Atos assure la maintenance de 350 logiciels libres utilisés par les ministères français

Atos assure la maintenance de 350 logiciels libres utilisés par les ministères français

Atos assure la maintenance de 350 logiciels libres utilisés par les ministères français

La société a remporté ce marché public d’une durée de quatre ans. Ce contrat « s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de modernisation globale de ses systèmes d'informations et d’accélération de l’adoption des logiciels libres au sein des administrations ».

« Il s’agit du plus grand marché de support open source en France », affirme Atos. L’entreprise « travaille en partenariat avec le Conseil national du logiciel libre (CNLL) qui fédère l’écosystème des sociétés françaises spécialisées dans l’open source ».

Trois objectifs sont annoncés, dont le but est de permettre : 

  • aux clients de bénéficier de l’expertise open source française, disséminée dans de nombreuses structures spécialisées, à travers un guichet unique d’offres ;
  • aux experts français (éditeurs et ESN) d’avoir accès aux grands marchés publics ;
  • aux solutions open source de bénéficier de contributions grâce à la participation de communautés et d’éditeurs impliqués.

Commentaires (15)


On a une idée des logiciels concerné ?


Le CNLL a un annuaire des logiciels libres : https://annuaire.cnll.fr/solutions/
On peut partir du principe qu’une bonne partie des logiciels concernés par l’appel d’offres seront dedans.
Mais tous ? Et y aura-t-il des logiciels en dehors de cette liste ? Je l’ignore.



mise à jour : url qui pointe au bon endroit


Louvois ? :D



ben51 a dit:


On a une idée des logiciels concerné ?




Bonne question ! Moi aussi j’aimerais savoir…


Logiciels libres, ou logiciels open source ?
Visiblement pour Atos, c’est la même chose :




Atos remporte un marché public de 4 ans pour assurer le support et la maintenance corrective des 350 logiciels libres (‘open source’) utilisés par l’ensemble des ministères français.




v1nce a dit:


Louvois ? :D




:eeek2: Je ne connaissais pas ce logiciel.
Ahurissant. :francais:


Yep, si c’est Atos ils (s)ont mal barrés.


Et on va voir qui a écrit quelles lignes de code du coup ?
La rencontre du logiciel libre et de la mise en concurrence des ESN… ça promet, je vais commander du pop corn


Ils vont supporter les logiciels ou les utilisateurs ?



(a mon avis, les utilisateurs)


C’est à la fois du support (utilisateurs) et de la maintenance corrective d’après la page en lien dans la brève.


fred42

C’est à la fois du support (utilisateurs) et de la maintenance corrective d’après la page en lien dans la brève.


A mon avis il s’agit certainement d’un contrat dont Atos est porteur charge à elle de contracter avec les différents intervenants pour assurer ledit contrat car je ne pense pas Atos staffée pour.



Tout du moins en France…


Marché intéressant, mais en effet le presta retenu n’est peut être pas le plus pertinent. Mais ça va dans le bon sens, ils ne se contentent pas uniquement d’utiliser gratuitement les logiciels libre, mais y contribue. Bon reste la contribution pécuniaire qui ne doit pas être pris en compte encore.


Il me semble que ce genre de contrat de support est un des principaux modèle économique de l’open source depuis le début, donc rien d’inhabituel si ce n’est le nombre de logiciels couverts.



Typiquement, un des rôles principaux du presta est de faire le lien avec la communauté de ces projets (aller lire les forums & la documentation, ouvrir des bugs report pour le client, faire le suivi etc.), et en dernier recourt écrire un correctif si nécessaire.


il y a un “marché” des logiciels “open source”…
C’est vrai que l’un n’empêche pas l’autre. Je suppose que l’État veut ainsi s’assurer que les failles qui seraient découvertes seront plus vites comblées que si on laissait des bénévoles s’en charger.


En tout cas c’est une bonne nouvelle que l’État investisse in fine dans l’open source. Je serais moi aussi curieux de suivre comment ça se passe, quels sont les logiciels concernés, quel sera le degré d’implication.



Prochaine étape, rentrer dans les steering committees ?


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