Framasoft publie le premier module de son MOOC CHATONS : Internet, pourquoi et comment reprendre le contrôle

Framasoft publie le premier module de son MOOC CHATONS : Internet, pourquoi et comment reprendre le contrôle

Framasoft publie le premier module de son MOOC CHATONS : Internet, pourquoi et comment reprendre le contrôle

Co-conçu avec la Ligue de l’Enseignement et financé en partie par l'AFNIC, il veut « apporter un regard critique et des prises de conscience quant au web auquel les géants du numérique veulent assigner la société ».

Il est gratuit, ouvert à tous, et ses « contenus pédagogiques ont été pensés pour être accessibles à toute personne voulant découvrir le cours, quel que soit son niveau de connaissances sur le numérique ».

Sous licence libre CC-BY-SA, il se veut évolutif et contributif « comme un commun, organique, vivant : il grandit si l’on en prend soin ». Un forum d'entraide dédié est également mis en ligne.

Commentaires (27)


super nouvelle, j’attends beaucoup d’une partie portant sur l’auto-hébergement








Turon35 a écrit :



super nouvelle, j’attends beaucoup d’une partie portant sur l’auto-hébergement





+1



Question qui peut paraître assez bête :

A qui s’adresse ce module sur cette plateforme ?



J’ai encore l’impression que l’on prêche des converties. Si le but est de sensibiliser le public, il faut aller le chercher là où il se trouve*.



*et oui, on se retrouve dans une situation paradoxale : pour toucher le public qui se trouvent majoritairement sur les plateformes centralisé, il faut diffuser sur ces plateformes.


Exactement, c’est un peu ce que je leur reproche.



/!\ PAS DE SUPPORT SUR TWITTER ! /!\, comme ils disent



Donc il faut quoi, aller sur Mastodon ? Personne ne connaît. envoyer un e-mail ? C’est trop long pour les djeunzs. Ouvrir un ticket sur framagit ? Trop compliqué.

 

Donc si on a un pépin avec un de leurs services, c’est très facile de retourner sur le même chez les GAFAM, plutôt que leur courir après. Et ça, ils ne veulent pas le comprendre, ils se comportent comme si leurs solutions étaient très répandues et qu’ils pouvaient faire les divas et choisir comment on les contacte. Ca a l’effet inverse de celui recherché. Cependant je comprends qu’ils sont bénévoles, peu nombreux, donc ils font avec les moyens du bord. Mais limiter les outils, ou imposer des méthodes de contacts éloignées du grand public, c’est idéal pour le perdre.



Pour le MOOC, je jetterai un coup d’oeil, mais souvent le problème n’est pas d’apprendre à faire quelque chose, c’est justement de trouver de l’aide quand on a un problème.


C’est une très bonne question.



Ce module s’adresse aux personnes qui veulent mieux comprendre les enjeux d’Internet en 2020, avec un angle (parce qu’on n’allait pas écrire une encyclopédie, non plus) : celui des services web et de leurs acteurs.



Donc, oui, on parle à des gens déjà “intéressés” par le sujet. Par contre, on ne prêche pas des convertis : nous avons prêté attention à être factuels (des données, des chiffres, des sources). Evidemment, il y a des biais, notamment quand on parle du capitalisme de surveillance, on ne prétend pas être agnostiques sur la question, mais on essaie de ne pas être à charge.



Bref, on a essayé de regrouper un certain nombre d’informations au même endroit, de façon à ce que “quelqu’un qui voudrait comprendre ou en savoir plus” puisse… et bien apprendre et en savoir plus :)



Nos contenus ne conviendront évidemment pas à tous les “quelqu’un” : on a, volontairement, pas mal de textes à lire, des vidéos avec des intervenant⋅e⋅s parfois pointus (sur les travailleurs et travailleuses du clic, par exemple).





*et oui, on se retrouve dans une situation paradoxale : pour toucher le public qui se trouvent majoritairement sur les plateformes centralisé, il faut diffuser sur ces plateformes.



Ca, ça fait longtemps qu’on a résolu ce paradoxe (à notre façon, qu’on n’impose évidemment à personne) : nos canaux de diffusion principaux sont 1) notre propre blog, 2) les réseaux fédérés libres. Puis on “duplique” nos messages principaux des réseaux libres vers les réseaux non libres (par ex: on poste d’abord sur mastodon, puis, si on estime l’info importante, elle est copiée-collée sur Twitter, avec une invitation à nous répondre sur Mastodon).



C’est évidemment imparfait, mais ça nous correspond (parce qu’on est imparfaits aussi ;) )





/pyg


Perso, j’utilise yunohost installé sur Raspberry PI. Avant je pensais que ça serait compliqué de s’auto-héberger mais yunohost ne l’est pas et ça fonctionne bien pour mon utilisation perso. Ceci dit, les CHATONS proposent plus d’outils dont des outils gourmands en puissance processeur ou en bande-passante.



Concernant la 1ère partie de ce MOOC, elle est assez bien faite et riche, je trouve : un peu de vidéo et aussi du texte! C’est peut-être un détail mais quand j’apprends je préfère le texte… Donc vivement les prochaines parties du MOOC. Enfin, pour ceux qui ne sont pas novices, je conseille au moins la partie 3.4 Une nécessaire re-décentralisation; il y a des outils intéressants que je ne connaissais.



Je pense que mes élèves de SNT vont avoir la joie d’étudier cette 1ère partie <img data-src=" />








Jarodd a écrit :





&gt; /!\ PAS DE SUPPORT SUR TWITTER ! /!\, comme ils disent



Ben oui, on le dit. Et on le fait.



&gt; Donc il faut quoi, aller sur Mastodon ? Personne ne connaît. envoyer un

e-mail ? C’est trop long pour les djeunzs. Ouvrir un ticket sur

framagit ? Trop compliqué.



Sur toutes les pages et services Framasoft, le bouton “contact”&nbsp; te renvoie vershttps://contact.framasoft.org

C’est notre guichet unique pour nous contacter (ce matin, on était à 35 246 mails reçus et échangés sur le support, donc ça va : “les gens” trouvent).



Comme dit plus haut, si tu veux échanger avec Framasoft, les réseaux sociaux, c’est possible, mais on ne garantie pas la réponse (on n’est pas là pour taper la discut’). Sur Mastodon, si tu nous pose une question, peut être qu’on te répondra, peut être pas. Et c’est pas pour faire nos divas, c’est juste que tu n’est pas au bon endroit pour échanger avec nous (qui est, donc :https://contact.framasoft.org )



C’est pas parce que LaPoste ou Darty font du support sur Twitter qu’on doit s’y mettre.

&nbsp;

&gt; Donc si on a un pépin avec un de

leurs services, c’est très facile de retourner sur le même chez les

GAFAM, plutôt que leur courir après



C’est au choix de chacun⋅e. On ne cherche pas à avoir plus d’utilisatrices ou d’utilisateurs.



&gt; Et ça, ils ne veulent pas le

comprendre, ils se comportent comme si leurs solutions étaient très

répandues et qu’ils pouvaient faire les divas et choisir comment on les

contacte.



Si si, on le comprend très bien :)

Et on ne fait pas nos divas : on choisi notre cadre de travail.

Si je bosse pour un plombier, j’ai pas envie que les clients aient mon numéro de téléphone perso et m’appellent à 22H, ou qu’ils aient mon adresse et viennent sonner à mon domicile. C’est mon choix : je perd peut être des clients, mais j’y gagne dans ma vie.

Et ben Framasoft c’est pareil : tu as un souci ? Et bien tu passe parhttps://contact.framasoft.org

Si tu m’interpelle dans la rue pour me dire que ton pad a planté, je vais te dire de passer par contact.framasoft.org, je ne vais pas mettre un terme à ma sortie familiale pour noter dans un coin de ma tête que t’es pas content.



&nbsp;



&gt;&nbsp; Ca a l’effet inverse de celui recherché. Cependant je

comprends qu’ils sont bénévoles, peu nombreux, donc ils font avec les

moyens du bord. Mais limiter les outils, ou imposer des méthodes de

contacts éloignées du grand public, c’est idéal pour le perdre.



Je t’invite à reconsidérer tes biais : tout le monde n’a pas un compte Twitter :)





&gt; Pour le MOOC, je jetterai un coup d’oeil, mais souvent le problème

n’est pas d’apprendre à faire quelque chose c’est justement de trouver

de l’aide quand on a un problème.

&nbsp;

Je t’invite à reconsidérer ce que tu pense être Framasoft : nous ne somme ni un service public, ni Darty :)

Nous sommes une association d’éducation populaire aux enjeux du numérique, pas une communauté de dépannage informatique.

&nbsp;

Le MOOC pose quelques bases informationnelles (+ sources biblio), on ne prétend pas (mais alors pas du tout !) qu’il va tout t’apprendre, et encore moins t’aider à trouver de l’aide.

Bref, je crois (je peux me tromper) que tu souhaite que Framasoft soit ceci ou cela, mais en fait on revendique rien d’autre que le fait de faire avancer le shmilblick avec nos compétences et nos moyens.



&nbsp;On n’est pas des super-héros ou super-héroïnes, pour reprendre ton terme : on fait caca comme tout le monde, rassure toi :) Donc, on ne t’attends pas à ce que Framasoft sauve le monde (du libre), parce que ça n’arrivera pas :)



/pyg



&nbsp;



&nbsp;



Ah mais moi je donne juste mon avis, je ne veux pas que Framasoft fasse ceci ou cela. Je vous ai soutenu pendant des années (j’ai même les premiers tshirts, ils doivent être collectors :)) mais aujourd’hui ça a changé, pour diverses raisons, donc je ne suis plus un soutien actif. C’est juste une opinion parmi tant d’autres, qui n’appelle aucun justification, elle n’a aucune importance, vous n’êtes même pas obligés de répondre :) La route est longue, et il y a plusieurs voies possibles, pour paraphraser votre slogan…


Sinon le support dans les commentaires de Next INpact ça a l’air de bien fonctionner :P


Perso je me suis inscrit au mooc et la première séance est vraiment super. Très factuel, je recommande d’aller faire un tour.

Si vous ne le faites pas pour les cours, allez au moins voir les vidéos des intervenants, ça vaut le détour. Ca aurait presque pu être un documentaire.


Tu as beau allé là où est le grand public, le poster n’importe où, si celui-ci n’est de base pas un peu sensibilisé il n’aura aucune envie de lire plus d’une demi-page sur le sujet.&nbsp;&nbsp;

Un MOOC n’est pas de la sensibilisation. Un MOOC c’est de l’information pour qui veut apprendre. La sensibilisation c’est un message relativement bref, percutant et informatif.&nbsp; &nbsp;

La sensibilisation doit se faire partout, en priorité là où est le grand public peu informé (donc Twitter, FB, etc…). Un MOOC, plus sérieux, doit être cohérent avec les valeurs qu’il enseigne. Sa place n’est donc pas chez les GAFAM.&nbsp;



Edit : Rien n’empêche par contre la sensibilisation de renvoyer sur le MOOC “pour en savoir plus”&nbsp;


Je veux pas de points dans les mots ni de séparation des sexes en toutes circonstances, donc je serais potentiellement intéressé mais c’est rédhibitoire. Hors de question de banaliser ça.


c’est clair que là ça commence à me courir +1


Totalement d’accord, pourquoi les séparer alors qu’on peut en invisibiliser la moitié ?


C’est toi qui as un problème si t’as toujours cru qu’il n’y avait que des hommes derrière les mots masculins, t’as pas à bousiller une belle langue pour ça et inventer des problèmes là où il n’y en a pas. Arrête d’essayer de faire croire que mettre des points dans des mots ou dire deux fois qu’il y a des femmes pour insister, ça résout le moindre problème réel (encore moins en compensant le mal que ça fait au langage et aux mentalités).








JD a écrit :



Perso, j’utilise yunohost installé sur Raspberry PI. Avant je pensais que ça serait compliqué de s’auto-héberger mais yunohost ne l’est pas et ça fonctionne bien pour mon utilisation perso. Ceci dit, les CHATONS proposent plus d’outils dont des outils gourmands en puissance processeur ou en bande-passante.





j’ai essayé yunohsot sur un minipc à partir d’un tuto de minimachine.net, je suis dév avec peu de connaissance admin ou network, j’ai pas réussi malgré plein de questions sur le forum :(

&nbsp;… alors j’imagine mes parents ou des gens pas dans l’informatique.

&nbsp;J’ai été chez indiehosters 2 ans (il faudrait plus de services comme ça et même framasoft devrait lancer un service payant “pro” de tous leurs services avec support et aide pour les néophites) mais il me fallait un git en plus du mail, cloud et des caldav, et des comptes avec autorisations différentes à plusieurs personnes suivant mes projets

&nbsp;

J’ai acheté un NAS synology, le support m’a accompagné, je sais désormais qu’il me manquait pas mal d’étape (la debian de yunohost est vieille et les drivers prennent pas en compte le intel j4005 d’ailleurs ils ne prennent uniquement le vieux matos, ouverture des ports dans ma box, service de dns pour retrouver mon adresse ip pourrite d’orange … )



10 trucs soulants autour de l’écriture inclusive - MLTP#20

https://www.youtube.com/watch?v=Aq2XboD-q_U

Parce qu’on en entend beaucoup parler et pas toujours avec les bons arguments, d’un côté comme de l’autre, une mise au point s’impose.

par Linguisticae





Désolé, je remets peut-être 10 balles dans la machine, comme dirait ce linguiste-vulgaristeur-youtubeur, dans ce débat politique franco-français dont la francophonie n’est même pas incluse (la France correspond à 14 de la francophonie, me dit-on)… Et c’est excessivement énervant (Dikkenek, oeuvre culturelle belge francophone).


La 1ère fois que j’avais testé yunohost rapidos j’avais abandonné mais après quelques temps les tutos étaient mieux faits, au moins pour une install sur raspberry. Je sais pas quand tu avais testé yunohost mais à présent les tutos sont plus nombreux. Ça vaudrait le coup de tenter à nouveau sur une autre machine supportée par debian.


Idem, toujours d’accord, comme si la langue française était une langue vivante et donc évoluant avec sa pratique.


Encore une fois tu me réponds avec des généralités, la pensée “progressiste” de base, tu fais un truc, tu y mets l’étiquette “progrès” et hop on ne peut plus discuter du fond, c’était forcément un bon mouvement. Et bien non, il y a des mauvais mouvements, et il vaut alors mieux s’abstenir.

Et pour moi, représenter mentalement l’humanité en deux groupes distincts, séparée par sexe donc, en toutes circonstances (comme “bonjour à toutes, bonjour à tous”, on imagine bien “à ma gauche les mâles, à ma droite les femelles”, retour à la non mixité, etc…), d’une part c’est l’inverse de ce qu’on fait ou veut faire réellement (mixité), d’autre part ça fait des expressions deux fois plus longues, des répétitions à gogo, et à l’écrit on invente des bégaiement visuels (points ou tirets au milieu des mots) pour raccourcir et ça reste désastreux. Culturellement c’est minable, décadent, on éloigne de plus en plus le langage de la réalité, ce qui est l’inverse d’une évolution normale de langue vivante.



Au passage, travaillant en collaboration avec une filiale dans un pays méditerranéen de culture musulmane où la plupart des femmes portent le foulard, on les regarde de haut ces barbares, n’est-ce pas, n’empêche que nous on a une femme pour vingt hommes ingénieurs informaticiens, chez eux la parité est parfaite. Faudra leur demander s’ils ont un arabe sexué (ou un français sexué puisqu’ils sont francophones) pour avoir d’aussi “bons” (du point de vue d’un objectif de parité, sans jugement de valeur) résultats.


Déjà c’est pas une distinction des sexes mais des genres, ensuite faudra m’expliquer comment t’en arrives à dire que parler uniquement au masculin c’est mixte et avec les 2 genres non mixte <img data-src=" />, enfin je pense qu’il y a assez de ressources qui montrent et démontrent comment le langage influe sur la société.


Ah non, bon déjà distinguer genre et sexe on est dans un autre domaine, dans lequel on distingue des dizaines de genres, donc ça n’a plus rien à avoir avec le genre de notre langue qui en comporte deux, masculin et féminin.

Je suis content que tu t’intéresses un peu au fonctionnement de notre langue, il aurait fallu le faire avant que cette dérive que tu sembles défendre prenne autant d’ampleur, comme une version dérivée et non-officielle (politique) de la langue, alors qu’une majorité de jeunes sortant des études ne sait même plus écrire correctement sans faire minimum une faute tous les 10 mots, preuve qu’ils ne comprennent pas les bases.

Oui, le langage influe sur la société, c’est ce que j’ai longuement expliqué, cette dérive qui cherche à séparer systématiquement des groupes selon le sexe va influer négativement. Or, par exemple, une abonnée est un abonné comme un autre, quand on dit “un abonné” on ne réserve pas ça aux gars. C’est ÉVIDENT, ça a toujours fonctionné comme ça, et il y a finalement très peu de mots ou lieux réservés à un sexe (“messieurs” va avec “dames” parce que les dames ne sont pas des sieurs et inversement, aux toilettes on sépare aussi parce que c’est très lié au sexe justement…).

Donc comment j’arrive à dire que parler au masculin c’est mixte ? Ben parce que c’est ma langue, je sais quand même comment j’interprète dans ma tête les sons, non ? Et qu’il n’y a en général aucune bijection entre le genre masculin/féminin et le sexe. Je ne me dis pas, juste à cause du genre employé SAUF si c’était le féminin (infirmières… là ce n’est pas “inclusif” et il faudrait dire “infirmiers”, simplification et amélioration de fond =&gt; approuvé), que ce n’était pas mixte !



Donc il y a des progrès à faire dans notre langue, bon déjà l’apprendre correctement, et ensuite faire la chasse aux expressions féminines (femmes de ménage/bonnes, infirmières, …) dès lors que ça n’a plus de sens de laisser entendre qu’il n’y a pas d’hommes dans ces désignations. Le genre masculin est le neutre et “inclusif” parce que c’est la forme de base, la plus courte, le féminin n’étant qu’un dérivé. Et on avait une règle impeccable qui disait que les fonctions étaient toujours exprimées au masculin (“madame LE ministre”), et c’est à cause des exceptions, sexuant ces fonctions (“madame la directrice… donc une directrice, c’est autre chose qu’un directeur, c’est ça ?) qu’on a fini par penser qu’il fallait généraliser ça à tout le langage… Et le débat est là. Oui ou non faut-il dire/penser qu’une femme c’est différent d’un homme, partout, tout le temps, et donc faire du sexe un critère de distinction capital, très supérieur à tous les autres (les grands/les petits, les beaux/les moches, la couleur de peau, etc., critères qui ont pourtant, il me semble, une grande influence sur les chances non égales d’atteindre une certaine place sociale) ?


Je rajoute : à mettre en balance avec la gravité d’avoir deux versions de la langue (et encore plus de la façon de l’écrire) entre ceux qui pensent le masculin comme réservé au sexe masculin, et ceux qui le pensent comme incluant n’importe qui sans distinction de sexe, ce qui va entraîner des malentendus et des soupçons majeurs.

Déjà, quand dans un texte en sexué, tu tombes sur des oublis, tu fais quoi ? “Tiens, l’auteur a exclu les femmes ici” ? On va donc accuser, accabler, bref ajouter de la négativité… Ce truc-là est un poison, boycott absolu des sites qui le relayent. On reste sur le truc très simple qui est : le sexe n’a socialement pas (ne doit pas avoir) d’importance, c’est évident qu’on n’en exclut pas un.


Je ne comprends pas comment tu ne vois pas le problème de dire que le masculin l’emporte/que c’est le genre par défaut. Bref, pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, surtout quand ça lui permet de conserver un privilège.


J’ai essayé de développer, tu ne fais que m’accuser en une phrase sans argument, de choses que je n’ai d’ailleurs pas dites. Alors, quel est le problème, raconte un peu ? Combien de morts, combien de mutilés, d’emprisonnés, de suicides, de malades, de je ne sais quoi… Essaye de m’expliquer ? Essaye de défendre le fait de dégrader notre langue natale en faisant des branches non officielles ? Essaye de me démontrer en quoi séparer les genres en réservant le masculin aux hommes et le féminin aux femmes, et de systématiquement dédoubler toutes les expressions pour les accorder à chaque genre, va réparer quoi que ce soit dans le monde et donc vaut le sacrifice, et mérite de militer pour ça ?



Pour moi le problème est inventé, mal diagnostiqué, et mal solutionné. Au lieu de remettre le balancier au centre, à l’équilibre, vous le balancez plus fort de l’autre côté ce qui aggrave tout. Et vous le justifiez par l’aggravation, c’est un cercle vicieux. Dégrader une langue déjà bien affaiblie, au nom de rien du tout, c’est grave, surtout pour faire l’inverse de ce qu’on dit.


Je viens de remarquer que tu es une femme, il y a marqué “INpactienne”. Est-ce que tu devrais donc être traitée différemment d’un INpactien homme ? Est-ce que mon attitude devrait changer ? Quel privilège j’ai sur toi, selon toi (oui parce que je suis un “Abonné” et comme il y a des “Abonnées” tu peux aussi deviner mon sexe) ?



C’est tellement incroyable en fait, les dégâts collatéraux que ces combats font… La langue quoi ! Les innocents ! La normalisation de ce qui est anormal et grave, et le rejet comme privilège de ce qui devrait être normal !


Petit scoop : le masculin c’est pas neutre c’est masculin, décider de ne garder que le masculin pour exprimer les 2 genres donc effacer le féminin en prétendant que c’est implicite c’est pas neutre. Pour les détails je te renvoie à ce podcasthttps://radioparleur.net/2020/02/15/genre-aux-poings-2-les-mots-sont-des-armes-m… et il existe pleeeeiiiiin de ressources là-dessus, les moteurs de recherche sont tes amis.


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