Il y a un peu plus d’un mois, Google était au centre des attentions suite au départ/licenciement de la chercheuse Timnit Gebru, une des rares afro-américaines spécialistes des questions éthiques sur l’intelligence artificielle. Timnit Gebru explique avoir reçu un courrier de sa direction acceptant sa démission, démission qu’elle réfute avoir donnée.
L’histoire revient sur le devant de la scène avec Margaret Mitchell, une chercheuse qui travaille avec l'équipe dirigeante de Google sur les sujets d'intelligence artificielle, comme le rapporte Axios.
Selon des sources de nos confrères, « Mitchell utilisait des scripts automatisés pour parcourir ses messages afin de trouver des exemples montrant un traitement discriminatoire de Gebru, avant que son compte ne soit verrouillé ».
Google confirme, mais précise que c’est une « protection » mise en place automatiquement : « Nos systèmes de sécurité verrouillent automatiquement le compte d'un employé lorsqu'ils détectent qu’il risque d'être compromis en raison de problèmes d'identification ou lorsqu'une règle automatisée impliquant le traitement de données sensibles a été déclenchée ».
C’est ce qu’il se serait passé avec Margaret Mitchell : « Nos systèmes ont détecté qu'un compte avait exfiltré des milliers de fichiers et les avait partagés avec plusieurs comptes externes. Nous l'avons expliqué à l'employé plus tôt dans la journée », ajoute l’entreprise dans un communiqué transmis à Axios.
Sur Twitter, Timnit Gebru se demande si Mitchell « ne va pas recevoir un e-mail acceptant sa "démission" sur son adresse personnelle ».
Commentaires (7)
#1
Ambiance, ambiance…
#2
oui 1984 …..
dommage GOOGLE aurait pu jouer le rôle de Bismarck….
Ils ont basculer du côté des crétins !
On ne peut plus compter sur les politicards véreux …
#3
Encore une ouin-ouin qui passe son temps de travail à ne pas travailer.
Next.
#4
Du coup le titre est mensonger, non ?
Il n’y a pas d’enquête puisque le blocage est seulement la réaction automatique d’un système de sécurité…
#5
En fait c’est l’inverse, elle a mis à profit un algorithme pour justement ne pas avoir à passer son temps de travail à ne pas travailler.
Et ce fut une erreur, car il aurait mieux valut ne pas travailler et passer son temps à faire des recherche manuelles.
#6
Comme pour la première il n’y a pas d’affaire (sauf si on veut en monter une).
Timnit Gebru veut soumettre un article à une peer review. Elle balance l’article pour une revue interne préalable (comme elle le fait habituellement et comme le font ses collègues). Sauf que l’article arrive trop tard pour une relecture dans les temps. Donc il est repoussé. Entre-temps elle est partie en congés et apprenant le report elle fait une crise et exige le nom de tous les r
acistesrelecteurs. Et si ses exigences ne sont pas satisfaites elle dit qu’elle ne reviendra pas.(Moi aussi je me barre en congés en envoyant du boulot à mes supérieurs et en exigeant que ce soit traité pour mon retour)
Merci et bon vent.
Et sa volonté au sein de Google c’était d’amplifier les articles BLM car ils étaient insuffisamment nombreux (à son goût).
Pas vraiment l’idée que je me fais d’une AI neutre.
#7
Ni l’un ni l’autre. Tout salaire mérite travail. Tu n’utilises pas les ressources de l’entreprise pour ton profit personnel.
Tu te sers de ton PC au boulot pour réencoder des vidéos ou miner du bitcoin?