Bilan des sites autorisés par l’ANFR pour la téléphonie mobile : 42 000 en 5G et près de 65 000 en 4G

Bilan des sites autorisés par l’ANFR pour la téléphonie mobile : 42 000 en 5G et près de 65 000 en 4G

Bilan des sites autorisés par l’ANFR pour la téléphonie mobile : 42 000 en 5G et près de 65 000 en 4G

Comme chaque début de mois, l’Agence nationale des fréquences publie son observatoire du déploiement des réseaux mobiles. Seule exception, les sites ouverts commercialement pour la 5G qui sont la chasse gardée de l’Arcep depuis le lancement de la 5G. 

« Au 1er septembre, l’ANFR a autorisé au total 65 362 sites de réseaux mobiles en France, toutes générations confondues (+ 206 sur le mois de juillet) […] 42 043 sites 5G sont autorisés en France par l’ANFR, dont 292 sites en Outre-Mer ». 

Toujours sur la 5G, et « selon les déclarations des opérateurs, 78,7 % des sites autorisés sont techniquement opérationnels ». Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils sont utilisables par les clients.

Commentaires (9)


Je n’avais jamais fait attention que la mention était effectivement différente entre 5G et 4G. ‘En service’ pour la 4G, ‘Techniquement opérationnels’ pour la 5G. On a tendance à considérer que les sites techniquement opérationnels sont en service, ou ne tarderont pas à l’être, mais effectivement cela introduit un doute.
C’est dommage de faire cette distinction.



En tout cas, sur le déploiement des sites 3500 MHz, que ce soit ‘techniquement opérationnels’, ou autorisés, Free mobile, avec 5111, contre p=environ 7000 pour les 3 autres, est toujours le dernier (+98, contre +143 à SFR, +197 à BT, et +247 à Orange).



Sur les sites autorisés en 3500 MHz, Free mobile est à 6500, quand les autres sont à plus de 10.000.


Les statistiques de l’Arcep et des 4 opérateurs toujours aussi obscures et confidentielles. À côté de ça, l’Arcep et Mme de la Raudière éditent des infographies pour expliquer comme ce sera cool, les usages de la 5G (et vivement le retour à 3 opérateurs-réseaux). 📴🤳



La décennie 2030 n’est pas prête de voir la fin des réseaux 2G/3G. 📶




¹ Précision concernant les sites 5G :
Sites autorisés : sites ayant reçu l’accord d’implantation de l’ANFR et donc autorisés à émettre.
Sites techniquement opérationnels : sites émettant des ondes radio. Ils peuvent ne pas encore être commercialement ouverts.
Sites commercialement ouverts : sites offrant un accès aux abonnés mobiles. Le décompte des sites commercialement ouverts est effectué par l’Arcep.




(quote:2151806:consommateurnumérique)
La décennie 2030 n’est pas prête de voir la fin des réseaux 2G/3G. 📶




Tant mieux pour la 2G au moins.
il aurait p-e été mieux d’avoir une seule infrastructure mutualisée entre les différents opérateurs.
Quand je pense à tous les téléphones 2G qui trainent encore dans les poches des gens ou dans les tiroirs. Ils seront bons à mettre à la poubelle le jour où on arrêtera le réseau 2G.
Sachant que certains services les utilisent encore. Quel gâchis.


Merci pour ces informations qui donnent des explications claires et des échéances ambitieuses, notamment chez Orange où les explications sont plus détaillées. J’attends de voir ça avant de dire que c’est acté, c’est un vrai défi à relever.



Je retiens ces extraits (en gras, les expressions intéressantes :




Orange a annoncé en 2022, sa volonté de cesser cet empilement des technologies pour ne privilégier que les plus récentes. Parce qu’elles sont plus performantes, efficaces en énergie et encore plus sécurisées, mais aussi …



A terme, ces deux technologies [ndlr: 4G/5G] seront privilégiées, c’est la raison pour laquelle on peut parler de rationalisation du réseau.



En réutilisant la bande dite « basse » (900MHz) sur des réseaux 4G/5G, Orange va pouvoir améliorer la connectivité globale de son réseau mobile en optimisant l’utilisation de son portefeuille de fréquences. [ndlr: ce qui est l’objectif principal de la 5G, avec l’espoir de permettre de nvx usages]



Nous accompagnons les utilisateurs dans toutes les étapes de cette transition, …
Et parce que nous souhaitons encourager des modes de consommation responsables, nous proposons de recycler les anciens mobiles, de faire l’acquisition d’un nouvel équipement lui-même écoconçu (nos modèles Neva Leaf, Neva Sparkle ou Fair Phone) ou d’opter pour un terminal reconditionné compatible.




Il y a la question des terminaux 2G (et 4G non-compatibles VoLTE), c’est vrai qu’il aurait mieux valu assurer une compatibilité des terminaux 2G sur réseaux 4G/5G. L’empilement technologique est à réduire en urgence pour que la 5G ne serve pas uniquement à développer de nvx besoins mais prenne le relais des réseaux anciens sensés être remplacés.



(quote:2152002:consommateurnumérique)
Il y a la question des terminaux 2G (et 4G non-compatibles VoLTE), c’est vrai qu’il aurait mieux valu assurer une compatibilité des terminaux 2G sur réseaux 4G/5G.




C’est techniquement impossible, les 2 techno sont beaucoup trop différentes, ne serait-ce qu’au niveau modulation radio…



Le seul truc qu’on peut faire, c’est réduire la part de 2G au minium et mutualiser. C’est d’ailleurs ce qu’il se passe déjà : on bascule 2G/3G sur le 900 uniquement, pour laisser la place à la 4G/5G en 1800 et 2100.



Mais bon même si on retire 2G/3G, on récupérera “que” 8 Mhz par opérateur sur le 900, ce qui est assez peu, mais toujours plus intéressant niveau débit que la 2G c’est sûr : environ 60 Mbps DL théorique avec 5+3 Mhz en 64QAM 2x2 mimo et 20 Mbps UP en 16QAM ou 30 en 64QAM sans mimo, mais il faut que la réception soit très bonne sinon c’est bien moins que ça.


Le Wifi 6 est rétro-compatible avec les normes Wifi anciennes et je parie que la 6G sera probablement rétro-compatible avec la 4G/5G. Le but n’est pas d’entretenir des technologies qu’on empile ou de jeter des terminaux devenus obsolètes.



(reply:2152096:consommateurnumérique) C’est rétrocompatible parce qu’il y a le matériel pour à l’intérieur. Ce n’est pas une simple adaptation software (même si les chipsets récents savent faire les différentes technos, tout ne peut pas être utilisé en même temps).




Y a un chipset par fréquence (voir deux pour le 5GHz (et je pense aussi le 6Ghz), la plage de fréquences est coupée en deux), idem pour les antennes. Bref, dans les points d’accès aussi on fait de l’empilement de techno, sauf que ça se remarque pas vraiment étant donné la consommation assez faible de l’ensemble.


Fermer