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Intel : les usines dans l’Ohio repoussées, un appel à « réembaucher Pat Gelsinger »

Le 03 mars à 08h11

Il y a trois ans, Intel annonçait la construction de deux usines dans l’Ohio avec 20 milliards de dollars d’investissement. L’ouverture était prévue pour 2025, mais le géant américain est entre temps tombé dans une période financière très compliquée. L’année dernière, les usines n’étaient déjà plus attendues qu’entre 2027 et 2028.

Selon Reuters, qui se base sur des déclarations d’Intel, « la première usine à New Albany ne devrait être achevée que d’ici 2030 […] Elle entrera en service peu de temps après, entre 2030 et 2031 ». La seconde usine devrait être terminée en 2031 avec un début des opérations l’année suivante.

Il y a quelques jours, Craig Barrett (ancien CEO d’Intel) s’est exprimé sur l’avenir de la société dans Fortune. Il y affirmait qu’Intel « ne devrait pas vendre son activité de fonderie à TSMC » et balayait d’un revers de la main l’idée d’un démantèlement, très mauvaise selon lui.

« Dès que vous annoncerez que vous scindez Intel, vous perdrez l’élan et les ressources dont vous avez besoin pour réussir. À mon avis, une bien meilleure décision pourrait être de licencier le conseil d’administration d’Intel et de réembaucher Pat Gelsinger pour terminer le travail qu’il a bien conduit lors des dernières années », lâche l’ancien CEO.

Pat Gelsinger avait pour rappel brusquement quitté l’entreprise début décembre. Le communiqué laconique du fondeur annonçait qu’il prenait sa retraite et « démissionnait du conseil d'administration, à compter du 1ᵉʳ décembre 2024 ». Depuis, David Zinsner et Michelle Johnston Holthaus assurent l’intérim.

Le 03 mars à 08h11

Commentaires (8)

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Vue la façon dont le monsieur est parti, ça pue le licenciement brutal. En fait il a « été démissionné », CàD que le CA a mis une date sur la lettre de démission que le monsieur a remis le jour de son arrivée.

Toujours est il qu'Intel est aujourd'hui dans le pâté à cause des politiques de rentabilité morbide des gestionnaires rond de cuir pendant des années. Et là, après avoir rappelé un pur techos pour rallumer la machine R&D, ils le foutent à la porte. Dont acte.

Et là, le terrain rappelle tout le monde à l'ordre. Il faut remettre des techniciens aux manettes et leur laisser plein pouvoir. Si le CA ne le fait pas pour des raisons obscures de contrôle maladif, il ne fera qu'achever Intel dans son cercueil.

Pour info : Je n'aime pas les produits Intel à part leur cartes réseau (10 Gbs). Le pire produits qu'ils aient pu commercialiser ... les itanium, des merdasses inter-sidérales au point que Solaris x86 apparaît comme un produit fini et fiable (les connaisseurs apprécieront)
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Je ne crois pas qu'il y ait un quelconque besoin de lettre de démission. Un PDG n'est pas un salarié de l'entreprise, même s'il est rémunéré par celle-ci via un contrat entre lui et l'entreprise (un salarié a un contrat de subordination, pas un PDG)
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Le président du conseil d'administration n'est pas salarié de l'entreprise, mais le directeur général est salarié. Si c'est la même personne qui occupe les deux postes (cas du PDG), il n'est pas salarié du tout ?

Mais dans le cas présent, peu importe : il n'a pas été licencié, il a pris sa retraite.
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Ton point de vue est compréhensible et je le partageais jusqu'à ce que j'ai eu des détails de comment les choses se gèrent dans les CA une fois les portes fermées.
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Y a en effet peu d'intérêt à fiancer la construction d'usines si Intel compte revendre son activité de fonderie.
Je peux comprendre la nostalgie autour de l'activité de fonderie d'Intel, mais rien n'est éternel.
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Pour finir avec La Fiancée de Frankenstein :D
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Les limites de la correction orthografik :)
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Et c'est la que Pat annonce son retour car Pat Patrouille ... :oops:

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