idées et ses propositions de loi.
Ce n’est pas parce qu’on est le fils d’un Barrot qu’on est capable de faire sa place en politique, les “fils de” savent très bien échouer.
Ta femme est incompétente, népotisme !
(je plaisante, bonne remarque)
#20
Si si, d’autres que toi, vu le(s) commentaire(s) auquel je répondais.
Probablement, mais franchement, ta soeur bosserait à la com de Uber, déjà c’est de notoriété publique, tu modifierais une législation/autorisation juste pour Uber (qui n’est pas seul sur son créneau) ?
(je ne dis pas que ce genre de chose n’arrive pas, mais ça passe rarement inaperçu et ça peut avoir des conséquences)
#21
En ces temps de conflits dans l’hémicycle, la compétence technique est moins importante que la compétence politique…
Bref, peu de chances que des trucs non-consensuels soient votés. Donc des réformes dans le monde numérique, je doute.