Facebook : seuls 51 % de ses salariés croient encore qu’il pourrait améliorer le monde

Facebook : seuls 51 % de ses salariés croient encore qu’il pourrait améliorer le monde

Facebook : seuls 51 % de ses salariés croient encore qu’il pourrait améliorer le monde

D'après le « Pulse Survey » semestriel de Facebook, réalisé auprès de plus de 49 000 employés pendant deux semaines en octobre et révélé par BuzzFeed, 49 % ne croient pas que leur employeur puisse améliorer le monde. 

Seuls 51 % d'entre eux pensent en effet que leur employeur avait un impact positif sur le monde, en baisse de 23 % par rapport au dernier sondage de l'entreprise en mai et de 5,5 % par rapport à la même période l'année dernière. En réponse à une question sur le leadership de l'entreprise, seulement 56 % des employés ont eu une réponse favorable, contre 76 % en mai et plus de 60 % l'an dernier.

Un employé de Facebook a reconnu dans l'annonce que la hausse des résultats de mai était « probablement due à notre réponse au COVID-19 ». Les critiques externes adressées à l'entreprise pour ne pas avoir complètement endigué la haine et les informations trompeuses pèseraient sur les employés. D'autres ont noté qu'il était ironique qu'une société qui se vante souvent comme un défenseur de la « libre expression » empêche les discussions politiques et les désaccords de pénétrer ses rangs.

« Les principaux thèmes constructifs des commentaires mentionnent la prise de décision liée au discours de haine et à la désinformation sur nos plates-formes, et craignent que le leadership se concentre sur les mauvais paramètres », a écrit un responsable des ressources humaines pour expliquer les résultats. Les performances des employés de Facebook sont souvent évaluées en fonction de mesures de croissance d'audience, telles que l'augmentation de l'utilisation d'une nouvelle fonctionnalité, souligne BuzzFeed.

Alors que certains employés ont quitté ou ont été licenciés pour ne pas être d'accord avec la direction de l'entreprise, le sentiment négatif croissant ne semble pas avoir pesé sur les projets des répondants de rester sur Facebook. Une majorité, 69 %, a déclaré que l'entreprise était un lieu de travail favorable - en baisse de seulement un demi-point de pourcentage par rapport à l'année précédente.

L'employé moyen interrogé avait l'intention de rester dans l'entreprise pendant 4,3 ans, en hausse d'environ six mois par rapport à la réponse moyenne de l'année dernière.

Commentaires (25)


Ca me tue quand même que plus de la moitié des salariés de facebook pense que leur boite améliore le monde…
Faut voir si ce questionnaire est anonyme ou pas. S’il ne l’est pas, je comprends un peu mieux les 51% de réponses


On ne comprend pas bien l’intérêt de demander aux salariés leur avis sur le sujet alors que les principaux concernés sont les clients.



Mais il est vrai qu’avec 2,7 milliards d’utilisateurs, la question ne se pose même pas…


S’ils pensent qu’ils peuvent changer le monde, ils seront plus “impliqués” dans leur travail et feront des concessions sur leur vie perso pour priviligié leur vie pro = + de $$$$ pour FB



Si un rêveur travaille 10h/jr en étant payé 7, + du taf quand il est chez lui, il ira pas forcément se plaindre puisqu’il va participer à changer le monde et ça lui suffit. Si tu demandes à un mec normal de faire 10h/j il demandera à être payé pour les 10h/j. :D


TriEdge

S’ils pensent qu’ils peuvent changer le monde, ils seront plus “impliqués” dans leur travail et feront des concessions sur leur vie perso pour priviligié leur vie pro = + de $$$$ pour FB



Si un rêveur travaille 10h/jr en étant payé 7, + du taf quand il est chez lui, il ira pas forcément se plaindre puisqu’il va participer à changer le monde et ça lui suffit. Si tu demandes à un mec normal de faire 10h/j il demandera à être payé pour les 10h/j. :D


Comme dit plus haut par MoonRa, l’horizon temporel (de beaucoup) des salariés ne dépasse pas la fin du mois. Seuls les activistes sont intéressés par de type de question holistique (et débile à mon sens).
.
.



Médiocre raccourci : l’utilisation de (certaines de) tes données à laquelle tu consens d’ailleurs en t’inscrivant ne fait pas de toi un « produit » au sens usuel du terme (de bien ou de service). C’est une grotesque tentative de détournement de sens, un pétard mouillé.


TriEdge

S’ils pensent qu’ils peuvent changer le monde, ils seront plus “impliqués” dans leur travail et feront des concessions sur leur vie perso pour priviligié leur vie pro = + de $$$$ pour FB



Si un rêveur travaille 10h/jr en étant payé 7, + du taf quand il est chez lui, il ira pas forcément se plaindre puisqu’il va participer à changer le monde et ça lui suffit. Si tu demandes à un mec normal de faire 10h/j il demandera à être payé pour les 10h/j. :D


“Changer” le monde, ce n’est pas forcément l’améliorer :non:
Un salarié de FB qui a conscience de participer à changer le monde en pire, je ne pense pas qu’il se sente bien, même si le chèque à la fin du mois est conséquent…


J’ai été approché par Facebook pour un poste de SRE, la paye était énorme. Je pense que pour beaucoup de gens dès qu’ils ont leur chèque, ils s’en foutent de ce que fait la société et de son impact. Facebook pour moi est un danger constant pour la liberté d’expression, ils censurent a tour de bras les idées qui ne vont pas dans leur sens. Comme la plupart des autres réseaux sociaux, dont Youtube d’ailleurs. J’ai expliquer au comité de recrutement (truc assez spécial en lui même) que je ne partageais pas les idéaux de FB.



tmtisfree a dit:


On ne comprend pas bien l’intérêt de demander aux salariés leur avis sur le sujet alors que les principaux concernés sont les clients.



Mais il est vrai qu’avec 2,7 milliards d’utilisateurs, la question ne se pose même pas…




Les clients de Facebook, ce sont les annonceurs. Évidemment, eux ils pensent qu’Amazon améliore leur monde.



Tu voulais peut-être dire : demander leur avis au produit ? (si c’est gratuit, c’est toi le produit)



tmtisfree a dit:


Médiocre raccourci : l’utilisation de (certaines de) tes données à laquelle tu consens d’ailleurs en t’inscrivant ne fait pas de toi un « produit » au sens usuel du terme (de bien ou de service). C’est une grotesque tentative de détournement de sens, un pétard mouillé.




Ok, alors de qui parlais-tu quand tu disais les “clients” de Facebook ?



Parce qu’avant de faire une réponse agressive au moindre raccourci, il faudrait être toi-même assez précis. Paille, poutre, tout ça.



D’ailleurs moi, j’apporte une précision : en effet, le produit, ce n’est pas l’utilisateur ; ce sont les données des utilisateurs. Et les clients, ce sont bel et bien les annonceurs.



Ok, alors de qui parlais-tu quand tu disais les “clients” de Facebook ?




C’est indiqué dans mon commentaire où il suffit de relier 2 phrases : client = utilisateur. Que l’utilisation de FB soit gratuite ne fait pas moins de ses utilisateurs des clients comme tout signataire de n’importe quelles CGU proposées par n’importe quelle entreprise n’importe où dans le monde. Que FB ait (aussi) des clients B2B est sans rapport.



PS : le niveau d’agressivité perçu est réglé sur le niveau d’absurdité relevé.


tmtisfree


Ok, alors de qui parlais-tu quand tu disais les “clients” de Facebook ?




C’est indiqué dans mon commentaire où il suffit de relier 2 phrases : client = utilisateur. Que l’utilisation de FB soit gratuite ne fait pas moins de ses utilisateurs des clients comme tout signataire de n’importe quelles CGU proposées par n’importe quelle entreprise n’importe où dans le monde. Que FB ait (aussi) des clients B2B est sans rapport.



PS : le niveau d’agressivité perçu est réglé sur le niveau d’absurdité relevé.


Je vois que tu restes assez haut en niveau d’approximation.
CGU != CGV
bisou


alex.d.

Je vois que tu restes assez haut en niveau d’approximation.
CGU != CGV
bisou


Les CGU/CGV sont juridiquement des contrats : dès acceptation/signature/inscription/etc. tu deviens de facto et de jure* un client de la marque et un utilisateur de ses service. Point. Un tel niveau d’ignorance est déconcertant.



(quote:1835729:alex.d.)
Parce qu’avant de faire une réponse agressive au moindre raccourci, il faudrait être toi-même assez précis. Paille, poutre, tout ça.




T’en demandes beaucoup, là. On aurait plus de chances de voir un jour Trump qui ne soit plus un gamin colérique et pourri-gâté, que ca.



tmtisfree a dit:


Comme dit plus haut par MoonRa, l’horizon temporel (de beaucoup) des salariés ne dépasse pas la fin du mois. Seuls les activistes sont intéressés par de type de question holistique (et débile à mon sens)…




Certes dans l’absolu l’argent n’a pas d’odeur, mais il ne se mange pas non-plus… :fumer:



loser a dit:


Un salarié de FB




Doit fermer sa gueule sur un bon nombre de sujets sinon il est viré dans la minute.



(quote:1835741:j34n-r0x0r)
Certes dans l’absolu l’argent n’a pas d’odeur, mais il ne se mange pas non-plus… :fumer:




Un certain raccourci calamiteux formulé plus haut et appliqué ici pourrait laisser penser que si. :roll:



loser a dit:


“Changer” le monde, ce n’est pas forcément l’améliorer :non:




Comme Mc craDo : venez comme vous êtes … et repartez pire :D


Je trouve une fois de plus incroyable que certains voudraient une censure de la part de Facebook (comme s’ils étaient omniscients, ça c’est vrai, ça c’est faux, hop hop), c’est quand même pas compliqué, si une fausse rumeur a réussi à percer, mobilisez-vous pour faire percer l’explication qui montre que c’est faux, et puis voilà, c’est pas compliqué, et à la fin les gens croient ce qu’ils veulent de toute manière.


Il ne faut pas oublier que les rumeurs ou “théories” diverses séduisent parce qu’elles sont amenées de manière simples, séduisantes, et que les démonter requiert des arguments qui sont chiants à lire.



C’est du ragotage vieux comme le monde, sauf que ça circule beaucoup plus vite et de manière virale sur les médias sociaux (la faute aux réactions bouton : l’utilisateur clique sur “like” ou “share” de manière presque mécanique). Et le business model des médias sociaux, c’est de vendre de l’audience et pour cela ils comptent beaucoup sur l’effet viral des publications pour en générer justement, donc ils ont une part de responsabilité dans la désinformation.



Au passage, Facebook censure déjà arbitrairement du contenu en se basant sur une ligne éditoriale qui va au delà de la législation des pays où il exerce.


Si tu accepte des CGU, tu deviens utilisateur, si tu acceptes des CGV, tu deviens client (pour peux que tu achètes effectivement quelque chose).



C’est cette différence qu’il essaie de te faire comprendre.
Dire comme tu le fais qu’en acceptant les GCU de Facebook, tu deviens client et non utilisateur, c’est atteindre un niveau d’ignorance effectivement très déconcertant.



En fait, Facebook parle de Conditions d’utilisation (sans le mot générales) sur cette page. et quand on clique pour les lire, la page sur laquelle on tombe a pour titre “Conditions de service”. Dans cette page, on ne trouve aucune occurrence du mot client, mais au contraire 7 fois utilisateur (au pluriel ou au singulier).



Facebook considère bien que les gens qui s’inscrivent sur son site sont des utilisateurs et pas des clients.


Au 4.1 on a :
“Nous nous efforçons d’améliorer constamment nos services et de développer de nouvelles fonctionnalités pour vous proposer de meilleurs Produits, ainsi qu’à notre communauté. “



C’est une reconnaissance, même implicite, de la difficulté à placer le curseur au milieu de la ligne de démarcation entre client et utilisateur. Ou entre hébergeur et éditeur et ainsi de suite dans la longue liste des dichotomies usuelles…



A partir du moment où les services ne diffèrent pas énormément dans leur trait commun de définir des rôles qui relèvent de la seule discrétion de la société éditrice du site, le parallèle technique ne me semble pas si contraignant pour interpréter les conséquences réelles des choix de conception sur la santé économique des parties. Il y a de fait deux clients dont l’un est un souscripteur et l’autre un mandant. A titre gratuit ou non cela ne change pas beaucoup l’interprétation purement civile des problèmes récurrents que posent leurs conditions ou celles des autres sites jouant sur les mêmes ressorts



Pas mieux.


Distinguo sans différence. Le fait d’introduire un transfert marchand (« vente ») est factice et sans rapport : un contrat est un contrat, que le produit/service soit marchand ou pas.



Sans perte de généralité, on peut favorablement comparer les CGU aux conventions d’ouverture de compte bancaire qui sont aussi des contrats d’utilisation : leur signature fait du signataire un client (et donc utilisateur) sans transfert marchand (et à qui non seulement cela ne coûte rien mais peut même rapporter si le compte est rémunéré).



PS : ce serait plus convenable de me citer pour m’avertir quand tu me réponds.



Édition : une fois n’est pas coutume, le commentaire ci-dessus est correct.



tmtisfree a dit:


PS : ce serait plus convenable de me citer pour m’avertir quand tu me réponds.




J’avais cité, mais soit moi, soit le site a buggé.



Sinon, pour le reste, il y a plein de type de contrats, même des contrats de mariages et ce n’est pas pour autant qu’un des époux est le client et l’autre le vendeur.


Comparons ce qui est comparable : la relation entre époux n’est pas du tout du même type que celle entre un client utilisateur de FB et FB. De plus pour être valables légalement, les contrats de mariage impliquent des tiers (officiers d’État civil, notaire et/ou maire) qui n’existent pas par ailleurs.



Cette position un peu futile de vouloir à tout prix effacer la notion de client fait penser à ces syndicats d’un autre âge qui s’obstinent à les étiqueter en « usagers », ou ces professionnels de santé qui les appellent des « patients ». Ces idiomes sont assez symptomatiques du mal (culturel) français. On est pourtant tous des capitalistes maintenant. :D



tmtisfree a dit:


Comparons ce qui est comparable : la relation entre époux n’est pas du tout du même type que celle entre un client utilisateur de FB et FB. De plus pour être valables légalement, les contrats de mariage impliquent des tiers (officiers d’État civil, notaire et/ou maire) qui n’existent pas par ailleurs.




Le tiers peut être le client annonceur ou la machine qui héberge le site.
Seule la machine n’a pas de droits, c’est ici que la comparaison s’arrête et non là où tu la fais commencer…




Ces idiomes sont assez symptomatiques du mal (culturel) français. On est pourtant tous des capitalistes maintenant.




Pas capitalistes, incohérents et puérils serait plus exact.



(reply:1835911:Idiogène)




Pourquoi pas mon petit doigt aussi :roll:


Fermer